27/06/2017
Sambucus tigranii, Sambucus canadensis, superbes et faciles
Pour moi Sambucus tigranii, le sureau d’Arménie est le plus beau des sureaux rouges et il supporte parfaitement le climat du Bassin Parisien. Ce n’est pas le cas de notre Sambucus racemosa qui supporte mal la chaleur de nos étés. Un seul bémol : il est donné pour rustique seulement jusqu’à -10°C et je ne peux l’expérimenter au-delà pour donner mon avis. Il n’est pas trop grand, pas plus de 3m et presque autant de large et sa ramure s’étale de façon harmonieuse. Il est en fruits en ce moment, d’habitude plus tard en juillet, et cette fructification est magnifique :
Il est en fleurs en avril :
Sambucus canadensis, c’est le nigra d’Amérique du Nord. Aussi résistant au manque d’arrosage que nigra, il est infiniment plus résistant aux inondations. C’est le seul que je peux cultiver sans crainte à Romilly. J’avais une importante quantité de nigra à Romilly, cultivars divers. Ils sont presque tous morts lors des inondations prolongées, continues pendant 6 semaines, en mai et juin 2013. Seuls ont survécu intacts les 2 ‘Aurea’ et ‘Sambu’ est reparti l’année suivante. Mais tous les canadensis ont parfaitement supporté ces inondations, sans aucun dégât, au point qu’ils ont fleuri, comme nigra ‘Aurea’, dès la fin des inondations. Un autre avantage, c’est sa superbe floraison, un peu plus tardive que nigra mais remontante tout l’été. Il vient de terminer sa première floraison à Veneux (où je ne l’arrose pas) et est en fleurs à Romilly :
A la fin de l’été :
Fleurs et fruits de ces deux sureaux sont comestibles.
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21/06/2017
Une vie de hérisson
Il y a toujours eu des hérissons dans mon jardin. Mon souvenir le plus ancien, resté en mémoire parce qu’il a été bruyant, date d’environ 35 ans. J’avais alors un petit chien, un petit bâtard tout noir avec de longs poils, du genre plutôt excité mais gentil, surnommé Zorro. Un soir vers 22h il s’est mis à aboyer à son niveau sonore le plus élevé et ne cessait plus. Ennuyée pour les voisins, je suis allé le chercher pour le rentrer. Il était sur la terrasse devant sa gamelle et dans la gamelle il y avait un hérisson. Le chien se tenait à 50 cm, un hérisson c’est dangereux, et piquait une rage folle.
Maintenant il y a dehors une gamelle pour la chatte handicapée que je nourris par pitié et depuis juin 2015 j’ai l’occasion de faire des photos de hérissons pique-assiette. Il y en a tantôt un, tantôt deux.
Mais il y en a un qui est venu tout l’hiver, tous les soirs sans exception. Je sais que c’est toujours le même. Tous les hérissons, mâles et femelles se ressemblent. Mais celui-là a une particularité. Il a une sorte de tumeur sur le côté gauche du museau :
Nous avions remarqué cette anomalie en décembre 2015. Il a donc au moins 2 ans. Je l’ai nommé Picou.
Samedi dernier nous avons eu la surprise de le trouver dans une coupe contenant des déchets posée provisoirement sur la terrasse avant de l’amener au compost :
Dimanche vers 13h je prends la voiture pour aller voter mais je m’arrête presque aussitôt. Un hérisson avance au milieu du chemin d’accès à la rue. Il vient donc de la rue, lieu de tous les dangers. Mais il y a peu de circulation et les voisins font sans doute attention. Le problème, c’est qu’il continue à foncer vers ma voiture. Le mot foncer est peut-être exagéré mais c’est celui qui me vient en raison de sa détermination. Je descends de la voiture, je tente de le repousser du pied vers le bord mais il est têtu. Donc je le soulève et je le pose à distance du chemin.
Vers 15h je m’apprête à arroser. Mon Picou est au bord de la mare, couché dans le lierre :
Il avait sans doute soif, il fait 36°. Mais il est immobile et n’est pas mouillé. J’ai aménagé la mare en pente très douce, il pourrait même boire en ne se mouillant que les pattes. On dirait qu’il a eu peur d’aller jusqu’à l’eau et il me parait amaigri. Il sent ma présence et remonte pour se diriger vers moi :
Puis il se colle à mon pied. Je me déplace un peu, il se colle de nouveau. Enfin il se met à grimper sur ma jambe. Le contact est très doux, aucune griffure. Je suis tellement émue que je ne pense pas à prendre une photo, j’aurais d’ailleurs dû me déplacer pour prendre l’appareil. J’interprète cela comme un appel au secours.
