31/05/2017
Hemaris fuciformis et seringat, le retour
L’an dernier je l’avais par erreur appelé Sphinx bourdon. Donna m’avait corrigée. C’est le Sphinx gazé.
https://differemment.blogspot.fr/2017/04/week-end-de-paqu...
Il avait une telle passion pour le seringat que, dès la floraison de l’arbuste je me suis mise en surveillance. Et il est bien venu, toujours aussi fanatique de seringat.
La question m’ayant été posée, j’ajoute quelques photos du moro-sphinx, Macroglossum stellatarum, appelé sphinx colibri. Il est moins coloré, n’a pas les ailes transparentes car leurs écailles ne tombent pas et le plus frappant c’est sa trompe démesurée (Macroglossum) qui lui permet de se tenir loin de la fleur butinée, ce qui met encore plus en évidence son vol stationnaire commun à tous les Sphingidae évoquant l’oiseau colibri.
Tous ces sphinx se ressemblent beaucoup et ont un mode de vie assez semblable, entre autres leur ponte sur le gaillet gratteron qui abonde sur mon terrain.
Mes photos ont été prises le 25 juin 2009 au-dessus de fleurs de valériane des jardins mais sa grande passion, c’est la lavande :
21:15 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (3)
23/05/2017
Neige d'Avril
19:36 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
19/05/2017
Un couple étrange
Je ne sais pas ce que c’est. Il s’agit bien d’un couple puisqu’il y a 2 fois 6 pattes. Ils sont filiformes, décharnés. J’ai d’abord pensé à des phasmes mais en France ils n’ont pas d’ailes et l’accouplement n’est pas leur habitude. Est-ce des tipules ?
La partie vivement colorée en orange est le thorax puisque c’est là que s’insèrent les pattes et les ailes
19:12 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2)
07/05/2017
Callimorpha dominula, l'écaille marbrée
Je l’ai trouvée roulée en boule au sol au pied d’orties et de consoudes, des plantes qu’elle affectionne. Mais c’est peut-être moi qui l’ai fait chuter au sol. Elle s’est vite déroulée et a cherché à fuir ou à se cacher dans la végétation.
C’est la chenille de l’écaille marbrée, un très beau papillon que j’avais photographié en juillet :
Elle hiberne sous forme de jeune chenille roulée au sol.
05:16 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
05/05/2017
Cytisus et Genista, le temps des genêts
Cytisus scoparius, genêt à balais, c’est le genêt sauvage de la forêt de Fontainebleau. Il y en a tout le long des routes, du côté très ensoleillé.
Mais il envahit aussi les zones déboisées :
Il se ressème à plaisir et j’en avais eu une belle touffe il y a quelques années. En 2015 il y en a eu une grosse touffe sur le terrain du voisin :
Mais sa durée de vie est très courte. Il se ressème, certes, mais n’importe où et on ne peut compter sur lui.
C’est pourquoi j’ai planté un Genista tinctoria ‘Porlock’. Beaucoup moins rustique, je crois qu’il ne faut pas descendre sous la zone 8. Il n’a qu’un an, il était encore en pot le 23 février 2016 :
Le voici cette année :
La forme type de Genista tinctoria, le genêt des teinturiers, photographiée à Paris :
20:21 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (4)
04/05/2017
Dr King et Kramer's Supreme, les derniers camellias
Le 15 avril des camellias ont terminé leur floraison, d’autres ont encore des fleurs, certains sont même encore très fleuris comme Paul Maymou :
Voici les deux derniers, les plus tardifs cette année.
Dr King le 15 avril :
Kramer’s Supreme le 1 mai et le 4 mai :
Ces deux camellias présentent l’avantage de perdre leurs fleurs avant qu’elles ne fanent, laissant l’arbuste toujours impeccable :
Tous deux ont une croissance très lente.
Mais les variations de date de floraison sont grandes. J’ai déjà vu Kramer’s Supreme en fleurs en mars et même Dr King en février
11:41 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
02/05/2017
Rhododendron 'Horizon Monarch' pour l'adorable Papillon
Papillon, c’était la fille de Cassonnade, la chatte errante handicapée. Elle n’avait que 2 ans et elle est morte soudainement, instantanément, dans les bras de Rachel à qui elle faisait des câlins, 3 jours après une intervention chirurgicale courante. Sans doute une hémorragie sur un vaisseau mal cautérisé. Vous imaginez la stupeur et les pleurs de mes petites-filles.
Elle a été enterrée au fond du jardin avec un arbuste pour qu’on n’ait plus envie de creuser à cet endroit. Pour cette petite âme pure et innocente j’ai trouvé un rhododendron extraordinaire. C’est ‘Horizon Monarch’ impressionnant par la quantité de ses grandes fleurs jaunes qui naissent de boutons couleur pêche :
17:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Agroforesterie
On parle de plus en plus de l’agroforesterie, une technique qui associe des arbres, même de grands arbres et des cultures fruitières ou maraichères. Les avantages sont nombreux. L’INRA l’étudie.
J’ai découvert les avantages de l’agroforesterie bien avant d’en entendre parler. Je la pratiquais sans le savoir depuis plus de 40 ans et il n’y avait pas alors Internet pour m’informer. Le plus gros avantage que j’y vois, c’est l’atténuation des excès de température :
https://lamaisondalzaz.wordpress.com/2010/04/01/climats-e...
Si vous n’avez pas le courage de tout lire, je vous recopie ici le paragraphe de cette page web qui concerne mon propos d’aujourd’hui :
« L’homme, cet animal religieux, conserve la nostalgie biologique de ses origines : nous sommes, au fond de nous-mêmes, encore des hommes des bois ; dans notre quête de ressourcement, la forêt reste pour nous l’antithèse de la ville. Contrairement au milieu urbain, les conditions biophysiques régnant dans un bois ou une forêt (en bonne santé) sont idéales pour l’ensemble des êtres vivants qui y sont inféodés. Le microclimat y est assez constant, plus doux, plus chaud aussi et surtout plus humide ; il tempère la froidure de l’hiver mais atténue aussi les périodes caniculaires de l’été ; l’air est rafraîchi à midi et les nuits sont plus tièdes ; les différences thermiques sont moins contrastées ; les teneurs en vapeur d’eau, en gaz carbonique et en ozone sont importantes, ce qui crée un effet de serre local naturel. »
Nous avions acheté le terrain de Veneux sans hésiter un instant pour la beauté de ses arbres. Nous avons déterminé l’axe de la maison avec l’architecte pour conserver le plus d’arbres, surtout les arbres au sud. L’hiver leur feuillage inexistant ne gêne pas l’ensoleillement, l’été ils remplacent économiquement l’air conditionné.
Sur ce terrain, même lors de la canicule prolongée d’août 2003 qui a fait tant de morts il était agréable de se reposer sous les arbres et la maison est restée fraiche en gardant portes et fenêtres fermées dans la journée.
Mais l’hiver aussi l’effet sur la température est intéressant et évident. En cas de gel léger, une voiture garée sur mon terrain est intacte alors que toutes les voitures dans la rue sont couvertes de givre. Mes 3 premiers camellias qui venaient d’être plantés ont résisté au gel ahurissant de 1985, -17°C la nuit et sans dégel, même -8°C, le jour. Pour Adolphe Audusson, le plus résistant au froid, c’était prévisible, mais j’étais certaine de perdre les deux autres. La plupart des japonica et x williamsii peuvent tolérer – 15°C mais pas au-delà. Pourtant, ils ont perdu des feuilles mais ont survécu et sans qu’il soit nécessaire de les tailler.
Nous venons d’avoir une période de froid inhabituel à cette époque qui a détruit la production des vignes et de fruitiers même dans le Sud. Pour le matin le plus froid ici, il a été noté – 4°C à Fontainebleau (mon terrain est à 8 km du château) et pourtant il n’a pas gelé chez moi. Même ce matin-là le thermomètre a chuté mais seulement jusqu’à 0°C. Je vous en ai donné la preuve avec des photos de la floraison en cours de mes cognassiers, fleurs intactes après cette période de gel. Aujourd’hui, les ovaires des fleurs les plus fanées ont grossi, je crois bien qu’il y a nouaison sur Cydonia Krymsk (pour Vranja, cela se passe très haut, je verrai plus tard) :
S’il produit, ce sera la première fois, l’an dernier il était trop jeune, il avait fleuri mais pas fructifié.
A Romilly, le terrain est aussi très boisé et entouré de bois. Je vous ai montré la floraison intacte de Pseudocydonia sinensis le 25 avril. Voici les fleurs encore fermées de Elaeagnus multiflora (goumi) et celles plus avancées de Elaeagnus umbellata :
Les fruits encore minuscules des cerisiers sont intacts. J’ai photographié ceux du poirier Conférence car sa production en quantité n’est pas banale. J’attends de voir l’éclaircissage naturel avant d’intervenir :
06:14 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
01/05/2017
Le muguet, comme au bois de Chaville
20:54 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)