30/07/2017
Bédégar
Elles sont presque aussi belles que des fleurs ces galles sur les rosiers qu’on appelle bédégar.
On les trouve sur les rosiers et les églantiers. C’est une réaction du rosier à la piqure et la ponte dans ses tissus d’un minuscule hyménoptère, le cynips du rosier, Diplolepis rosae. Le rosier produit alors cette galle chevelue à l’intérieur de laquelle se trouvent des loges contenant les larves.
C’est joli et sans danger pour le rosier.
20:47 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
29/07/2017
Annabelle et Incrediball
Je vous ai montré au début du mois Hydrangea arborescens, un hydrangea américain.
Voici deux sélections à très grosse tête blanche en boule. ‘Annabelle’ est le plus connu, ‘Incrediball’ est une sélection plus récente donnée comme une amélioration d’Annabelle’ à têtes plus grosses et tiges plus rigides.
Un magnifique massif d’Annabelle’ dans le jardin botanique de Marnay sur Seine :
On peut obtenir un pareil massif en quelques années car il drageonne.
Voici ‘Incrediball’ dans mon jardin de Romilly :
Ses têtes sont légèrement plus grosses que celles de ‘Annabelle’ mais les tiges ne se tiennent pas mieux. Cependant mes hydrangeas ont souffert des inondations prolongées.
Sur cette photo ‘Incrediball’ est devant ‘Annabelle’ :
Tous deux vont fleurir tout l’été et les inflorescences sèches seront décoratives tout l’hiver. Je ne taillerai qu’en fin d’hiver.
22:53 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
27/07/2017
Prunus Shirotae le magnifique
Le Jardin des Plantes de Paris a eu droit au label Arbres Remarquables pour 5 de ses arbres, 4 pour leur très grand âge, leur taille et leur beauté et un pour son aspect et sa beauté extraordinaires. Deux autres arbres sont cités mais n’ont pas reçu le label sans doute parce qu’ils ne sont plus présentables, dans un état de sénescence trop avancé, voire en soins palliatifs.
Parmi ces arbres que j’admirais quand j’avais encore la force de passer une journée dans ce jardin, deux m’ont particulièrement marquée et je voudrais en reparler.
Le Prunus ‘Shirotae’ (serrulata, groupe Sato-Zakura) est le plus jeune de ces arbres remarquables, né en 1960, mais c’est peut-être le plus extraordinaire, le plus beau Prunus du monde lorsqu’il est en fleurs début avril. Il attire des foules incroyables. J’ai dû aller au lever du soleil pour pouvoir le photographier sans cette foule. Le 26 mars 2008 :
Le reste de la journée, c’était l’horreur absolue. Les gens pénétraient sous ses branches jusqu’au tronc, laissaient leurs enfants grimper sur ses branches, des branches fragilisées par leur disposition horizontale. Bêtise et inconscience.
A partir de 2009 il a été protégé par des barricades. Le 6 avril 2009 :
Détails de sa floraison incroyablement dense de fleurs doubles et parfumées :
En automne, le 6 et le 30 octobre :
En hiver pour voir sa structure :
L’autre arbre remarquable qui m’a fascinée, c’est le Pistacia vera mâle. Vous ne le remarqueriez peut-être pas vraiment avant qu’on ne vous dise son âge, il a été semé en 1702, et son apport à la botanique.
Il y avait alors un autre pistachier dans un autre jardin de Paris, un arbre femelle (il n’existe plus). Lorsqu’ils ont été en âge de fleurir, il était déroutant que ni l’un ni l’autre ne fructifiait. Sébastien Vaillant avait remarqué que les fleurs des deux arbres étaient différentes. Il a eu l’idée de porter une branche fleurie de celui du Jardin des Plantes sur celui de l’autre jardin. Et l’arbre femelle a produit des fruits, les premières pistaches à Paris. C’était en 1716.
Auparavant, on pensait sans doute que les fleurs avaient pour but de charmer notre vue, peut-être un peu aussi pour les insectes qui semblaient s’y intéresser. C’est en 1716 qu’on a découvert que les fleurs sont les organes sexuels des plantes.
