Sureaux

Ils étaient quatre petits moineaux de Paris et ils s'amusaient comme des petits fous, comme des gamins savent s'amuser dans une baignoire.

 

 

 

 

Faisons un petit tour de jardin à Veneux pour voir où en sont les sureaux.

Sambucus nigra sauvage

Sambucus nigra 'Guincho Purple'

Sambucus nigra 'Laciniata'

Sambucus miqueliana

Sambucus tigranii

Sambucus kamtchatica


Sambucus palmensis

Sambucus racemosa 'Coup de Foudre'. Il est très beau mais souffre. Je lui avais fait une fosse de bonne terre mais il a sans doute réussi à la dépasser et le sable ne lui plait pas. Il n'est pas facile à trouver dans le commerce. Mardi j'irai en chercher un chez son créateur, un long voyage à faire dans la journée car Armel n'aime pas que je découche.

Avant qu'elles ne fanent, une dernière photo de mes jonquilles, encore plus nombreuses que les années précédentes. Il n'y en avait pas à cet endroit quand j'ai acheté le terrain, elles étaient localisées de l'autre côté de la maison. Et c'est ainsi sur les 1500 m2 du terrain. Sur cette photo, vous voyez à gauche la tige principale d'un rosier grimpant, à droite le lierre sur un tronc de hêtre. Le lierre sur les troncs c'est très joli mais je ne le laisse pas envahir les branches.

La preuve que les nouvelles jonquilles, plus petites, n'ont pas été installées par moi. J'aurais pu oublier que je l'avais fait mais je n'aurais jamais planté des jonquilles, des narcisses botaniques de petite taille, alors que j'en ai des centaines. Et je n'en aurais pas planté sous cette parabole (qui date du temps où elles étaient très grandes), là où elles reçoivent peu de pluie et sont coincées entre la parabole et une voiture souvent garée là et où mon plus beau houx mâle les recouvre. Elles se sont bien installées toutes seules.

D'où viennent-elles ? Sans doute d'un autre jardin, dans la nature je n'ai vu que Narcissus pseudonarcissus.

'Paul Maymou'

Les trois camélias qui ont résisté à – 17°C il y a un peu plus de vingt ans :

'Gloire de Nantes' avec devant un très jeune Sambucus palmensis, en haut à droite le feuillage et des boutons de 'Adolphe Audusson'




La première fleur de 'Adolphe Audusson', très en retard cette année

'Mme Martin Cachet'

Au Jardin des Plantes, un très beau camélia non étiqueté

Ce chardonneret a mangé pendant plusieurs minutes avec cette position des pattes, la même sur toutes les photos : une en haut, l'autre plus bas sur le même axe vertical. Cela l'obligeait à faire une rotation de la tête pour prendre une graine, cela se voit bien sur la photo 4, et à la redresser pour avaler.

 

 

 

 

 

 

Encore un arbuste très intéressant pour un jardin fleuri. Le feuillage est persistant mais le plus étonnant c'est la durée de la floraison.
Le voici photographié le 23 mars :

J'étais étonnée de le voir "encore" en fleurs. Je suis allée voir dans mes archives et j'ai trouvé :

le 28 novembre 2007

le 9 janvier 2008

et bien sûr il est fleuri tout l'été mais, là, cela ne m'étonnait plus.

En fait, il y a au moins 3 arbustes accolés : Coronilla valentina ssp glauca, Coronilla varia et Coronilla scorpioides. La floraison de l'un d'eux peut prédominer à une époque donnée mais il y a toujours quelques fleurs sur les autres.

Il commence à avoir une réputation d'envahisseur. C'est peut-être vrai dans de rares régions et il est certain qu'il se reproduit facilement et ne connaît ni maladie ni prédateur. Mais c'est une invasion bien sympathique et un régal pour l'œil et pour les papillons et bien d'autres insectes.

