03/06/2012
Tenthredo temula
Encore un insecte jaune et noir. Il fait d'ailleurs partie d'un genre proche des guêpes. Il est très joli, bien coloré mais fait des dégâts sur les végétaux, surtout ses larves.
Tenthredo temula se promène par un beau jour d'avril sur le fusain ailé :
Et voici une autre tenthrède, une version toute noire :
11:50 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
02/06/2012
Yolande d'Aragon
Les rosiers Portland sont sans doute parmi les plus beaux et les plus faciles à vivre. Ils sont très remontants , ils ont de grosses roses le plus souvent très doubles et très parfumées et un feuillage sain. J'en ai deux : 'Jacques Cartier' et 'Yolande d'Aragon'.
Je vous ai déjà beaucoup montré 'Jacques Cartier'. Mais 'Yolande d'Aragon' a été ramené plus récemment de Veneux où il ne supportait plus le sable. A Romilly il nage en plein bonheur bien qu'il n'ait pas été greffé sur Rosa canina ou laxa. D'ailleurs en le replantant j'ai cassé une branche. Je l'ai plantée au pied du rosier et elle a aussitôt bouturé étoffant ainsi l'arbuste. Cette bouture sur ses propres racines a un feuillage aussi sain et tolère donc parfaitement le terrain basique.
'Yolande d'Aragon' a des fleurs somptueuses, encore plus grandes que celles de 'Jacques Cartier'.
Cette année Yolande était un des premiers rosiers en fleurs avec un beau rugosa dans l'entrée
et le noisette grimpant 'Mme Alfred Carrère' aux fleurs blanches très grandes mais moins doubles.
'Jacques Cartier' les a suivis de près.
04:21 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (4)
01/06/2012
Ampedus sanguinolentus, le taupin rouge
Ce charmant et coloré petit coléoptère d'à peine 1cm semblait perdu sur le feuillage d'épilobe. A sa morphologie j'ai vite reconnu un taupin, cela m'a permis de trouver rapidement son nom.
Je vois souvent Agrypnus murinus, le taupin dont je vous ai parlé mais celui-là, je le voyais pour la première fois. A part la couleur il lui ressemble beaucoup et son comportement est le même : il ne se sert jamais de ses ailes pour se sauver. Lorsque j'ai frôlé la tige d'épilobe, il s'est laissé tomber.
Beaucoup de taupins sont redoutés pour les cultures. Les adultes sont inoffensifs mais leurs larves appelées vers fil de fer rongent les organes souterrains des plantes. Mais ce n'est pas le cas de celui-là. Ses larves sont xylophages et se nourrissent dans les écorces des souches et des vieux arbres en fin de vie.
A vrai dire, je n'ai trouvé de renseignements précis sur la vie de cet insecte que dans Wikipedia en allemand.
Les œufs sont déposés individuellement dans l'écorce pourrissante de vieux arbres. Les larves se développent entre l'écorce et le bois pendant 2 à 3 ans avec 9 à 15 mues. La nymphose a lieu en été dans une loge près de la surface où l'imago émergera en fin d'été mais y restera tout l'hiver pour sortir au printemps.
L'insecte est fréquent dans les zones inondables.
10:03 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1)
31/05/2012
Sorbaria sorbifolia, superbe envahisseur
Lorsque j'ai planté ce bel arbuste, je n'avais pas prêté beaucoup d'attention à son mode de développement. Il est beau, il aime les terrains humides et calcaires, c'était parfait pour Romilly.
Hier, je l'ai dégagé des orties et des ronces qui repoussent sans cesse. J'ai terminé le travail à la main, arrachage des mauvaises herbes une à une. C'est parce que j'avais vu des jeunes plants.
Cette photo a été prise l'an dernier en juillet. Les grappes de fleurs étaient pleines de joyeux couples d'insectes. Il n'est pas encore en fleurs mais plein de promesses :
Il y a un groupe serré de 10 à 20 pieds et il drageonne encore plus loin à distance. Le pied le plus éloigné est à un mètre du groupe :
En fait, dans la nature il forme des espaces denses et impénétrables à cause de sa propension à drageonner. Pour moi, ce n'est pas grave. Je préfère les plantes pleines de vitalité aux petites choses souffreteuses qui finissent par crever après des mois de soins intensifs. J'enlèverai les excédents, j'en replanterai, j'en donnerai.
12:40 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Sambucus nigra 'Black Lace'
Je suis très fière de ce sureau, c'est mon plus bel exploit, la transplantation d'un sureau de plus de 2m formé de deux troncs déjà épais. J'ai dû le récupérer sur mon terrain de Trifouilly. Pour qu'il ait toutes ses chances de reprises j'ai voulu récupérer toutes les racines, j'ai creusé avec les mains pour ne rien abîmer, cela m'a pris 2 heures. C'était le 1 avril 2010 :
Il était planté à Romilly le lendemain :
Le 11 juin il avait retrouvé tout son feuillage et fleurissait :
Les fruits le 22 juillet :
Quelqu'un m'a alors dit que pour un arbuste de cette taille il fallait attendre un an pour avoir la certitude de la reprise. Il était de nouveau en fleurs en 2011 :
Le voici cette année, le 11 mai :
Le 30 mai :
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30/05/2012
Ma forêt de sureaux
22:08 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Le syrphe sur l'ordinateur
Cette très jolie mouche est un syrphe. Habituellement il n'est pas facile de photographier un syrphe de façon aussi détaillée car ce charmant insecte est toujours en mouvement, préférant faire du vol stationnaire au-dessus d'une fleur, méthode colibri, plutôt que de s'y poser. Si j'ai pu le faire, c'est parce que je l'ai involontairement assommé en fermant l'ordinateur portable et il a mis un certain temps à reprendre ses esprits.