Je vais chercher une assiette pleine d’eau et une assiette pleine de croquettes. Il se précipite sur l’eau et boit longuement :
Ensuite il s’occupe des croquettes :
Depuis je maintiens en permanence une assiette d’eau et une assiette de croquettes sur la terrasse, sur son trajet habituel. Mais je ne l’ai pas revu depuis dimanche. J’espère que c’est parce qu’il a fait suffisamment le plein pour tenir quelques jours dans un endroit frais.
P.S. Soulagement. A 1h du matin je le trouve près de l'assiette de la chatte.
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16/06/2017
Mahonia, les fruits
Le 23 mai le vert des fruits des petits Mahonia japonica commence à se nuancer de bleu :
Le 14 juin tous les fruits des Mahonia d’hiver sont bleus. Le plus étonnant, c’est que pour la première fois je peux photographier les fruits bleus de Mahonia ‘Charity’. D’habitude ils sont dévorés avant. C’est peut-être parce que j’ai continué à fournir du tournesol aux oiseaux. Donc, le tournesol, c’est meilleur que le mahonia :
Les Mahonia japonica sur leur tapis de Gallium odoratum (aspérule) et Lamium galeobdolon :
Les fruits des Mahonia aquifolium à la floraison plus tardive, seulement au printemps, commencent à peine à bleuir :
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Mais Jenny sauve la production
Je n’ai pas de mâle. Et pourtant le 14 juin on peut voir que presque toutes les fleurs, aussi bien celles de deliciosa que celles de melanandra ont été fécondées.
Le miracle est dû à Actinidia deliciosa ‘Jenny’, un actinidia autofertile. On en trouve 3 dans le commerce, Jenny, Solo et Solissimo. Jenny et Solissimo ont des fruits de belle taille. Je déconseille Solo, ses fruits sont nombreux mais très petits, pas terribles au goût, et à maturité très tardive en hiver donc ils risquent de geler.
Pourquoi Jenny est-il autofertile ? Les vendeurs vous disent qu’il est hermaphrodite car il porte des fleurs mâles et des fleurs femelles. C’est un non-sens botanique. Soit il est hermaphrodite car toutes ses fleurs sont hermaphrodites, soit il est monoïque avec des fleurs mâles et des fleurs femelles.
Vous remarquerez que les fleurs d’Actinidia quel que soit le sexe possèdent un ovaire et des étamines. Il suffit que ces éléments deviennent tous fertiles pour obtenir des fleurs hermaphrodites. Il semble qu’il existe des pieds mâles qui portent un petit nombre de fleurs femelles. Evidemment leur production doit être faible.
Mais si on regarde bien une fleur femelle, il suffit que les étamines ne soient plus stériles et c’est bien ce qui se passe avec Jenny. Je vais le démontrer.
Je n’ai jamais vu, absolument jamais, une fleur mâle sur Jenny. Mais ses fleurs d’aspect typiquement femelles ont des détails qui prouvent qu’elles sont hermaphrodites.
Les étamines ne sont pas rangées sagement en couronne mais se disposent de façon plus touffue, se mélangeant aux pistils :
On peut voir les grains de pollen blancs qui s’échappent des étamines et se répandent sur les pistils :
J’ai obtenu confirmation (était-ce nécessaire ?) sur un site un peu plus sérieux en botanique que les pépinières :
https://link.springer.com/article/10.1023/A:1018398924819
Et ces étamines fertiles de ces fleurs d’apparence femelle ont assuré la fécondation de presque toutes les fleurs de Jenny, deliciosa et melanandra.
Jeunes fruits en formation de deliciosa le 14 juin :
Jeunes fruits de melanandra le 14 juin :
00:19 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
15/06/2017
La floraison des Actinidia
Le premier Actinidia en fleurs, c’est Actinidia kolomikta. Il y a un gros décalage, un bon mois avec les autres espèces. Il n’y a donc pas de fécondation croisée possible. Les photos sont du 4 mai.
