23/04/2017
Les Aracées de mon jardin
J’ai 4 espèces d’Araceae sur mon terrain, deux sont spontanées, Arum maculatum et Arum italicum, deux ont été ajoutées par mes soins, Lysichiton americanus et Dracunculus vulgaris.
Arum maculatum et Lysichiton americanus ont la floraison la plus précoce, début avril.
Arum maculatum est toléré sur mon terrain parce qu’il est assez abondant, ses feuilles ont une belle forme et il est peu gênant mais son intérêt esthétique est très limité. En particulier ses fleurs, comparé à celle des autres surtout, sont petites d’un vert pâle terne, avec une spathe molle qui s’avachit sur le spadice et le cache. Il disparait en hiver :
Lysichiton americanus fleurit en avril, souvent, mais pas toujours, avant l’apparition des fleurs. Il est interdit à la vente en Europe depuis 2016 parce qu’il serait envahissant. Il n’y a rien à craindre avec le mien, il est planté depuis des années, sa touffe ne grossit pas, il ne se ressème pas. La taille de ses feuilles et de ses fleurs est impressionnante :
Les deux autres ne fleuriront qu’en mai, je vous montrerai leurs fleurs plus tard.
Arum italicum est séduisant par son feuillage qui persiste presque toute l’année et surtout en hiver quand le décor est pauvre :
Dracunculus vulgaris est très élégant. Il disparait dès la fin de la fructification en fin d’été pour réapparaitre au début du printemps. Certains le disent peu rustique, à limiter aux bords de la Méditerranée. C’est faux, le mien est là depuis des années et ne souffre que du manque d’arrosage en été qui le fait s’effondrer. Depuis des années il est entouré de sa cour d’Arum italicum :
23:01 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Bien hydraté, l'ail des ours prolifère
L’ail des ours a besoin d’un sol bien drainé mais frais. Mon terrain sableux ne lui convient pas vraiment. Planté près d’une mare, il bénéficie d’une atmosphère un peu humide mais le sable pur est trop sec pour lui. J’en étais consciente dès sa plantation et je l’ai toujours arrosé. Il en a profité pour proliférer mais maintenant, alors que la touffe d’origine s’est bien étendue, il profite aussi des autres zones d’arrosage.
Peu après sa plantation en 2008 :
En 2014, le caltha à sa droite peut servir de repère pour suivre son extension :
En 2017, il s’est étalé de part et d’autre du caltha :
Vers la droite, il cherche à atteindre le grand camellia bien arrosé :
Mais, sur la gauche il fait encore mieux. Il a laissé la zone non arrosée et s’est semé au pied d’une plante arrosée à 3m de la touffe principale. Je m’en suis rendu compte à l’apparition des quelques fleurs blanches. Regardez, il est derrière l’autre caltha :
La touffe principale est très dense :
Et elle fait le bonheur des butineurs :
12:24 Publié dans légumes | Lien permanent | Commentaires (0)
21/04/2017
Mon jardin n'a pas gelé
J’avais émis des doutes sur le dicton qui promet l’absence de gels après la floraison des lilas. C’était sans compter sur l’anticyclone de Sibérie qui a osé revenir. On a parlé de -4° à Fontainebleau ce matin. Je suis à 8 km seulement du château et les thermomètres sur mon terrain sont descendus à 0° mais pas plus. Cela ne m’étonne pas. J’ai déjà souvent constaté la protection contre le gel dont bénéficie mon terrain, sans doute à cause des très grands arbres. En hiver, en cas de légères gelées les parebrises dans la rue sont givrés et les voitures sur mon terrain ne le sont pas.
La preuve qu’il n’a pas gelé, ce sont mes fleurs de cognassiers, les seuls fruitiers en fleurs en ce moment. Les photos ont été prises aujourd’hui en fin d’après-midi.
Cydonia Krymsk à fleurs blanches :
Cydonia Vranja à fleurs roses :
20:57 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
19/04/2017
Amours de geais, la suite
En ce moment je vois fréquemment le couple de geai. Ils n’en sont pas encore à couver car j’en vois souvent deux au même moment, venant de loin, l’un derrière l’autre avec une brindille dans le bec. Leur course se termine toujours au même endroit. Mais il y a d’abord une arrivée, ou un départ, sur une branche proche d’un autre arbre.
La course se termine toujours sur la même branche qui se termine devant une énorme dense masse de lierre sur le tronc d’un grand chêne au bord de la maison et ils disparaissent dans la masse du lierre où ils préparent certainement le nid :
Tous les ans il y a un nid de geais au même endroit dans la masse de lierre. Peut-être est-ce toujours le même couple. Un couple de geais est souvent uni longtemps ou même pour la vie. Ils peuvent vivre jusqu’à 18 ans.
23:09 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Convallaria majalis et Fragaria vesca
Deux ravissantes petites sauvages font des efforts pour persister dans mon sous-bois : le charmant muguet des bois, le sauvage, et le fraisier de nos régions tout aussi sauvage.
Convallaria majalis ose à peine sortir des clochettes mais il sera prêt pour le 1er mai. Il pousse sur le côté un peu ombragé du chemin d’entrée.
Fragaria vesca, notre fraisier sauvage, différent des fraisiers cultivés Fragaria x ananassa et Fragaria moschata, a des petites fleurs et des petits fruits mais tellement parfumés. Il est en fleurs depuis quelques jours. Il a choisi le côté ensoleillé du chemin d’entrée car, si on l’appelle fraise des bois, il préfère le bord du bois, là où il y a du soleil :
A Romilly où il a plus de place il peut former un beau tapis :
10:23 Publié dans flore locale, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
17/04/2017
Cydonia oblonga
A Veneux les cognassiers sont en fleurs, nos fruitiers à coings (Quince pour les anglais). J’en ai deux : Cydonia oblonga ‘Vranja’, un classique à gros fruits et Cydonia oblonga ‘Krymsk’ (= Aromatnaya) une création russe récente à maturité des fruits plus précoce. J’ai déjà expliqué longuement leur différence :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2016/05/03/la-flora...
Vranja, le plus vieux, mesure environ 5m. La floraison des Cydonia étant en bout de branche celle de Vranja n’est pas facile à photographier à cause de la distance. Les photos sont du 10 avril, les fleurs sont encore fermées :
Le 17 avril toutes les fleurs sont ouvertes. J’ai l’idée (enfin !) de le photographier depuis le dernier étage de la maison :
Le jeune Krymsk le 10 avril :
Krymsk le 16 avril photographié depuis la mezzanine :
Vous avez peut-être remarqué une différence. La floraison de Vranja est typique de notre cognassier avec des boutons d’un rose soutenu et des fleurs rose clair. Krymsk a la même floraison mais avec une différence de couleur : les boutons sont rose pâle, les fleurs ouvertes sont blanches.
Bouton et fleur de Vranja, la photo de la fleur n’est pas assez nette à cause de la distance :
Bouton et fleur de Krymsk :
14:17 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)