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01/05/2011

Quelle est cette fleur ?

Sale temps. Pour moi le sale temps c'est maintenant le ciel bleu permanent. Comment peut-on aimer ça quand toute la nature souffre. Le mois d'avril vient de se terminer. Je peux en faire le bilan hydrique. Ce sera rapide.

 

Nombre de jours de pluie : 1 seul, le 29 avril.

 

Totalité des précipitations pour tout le mois : 2mm !!!

 

Je me demande si on a le droit d'appeler cela de la pluie, rien n'est arrivé sous les arbres. Et rien n'est prévu jusqu'au 8 mai.

 

Pour lutter contre ma dépression, j'ai décidé d'aller visiter le jardin botanique de Marnay sur Seine. Installé entre des noues, il ne risque pas de souffrir de sécheresse. C'est loupé, il est fermé pour toute la saison 2011 pour cause d'absence de subvention. C'est la découverte devant la porte, aucun site Internet qui parle de ce jardin ne mentionne cette fermeture.

 

Dans un champ proche, en friche, j'ai vu sur une vaste étendue ces jolies fleurs mauves :

 

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C'est probablement une plante échappée du jardin botanique qui a trouvé dans ce champ un coin tranquille sans aucune action destructive. J'ai déjà vu plusieurs fois des très belles plantes du jardin qui s'étaient semées à l'extérieur. Je pense à un Erysimum

 

PS. Kusuma m'a donné la bonne réponse, c'est Hesperis matronalis, la julienne des dames. Une plante superbe.

 

 

 

20:56 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature

Ilex aquifolium, les fleurs femelles

Les fleurs femelles présentent un gros ovaire supère entouré de 4 vestiges d'étamines :

 

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Il est vrai que ces étamines se voient très mal sur ces fleurs mais en cherchant bien on les voit. J'ai un autre arbuste femelle ou ces étamines se voient beaucoup mieux. C'est un arbuste à fruits jaunes. On me l'a vendu sous le nom de 'Bacciflava' mais ce ne peut être celui-ci qui est très épineux. Les bords des feuilles de mon houx sont lisses, sans épines. Je pense qu'il s'agit de 'Amber'. Les fruits rouges de mes houx auront tous disparu avant Noël mais les fruits jaunes ne sont pas consommés. Ils sont encore là le 29 avril alors que les nouveaux fruits se forment :

 

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Ce houx est très jeune et il avait peu de fleurs les 2 années précédentes mais cette année il sera magnifique, d'autant plus que mon jeune mâle s'est bien occupé de lui.

 

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Cette fois on voit bien les étamines mais elles ne sont pas normales. Revoyons les étamines de la fleur mâle. Les anthères sont bien formées avec 2 loges très nettes :

 

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Et voyons de plus près celles de la fleur femelle. Ce sont des étamines devenues stériles par suite de l'avortement des anthères. On les appelle staminodes :

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Mon jeune mâle a bien fait son travail. Toutes les fleurs de tous mes houx femelles sont fécondées. Ici on voit une fleur à peine épanouie et des fleurs fanées mais fécondées. On voit qu'elles ont été fécondées à la forte augmentation de la taille de l'ovaire avec changement de couleur du stigmate :

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Quelques résultats :

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12:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Fleur de mai

Il y a du muguet sauvage sur mes deux terrains. A Romilly :

 

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et à Veneux :

 

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Mais, pour varier les plaisirs j'ai planté ceux-ci l'automne dernier. Les photos sont du 24 avril, je les avais soigneusement rangées pour le bon jour.

 

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00:51 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin

30/04/2011

Ilex aquifolium, les fleurs du mâle

C'est le temps des floraisons. Nous allons reparler du sexe des plantes dioïques qui peut parfois poser problème car les fleurs présentent souvent les éléments des deux sexes, l'un des deux n'étant bien sûr pas fonctionnel.

 

Commençons par le houx. Vous avez planté un houx, il est magnifique, il fleurit mais il ne fait pas les jolies boules espérées. Si vous l'avez acheté, on ne vous a pas expliqué la sexualité du houx ou bien on vous a dit que c'est une femelle, à vous de prier pour qu'il y ait un mâle à proximité. Les fruits sont les bébés d'une plante, sans papa, pas de bébé. Mais rien ne prouve que ce n'est pas un mâle. Il faudra fournir un compagnon à votre houx mais pour cela choisir le bon sexe. La floraison des houx va bientôt finir, précipitez-vous pour mettre le nez dans ses fleurs.

