12/10/2014
Le sexe de l'autruche
Je croyais, comme beaucoup d’entre vous sans doute, que les oiseaux n’ont pas de pénis. C’est vrai pour la grande majorité des oiseaux, la copulation se fait par contact des cloaques. Quelle ne fut donc pas ma surprise aujourd’hui de voir cela :
Il faut dire que c’est le mâle dominant et qu’il a énormément de travail pour faire pondre 120 œufs à sa femelle dominante et ses concubines pendant la saison de reproduction car, contrairement aux poules, ces dames ne pondent pas sans copulation préalable.
J’ai ainsi appris qu’il y a deux exceptions parmi les oiseaux, les canards et les autruches ont un pénis et de grande taille : 25cm pour l’autruche, parfois encore plus pour les canards.
C’est un beau mec au plumage bien noir :
Le voici avec sa femelle qui ne pense qu’à bouffer :
La foule des subalternes :
Ma petite famille se tient à distance. On nous a prévenus qu’elles ont le cou long et le coup de bec violent :
Expérience sur la solidité des œufs avec un enfant :
Et un homme de 85 kg :
22:24 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
11/10/2014
Les journées de l'arbre
Vous l’avez compris, je suis allée à l’Arboretum des Barres. C’est aujourd’hui et demain les journées de l’arbre, comme tous les ans. Et, bien sûr, j’ai eu quelques tentations.
Un rosier à la fois beau et défensif, Rosa pteracantha. C’est une forme botanique de Rosa sericea, le rosier soyeux. Franchement, le trouvez-vous soyeux ? Il est vrai qu’il a de jolis poils soyeux et roses entre les épines et ses petites feuilles sont charmantes :
Le vendeur m’a dit qu’il faut le tailler près la floraison pour avoir de jeunes tiges, les seules qui portent ces aiguillons rouges et translucides. Il est greffé sur Rosa canina donc pas de problème à Romilly.
Vitis vinifera ‘Purpurea’, à la fois décorative et productive. C’est joindre l’utile à l’agréable et elle était prévue dans mes achats. La vigne se plait à Romilly. J’en ai déjà planté une. Elle n’a pas encore fleuri mais atteint déjà 4m dans le saule que je lui attribué et que je taille pour que son feuillage ne la gêne pas. La vigne se plait tellement que je n’arrive pas à me débarrasser de celle plantée par un précédent propriétaire et dont les raisins sont immangeables. Elle s’est ressemée chez un voisin et de là revient m’envahir. Il faut dire que le terrain convient et on est en Champagne.
Hydrangea quercifolia ‘Snow Queen’ mais j’aurais aimé trouver ‘Harmony’
Hydrangea aspera ‘Hot Chocolate’ pour vérifier qu’il s’accommode du pH 8.
19:42 Publié dans fruitiers, hydrangea, roses | Lien permanent | Commentaires (2)
Une nouvelle vie pour les arbres
Les arbres nous impressionnent parfois par leur longévité. Pourtant eux aussi sont mortels. Mais certains ont une deuxième vie, c’est le cas à l’Arboretum des Barres où une deuxième vie leur est donnée par la sculpture :
Pour celui-ci, le travail est à peine commencé. Je me demande ce que cette forme va inspirer à l’artiste :
Mais en regardant derrière les buissons, on peut voir de quoi il est mort, déraciné sans doute par un coup de vent :
Ces troncs semblent en attente :
17:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
09/10/2014
Lemon and Lime
Ligustrum ‘Lemon and Lime’ est une petite merveille, une grosse boule d’or dont le feuillage persiste tout l’hiver (serait semi-persistant en climat plus froid), comme un phare dans le jardin alors si triste, vigoureux, sans maladies, mais pas sans mammifère gourmand.
Je ne vous dirai pas son espèce, les avis sont partagés. Ou bien on confond plusieurs Ligustrum dorés : ovalifolium, sinense, japonicum. Je pencherais pour le chinois, à cause de sa petite taille et de ses feuilles fines et tendres.
Le voici encore dans son pot à Veneux en septembre 2012 :
Et planté à Romilly le 21 décembre 2012 :
Hélas, j’ai oublié de le protéger et en janvier 2013 j’ai vu à temps qu’il s’était fait manger la moitié du feuillage :
Je l’ai aussitôt protégé mais ce n’était pas facile étant donné sa forme ample : du grillage en bas, des barbelés au-dessus. Il a repris sa croissance avec force pendant l’été. Le 6 octobre 2013 :
Il a encore pris beaucoup d’ampleur et de densité cet été 2014 et il a complètement englobé ses protections qu’on ne voit plus :
Les fleurs rose pâle devant lui, ce sont encore les sauvages eupatoires chanvrines. Vous reconnaissez aussi un hydrangea, un sureau du Canada qui porte encore des fruits, peut-être parce que la branche plie sous le poids d’un oiseau. Les tuteurs en bois soutiennent une verveine odorante, Aloysia citrodora, elle aussi très vigoureuse, et très parfumée.
Un seul regret : mon petit troène n’a pas encore fleuri.
09:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (6)
08/10/2014
Hydrangea heteromalla
A la suite d’un commentaire sur la note précédente, je me rends compte que j’ai oublié de citer un autre hydrangea qui supporte le calcaire. C’est Hydrangea heteromalla.
Je vous ai montré sa variété ‘Bretschneideri’ mais il est à Veneux où il n’y a pas de calcaire. Cependant la forme type est aussi superbe dans le sol à pH aussi élevé qu’à Romilly du Jardin Botanique de Marnay sur Seine. Le voici photographié le 16 juin 2013 :
21:26 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
Hydrangea
L’allée des Hydrangeas :
A droite c’est Annabelle surmontée d’un sureau du Canada. A gauche, ce sont les Hydrangea paniculata dont toutes les fleurs, d’abord blanches, sont maintenant rose foncé sauf Kyushu qui reste blanc. Lorsque les fleurs seront fanées, elles resteront décoratives tout l’hiver. Derrière les paniculata, c’est Ligustrum ‘Lemon and Lime’ tout doré dont le feuillage persistera tout l’hiver.
En raison du pH élevé, je ne plante à Romilly que des Hydrangea paniculata, arborescens et quercifolia. L’automne dernier la transplantation en urgence de 2 quercifolia mourants depuis Veneux a échoué. Ce n’est que partie remise. J’ai planté aussi un grimpant mais il a eu très soif cet été, je ne sais s’il s’en remettra.
14:19 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (4)
07/10/2014
Mes noisetiers pourpres
Les chatons des noisetiers apparaissent en fin d’été et c’est d’une grande banalité. Beaucoup vont vous en montrer et ce n’est pas exactement mon propos. Ce qui me motive aujourd’hui, ce sont les chatons roses de mon très jeune noisetier pourpre.
Il y a sur le terrain de Romilly un noisetier pourpre plus âgé, planté par un précédent propriétaire. Il était étouffé par des noisetiers verts beaucoup plus grands et s’est bien étoffé depuis que je l’ai dégagé. Il ne dépassera jamais 3m de haut et c’est ce qui me plait chez lui, en plus de ses qualités esthétiques.
J’en ai ras-le-bol de ces grands noisetiers qu’il faut rabattre sans cesse, qui mettent une partie du terrain à l’ombre et dont les noisettes ne sont accessibles qu’aux écureuils. Inutile d’attendre qu’elles tombent, les écureuils les auront mangées avant.
C’est un Corylus avellana, le noisetier de nos bois, et non un Corylus maxima, celui qui est habituellement vendu comme noisetier pourpre. Je l’ai déjà démontré par l’aspect de ses noisettes. Il a fait un petit à environ 15m de lui, une noisette perdue par un écureuil sans doute. J’ai découvert ce bébé en défrichant en juin 2009 et il a échappé de justesse au sécateur. Je l’avais alors protégé d’un tel accident par un piquet :
En avril 2012 il avait pris des forces et avait bousculé son piquet maintenant bien plus petit que lui et devenu inutile :
Cette année il dépasse 2m et il m’a donné 2 noisettes, ses premières, et surtout il promet pour l’an prochain car il a une multitude de ravissants chatons roses. Je peux espérer autant de fleurs femelles.
Mais j’ai aussi un troisième noisetier pourpre, toujours un avellana mais en plus contorta. Il sera sans doute encore plus petit à l’âge adulte. Voilà 3 noisetiers à ma taille. Je ne garderai qu’un petit nombre de noisetiers verts pour la fécondation
18:16 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
06/10/2014
Euonymus grandiflorus
‘Red Wine’ se met lui aussi aux couleurs d’automne, il y met même un point d’honneur pour mériter son nom. Le 17 septembre il commence à se colorer et les feuilles commencent à pendre, c’est aussi une caractéristique de sa parure d’automne. Il est en bas à gauche mélangé à des eupatoires sauvages. Au centre, c’est l’Heptacodium à la floraison encore blanche. A droite, le sureau du Canada a perdu tous ses fruits (les oiseaux bien sûr) mais les pédoncules rouges assurent le décor :
Le 30 septembre le feuillage est rouge sombre et fait ressortir les fruits clairs. Ces fruits se teinteront de rose avant de s’ouvrir sur l’arille orange et sa semence noire. En bas au centre c’est l’Hydrangea paniculata ‘Kyushu’. En haut à droite, l’Heptacodium montre maintenant ses calices roses.
20:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
Kaki, les feux de l'automne
Diospyros kaki ‘Fuyu’ commence à briller de tous ses feux d’automne :
Sa croissance est désespérément lente. Il débourre tard, fin avril. Le 20 avril :
En mai, il est bien beau, bien vert, mais au prix de déjà 2 rasades de fer :
Diospyros kaki ‘Jiro’ a moins d’un an. Il est aussi grand mais moins étoffé. Il est planté à Veneux et n’a pas encore pris ses couleurs d’automne. Il n’y a pas de calcaire, il ne présente aucun signe de chlorose.
J’ai planté un deuxième Zanthoxylum coreanum (semis) :
Les Zanthoxylum aussi commencent à se colorer.
Mais à Romilly, quand on creuse un trou de plantation, on lève à tous les coups une petite grenouille :
10:12 Publié dans Animaux, fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (1)