La fleur femelle est petite. Elle présente au centre un bouquet de pistils blancs légèrement recourbés en crochet au bout situés au-dessus d’un ovaire déjà bien visible :
La fleur mâle présente un bouquet d’étamines jaunes, l’ovaire est invisible ou réduit à un point :
C’est bien sûr une liane dioïque, ces fleurs sont portées par des pieds différents. Mais, la plupart du temps, seul le mâle est proposé à la vente pour l’aspect décoratif de son feuillage, taché au printemps de blanc et de rose. C’est dommage, les fruits de la femelle sont petits mais comestibles.
Actinidia arguta a bien grandi, il mesure plus de 3m mais il est encore très jeune, il n’a pas fleuri à moins qu’il ne se décide à faire une ou deux fleurs en juillet, c’est le plus tardif.
Actinidia deliciosa et Actinidia melanandra fleurissent en même temps fin mai. Je n’ai que des femelles. Depuis des années je m’entête à planter un mâle et ils meurent tous. L’été dernier j’ai encore planté un mâle. Il a failli mourir de soif malgré mes arrosages mais il est bien reparti. Il est maintenant très grand mais n’a pas fleuri. Je viens d’acheter un autre mâle, Tomuri, le plus utilisé. Il est en pot et je ne le planterai qu’après les premières pluies d’automne. Je n’ai donc pas de photos de fleurs mâles deliciosa. Elles ressemblent à celles de kolomikta mais sont plus grandes avec une très grosse touffe d’étamines jaunes en pompon.
Fleurs femelles de Actinidia deliciosa (il s’agit bien de deliciosa, les fruits sont velus, ceux de chinensis avec lequel il est confondu sont lisses) le 31 mai, un bouquet de pistils blancs légèrement courbés au bout, entourés d’une couronne d’étamines jaunes stériles :
Je n’ai que des spécimens femelles de Actinidia melanandra car j’ai eu le pied mère par accident et je ne sais où trouver cet actinidia. Il fleurit en même temps que deliciosa. Les fleurs sont de la taille de celles de A. kolomikta mais les étamines (stériles, il est dioïque) sont noires :
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12/06/2017
Yponomeuta cagnagella, la terreur des fusains
Ce prédateur de fusains était apparu l’an dernier dans mon jardin sur mes fusains sauvages, Euonymus europaeus. Je parle de terreur des fusains mais cela n’a pas la gravité de la pyrale du buis avec laquelle ils ont en commun de défolier totalement l’arbuste ou la processionnaire du pin dont ils imitent les nids. L’action est la même mais la différence c’est l’extraordinaire vitalité du fusain qui s’en remet toujours et rapidement. C’est ce que je vais vous montrer cette année.
Le 24 mai, je remarque bien en vue dans le grand fusain les toiles :
Ces toiles sont les enveloppes des nids communautaires :
Les dégâts sont infimes sur le grand fusain, juste les feuilles des extrémités de branches. Si on n’y prête attention, il semble intact. Mais il a fait des bébés et il y a au moins une dizaine de jeunes fusains répartis sur le terrain, des jeunes pousses de moins d’un mètre. Je n’ai pas l’intention de les conserver, je ne veux pas transformer mon terrain en monoculture de fusains mais pour l’instant je les garde pour voir comment ils vont réagir à l’agression.
Ces jeunes fusains ont été totalement défoliés, il ne reste vraiment pas une seule feuille le 24 mai, que des tiges bien vertes mais nues. J’ai lu sur plusieurs sites que les fusains ne sont jamais détruits et refont rapidement leur feuillage. C’est en effet ce que je peux constater. Voici des photos du 6 juin d’un jeune fusain d’environ 70 cm de haut. Le feuillage est déjà en grande partie récupéré :
Donc l’atteinte d’un fusain adulte est très limitée et un jeune fusain totalement défolié récupère très rapidement après le départ (chute dans la végétation au sol) des chenilles. En aucun cas ils ne mettent en danger les fusains.
Pour la suite de l’évolution des chenilles, je l’ai déjà étudiée l’an dernier jusqu’à la naissance et l’envol du minuscule (1cm) mais ravissant papillon blanc pointillé de noir. Je n’ai pas l’intention de passer de nouveau des jours jusqu’en juillet à 4 pattes dans la pervenche. Mais si vous êtes curieux vous pouvez revoir leurs aventures en 2016 :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2016/07/03/yponomeu...