 

Le diagnostic du sexe d'une fleur est facile pour cette espèce. Il y a beaucoup de houx sauvages sur mon terrain de Veneux. Pendant 30 ans il n'y a eu qu'un énorme mâle de 10m et des femelles, comme si la nature pensait comme nous, un mâle suffit pour plusieurs femelles. Le grand houx mâle est mort brutalement. Juste avant, comme s'il avait pressenti sa mort il a fait plusieurs marcottes. Mais elles sont encore trop jeunes pour fleurir. Mes femelles ont continué à faire des fruits mais beaucoup moins qu'avant. Il y a 2 ans un semis spontané juste devant ma porte (je les conservais tous, espérant un mâle) a fleuri pour la première fois et c'était un mâle. Ses deux premières floraisons ont été maigres mais cette année elle est d'une densité magnifique.

 

Mon jeune houx mâle a été le premier à ouvrir une fleur le 7 avril :

 

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Les fleurs ont 4 ou 5 étamines parfaitement formées avec anthère à 2 loges polliniques. Il n'y a rien qui ressemble à un ovaire (l'ovaire du houx est supère, il serait très saillant) au-dessus de la corolle)

 

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23:57 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

29/04/2011

Couvre-sol, le fraisier

A Romilly j'avais tout de suite remarqué l'abondance des fraisiers des bois, Fragaria vesca, qui se faufilent partout. Ils sont en fleurs dès le début du mois d'avril et jusqu'à la fin de l'été avec une petite pause. Quant aux fruits, j'ai de la peine à les voir, ils sont aussitôt dévorés par les gamins qui me rendent visite. J'ai favorisé l'installation de tapis denses en coupant régulièrement tout ce qui dépasse au dessus.

 

jardin, nature

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Un autre fraisier très vigoureux et conquérant, nettement plus grand, c'est le fraisier capron, Fragaria moschata. J'avais planté quelques pieds à Trifouilly et dès le printemps suivant j'avais un beau tapis qui avait évincé les autres plantes. Il ne se gêne pas pour envahir, il envoie ses stolons par-dessus les autres plantes et finit par les étouffer. J'ai récupéré ces fraisiers pour les transplanter à Romilly et en avril cette année il était fleuri et bien installé jusque loin du lieu de plantation. Vous remarquerez sa pilosité.

 

jardin, nature

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Ces fraisiers se débrouillent seuls et cela n'a rien à voir avec nos fraisiers de culture si délicats.

 

 

11:35 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, nature

28/04/2011

Couvre-sol, Ajuga et Glechoma

inesthétique, et des grosses touffes d'eupatoires que je tiens à gardes pour leur belle floraison d'été surmontée de nuées de papillons.

 

J'ai tondu manuellement car la tondeuse tond tout y compris les trésors. Le résultat : un superbe tapis d'Ajuga reptans, la bugle rampante. On la trouve tantôt au féminin, tantôt au masculin mais pour Larousse c'est bien féminin. Les bugles au masculin sont des instruments de musique. C'est l'une des plantes le plus fréquemment proposées comme couvre-sol. J'en avais planté autrefois à Veneux mais la sécheresse du sable est exclue, elle n'a pas survécu.

 

Elle occupe bien le terrain, son feuillage est persistant ou semi-persistant et repart aussitôt en rosettes rose vif. Vous me direz, j'ai la chance de l'avoir offerte par la nature mais pour avoir de grands tapis il faut beaucoup d'euros. Pas du tout. Vous pouvez n'en planter qu'un seul pied, il est capable de couvrir 1m2. Et pour le reste, ses stolons auront vite fait d'investir toute la surface qui lui est attribuée.

 

Sur la première photo il y a à gauche Sambucus nigra 'Naomi' et au fond des touffes d'eupatoires. Les orties qu'on voit en bas ont été coupées, elles ne résisteront pas à l'extension d'ajuga.

 

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Le lierre terrestre, Glechoma hederacea, occupe les mêmes zones du terrain. Lui aussi est une lamiacée mellifère. Il est sans doute moins couvrant, moins remarquable, il a tendance à grimper quand il trouve un tronc, mais son parfum est un délice.