Un syrphe est une mouche qui aime le nectar alors que ses larves s'intéressent aux pucerons et qui se déguise en insecte piqueur, le plus souvent en guêpe, pour tromper l'ennemi. Celui-ci ne trompe que l'ennemi et pas l'humain parce que sa forme est trop proche de celle de la mouche banale. Les syrphes que je rencontre le plus souvent sont beaucoup plus sveltes comme ceux-ci :
Vous remarquerez que ces deux-là ont les yeux très rapprochés, ce sont des mâles. Le mien a des yeux écartés et pourtant je suis incapable de vous dire son sexe. C'est en effet un hélophile, le seul genre parmi les syrphes dont les mâles ont les yeux écartés comme les femelles. Je pense que c'est plus précisément Helophilus pendulus pour des détails dont le plus évident est une bande faciale noire. Pour comprendre mes photos de détails, en particulier la face et les ailes vous pouvez voir cette page du site aramel et pour la différence entre Helophilus pendulus et Helophilus trivittatus, c'est ici.
J'avais pris une autre année cette photo de syrphes en pleine scène d'amour. Ce sont aussi des Helophilus, le mâle a les yeux écartés comme la femelle.
01:30 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
29/05/2012
Le plus beau sureau noir
Depuis deux semaines c'est le festival des sureaux. Il y en a partout, dans la campagne, dans la forêt, au bord des routes, dans les villes, dans les jardins où le plus souvent il s'est installé sans autorisation mais a été gardé car il est très beau et très bon.
Sur la D606 (ex N6) entre Moret et Montereau une haie de sureaux a été plantée sur plusieurs centaines de mètres à droite. Ils sont très beaux, couverts de fleurs mais encore jeunes. Le plus extraordinaire est de l'autre côté de la route en exemplaire unique, probablement un semis spontané. Sa végétation est superbe, une énorme boule qui va jusqu'au sol, couverte de fleurs au point qu'il est difficile de voir le feuillage. Magnifique. Je lui ai attribué sans hésiter le premier prix.
20:15 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1)
La guêpe
J'ai dû surmonter ma peur d'être piquée pour photographier cette dangereuse mais très belle bestiole.
Mais à quelle espèce appartient-elle ?
Chez nous on peut voir 4 espèces qui se ressemblent, les plus fréquentes sont Vespula germanica et Vespula vulgaris mais il y a aussi Vespula rufa et Vespula austriaca qui parasite ses nids à la manière du coucou.
Les deux dernières peuvent être éliminées facilement : elles n'ont que 2 taches jaunes thoraciques, ma guêpe en a 4.
Est-ce germanica ou vulgaris ? Il n'y a que de petites différences entre les deux. Je vais montrer 2 signes faciles à repérer : la forme des bandes latérales jaunes du prothorax et les points noirs sur l'abdomen.
La bande latérale jaune du prothorax est élargie en triangle chez Vespula germanica, "ma guêpe". Je la montre par une flèche :
Chez Vespula vulgaris cette bande latérale du prothorax est plus étroite et linéaire. Je n'ai que des photos de mauvaise qualité de cette guêpe parce qu'elle était morte et couverte de sable mais on voit bien l'essentiel :
J'indique de même la bande latérale du prothorax par une flèche :
Les points noirs de l'abdomen sont bien séparés des bandes noires chez Vespula germanica :
Ces points sont fusionnés avec les bandes chez Vespula vulgaris :
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28/05/2012
La guêpe et son imitateur
Je parle beaucoup d'insectes mais c'est leur saison et, même si je ne vais pas à leur recherche, ils se présentent dans mon champ visuel et ma curiosité ne me permet pas de les ignorer.
Avec le beau temps et la chaleur ils sont tous de sortie. Ou de rentrée... dans la maison. Dès le début du printemps j'installe le rideau de perles devant la porte que je tiens le plus souvent ouverte quand il fait chaud. Sans ce rideau les insectes et même les oiseaux s’engouffrent dans le séjour et il n'est pas facile de les faire sortir. Le problème concerne surtout les oiseaux et les grandes libellules de la mare, des Anax. Ils montent jusqu'en haut du séjour à 6m et je ne peux les récupérer pour les sortir que lorsqu'ils sont épuisés.
Mais des insectes plus petits et aventureux s'introduisent dans la maison. Pour eux je garde à ma portée une grande boite d'allumettes vide qui me sert à les capturer et à les sortir. Je ne peux tuer, même pas les guêpes qui me font peur. J'ai une répulsion à tuer, et je ne le fais avec plaisir que pour les puces, les tiques et les moustiques. Ceux-là, je ne vois pas du tout leur place dans l'écosystème, ce sont des pestes, pour moi une erreur du Créateur.
Ces jours-ci j'ai eu la visite de deux insectes ailés et rayés en jaune et noir. L'un d'eux est une guêpe. L'autre cherche à l'imiter par des rayures transversales jaunes et noires, sans doute pour tromper ses prédateurs. Mais il ne trompe que ses prédateurs. Pour nous, sans taille de guêpe et avec des gros yeux, il est reconnaissable comme un syrphe.
La guêpe sur une couverture de canapé :
Le syrphe sur l'ordinateur :
Dans les prochaines notes, je les montrerai de plus près et j'essaierai de trouver leur nom exact.
19:49 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)