On le voit souvent le long du chemin de fer mais sur le trajet Paris-Veneux les Sablons il y en a moins que de jeunes pousses de pin. Le pin est-il un envahisseur ?
Il pousse n'importe où pourvu que ce soit au soleil. Regardez celui-ci sur le pont d'Austerlitz, il se contente de 2 cm au mieux de joint ciment ! Quel arbuste peut faire mieux ?

J'ai bien l'intention d'en planter pour les papillons de Romilly sur Seine.
Au Jardin de Rochevieille il y a une collection agréée par le CCVS et vous pourrez y trouver non seulement davidii mais aussi d'autres espèces.

A Paris, les jonquilles, Narcissus pseudonarcissus, sont un peu plus chétifs que chez moi, je pense parce que le sol est trop compact et ils sont trop au soleil. Ils adorent les sous-bois.

Narcissus odorus est plus petit.



Et les narcisses horticoles sont nettement plus grands.

Toujours au Jardin des Plantes, dans une allée du jardin botanique, j'ai vu un merle.

Ensuite, lui m'a vue. Je ne lui faisais pas peur, il n'est pas parti. Mais il s'est mis à avoir une drôle d'attitude. Il marchait en rond, les ailes baisées, la queue relevée. J'étais choquée : me faisait-il la cour ? C'est vrai que j'ai le poil sombre mais tout de même…Eh bien, pas du tout. J'ai trouvé l'explication là où je trouve presque toutes les explications, sur les fiches oiseaux.net.
Le merle prend cette curieuse attitude lorsqu'il est au sol sur un espace découvert.

 

 

 

Les magnolias de début de printemps sont en fleurs au Jardin des Plantes.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le pavot des Alpes, un joli petit pavot, est la vedette cette semaine au Jardin des Plantes. Il y a encore peu de fleurs ouvertes mais des quantités de boutons prometteurs.

Lui aussi s'est méfié de cet hiver trop dur et a pris son temps pour fleurir. L'an dernier, à la même époque, il était couvert de fleurs, somptueux.

Cette année il est encore en boutons.

 

Mais je ne pourrai lors de la floraison vous montrer une aussi belle photo que l'an dernier. En effet, il est maintenant protégé de l'enthousiasme de ses admirateurs par des barrières. Il est vrai que certains allaient sous ses branches jusqu'au tronc au risque de casser les branches et de piétiner les racines.

Acacia decurrens au Jardin des Plantes a bien supporté ce dur hiver. Cependant je l'avais photographié en fleurs l'an dernier le 20 février et il fleurit cette année avec un bon mois de retard. Je n'ai pu le photographier entièrement à cause d'un camion garé devant.

Il a en fait eu quelques bouts de branches grillées par le gel mais rien de grave.

Il n'en est pas de même pour Acacia dealbata dans la rue Buffon. Je l'avais photographié en fleurs le 30 janvier l'an dernier.

Il n'a pas fleuri cette année, le froid de début janvier a brulé toutes ses feuilles. Il ne semble pas mort, quelqu'un s'en occupe, ses branches ont été raccourcies. J'irai voir plus tard ce qu'il devient. Il semble pourtant mieux protégé que decurrens, il est complètement cerné par des immeubles.
Moralité : si ça vous démange, de façon insurmontable, de planter un mimosa dans le coin le plus abrité de votre jardin de banlieue, choisissez plutôt Acacia decurrens. Les anglais recommandent parfois Acacia pravissima mais je n'en sais pas plus.
Au hasard de mes recherches j'ai trouvé que Acacia caven, un sud américain, peut résister à – 10°C. Il est en vente au
Jardin de Rochevieille.
C'est justement au Jardin de Rochevieille qu'a été prise cette photo de Acacia baileyana 'Maréchal Joffre'.

Il est très beau, d'un jaune bien soutenu. Mais nous sommes là bien plus au sud et je pense qu'il n'est pas assez rustique pour nous.