 

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21:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Couvre-sol, le lamier

Mais la consoude a refusé d'occuper le terrain jusqu'au bord de l'allée. Il manquait une bordure de 2m, sans doute à cause de l'ombre des branches du grand frêne. J'allais me débarrasser des orties, sans trop savoir quoi mettre lorsque j'ai vu les fleurs blanches du lamium. Sans doute grâce à la coupe des orties tous les ans, il avait réussi à s'installer au milieu des orties.

 

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Son feuillage ressemble tellement à celui des orties que cela prendrait trop de temps d'examiner les plantes une par une. Donc l'an dernier j'ai profité de la floraison blanche du lamier, Lamium album, pour couper tout ce qui ne portait pas des fleurs blanches. Le résultat a été fulgurant, dès cette année il y a  un tapis dense et uniforme de lamier, sans une seule ortie, qui fait la jonction avec le tapis de consoude. Lui aussi plait aux bourdons et il est en fleurs tout le printemps et l'été.

 

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Il y a aussi sur le terrain de Romilly du lamier pourpre, Lamium purpureum. Il n'est pas très beau, se répand peu et ne peut servir de couvre-sol.

 

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01:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

27/04/2011

Couvre-sol, la consoude

Mon premier grand succès avec les couvre-sol est dû à la petite consoude à fleurs bleues. J'avais planté deux sureaux dans une zone totalement envahie par les orties. J'avais soigneusement tout arraché mais il suffit de quelques racines et ça repart de plus belle. Et lorsqu'on a déjà installé plusieurs arbustes il est difficile de tout arracher, et pour quel résultat ?

 

J'ai de nouveau bien nettoyé la cuvette des sureaux et j'ai planté autour des consoudes. J'ai choisi ces plantes parce qu'on disait qu'elles étaient capables d'étouffer les orties mais aussi parce qu'elles sont bienfaisantes pour les autres plantes et pour les butineurs. Elles sont capables de ramener des profondeurs oligo-éléments, minéraux et surtout potasse. Elles ont un succès fou auprès des bourdons qui souvent perforent la corolle pour accéder plus vite au nectar. Cela permet l'accès au nectar aux abeilles pour lesquelles ces fleurs sont trop profondes.

 

J'ai planté en 2008 des Symphytum azureum et des Symphytum caucasicum, une dizaine de pieds de chaque. En avril 2009 le tapis est très dense et s'est étendu un peu :

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En avril 2010 elles s'étendent beaucoup :

 

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Et en 2011 je ne peux tout photographier tant le tapis s'est étendu. Par rapport à la photo il y en a encore beaucoup en bas et à droite.

 

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La première année j'ai coupé quelques tiges d'orties au dessus des consoudes, maintenant il n'y a plus une seule ortie à l'intérieur du tapis.

 

Deux plantes seulement arrivent à pénétrer le tapis, le lamier blanc

 

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et la consoude officinale. Je ne sais plus distinguer les 2 espèces plantées, elles se ressemblent beaucoup et se sont mélangées. C'est probablement la raison d'une très longue floraison. Regardez sur cette photo : j'avais déplacé en automne quelques pieds pour protéger un autre sureau et en avril, il y avait une touffe fleurie et une touffe qui a fleuri plus tard.

 

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A la même époque la grande consoude officinale, Symphytum officinalis, commence à peine à ouvrir quelques fleurs mais c'est à cette époque que l'on voit le mieux la forme des cymes scorpioïdes :

 

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22:57 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : jardin

26/04/2011

Couvre-sol

L'utilisation de plantes couvre-sol est essentielle pour moi, il me serait impossible d'entretenir mes terrains sans eux. Je vais vous montrer mon expérience, très ancienne à Veneux, plus récente à Romilly. Commençons par Romilly.

 

Le terrain de Romilly sur Seine, 4800m2, comprend une partie boisée dont je ne m'occupe pas pour l'instant. La terre est belle, riche, argileuse mais sans excès et assez légère, sans cailloux, très facile à travailler. Le seul problème : son pH 8. Pour la partie non boisée ma vie n'est pas facile : vastes zones envahies d'orties et ailleurs, sans couvre-sol, c'est la pagaïe, jusqu'à ne plus voir les plantes que j'installe. Je plante en automne et en hiver et dès le début du printemps c'est la folie et on ne trouve plus rien. Je plante des vivaces en bordure d'allées, des bulbes un peu partout et les sureaux et autres arbres et arbustes assez serrés parce que j'en ai beaucoup. La terre nue entre ces arbustes est exclue, antinature et impossible à maintenir par une seule personne pas souvent présente. Le gazon est tout aussi impensable, je ne peux passer la tondeuse entre des plantes aussi rapprochées.

