16/09/2012
Euonymus latifolius
Pour me remonter le moral, j'ai passé l'après-midi à l'arboretum des Grandes Bruyères.
J'ai repéré le fusain à larges feuilles grâce à ses fruits car son allure dégingandée et ses grandes feuilles ne m'auraient pas permis de le reconnaître comme un fusain Il est européen et vit dans les montagnes, au-dessus de 500m.
Cependant pour les fruits je suis arrivée un peu tard. Tous les fruits ont déjà perdu leurs arilles. J'en ai trouvé un seul qui en avait encore une. La coque du fruit est d'un rouge très sombre, l'arille est orange.
20:47 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (0)
Fin d'été à Veneux
Allium odorum, la ciboule de Chine a encore des fleurs :
Les fruits du callicarpa se colorent :
Les fleurs de Hydrangea quercifolia ont pris leur couleur d'automne :
Le sedum commence à fleurir
Le Dahlia imperialis s'élance maintenant au-dessus du forsythia qui au besoin lui servira de tuteur :
La courge spaghetti mûrit lentement :
Un clivia refleurit :
Un chat d'automne :
Et une petite flambée pour oublier la fraicheur de la nuit :
11:02 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
15/09/2012
Fin d'été à Romilly
A Romilly les fleurs d'eupatoires sont maintenant fanées et les insectes refluent vers les asters
et les sauvageonnes qui fleurissent longtemps comme le séneçon jacobée ou plutôt peut-être Senecio aquaticus presque identique mais qui n'a pas de pointe noire sur les bractées des fleurs
tandis que d'autres se réfugient sur des feuilles :
La floraison de la consoude officinale s'épuise un peu et les fleurs commencent à penser à faire des graines :
Les fruits des fusains prennent peu à peu des couleurs :
Ceux du Cornus alba grossissent :
Et Viburnum opulus montre fièrement ses fruits maintenant bien rouges :
21:03 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
14/09/2012
Hydrangea radiata
Hydrangea arborescens ssp radiata est originaire des zones montagneuses des Appalaches. De ce fait il est très rustique mais ne supporte pas très bien la chaleur et la sécheresse. Je l'ai planté dans une zone un peu ombragée à Veneux et je dois l'arroser souvent. Malgré cela il ne peut atteindre sa taille normale et s'effondre souvent. Je me précipite alors avec un arrosoir.
Les américains l'appellent Silverleaf Hydrangea. En effet ses feuilles sont vert sombre dessus, mais d'une couleur argentée très claire à leur face inférieure :
Ses inflorescences en corymbes durent très longtemps. Elles sont formées surtout de fleurs fertiles et de quelques fleurs stériles en périphérie. Elles apparaissent dès juin. Le 21 juin :
Le 14 juillet il est en pleine floraison :
Le 14 septembre il est en fin de floraison. Il a encore quelques fleurs stériles. Les fleurs fertiles ont perdu leurs pétales, il ne reste que les ovaires qui commencent à former des fruits. Quelques fleurs sont complètement fanées, grillées. C'est parce qu'il a eu soif.
23:19 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
Zone de non-droit, cabanes, épaves et détritus
Dans cette zone humide protégée, il nous est interdit d'installer toute construction même légère, même un abri de jardin. Par "nous", j'entends les propriétaires dont le comportement est normal. D'ailleurs une telle construction serait rapidement volée ou vandalisée.
Mais il y a des exceptions. A quoi est due cette tolérance ? A quoi est due cette absence de dégradation ? Cette construction a été habitée longtemps par une famille. Elle n'est plus habitée depuis quelques mois, bien que quelques personnes y passent de temps en temps, et elle reste intacte. Rapport avec les voyous ??
Je n'ai pas mis les pieds sur le terrain, toutes les photos ont été prises depuis le chemin. C'est ce que je vois, et ce que tout le monde voit en passant sur le chemin.
Sur cette première photo on voit le chemin à l'extrême gauche. La route départementale est juste derrière la cabane et la voiture épave bleue, les arbres sont au bord de la route :
Les deux cabanes :
Le reste du terrain est occupé par deux épaves, mais il y en a eu davantage
et des détritus présents depuis plusieurs mois :
10:41 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (2)
13/09/2012
Verbena
J'aurais bien aimé avoir une verveine décorative dans mon jardin mais il faut trouver celle qui s'y plaira et ce n'est pas évident. Je vais vous en montrer 3, elles ont toutes ces caractéristiques : vivaces mais de courte durée de vie, croissance rapide avec floraison l'année du semis, semis spontanés abondants…quand le terrain leur plait.
Verbena bonariensis est sans doute la plus connue et c'est celle que j'ai essayée. C'est la moins rustique des trois mais bien protégée en hiver et grâce à ses semis spontanés, elle devrait réussir si le terrain lui plait. Et elle peut être cultivée en annuelle.
J'aurais aimé avoir une belle touffe comme au Grand Courtoiseau (climat plus continental, plus froid en hiver) :
A Paris, c'est déjà moins brillant. Les fleurs sont belles mais les touffes sont maigres :
Regardez, elle est plantée à côté de Verbena hastata. V.hastata plafonne normalement à 1m et V. bonariensis peut atteindre 2m et c'est pourtant la plus petite.
Je l'avais plantée à Romilly au printemps donc elle n'a souffert ni du froid ni de l'humidité. J'ai obtenu une floraison maigrichonne :
Je l'ai laissé grainer (photo du 21 novembre) :
Au printemps suivant il n'y avait ni les plantes d'origine ni de jeunes plantes, peut-être à cause de l'humidité l'hiver. J'en ai replanté, le résultat a été le même.
J'ai pu admirer Verbena rigida 'Polaris' au Clos du Coudray. Elle résiste à -10°. Elle est ravissante mais beaucoup plus petite. Je l'essaierai sans doute en bordure.
La forme type de Verbena rigida à Paris :
Mais surtout, j'espère beaucoup de Verbena hastata. Elle supporte -15° et probablement pire (Z4). Ce qui me fait croire en elle, c'est qu'elle aime l'humidité et ne s'offusquera donc pas de l'humidité en hiver du terrain de Romilly. Cette belle américaine des prairies humides donne tout l'été de magnifiques épis floraux dressés comme des chandelles. Elle attire papillons et abeilles et peut être utilisée en tisanes.
15:29 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
12/09/2012
Le buis
Je n'aime pas le buis. C'est sans doute parce que je ne l'ai jamais rencontré à l'état naturel mais toujours affublé de tailles au carré ou plus fantaisistes en topiaires. Je n'aime pas cette façon de traiter le vivant comme des meubles.
On rencontre le plus souvent Buxus sempervirens
et sa variété horticole 'Suffruticosa', plus petite sans doute parce que ses tiges sont moins dressées avec des feuilles plus rondes :
Même taillé, je le trouve déjà plus intéressant parsemé des jolies fleurs de Calystegia sepium, le liseron des haies :
J'ai trouvé une jolie photo d'un buis "libre". C'est un bel arbuste au feuillage permanent et bien vert. Il serait magnifique couvert de liserons des haies si abondants à Romilly.
22:49 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
Zone de non-droit, d'autres prédateurs
Prédateur, au sens figuré : personne qui abuse d'une autre personne plus vulnérable qu'elle. Les personnes vulnérables dans le cas qui nous intéresse, ce sont les propriétaires de petits terrains qui n'ont pas les moyens de soutenir un procès long et difficile face à des individus durs et coriaces qui ont l'argent et probablement les soutiens nécessaires.
Connaissez-vous beaucoup de communes où on peut dégrader fortement un bien commun sans avoir à réparer les dégâts ? C'est pourtant le cas à Romilly sur Seine où lors des réunions de propriétaires on a parlé de la nécessité de réparer les chemins défoncés par les engins des exploitants forestiers. Il était question d'une cotisation qui m'a paru modique. Les seuls opposants m'ont paru être justement ceux qui font des dégâts. Je n'irai plus à ces réunions qui me coûtent plusieurs heures et 160km alors que ce n'est que du vent. On y parle beaucoup et il n'y a aucune suite.
Voici l'origine du problème : l'abattage et la replantation de quelques hectares, le transport du bois par de gros engins :
Les dégâts sont bien dus aux engins, ces traces n'ont pas été faites par de gentilles voitures :
Les photos sont prises juste devant mon terrain. Entre ma clôture et le chemin en dur, il y a une bande de terre enherbée. C'est de la bonne terre moelleuse à souhait, facile à défoncer. Lorsque j'ai acheté ce terrain, je me garais souvent dans cette zone. Une voiture n'y faisait aucun dégât. Mais un gros engin chargé de tonnes de bois !! Les engins circulent sur le chemin en dur, qu'ils ont cependant réussi à défoncer, mais arrivés à hauteur de mon terrain ils dévient vers la zone de terre pour reprendre le chemin aussitôt après :
Cette déviation hors du chemin n'a lieu que devant mon terrain et elle a lieu à chaque passage depuis des années. J'ai de multiples photos de traces fraiches datées par l'APN. Pourquoi moi ? Je ne connais pas ces gens, je ne leur ai jamais parlé, je n'ai jamais parlé d'eux jusqu'à aujourd'hui, je ne les ai jamais gênés en aucune façon.
Le bois est entassé sur d'autres terrains puis récupéré par des camions :
Ce camion obstruait bien sûr tout le chemin et j'ai dû attendre 35 minutes qu'il finisse son chargement. Lorsqu'il a vu que je photographiais, il est devenu agressif. Je suis vite rentrée dans ma voiture et il s'est calmé, comprenant qu'il ne pouvait rien faire. Il me suffisait de m'enfermer et de mettre le klaxon à fond, c'était à 20m de la route.
Le résultat : le chemin est tellement défoncé que même en roulant au pas et en essayant d'éviter les plus gros trous, c'est un vrai tape-cul. Et cela commence par le plus gros trou au ras de la route départementale.
Le résultat c'est aussi la formation de grandes flaques gardant l'eau de pluie, et c'est la cause de l'enfer de moustiques que j'ai vécu en août. Devant mon terrain :
Plus loin, dans un chemin en terre, à moins de 10m de mon terrain, complètement ravagé :
Une prochaine fois je vous parlerai de construction illicite avec casse de véhicules au bord de la route départementale.
11:16 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (1)
11/09/2012
Zanthoxylum alatum et coreanum
Zanthoxylum alatum (= planispinum, = armatum) n'est planté que depuis 1 an. Il mesure 70cm. Il est très jeune et commence seulement à former les ailettes caractéristiques de ses feuilles.
Zanthoxylum coreanum est celui dont je suis le plus fière puisque je l'ai semé le 28 décembre 2011. Il est plus rare que les autres dans la nature. Il serait très sensible aux gastéropodes qui peuvent même ronger son écorce quand il est jeune. Il sera donc longtemps élevé en pot sur une table inaccessible à ses prédateurs. Il est très rustique, sans doute jusqu'à -20°.
Ils ont fait leur apparition et ont été repiqués en pots individuels le 2 et le 7 juillet :
Le 9 septembre :
20:06 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (3)
10/09/2012
Zanthoxylum piperitum
Il a été planté en même temps que Zanthoxylum simulans mais il était beaucoup plus petit. L'an dernier il était en très bonne santé mais n'avait pas grandi. Sans doute prenait-il son temps pour s'installer.
Au printemps cette année sa taille n'avait pas beaucoup évolué. Le feuillage a démarré tardivement. Le 13 juin :
Le 30 juin il a tout son feuillage mais pour repérer sa taille, on voit qu'il ne dépasse pas en hauteur la graminée à droite :
Et en été il s'est brusquement mis à croitre alors qu'il n'a jamais été arrosé. Il atteint maintenant environ 1m40. Il est 2 fois plus haut que la graminée :
Il n'a pas encore fleuri mais j'ai bon espoir pour l'an prochain.
20:09 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0)
Une zone de non-droit
Une zone de non-droit est un quartier où la police n'est que peu ou pas présente. Le fait que la police ne s'y rende pas y développe un sentiment d'impunité tel que la seule loi est celle de la jungle.
Une telle zone existe à Romilly sur Seine. C'est la zone des terrains non constructibles où se trouve mon terrain. Mais cette zone n'est pas due comme ailleurs aux difficultés pour la police d'y pénétrer. Cette zone est fabriquée par l'interdiction faite à la police d'y pénétrer.
Je vous parle tous les jours de belles plantes et d'une faune intéressante. Mais l'homme fait aussi partie de la nature. Je ne vous parlerai pas des humains "normaux", nous en sommes entourés tous les jours, heureusement. On connaît moins la fange de la société, les petits voyous minables. Une belle faune à étudier.
