21/06/2015
Rubus phoenicolasius
Mûre du Japon, wine raspberry, cette ronce est très belle, même en hiver grâce ses tiges rouges hérissées d’épines et de poils. En ce moment elle ajoute le décor de ses boutons floraux :
Cela, c’est à Romilly. Parce qu’à Veneux, ma deuxième tentative de l’implanter vient d’échouer. Malgré une fosse de bonne terre, malgré 3 arrosages par semaine, elle n’a pas supporté la déshydratation due au sable.
Là où elle se plait, elle se propage vite et peut former des buissons impénétrables. Elle est ainsi devenue invasive dans certains pays, en particulier dans l’est des USA où sa commercialisation commence à être interdite. Sa méthode : les semis, bien sûr, mais aussi le marcottage spontané. La façon dont elle se marcotte m’a étonnée. A la fin de l’été, deux extrémités de branches se sont piquées en terre. Cela m’a fait penser à la plongée sous terre du gynophore de la cacahuète.
C’est resté ainsi tout l’hiver et c’est seulement au printemps qu’il est apparu de nouvelles tiges autour.
Quelques aspects le reste de l’année :
Tiges de première année, sans ramifications, sans fleurs ni fruits, en septembre :
En février :
Fin juillet, à l’arboretum des Barres car le mien était encore trop jeune et n’avait que des tiges d’un an :
Jeune tige à Romilly fin juillet, les feuilles vert sombre en arrière-plan à droite sont celles d’un cornouiller sanguin que je maintiens en le taillant pour supporter la ronce :
Il ne manque que les fleurs, c’est pour bientôt.
05:56 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
19/06/2015
Cornus kousa
23:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
A mort Vespa velutina
Je viens de lire un article intéressant de Tela Botanica :
http://www.tela-botanica.org/actu/article6942.html
Cela pourrait être une solution pour ceux qui élèvent des abeilles dans les zones infestées. Toutes les méthodes imaginables pour tuer cet horrible prédateur risquent de tuer d’autres insectes y compris les abeilles. Mais si le sarracenia adore ces frelons et si les frelons asiatiques adorent le sarracenia, c’est peut-être bien la solution.
Evidemment il n’est pas question de planter de vastes étendues de sarracenias car il leur faut une tourbière. Il y a quelques années, j’avais eu très envie de cette plante après l’avoir vue au Jardin du Coudray :
Mais j’avais renoncé devant la nécessité de créer et surtout d’entretenir une tourbière au soleil dans mon terrain sableux et peu ensoleillé.
Mais il serait sans doute intéressant de créer une petite tourbière artificielle près des ruches.
11:49 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
18/06/2015
D'autres rosiers lianes
Mais aux Grandes Bruyères d’autres arbres sont envahis par des rosiers.
Paul’s Himalayan musk s’est vu offrir un Betula ermanii. Il n’a peut-être pas trouvé son écorce suffisamment rugueuse pour bien y accrocher ses épines et il a préféré envahir les arbustes alentour. Ses fleurs doubles sont roses puis blanches et c’est la couleur qui domine ce jour :
Seagull est un hybride de multiflora aux petites fleurs semi-doubles :
Rambling Rector en est au début de son ascension, il pourra atteindre 6m. En fait il n’était pas étiqueté mais je crois que c’est bien lui :
Mais voici Rosa multiflora Rambling Rector, étiqueté cette fois et traité en grand arbuste :
Wedding Day :
Un superbe rosier sans étiquette sur Pinus banksiana :
Un autre rosier sans étiquette :
Et encore un autre :
Et celui-là, magnifique :
Lui également n’est pas étiqueté
Mais je suis certaine qu’il s’agit de Kiftsgate. D’abord parce que ses fleurs simples sont typiques de la section Synstylae avec la colonne centrale de pistils soudés :
Et surtout, car beaucoup de ces rosiers font partie de cette section, à cause du port très particulier de ses roses dont le très long pédoncule forme une courbe en se redressant :
Rosa helenae :
Rosa Veilchenblau est un de mes rosiers préférés. Ses roses violacées et doubles ont elles aussi les caractères de la Section Synstylae et attirent les mêmes petits coléoptères noirs. Ce n’est pas un très grand liane mais il a bien pour ancêtres, plutôt ses grands-parents, multiflora et wichuraiana, des Synstylae.
14:50 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (2)
Rosa longicuspis
Je vous ai montré mon Rosa mulliganii. Aux Grandes Bruyères on est accueilli par Rosa longicuspis. Pour beaucoup, c’est le même et je ne vois pas de différence.
Pour comparaison des fleurs de mon mulliganii avec les mêmes amateurs de nectar :
Un autre a envahi un arbre mais celui-là est déjà défleuri :
Photo prise en biais pour une vue d’ensemble :
10:16 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
17/06/2015
Melanargia galathea
C’est le demi-deuil. Il semble que ce papillon soit fréquent mais je ne le vois pas souvent. Il se fait pourtant remarquer par son teint dans l’ensemble clair et ses teintes tranchées.
En 2010 j’en avais trouvé de plus calmes qui avaient bien voulu prendre la pose et laisser photographier la face inférieure des ailes. Ils ne sont pas toujours si calmes puisque les mâles repèrent les femelles en vol et les femelles répandent leurs œufs en volant. Les chenilles se développent sur les poacées mais les adultes adorent les fleurs de centaurées :
10:40 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
15/06/2015
Diospyros lotus
Je vous ai déjà montré le grand Diospyros lotus, plaqueminier d'Europe, de l’Arboretum des Grandes Bruyères.
Je vous ai montré ses fruits :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/09/18/diospyro...
Mais je ne vous ai encore jamais montré ses fleurs. Les voici donc, certaines encore en boutons, d’autres ouvertes :
Mais il y a d’autres plaqueminiers tout près, beaucoup plus jeunes. Je les avais remarqués en 2012. Ils ont un peu grandi depuis, surtout l’un d’eux :
Le plus grand a des fleurs mais encore toutes en boutons :
Mas je ne comprends pas. Ces fleurs sont plus grandes que celles du grand arbre et le calice n’a pas la même forme. Le calice chez tous les plaqueminiers est formé de 4 lobes qui ressemblent à des feuilles et il persiste jusqu’à la maturité des fruits, il reste même en place lorsque le fuit tombe. Sur le grand arbre les lobes sont pointus et c’est ainsi sur toutes les fleurs vues sur Internet. Sur le jeune, les lobes sont plus « carrés » ressemblant à ceux de Diospyros kaki comme sur celle-ci photographiée à Marnay sur Seine :
Mais les fleurs de Diospyros kaki sont encore beaucoup plus grandes et ce jeune arbre est bien étiqueté Diospyros lotus :
Ces jeunes arbres ne sont pas issus du grand. La sexualité des Diospyros est complexe. Il existe des fleurs mâles, des fleurs femelles et des fleurs hermaphrodites. Les plantes peuvent être dioïques, monoïques ou hermaphrodites. Les plantes purement femelles peuvent donner des fruits sans pépins par parthénogénèse. C’est le cas de cet arbre sur lequel je n’ai vu que des fleurs femelles, pistillisées sans trace d’étamines et des fruits de petite taille sans pépins donc non fécondés.
Les jeunes arbres sont-ils des cultivars à plus gros fruits ? Je n’en ai trouvé aucune trace sur le web.
16:19 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)