 

Pour les allées, le couvre-sol c'est l'herbe, tondue au plus deux fois par an. Je dis bien l'herbe et non le gazon. J'utilise l'herbe spontanée. Tondue haut, parfaitement adaptée au terrain puisqu'elle l'a choisi, elle reste toujours verte même en été.

 

A part la consoude bleue, choisie parce que c'est un terrain à consoude (officinale, trop haute et moins couvrante), je n'ai fait que favoriser l'extension des couvre-sol spontanés sur le terrain. Je n'ai pas les moyens financiers pour acheter des centaines, même des milliers de plant pour couvrir 3000m2, les couvre-sol doivent être capables de s'étendre tout seuls et très vite.

 

Voici la zone où le tapis de Lamium et le tapis de Symphytum se rejoignent. A elles deux ces plantes ont totalement évincé les orties.

 

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Dans les prochaines notes je vous montrerai l'un après l'autre les couvre-sol remarquables et comment j'ai aidé à la formation de tapis denses.

 

15:03 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Sambucus racemosa 'Plumosa Viridis'

J'ai tellement de choses à montrer que j'ai pris du retard pour vous montrer la floraison des sureaux rouges.

 

Sambucus racemosa 'Plumosa Viridis' était en fleurs le 5 avril. Il est peu connu et c'est pourtant l'un des plus beaux sureaux. Sa floraison très dense n'a d'égale que celle de tigranii. Ses jeunes feuilles naissent roses avant de devenir vertes avec des folioles aux bords découpés comme celles de 'Plumosa Aurea'.

 

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Son écorce est belle et se fait remarquer :

 

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01:23 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

25/04/2011

Floraison des sureaux, records battus

Je n'avais jamais vu de sureau noir en fleurs en avril et vous ne lirez nulle part qu'il fleurit en avril. Il a un mois d'avance comme le lilas, les fruitiers et bien d'autres.

 

J'avais remarqué les sureaux en fleurs de la N6 il y a plusieurs jours mais c'était le soir et il faisait déjà trop sombre pour les photographier. Sur cette route, entre Moret et Montereau il y a de longs alignements d'arbustes où les sureaux dominent. Ce sont les plus précoces parce qu'ils sont bien exposés, en plein soleil toute la journée. Mais le grand sureau de la rue des Buttes a ses fleurs presque épanouies.

 

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Cette précocité est certainement due à un hiver neigeux mais doux et à des températures presque estivales depuis des semaines. En ce moment c'est 16° le matin et 25 ou 26° l'après-midi sous un ciel immuablement bleu.

 

Ce qui me fait peur, surtout pour mes arbres à Veneux, c'est l'absence de pluie. Cet hiver, à part la neige, il n'y a pas eu plus de 5 jours de précipitations, 4 à 6mm, une seule fois 10mm.

Et depuis 2 mois, pas la moindre goutte. Depuis 2 soirs il y a de l'orage, j'ai même débranché mon matériel informatique. Mais c'est ce que j'appelle des orages secs, ils deviennent une habitude dans la région : des éclairs, le tonnerre, la maison en a tremblé, mais pas un millimètre de pluie, pas un dixième de millimètre de pluie. Ma réserve d'eau de pluie est vide depuis longtemps. Nous sommes déjà en niveau d'alerte 3 pour les restrictions d'eau, le plus élevé, celui qui concerne même les agriculteurs.

 

Au fait, les agriculteurs, vont-ils avoir le culot de planter encore du maïs pour l'arroser tout l'été aux dépends de nos rivières et de nos nappes phréatiques ? Quand je vois leurs immenses arroseurs de 100m de large alors qu'on nous recommande de faire des économies d'eau en nous brossant les dents, je me demande si nous sommes sur la même planète. Je comprends qu'ils arrosent des cultures raisonnables en besoin d'eau quand la sécheresse persiste mais est-ce bien la région où cultiver le maïs ? Nous sommes la région la plus aride de France. J'ai lu quelque part qu'il est tombé 110mm depuis le 1 janvier et nous sommes au tiers de l'année. Ce n'est pas l'été, même pourri, qui va arranger la situation. Allons-nous tomber sous les 500mm, limite des zones semi-arides ?

 

 

03:32 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature