24/08/2014
Heptacodium miconioides
Heptacodium moconioides se plait beaucoup à Romilly. Le 17 août la floraison est encore en boutons mais quelques fleurs s’ouvrent :
Il est en avance sur les années précédentes. Il en était au même stade le 30 août 2012
et le 15 septembre 2013 :
La pleine floraison blanche est en septembre et deviendra rose à partir d’octobre (calices).
06:23 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
22/08/2014
Les cornouilles
Cornus mas ‘Yellow’ est très jeune, il a été planté en mars 2013. Mais il produit beaucoup plus rapidement que ‘Jolico’ qui m’a fait attendre des années. Il a fleuri en février. Il ne mesure encore qu’un mètre, il est très étroit mais il a des fruits. Ils sont jaunes avec les dimensions des cornouilles sauvages.
Cornus officinalis est beaucoup plus vieux. Planté en 2009, il approche 3m et il est très large et très touffu. J’y ai déjà vu des fruits en cours d’évolution mais je vois pour la première fois des fruits mûrs. Ils ne sont pas très nombreux pour la masse de feuillage. Il prend son temps. Mais ce qui est recherché chez lui, c’est la floraison, la beauté du feuillage et de l’écorce.
Pour la taille des fruits, sur Cornus mas sauvage ils font 2cm, pour Jolico 3cm, pour officinalis un peu moins de 2cm.
06:05 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
20/08/2014
Euonymus phellomanus, une surprise
Les surprises sont nombreuses sur mon terrain de Romilly. En voici encore une.
Je vous avais montré mon si petit Euonymus phellomanus très récemment planté. Il n’a pas grandi, il émerge tout juste de son tapis protecteur de potentille rampante et de fraisiers des bois. Mais il a un nombre étonnant pour sa taille de fruits bien colorés mais pas encore ouverts (c’est prévu pour septembre) :
Je suis certaine de n’en avoir planté qu’un, celui que j’avais enfin découvert à l’arboretum des Barres. Mais à mon dernier passage à Romilly j’ai rabattu un noisetier. Les noisetiers se ressèment partout et grandissent vite. Celui-ci commençait à étouffer un Sambucus callicarpa, un des rares sureaux rouges qui ont résisté aux inondations, et un Elaeagnus umbellata. Sous ses innombrables branches, j’ai découvert un fusain. Ce fusain n’a pas fleuri et il n’aura donc pas de fruits cette année car il ne voyait pas le soleil, entièrement couvert par le noisetier. Il est entouré de grandes lysimaques maintenant défleuries :
C’est un fusain ailé mais ce ne peut être Euonymus alatus, les ailettes liégeuses sont trop grandes, régulières et presque continues, c’est obligatoirement Euonymus phellomanus :
Mais d’où vient-il ? Même si on me l’avait vendu par erreur comme E. alatus, je ne l’aurais jamais planté à cet endroit au ras d’un tronc de noisetier et dans les branches d’un sureau. Un semis spontané ? Mais il n’y en a certainement pas dans les jardins alentour, c’est une espèce trop rare. Il y a bien à 10km à Marnay un fusain étiqueté phellomanus mais nous en avions discuté, il a trop peu d’ailettes. A moins que ce soit bien un phellomanus mais très vieux : c’est bien un fusain mais il n’a même pas les ailettes de alatus, juste des traces. Les oiseaux peuvent sans doute transporter des graines à cette distance.
Mon activité sur le blog va peut-être se ralentir un peu dans les prochains jours. A partir de mardi prochain, nous serons 5 à la maison et il va falloir tout réorganiser.
14:15 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (2)
18/08/2014
Le coma de la sittelle
Un grand bruit que je connais bien car il arrive qu’un oiseau s’assomme sur une vitre. Dans ce cas je reste près de l’oiseau jusqu’à ce qu’il se réveille car les chats, pas seulement le mien, sont nombreux. Mais cette fois cela s’est passé sur une vitre étroite et à l’ombre sous un arbre et cernée de murs. Comment cette adorable sittelle a-t-elle pu se fourvoyer ?
Elle n’a pas perdu complètement conscience puisqu’elle s’accroche fermement sur le mur. Rapidement la tête pend, le bec s’ouvre. Je la touche, elle ne réagit pas. Au bout de quelques minutes, le bec se ferme, la tête se redresse, elle examine les alentours. Mais elle ne s’envolera que 12 minutes après le choc. Les photos sont dans l’ordre de prise de vue :
19:52 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Lycium chinense
La baie de Goji est à la mode. On la trouve sur tous les catalogues de plantes. Ce qui est généralement proposé, c’est Lycium barbarum. J’en ai acheté 2 plants et les ai installés à Romilly. L’un d’eux n’a pas vécu longtemps. Le deuxième végète depuis 3 ou 4 ans et n’a jamais fleuri. Il a un tronc et une branche latérale très longue mais avare en petites feuilles :
Et pourtant depuis plusieurs années j’admire à Marnay sur Seine un superbe Lycium exubérant et couvert de fruits. Le 21 septembre 2013 :
C’est à 10 km de mon terrain, même terre, même climat. Tout y est identique, même les inondations. Mais ce n’est pas Lycium barbarum, c’est une espèce très proche également utilisée pour ses baies. C’est Lycium chinense.
J’ai donc décidé de le tenter. J’en ai planté deux à Veneux dont un qui s’appelle Q1 et deux à Romilly. A Romilly l’un des deux a vite disparu. Mais il était minuscule, même pas lignifié, et je pense qu’il a été dévoré. Vous savez, les limaces, celles qui mangent même l’écorce des Zanthoxylum. L’autre était plus développé et sa réussite dépasse mes espérances. Je l’ai planté près de mon nouveau grillage le 4 avril :
Je l’ai planté près d’un actinidia que je croyais assez sage pour ne former qu’un tronc en partie basse et un fuchsia rustique aux fruits comestibles que je voulais accrocher au grillage pour garnir la partie basse de l’actinidia. Est-ce l’été humide (un bonheur pour moi), les trois plantes ont pris aussitôt une ampleur que je n’avais pas prévue.
J’ai accroché au grillage une tige très touffue du lyciet d’1m80 mais il y en a 2 autres aussi volumineuses qui rampent et ne gêne pas leurs compagnons :
La tige transversale que l’on voit en bas de la photo, c’est une tige d’actinidia imprévue car elle part du bas du tronc et a emballé le lyciet et le fuchsia. Le fuchsia regia ssp reitzii a lui aussi démarré en trombe. Il porte plusieurs branches de déjà plus d’un mètre et s’apprête à fleurir pour donner ensuite des fruits délicieux :
http://www.jardindumorvan.com/fuchsia-regia-reitzii-4514-...
Je vais devoir déplacer le lyciet cet automne. Son exubérance équivalente à celle de celui de Marnay m’oblige à lui trouver un vaste emplacement. Les différences les plus visibles avec Lycium barbarum : des feuilles beaucoup plus grandes et des fruits plus allongés. Il n'est presque pas épineux (ou pas du tout, je n'ai rien senti). Ces deux lyciets poussent naturellement en France ainsi qu'un troisième, le plus autochtone mais très épineux, Lycium europaeum.
14:07 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)