Voici l’état de mes fusains 3 semaines après l’attaque, le 14 juin. Tous, le grand et les petits de moins d’un mètre, ont entièrement récupéré leur feuillage et il n’y a plus aucune trace des dégâts alors que les petits avaient été totalement défeuillés.
Pour le plus grand, qui avait déjà produit 2 fois, la production n’est pas atteinte. Toutes les photos sont du 14 juin. Alors qu’on peut voir encore dans ses branches des restes de toiles
l’arbuste est couvert de jeunes fruits, plus nombreux que l’année dernière :
Il y en a même juste à côté d’un nid :
Cela ne m’étonne pas. Les chenilles mangent les feuilles, pas les fleurs (lors de l’attaque il était en fleurs).
Remarque : tout près du grand fusain, j’ai un très petit Euonymus myrianthus de semis. Il n’a pas été touché mais peut-être parce qu’il est trop petit.
13:47 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (2)
11/06/2017
Philadelphus x lemoinei
Je vous en avais parlé l’an dernier et aussi de l’adorateur de ses fleurs, le sphinx gazé. Depuis je l’ai bien dégagé et il est plus fleuri que l’an dernier.
Ce petit seringat qui fleurit une dizaine de jours plus tard que le seringat le plus répandu dans les jardins, ne dépasse pas 2m de haut à cause du port pleureur de ses branches. C’est un hybride Philadelphus coronarius x Phyladelphus microphillus obtenu par Lemoine qui a voulu améliorer l’intensité du parfum dont le record est détenu par microphyllus malheureusement très petit.
22:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
08/06/2017
Dracunculus vulgaris
Cette année mon dragon, Voodoo Lily, est encore plus beau que les années précédentes parce qu’il est resté parfaitement dressé et sa fleur bien droite, bien étalée, est superbe. Je pense que c’est parce qu’il a suffisamment plu ce printemps, mieux que les années précédentes et il ne s’est pas effondré. On dit qu’il a besoin d’un terrain drainé. C’est sans doute vrai mais d’après mes constatations il a aussi besoin de beaucoup d’eau. Il est aussi beaucoup plus rustique qu’on ne le dit. Il vit chez moi depuis des années sans aucune protection (zone 8).
Il ne s’est toujours pas multiplié et c’est ma seule fleur. Je n’ai donc pas envie de l’ouvrir pour vous montrer les fleurs et ce qui se passe dans la partie fermée de la spathe. Mais c’est exactement la même chose que pour Arum italicum et si vous voulez voir l’étonnante stratégie de fécondation, c’est ici :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/04/30/arum-une...
Pour la suite de son évolution :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2015/08/15/dracuncu...
09:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
07/06/2017
Le sureau Eiffel
20:29 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
05/06/2017
Duchesnea indica, mon nouveau couvre-sol
J’avais planté un ou deux pieds de Duchesnea indica, le fraisier des Indes, il y a une vingtaine d’années. Ils avaient totalement disparu, le coin ne leur plaisait pas. Quelques années plus tard j’en ai trouvé des pieds très dispersés sur tout le terrain et l’on en était resté là. Cette année dans une zone au sud du terrain, c’est l’explosion et ils forment un tapis dense qui ne semblent laisser passer aucune plante sauvage (on aperçoit des feuilles d’ancolies mais elles préexistaient et l’ancolie pour le semis c’est de l’entêté et à gauche le romarin bien plus grand et déjà présent). Je pense que c’est l’élagage du hêtre qui lui a donné plus de soleil et l’a encouragé à se développer ainsi :
Le fraisier des Indes est souvent vendu comme excellent couvre-sol et son intérêt est essentiellement esthétique. Son feuillage rappelle celui du fraisier des bois, Fragaria vesca :
Mais ses fleurs sont jaunes. Elles ont un calice dont les éléments s’intercalent entre les pétales mais aussi un important épicalice ou calicule dont les grands éléments débordent largement :
Le fruit ressemble à une fraise mais il est très rond et est entouré d’un ensemble d’aspect feuillé, les bractées de l’épicalice :
Les fruits sont comestibles mais insipides et peuvent au mieux ajouter une note décorative à une salade de fruits.
13:10 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
03/06/2017
Sambucus nigra 'Black Lace'
Appelé aussi ‘Eva’, c’est sans aucun doute la plus belle variété de sureau noir. Son fin feuillage très découpé d’un rouge presque noir lui permet de remplacer un érable sur un terrain pas assez acide. Il présente même en plus l’intérêt d’une magnifique et lumineuse floraison.
Je vous avais montré en 2009 les ‘Black Lace’, il y en a plusieurs, du parking Jardiland à Dammarie lès Lys. Ils sont toujours là, toujours aussi beaux. J’ai photographié le plus grand :
Et il présente presque tous les ans une remontée florale fin août. Corymbes de fleurs et corymbes de fruits sont alors présents en même temps. Le 20 août 2012 :
20:56 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Et Maria Lisa revit
Ce ravissant rosier grimpant avait été planté il y a 10 ans. Il n’avait fleuri qu’une fois, en juin 2008, alors qu’il était encore petit. Depuis il était toujours vivant mais ne grandissait pas et ne fleurissait pas. Cette année il a un peu grandi en se couchant sur le tapis de Lamium galeobdolon et surtout il est plein de fleurs.
La raison probable en est qu’il reçoit davantage de soleil. Je l’avais planté à un endroit qui me paraissait suffisamment ensoleillé sur ce terrain très boisé. Mais ses besoins en soleil sont sans doute très grands. Il y a quelques mois j’ai fait abattre à l’est un frêne mourant et au sud j’ai fait élaguer un hêtre « abusif ».
De plus j’ai trouvé un autre rosier ‘Mona Lisa’ à 3m du premier, également fleuri. C’est lui de façon certaine, exactement les mêmes feuilles et les mêmes fleurs. C’est sans doute une marcotte qui s’est faite alors qu’il avait grandi couché sans que je le remarque à cause d’un tout petit feuillage et l’absence de fleurs, noyé dans le lamier.
Il ne me reste plus qu’à les accrocher sur une arcade.
11:48 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
02/06/2017
Ornithogalum pyrenaicum, enfin heureux chez moi
Il est sur le terrain depuis plus de 40 ans. Des lecteurs de mon blog m’avaient aidée à trouver son nom :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/06/21/asphodel...
Mais il vivait dans la zone la plus sèche, la plus pauvre, et la plus ombragée du terrain. Il y avait seulement une dizaine de pieds et il ne cherchait pas à s’étendre. Pourtant il fructifiait malgré sa situation très à l’ombre.
Et voici qu’enfin il se répand à profusion à environ 5m du site d’origine, plus au soleil. Il est toujours aussi dans la zone d’origine. Pourquoi ce changement ?
Léger et gracieux.
22:31 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
01/06/2017
Fleurs de mai
Rien ne s’était passé sur mon blog pendant 8 jours. Un problème d’accès à Internet dû à la connexion téléphonique. Un problème résolu rapidement et efficacement par un technicien Orange. Mais avant il y a eu les heures de tentatives de synchroniser la Livebox, le changement de Livebox car j’ai cru que l’ancienne était en panne, l’échec de synchronisation de la nouvelle flambant neuve, le souvenir des coupures de téléphone d’avant Orange avec des épissures foireuses en haut du poteau. Le technicien Orange a trouvé en haut du poteau un bricolage indigne de professionnels et à l’arrivée dans mon garage des fusibles qui gênent Internet et auraient dû être supprimés. Pas sérieux France Télécom.
Avec tout ça je n’ai pu vous montrer de mignonnes floraisons de mai et je vous les donne en vrac.
Le maximum de floraison d’Allium ursinum le 1 mai :
Le début de floraison de Lunaria rediviva, la monnaie du Pape vivace le 1 mai et elle est toujours en fleurs aujourd’hui. J’ai un pied supplémentaire chaque année.
Début de formation des siliques le 23 mai :
L’aspérule odorante a aussi commencé sa floraison le 1 mai et elle est toujours en fleurs :
Les ancolies dont j’avais ramené un pot de Romilly. Elles se sont déjà semées un peu partout :
Les iris :
Hydrangea petiolaris :
Hydrangea bretschnederi :
Rhododendron catawbiense, le plus tardif de mes rhododendrons :
11:14 Publié dans hydrangea, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)