19/07/2015
La pluie
Cette nuit, un miracle s’est produit : après 2 mois sans une seule goutte d’eau, il a plu toute la nuit : 14mm ! du jamais vu en été. Cela veut dire des plantes en bien meilleur état car aucun arrosage ne vaut la pluie et plusieurs jours sans corvée d’arrosage. Seulement quelques jours car le sable n’est pas capable de garder cette eau. C’est aussi le retour à la vie de ce que je ne pouvais me permettre d’arroser, en particulier les vastes tapis de pervenches. Les feuilles pendantes et crispées des pervenches faisaient peine à voir. Aujourd’hui elles ont repris un aspect normal :
Folle de joie je me suis octroyé un jour de congé. Je suis allée à Marnay puis à Romilly pour vérifier que la pluie y était bien tombée. J’avais de bonnes raisons de l’espérer car la pluie de cette nuit n’était pas un simple orage localisé. Il n’y a pas eu d’orage. De toute évidence, c’était la remontée jusqu’à nous de la zone de pluie. A Romilly j’ai trouvé 17 mm de pluie. De quoi sauver toutes les plantes que je n’ai pu arroser et aussi un mois sans problème car la bonne terre de Romilly va garder longtemps cette eau.
20:45 Publié dans Romilly sur Seine, Veneux les Sablons | Lien permanent | Commentaires (2)
La beauté de Cynara cardunculus
Le cardon, très proche de l’artichaut, en très épineux, est lui aussi comestible. On consomme généralement les pétioles des feuilles mais les capitules sont consommables comme ceux de l’artichaut bien que les bractées très piquantes qui les recouvrent risquent de décourager. On le multiplie plutôt par semis et il donne des fleurs la deuxième année.
On peut aussi le cultiver pour la beauté de sa floraison. Ses fleurs portées à 2m de haut sont superbes :
Un tel ensemble demande de la place et serait magnifique en fond d’un grand massif.
Les photos ont été prises dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine.
19:16 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
18/07/2015
Le clivia jaune
Mes Clivia miniata fleurissent tous les ans, parfois plusieurs fois. En été ils sont en vacances sous les arbres. Les clivias classiques à fleurs rouge-orangé sont en fleurs depuis 15 jours. Ils m’ont donné 4 grosses grappes de fleurs que je ne vous montre pas car je l’ai fait très souvent. Le tout jeune clivia à fleurs jaunes les accompagne en ouvrant ses fleurs aujourd’hui :
Deux fleurs de l’an dernier ont donné des fruits qui murissent plus vite que ceux des fleurs rouges (presque 2 ans, verts la première année). Ces fruits restent à peine rosés depuis presque un mois sans évoluer et ont une forme plus allongée :
Pour comparaison les fruits mûrs du clivia rouge :
Vous remarquerez qu’un des fruits a germé sur la plante :
Cela arrive de temps en temps car la germination est très facile et se produit dès qu’ils tombent sur la terre d’un pot voisin.
21:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Chaenomeles cathayensis
J’ai un cognassier décoratif planté à Romilly et un autre de semis spontané échappé d’un jardin voisin à Veneux.
Je cherche surtout à compléter ma collection de cognassiers producteurs de très gros fruits parfumés et comestibles. J’ai déjà un Cydonia oblonga, notre cognassier commun, un Cydonia oblonga ‘Aromatnaya’ aux fruits mangeables crus et que je vais bientôt vous monter en photo tant il est couvert de fruits, plusieurs Pseudocydonia sinensis, achetés ou obtenus par semis, dont le plus âgé fructifie pour la première fois cette année.
Il me manquait Chaenomeles cathayensis. Je l’ai semé en décembre 2014 et je l’ai oublié. Mais son semis est de toute évidence aussi facile que celui du Pseudocydonia et voici le résultat :
J’ai compté 10 petits plants à mettre en pots individuels d’urgence. J’en planterai 2 ou 3 à Romilly et un à Veneux en prenant des précautions car il n’aime pas la sécheresse :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/09/10/chaenome...
Mais j’en ai beaucoup. Si quelqu’un en veut, il suffit de m’envoyer un courriel.
20:42 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
17/07/2015
Lycium chinense
J’ai envie de baies de goji mais j’ai rencontré des difficultés inattendues avec la culture de Lycium barbarum. J’en ai planté 3 successivement à Romilly et un seul a survécu mais ne semble pas encore décidé à fleurir. Il est laissé libre, c’est pourquoi son aspect est brouillon :
Le terrain semble pourtant favorable. Je ne comprends pas pourquoi il fait de la résistance.
J’ai alors pensé au magnifique bosquet du Jardin botanique de Marnay sur Seine, un sol identique à seulement 10km de mon terrain. Je l’y vois tous les ans, toujours aussi beau. Le voici le 21 septembre 2013 alors qu’il a été planté en 1999 comme l’indique son étiquette et a subi les inondations prolongées de mai-juin 2013 :
Mais c’est un Lycium chinense, reconnaissable à ses fruits plus allongés.
Je l’ai donc tenté, dans l’espoir de me consoler de l’échec de barbarum. Je l’ai planté le 4 avril 2014 :
Je l’ai à peine surélevé pour lui éviter l’excès d’humidité au printemps quand la fonte des neiges à l’est fait remonter la nappe phréatique (celui de Marnay a été planté sans cette précaution et la nappe phréatique est au même niveau). Le 17 août il s’était déjà beaucoup développé et approchait le haut du grillage de 2m sur lequel j’ai décidé de l’accrocher pour lui éviter l’affalement de ses très longues tiges :
Il a continué à grandir et en hiver dépassait les 2m et gardait son feuillage (on le dit caduc). Le 9 janvier 2015 :
Le voici le 15 juillet, âgé d’à peine plus d’un an :
Il est encore plus grand, très étoffé. Il dépasserait 3m si les tiges les plus hautes non tuteurées ne se courbaient gracieusement. Ces tiges se marcotteraient s’il n’était pas attaché au grillage jusqu’à former des fourrés impénétrables. Les grandes fleurs violettes à droite sont celles d’une clématite, le feuillage rouge derrière lui est celui d’un noisetier pourpre.
Mais la belle surprise ce jour-là, c’est la floraison qui commence :
D’autres branches sont couvertes de boutons floraux :
Mais pour Lycium barbarum je me suis entêtée et j’en ai planté 3 à Veneux cet automne. Le terrain est plus difficile mais avec un apport de bonne terre et en arrosant régulièrement, cela valait la peine d’être tenté. Ce sont 3 variétés sélectionnées. Ils sont tous en vie mais un seul a une forte croissance. C’est Korean Big’ :
20:55 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
16/07/2015
L'allée des Hydrangea
Sur la droite de l’allée, ce sont les Hydrangea arborescens, ‘Annabelle’ et ‘Incrediball’. Annabelle avait beaucoup souffert des inondations de 2013 perdant tout le centre du massif (un seul plant à l’origine). Il s’est depuis rattrapé en développant des drageons périphériques, tous un peu isolés mais bien fleuris :
Les fleurs rouges, c’est le début de floraison d’un crocosmia qui abrite son bulbe de la sécheresse sous la ramure d’un sureau blanc et expose ses fleurs au soleil. A l’extrême gauche on voit une inflorescence de ‘Wim’s Red’ qui s’étale et commence à déborder dans l’allée.
Incrediball ressemble à Annabelle avec des inflorescences plus grandes. Pour l’instant la différence de taille est notable mais pas énorme. Cependant il est encore très jeune, planté en 2013 :
L’autre côté de l’allée est occupé par les Hydrangea paniculata, ‘Wim’s Red’, ‘Pinky Winky’ et ‘Kyushu’. Kyushu restera blanc, les deux autres en sont encore à leur période blanche. Ils ont été plantés ensemble en 2010.
Wim’s Red est le plus imposant, il s’étale beaucoup.