J’ai perdu mes photos du Pistacia vera mâle de Paris lors du crash d’un ancien disque dur. Mais vous pouvez les revoir ici :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/07/15/pistacia...
15:15 Publié dans Prunus | Lien permanent | Commentaires (1)
25/07/2017
Un oisillon s'assomme sur la vitre
A 13h35, malgré la présence du rideau de perles, un jeune oiseau est venu s’assommer sur la vitre. J’ai entendu le choc puis je l’ai vu agrippé au rideau :
De profil un grand trait noir partant de l’œil m’a d’abord fait croire que c’était une très jeune sittelle :
Elle est restée ainsi agrippée mais immobile pendant de longues minutes. Je ne pouvais rien faire. Je ne pouvais la décrocher alors qu’elle était probablement incapable de voler correctement et aurait été à la merci d’un chat. Mon terrain est un circuit touristique réputé pour chats.
A 13h40 elle a bougé :
J’ai pu alors voir son ventre. Ce n’est pas une sittelle, la large bande noire sur son ventre prouve que c’est une mésange charbonnière. La coloration noire encore incomplète de sa calotte donne cette impression de trait noir.
Elle est restée dans cette position encore de longues minutes. Elle s’est envolée à 13h59.
14:34 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (2)
23/07/2017
Hibiscus paramutabilis, et les autres
C’est aujourd’hui la troisième fleur de mon Hibiscus paramutabilis à Veneux :
J’en ai 2 autres à Romilly. Ils ont tous le même âge, 8 ans. Mais ceux de Romilly sont beaucoup plus grands, plus de 2m, alors que celui de Veneux plafonne à 1m. Ceux de Romilly sont aussi plus larges et plus florifères :
La raison principale de cette différence est la nature du terrain, trop pauvre et trop sec à Veneux bien que j’arrose et lui donne un peu d’engrais tous les ans. A Romilly ils se débrouillent tout seuls.
Cet hibiscus, peu courant dans les jardins, est cependant bien rustique chez nous, jusqu’à -15°C. Il est caduc mais sa ramure a résisté à tous les hivers ici. Ses fleurs sont magnifiques, bien plus grandes que celles de Hibiscus syriacus, 20 cm de diamètre.
Hibiscus syriacus, celui qui est planté dans tous les jardins est encore plus rustique. Ses fleurs sont plus petites, 10 cm, mais très nombreuses et sa floraison est plus longue. Il peut atteindre des dimensions importantes et est très florifère comme celui-ci dans une rue de Moret :
Il peut avoir des coloris très variés et des fleurs doubles.
J’ai deux autres hibiscus qui peuvent vivre en zone 8. Ils ont de très grandes fleurs, jusqu’à 25 cm. Hibiscus moscheutos est vivace et repart du pied chaque printemps. Hibiscus mutabilis est en principe un arbuste mais sa partie aérienne ne supporte pas le gel et il repart du pied à la fin du printemps et se comporte donc ici comme moscheutos. Ils fleurissent plutôt en fin d’été et je vous les montrerai plus tard.
19:53 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0)
19/07/2017
Lunaria annua, an 1
J’ai cette monnaie du Pape bisannuelle depuis des années. C’était un semis spontané venu sans doute d’un autre jardin. Depuis elle se ressème abondamment mais, comme il n’y a eu qu’un seul apport extérieur et qu’elle est bisannuelle, je n’ai une floraison qu’une année sur deux. Cette année, c’est sa première année de développement, un large et abondant feuillage. Elle aime les sols bien drainés riches en silice. De la silice, il n’y a que ça sur mon terrain, donc ça lui plait. Mais il lui faut aussi de la fraicheur et j’arrose pour assurer sa survie.
L’an dernier, j’avais eu une superbe floraison au mois d’avril :
Et depuis des années, quand je passe dans une jardinerie, je cherche des graines et je n’en trouve jamais. Il faudrait un semis cette année. Je viens donc de commander des graines, pour des fleurs violettes et des fleurs blanches.
Lunaria rediviva, la lunaire vivace ne pose pas ce problème. Sa touffe est de plus en plus large
Mais elle se ressème un peu, moins que l’autre.
