02/06/2013
Trachycarpus fortunei en fleurs
Marnay sur Seine le 1 juin.
C'est beau une floraison de palmier-chanvre :
Trachycarpus fortunei est dioïque. Celui-ci est-il un mâle ou une femelle ? Je n'ai pas trouvé de photos suffisamment précises des fleurs pour m'aider. J'ai donc repris les photos de 2009 du jeune palmier mâle du Jardin des Plantes de Paris. Pour les dates, tenir compte du fait que tous les végétaux ont presque 1 mois de retard cette année.
Les fleurs mâles montrent très tôt leurs étamines. Le 27 avril :
Le 4 mai :
Sur les inflorescences du palmier de Marnay aucune étamine n'est visible alors que certaines fleurs sont entrouvertes. Il y a une autre différence très visible. Les inflorescences femelles ont un port dressé, c'est le cas à Marnay :
Les inflorescences mâles ont un port pendant, c'est le cas pour le mâle à Paris :
Le beau palmier-chanvre de Marnay est donc bien une femelle. Est-il fécondé ? A mon avis oui. Les restes des inflorescences de l'an dernier sont toujours là. Je crois que si les pédoncules sont restés si longtemps en place, c'est parce qu'il y avait des fruits.
Je pense avoir trouvé un vieux fruit sur une des photos. Je reconnais que ce très fort agrandissement d'un détail de la photo n'est pas très net :
La fructification de cette belle femelle sera à vérifier cet été. Pour cela il faudrait un mâle et je n'ai pas vu d'autre Trachycarpus dans le jardin mais il y en a beaucoup dans la région. Ce palmier est très apprécié par ici et il figure dans un bon nombre de jardins.
Mais admirons aussi son tronc qui semble couvert de laine :
22:02 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
L'asiminier se réveille enfin
Asimina triloba a été une source d'angoisse. Le mois de mai se terminait sans la moindre feuille. Ce matin seulement j'ai trouvé la première feuille sur 'Prolific' :
Lorsque je suis arrivée hier dans le jardin botanique de Marnay sur Seine, je me suis précipitée sur l'asiminier pour me rassurer. Il est légèrement en avance sur les miens mais lui aussi débourre à peine.
10:43 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
L'eau à Marnay sur Seine
Le niveau de l'eau est toujours le même à Romilly. Tous les champs et bois au nord de la ville sont toujours inondés, et le niveau ne baisse pas.
Je suis donc allé revoir le jardin botanique de Marnay sur Seine. Évidemment, il est lui aussi dans l'eau. Je m'y attendais, il est situé entre des noues.
La mare est totalement envahie par le myriophylle, et cela n'a rien à voir avec les inondations :
Jusqu'en 2009 les visiteurs étaient accueillis à l'entrée par un couple charmant :
En 2010 déjà ces charmants canards n'avaient plus beaucoup de place :
00:10 Publié dans inondations, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (0)
01/06/2013
Une stellaire
C'est encore une jolie plante sauvage que je ne connaissais pas. Je l'ai vue aux Grandes Bruyères le 18 mai.
Les jolis tapis d'épimedium ne sont plus en fleurs mais ils sont un peu colonisés sur les bords par de jolies fleurettes, un géranium
et ces jolies fleurs blanches
C'est ensuite que j'ai vu que ces fleurs blanches étaient un peu partout, sans doute installées toutes seules car elles avaient une prédilection pour les bruyères, les pervenches, toujours une plante déjà installée. Elles formaient de belles touffes :
Les pétales très incisés de ses fleurs m'ont aussitôt fait penser à une stellaire :
Son feuillage fin ressemble à celui d'une graminée :
Je crois qu'il s'agit de Stellaria holostea qui aime les régions boisées pas trop sèches :
http://www.luontoportti.com/suomi/fr/kukkakasvit/stellair...
La nature est pleine de ravissants trésors, souvent aussi beaux que les plantes cultivées.
13:02 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (1)
31/05/2013
Drôle de mouche
J'examinais de près un Actinidia mâle récemment planté à la recherche des boutons floraux tant espérés. Je ne prêtais aucune attention à ce qui me semblait être une mouche banale. Juste avant qu'elle ne disparaisse j'ai réussi à prendre ces quelques photos, enfin alertée par l'aspect de son abdomen, aussi long que les ailes et presque pointu. Peut-être un Rhagio ?
La jolie couleur de miel est surtout visible sur les photos, pas remarquable à l’œil nu.
15:15 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
30/05/2013
Pholcus phalangioides
Ce matin nous avons failli être deux dans mon bain. Il faut dire qu'il y a souvent des araignées dans la salle de bain du bas car elles remontent de la buanderie en direct par l'évacuation de la baignoire. Il faudrait que je pense à fermer la baignoire dès qu'elle est vide
Après 24h sans bain le pholque avait eu le temps de s'installer et de tisser une toile lâche mais étendue. C'est bien un pholque, une araignée, et non un faucheux dont l'abdomen est segmenté et non séparé du céphalothorax
Ses très longues pattes en font une araignée élégante. Sa minceur n'est pas due à une anorexie. Si elle est totalement inoffensive pour l'être humain, c'est une grande carnassière et même les insectes et les araignées plus grosses qu'elle ne lui font pas peur.