Je subis depuis des années des vols et des dégradations sur mon terrain mais ce que j'ai trouvé en arrivant hier dépasse l'entendement : le portail a disparu !!!
Avez-vous déjà vu, ou entendu parler du vol d'un portail de cette taille au bord d'une voie passante ? Cela a dû demander du temps, d'autant plus que les deux portes étaient solidaires à cause de la chaine qui nécessitait du matériel puissant pour être coupée.
Voici l'historique de ce portail. D'abord tel que je l'ai fait installer :
Une porte a été désaxée par le passage de gamins que je connais par dessus ce portail. Un jour un propriétaire d'un terrain situé beaucoup plus loin et que, de ce fait, je ne connaissais pas, s'est arrêté pour me dire qu'il avait vu ces enfants passer par-dessus le portail et qu'il en avait récupéré un âgé de 10 ans juste avant qu'il ne s'empale sur les piques au sommet. L'enfant lui a alors dit, comme justification, que je les autorisais à cueillir les tomates. C'est vrai, je les laissais cueillir toutes les tomates quand j'étais là mais je ne les ai jamais autorisés à venir les voler, surtout dans des conditions aussi acrobatiques.
Plus tard, toujours dans le but de passer ce portail, ils ont cassé la serrure. Désormais le portail était fermé par une chaine et un cadenas :
Enfin, pour améliorer l'aspect du portail, les engins des exploitants de bois l'ont souillé en déviant exprès hors du chemin au niveau de mon terrain de façon répétée pour ravager la zone enherbée. Il était inutile de nettoyer, cela se reproduisait sans cesse.
Que dois-je faire ? Vous pensez, il faut d'abord porter plainte. Mais non. Je ne perdrai pas du temps, avec risque d'augmenter mon stress, parce que cela est totalement inutile, inefficace. Mes voisins ont porté plainte il y a plusieurs mois. On leur a dit qu'on ne pouvait rien faire mais que la police passerait plus souvent. Je ne les ai jamais vus, vraiment jamais. Et il y a une bonne raison pour cela : il leur est interdit de venir dans le chemin. Et ça vous épate, non ?
Explications : lors de la dernière réunion des propriétaires de ces terrains, Monsieur le Maire nous a expliqué que la police n'a pas le droit d'y venir parce que c'est un chemin privé. Pour qu'ils viennent, il faudrait qu'un propriétaire les appelle. Mais il faut un motif pour les appeler, trouver un voleur. Je n'ai aucune chance de voir un voleur, ils ne viennent pas quand je suis là. Admettons que je passe à une heure imprévue et que j'en voie un. Je téléphone à la police. Mais le temps qu'ils arrivent il sera parti. A moins que je ne le maitrise. Avec mon 1m56, mes 55kg sans muscles et mon âge avancé, je ne maitriserais même pas un enfant. Si je tente de le photographier, je risque d'être passée à tabac.
Là où la police ne passera jamais, et ils en ont eu confirmation, ils peuvent prendre tout leur temps pour démonter un portail. Je ne remplacerai pas ce portail, je ne vais pas leur offrir un portail neuf. D'ailleurs un portail ne les empêche pas de voler.
Mais je ne suis pas la seule en cause. Ce chemin hors zone de police est à Romilly. Il fait suite à une petite rue habitée, je ne sais même pas où commence la zone de non-droit. Ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent dans Romilly, il leur suffit de se réfugier rapidement dans cette zone hors sécurité et ils ne seront jamais pris. La ville entière va pouvoir se trouver en insécurité.
Mais les petits voyous minables ne sont pas les seuls à faire la loi dans ce quartier. Je vous montrerai d'autres situations étonnantes.
17:50 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (3)
Zanthoxylum simulans
Presque toutes les espèces de Zanthoxylum peuvent donner le poivre de Sichuan obtenu en pulvérisant la coque qui entoure la graine.
J'avais déjà Zanthoxylum simulans, piperitum et alatum. Mon tout petit dernier, c'est Zanthoxylum coreanum.
Voyons d'abord le plus grand, Zanthoxylum simulans, qui atteint maintenant 2m. C'est sa deuxième fructification.
05:46 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0)