Elle fleurit en mai :
En ce moment ses siliques commencent à sécher. Elles sont allongées, pointues, mais moins nombreuses que celle de la lunaire bisannuelle elles sont moins adaptées à la confection de bouquets secs :
Siliques de Lunaria rediviva à terme en septembre :
Siliques de Lunaria annua en septembre :
13:59 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
17/07/2017
Viburnum opulus
Les espaces de végétation semi sauvage de la ZA des Renardières à Ecuelles sont magnifiques en ce moment. La décoration est assurée principalement par les viornes, Viburnum opulus, dont les fruits commencent à rougir. Ils sont très nombreux. Ont-ils été plantés ou sont-ils des semis spontanés ? Vu leur disposition, sans doute les deux.
En ce tout début de rougissement, les corymbes sont encore dressés. Ils basculent ensuite rapidement.
Ces fruits vont persister très longtemps. Voici des photos des mêmes arbustes sur la même zone prises le 16 novembre 2013. On peut remarquer aussi la coloration rouge du feuillage.
La floraison à Romilly en mai :
23:18 Publié dans flore locale, viburnum | Lien permanent | Commentaires (0)
13/07/2017
Cliivia miniata
Les Clivia sont en fleurs. Leur date de floraison est imprévisible. J’ai des photos de février à novembre et tous les mois intermédiaires. Les dates les plus tardives correspondent à une remontée car j’ai eu deux et même 3 floraisons dans une année.
Les plantes à floraison orange ont toutes pour origine le même pied mère qui a maintenant 50 ans, par division de touffe et par semis spontané imprévu dans le pot d’un Dracaena. Les 2 pieds dans le pot du dracaena sont un peu étouffés cette année par le développement du Dracaena.
Le pied à fleurs jaunes est très jeune et c’est la première fois qu’il fait plusieurs hampes florales.
21:36 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
10/07/2017
Viburnum foetidum
Mon Viburnum foetidum var. rectangulatum est en fleurs. Il n’a absolument rien de fétide, il n’a aucune odeur. Celui qui l’a baptisé ainsi avait sans doute une rhinite grave ce jour-là. Je l’ai depuis novembre 2013. Il est censé mesurer 2 à 3 m mais il dépasse à peine le mètre. Sa croissance est peut-être lente.
23:43 Publié dans viburnum | Lien permanent | Commentaires (0)
09/07/2017
Un beau cactus
16:49 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
05/07/2017
Hydrangea arborescens
Lorsque qu’on parle de Hydrangea arborescens, on pense uniquement à ‘Annabelle’
et aux autres cultivars à grosse inflorescence qui l’ont suivie.
Mais tous dérivent de l’arbuste sauvage, beaucoup plus discret. J’en possède un depuis plus de 10 ans. C’est la sous-espèce radiata caractérisée par des feuilles au revers argenté.
Je le conserve et tente de le faire survivre depuis des années essentiellement pour son intérêt botanique. Il est malingre, atteint tout juste 1m et ne survit qu’à coups d’arrosage2 à 3 fois par semaine. Je dois le tuteurer car il a tendance à s’affaisser. Car le terrain, trop sec, ne lui convient pas. Il est très, très rustique (- 30° C) mais ne supporte pas la chaleur et le soleil et il a trop vite soif dans ce terrain trop sableux. En sous-bois dans un terrain qui retient mieux l’eau, vous pourriez sans doute obtenir un arbuste plus touffu pouvant approcher 2m.
Revers argenté des feuilles :
22:11 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
04/07/2017
Mahonia japonica 'Hivernant'
Les fruits de mes deux Mahonia japonica ‘Hivernant’ persistent vraiment longtemps. Ils sont très jeunes, n’atteignent pas encore 1m de haut mais ne dépasseront sans doute jamais 1m50. Ils sont plus petits que les Mahonia x media et fleurissent plus tard, en fin d’hiver, une floraison semblable mais plus originale avec la base des fleurs rose. Je vous ai montré le début de murissement des fruits fin mai.
Si je vous montre de nouveau les fruits, c’est parce qu’ils m’ont réservé une surprise : leur port est très pendant, sous les feuilles. C’est gracieux et c’est sans doute ce qui leur permet de résister à la voracité des oiseaux. Le 3 juillet :
14:45 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)