La difficulté pour la photographier, c'est la mise au point. En effet, si toutes pattes étalées elle approche 10cm, la largeur du carreau,
le corps ne fait que 16mm, le céphalothorax 5mm, et les yeux bien moins que 1mm. J'ai dû utiliser un objectif macro + un tube allonge et sans pied impossible à placer sur la baignoire. C'est donc fait à main levée et je ne tremble toujours pas.
Voici un choix de ses plus belles poses :
T'as d'beaux yeux, tu sais :
13:04 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1)
29/05/2013
Malus sieboldii
20:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
28/05/2013
Ulmus parvifolia 'Geisha'
Grandes Bruyères 18 mai
C'est un ravissant petit arbre aux délicates couleurs au printemps, un vert très clair marginé de blanc. Je dis petit arbre parce que c'est une forme naine qui ne dépasse pas 3m de haut et un port étalé de ses branches arquées :
Plus tard son feuillage sera plus vert. En automne il prendra un coloris doré que je n'ai pu voir parce que l'arboretum ferme le 1 novembre, un peu trop tôt pour voir tous les beaux feuillages d'automne. Le 21 octobre il n'avait encore que quelques feuilles jaunes :
Il a 12 ans
23:47 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Que d'eau, que d'eau...
Je déprime. Hier, je me serais bien laissé couler dans ma piscine de Romilly.
Deux semaines après l'annonce de la décrue lente de la Seine je suis allée à Romilly pour faire le bilan des dégâts. Le bilan sera pour plus tard. Dès la sortie nord de Romilly tous les terrains étaient dans l'eau. Le mien aussi était entièrement noyé sous 15 à 30cm d'eau, sauf quelques mètres à l'entrée, juste la longueur de la voiture. La zone où habituellement je gare la voiture :
J'ai juste fait rapidement le tour du terrain, les pieds dans l'eau car cela a été l'occasion de constater que mes vieilles bottes ne sont plus étanches. Les arbres fruitiers et les rosiers semblent en bon état, les rosiers ont arrêté le développement des bourgeons floraux que j'avais remarqués la dernière fois. Les dégâts les plus visibles sont sur des sureaux, même et surtout des nigra. Sambucus nigra est réputé pour sa tolérance aux inondations mais cela n'est pas le cas de ses cultivars sophistiqués, en particulier ceux à feuillage rouge ou panaché et aussi Urban Lace. Ils ont l'aspect de plantes qui ont soif !
Sambucus nigra 'Black Lace' :
Sambucus nigra 'Black Beauty' :
Sambucus nigra 'Thundercloud' :
Sambucus nigra 'Naomi' :
Sambucus racemosa :
Les mauvaises herbes n'ont pas peur de l'eau, elles ont tout envahi sur au moins 50cm de haut. Il y a même des orties où il n'y en avait plus. Un forsythia et une aubépine déracinés sont couchés.
Combien de plantes vais-je perdre ? Que se passe-t-il ? Le niveau de la Seine est descendu mais l'eau ne peut plus la rejoindre. L'eau ne peut être absorbée par la nappe phréatique saturée. Et avec 18° les meilleurs jours, il ne faut pas compter sur l'évaporation. Curieusement la crue de la Seine n'est pas allée plus loin. Que Paris se rassure, l'Aube sert d'éponge.
Une consolation : j'espère que tous les campagnols sont noyés.
11:13 Publié dans inondations, Romilly sur Seine, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (6)
27/05/2013
Les aventures d'une glycine
Il y a très longtemps, dans le jardin d'un ami, il y avait une glycine du Japon, Wisteria floribunda, blanche. Mais son support ne lui permettait pas de grimper plus haut que 4m. Désespérée, elle repartait vers le sol et se marcottait partout, même sur le trottoir après avoir passé le mur de clôture.
J'avais pris une de ses marcottes et l'avais plantée au pied du grand chêne de l'entrée, exposé plein sud. C'était enfin un support à sa taille. Elle a grimpé sur le chêne mais le chêne a en même temps énormément grossi une de ses branches plein sud et elle n'a jamais pu voir la lumière. Elle a eu pendant des années un beau feuillage mais ne fleurissait jamais.
Puis l'exubérant rosier liane, Rosa mulliganii, planté à côté d'elle et qui, lui aussi ne voyait plus la lumière a accompli un exploit. Ses tiges plus rigides que celles de la glycine ont pu se jeter sur l'aubépine et plier une de ses branches pour former un arceau plein sud au-dessus de l'allée d'entrée. La glycine a saisi l'occasion et l'a suivie :
Mais cela faisait 5m au plus, trop peu pour les ambitions d'une glycine. Elle a envoyé des tiges ramper au sol plein nord et dans l'ombre dense, pour atteindre un autre chêne qu'elle avait repéré. Elle a grimpé sur ce chêne côté sud-ouest et voilà le résultat :
Toutes les glycines aiment les arbres. Voici quelques photos prises aux Grandes Bruyères :
00:25 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)