Sureaux

Il y a des roses. Encore un rosier nain :

Cephalaria gigantea est toujours en fleurs. Les premières fleurs en septembre forment maintenant les fruits :

Il y a encore des fleurs de Phlox. Je viens d’en rajouter 5 pieds et je compte aussi sur des semis spontanés.

Un dôme de fleurs blanches se remarque dès l’entrée :

C’est Sambucus canadensis, le sureau du Canada, très proche du sureau noir mais qui commence à fleurir un peu plus tard pour continuer jusqu’en septembre. C’est la première fois que je le vois encore en fleurs en octobre. Et ce n’est pas fini, il y a encore des corymbes en boutons :

Les sedums sont toujours là :

Des asters rouges, moins hauts, se mêlent maintenant aux mauves :

Ma première ronce avait succombé après avoir eu le pied 6 semaines dans l’eau en permanence. Elle est si belle que j’ai voulu en replanter une cet hiver. Elle n’a pas encore fleuri car elle produit sur les cannes de deux ans. Mais elle est aussi vigoureuse que la première. Elle a déjà produit plusieurs cannes dont deux d’1m50 à 2m.

Leur support, un cornouiller sanguin, n’étant pas encore assez haut, ces deux cannes ont touché le sol. Et j’ai pu admirer leur méthode de marcottage à nulle autre pareille. Lorsqu’une plante se marcotte spontanément, la tige se couche sur le sol et émet des racines dans la zone de contact. Mais là, c’est différent, la pointe de la tige se pique en terre. Cela me fait penser aux cacahuètes dont le pédoncule se plante dans le sol pour produire le fruit sous terre.

La deuxième a déjà émis des racines à l’extrémité de cette tige. Si je veux récupérer des plants, je devrai attendre qu’à partir de ce point terminal de la tige,  elles émettent de nouvelles tiges.

Les tiges plus anciennes sont toujours aussi belles, d’un rouge profond et ces pointes rouges ont plus la douceur de poils que le piquant d’épines.

On dit que le laurier-tin fleurit de novembre à mars mais il déborde souvent cette période par les deux bouts, de septembre à mai. J’ai remarqué aujourd’hui 3 octobre ses premières fleurs. Il est planté dans une zone ombragée. C’est un semis spontané d’un plus vieux, de 30 ans et 3m de haut qui est sans doute condamné par la clôture qui va être installée pour la nouvelle résidence :

Lorsqu’on voit le niveau de floraison de ce magnifique groupe dans l’arboretum des Barres un 8 octobre, on se doute qu’ils ont commencé à fleurir en septembre :

Je ne devrais pas vous en parler maintenant, ce n’est vraiment pas son époque de floraison. Pourtant, lui aussi refait des fleurs au début du mois d’octobre :

Une remontée aussi imprévue que celle du Cephalaria mais beaucoup moins intense, juste une dizaine de fleurs, loin de la floraison de mars :

C’est tout de même étonnant et je ne l’ai trouvé décrit nulle part.

C’est le seul survivant des forsythias plantés peu avant les inondations prolongées. Mes 2 Forsythia suspensa y ont succombé, de même que celui du voisin. Seul le Forsythia intermedia a survécu.

Cette fois mon fils a utilisé mon téléphone mobile, cela a donc la qualité que l’on peut attendre d’un tel engin. C’est tout de même charmant. Mes petites-filles n’avaient plus de pain. Elles ont donc jeté aux foulques du nougat (hé oui). Et regardez bien, on voit des carpes bien plus grosses que les foulques qui cherchent à en attraper elles aussi. Cela se passe dans les douves du château de Fontainebleau.

A noter : ce que mes petites-filles appellent du nougat a peut-être la composition du nougat mais c'est mou, elles le mangent comme un biscuit. Leurs dents de lait n'auraient pas résisté au vrai nougat et mon fils ne les aurait pas autorisées à lancer un nougat dur aux oiseaux.

Le rosier ‘Laetitia Casta’, planté au printemps a beaucoup grandi et il se décide enfin à me montrer ses fleurs :

Le rosier ‘Jacques Cartier’ a eu une floraison continue depuis le 23 mai. J’ai repris mes archives. J’ai en effet des photos de lui tous les mois de mai jusqu’au 24 octobre. Cette année le 23 mai :

Et aujourd’hui :

Un petit rosier nain dont j’ai oublié le nom. Je ne sais même pas pourquoi je l’ai planté. Mais il est ravissant :

Cephalaria gigantea est une magnifique plante que je vous avais montrée en 2011. Son intérêt réside essentiellement dans ses fleurs portées à 2m de haut ou plus au bout de longues tiges raides qui n’ont pas besoin de tuteur et ne portent que des feuilles très petites (la rosace de grandes feuilles est près du sol) au point que les fleurs semblent voler au-dessus des autres plantes. Elle fleurit tous les ans en juin et juillet attirant abeilles, bourdons et papillons.

Si je vous en parle maintenant, c’est parce que j’ai eu la surprise de la trouver en fleurs ce 30 septembre et cette floraison va couvrir une bonne partie du mois d’octobre car il y a aussi beaucoup de boutons.

Je n’ai trouvé trace nulle part de la possibilité d’une telle remontée.

Ils envahissent l’intérieur du pays entre octobre et mars. En 2012 je les ai vus à Paris le 10 novembre :

http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/11/10/le-vol-d...

Hier, mon fils a emmené ses petites américaines aux étangs de Sorques pour leur montrer des oiseaux d’Europe :

Cela se passe très loin. Il avait pris mon APN mais mon zoom ne va pas au-delà de 300mm. On voit que les oiseaux sont très nombreux sur cette île flottante, toutes espèces mélangées et en bonne entente. Même en agrandissant on ne peut reconnaître les plus petits. Mais il y a déjà des cormorans :

Des foulques et, à droite un grèbe huppé.

C’est probablement les grèbes qui sont les auteurs de l’île artificielle qui était leur nid au printemps. Je les avais vus en avril 2010 :

On voit même un œuf sur l’île de branchages :

On distingue aussi des bernaches, pas vraiment européennes, mais elles sont partout. A Moret une petite quantité semble sédentaire, les autres arrivent en automne et il y en a déjà beaucoup sur le Loing où elles savent qu’elles seront nourries tout l’hiver.