Les fleurs fertiles commencent à s’ouvrir et il attire comme tous les ans des nuées de cantharides fauves qui commencent à affluer et vont en faire bientôt leur terrain de jeux amoureux :
Pinky Winky se voit moins parce qu’il est encore en boutons :
Kyushu :
Sans pluie depuis deux mois, ces hydrangeas n’avaient reçu aucun arrosage. Je suis allée à Romilly hier uniquement pour distribuer un peu d’eau car il faisait trop chaud pour travailler. J’ai ainsi distribué chichement les 53 litres transportés dans la voiture aux plantes très jeunes, ou en pleine floraison ou précieuses. Les quantités attribuées à chaque plantes étaient faibles mais cela avait suffi la fois précédente à redonner un aspect normal à l’akebia. Je ne peux faire plus, le niveau de la mare est trop bas pour que je puisse y puiser. Un avantage de cette sécheresse : les flaques d’eau des chemins non entretenus se raréfient et donc les moustiques.
Ces hydrangeas sont en plein soleil, sans doute un peu trop mais leur enfer va s’atténuer au fil des années grâce à mon bébé que j’ai planté il y a presque 2 ans : un semis de Pyrus caucasica qui semble beaucoup se plaire et leur fera un jour de l’ombre :
16:40 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
15/07/2015
Rubus phoenicolasius
Je vous avais montré le 21 juin les jolis boutons floraux hérissés de poils rouges
et j’attendais de vous montrer les fleurs ouvertes. C’est impossible, les fruits sortent directement des boutons floraux. A chaque passage, j’espérais photographier les fleurs mais les boutons étaient toujours fermés. Le 13 juillet il y a des fruits mais ils sortent directement du bouton floral. Il semble évident qu’il y a autopollinisation du pistil par les étamines de la même fleur qui est cléistogamme (ne s’ouvre pas). C’est le grossissement du jeune fruit qui provoque l’ouverture du périanthe. On voit sur ces photos des jeunes fruits à tous stades de grossissement. Certains encore très petits se devinent dans le bouton dont surtout les sépales sont visibles et s’écartent à peine. Ce phénomène d’autopollinisation dans une fleur cléistogamme est connu, en particulier chez les poacées, les fabacées, la floraison d’automne des violettes, mais aussi noté, sans description, chez des Rubus. J’ai vu de rares photos de fleurs ouvertes de Rubus phoenicolasius. Ce procédé n’est donc pas constant :
Des tiges de première année, très longues, sans ramifications et sans fleurs sont maintenant nombreuses, au moins une dizaine. Elles produiront l’an prochain :
09:47 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
14/07/2015
Veronicastrum virginicum
20:38 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
13/07/2015
Hibiscus paramutabilis
Hibiscus paramutabilis est très beau, bien rustique, sans maladies, résistant à la sécheresse, une beauté sans problèmes. Je l’ai planté en 2009. Il a grandi régulièrement, m’a fait chaque année quelques fleurs mais cette année il est vraiment bien installé et cela va être l’apothéose de sa floraison.
J’ai trouvé aujourd’hui la première fleur ouverte à 2m de haut :
Mais vous voyez qu’elle est accompagnée d’autres boutons floraux prêts à s’ouvrir et il y a ainsi des groupes de boutons à l’extrémité de toutes les branches. Cela va être magnifique dans quelques jours, des grandes fleurs d'au moins 15cm sur des grandes feuilles, d’autant plus que j’en ai 2 pieds.
Je ne l’ai pas encore arrosé cette année et il n’est pas tombé une seule goutte de pluie depuis le 15 mai (je n’avais pas noté la date exacte mais cela vient d’être confirmé officiellement pour l’agriculture). C’est dur pour les plantes même si le sol retient bien l’eau. Mercredi j’y retourne avec une dizaine de petits jerricans d’eau minérale. Je n’en avais que 3 aujourd’hui, j’ai arrosé les plantes en souffrance évidente : nandina, actinidia, akebia. L’akebia était en piteux état mais j’ai eu le tort de le planter surélevé, il ne profite pas de l’humidité de ce sol, humidité par capillarité depuis la nappe phréatique mais celle-ci est descendue maintenant à plus d’un mètre.
20:30 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0)