30/03/2016
Cyclamen pseudibericum
Fin mars, c’est la saison du plus beau des cyclamen rustiques, Cyclamen pseudibericum. Je l’avais planté il y a 6 ans dans la cuvette d’un camellia, donc dans de la terre. Ce qui me désole encore cette année, c’est qu’il ne s’étend pas beaucoup, il reste localisé à cette cuvette. Pourtant les fourmis ne manquent pas. Toutes les fleurs ne sont pas encore ouvertes, j’en compte 8 :
Puis, j’ai une heureuse surprise. Dans un pot où j’ai planté une bouture d’arbuste, il y a une fleur, juste une fleur et son pédoncule sans feuille mais bien vivante :
Et c’est bien lui avec ses pétales d’un rose intense marqués à la base d’un as de pique sombre :
Il est en retard pour les feuilles, j’espère qu’il va s’y mettre maintenant.
Pourquoi n‘ai-je aucun semis sur le terrain et un dans un pot ? Je suppose que, hors de la cuvette des plantes, les graines ne trouvent que le sable pur et, malgré le couvert de feuilles mortes qui leur plait tant, ce sable trop pauvre ne leur convient pas.
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29/03/2016
Ceanothus arboreus
On le dit en fleurs en mai. Mon très jeune Ceanothus arboreus ‘Trewithen Blue’, à peine un an, était en pleine floraison début avril l’an dernier :
Cette année les boutons floraux montaient déjà la couleur des pétales en janvier :
Aujourd’hui il ouvre quelques fleurs :
Ce bel arbuste à feuillage persistant vert franc va devenir très grand. Il est rustique ici, donné pour -10°C. Je ne peux confirmer, il n’a subi qu’une seule fois -3°C. Mais les bourgeons très développés dès le 4 janvier
sont sans doute plus fragiles puisqu’on voit un petit nombre de fleurs brûlées.
23:21 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
28/03/2016
Printemps, le réveil
Les insectes sont maintenant un peu plus nombreux. Je vois des papillons, citrons et paons du jour, mais ils ne se posent pas malgré la multitude de fleurs. Mes petites-filles se sont passionnées pour les coccinelles mais elles semblent endormies, ne s’envolent pas facilement.
Ce gros bourdon aussi semble endormi, ou saoulé par l’odeur de la fleur de jacinthe, il est resté immobile malgré mes tentatives de le faire s’envoler :
Je vois sur la photo une petite bestiole à côté du bourdon. J’ai fait un recadrage. C’est un tout petit coléoptère qui sort sans doute du même endroit car il est saupoudré de pollen :
Les insectes les plus actifs étaient des petites abeilles et des fourmis au cœur des fleurs de Camellia ‘Adolphe Audusson’. Je ne m’étais jamais préoccupée du nectar des camellias. Ils sont pourtant de gros fournisseurs pour les abeilles en hiver (et aussi les colibris mais pas ici). Les bestioles vont fouiller jusqu’à la base de étamines :
Il y a aussi de l’agitation du côté des oiseaux. C’est la période du flirt et des fiançailles :
21:05 Publié dans Animaux, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
24/03/2016
Narcissus bulbocodium ?
Encore une surprise aujourd’hui : le plus petit des narcisses, encore plus petit que celui que j’ai trouvé dans un pot il y a un mois. Je pense qu’il s’agit de Narcissus bulbocodium. Je n’ai aucun souvenir de l’avoir acheté. Il ne fait pas partie de la flore locale, sa zone naturelle est le sud-ouest. Sans doute un semis depuis une plante d’un jardin voisin.
Il s’est installé au bord de la rue, près de la boite-aux-lettres, juste devant les Sternbegia, les petits iris et les colchiques (ça commence à être surpeuplé dans cette zone). Son feuillage est abondant mais sous forme de feuilles filiformes.
Petit mais ravissant.
21:47 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
23/03/2016
Camellia
Les camellias en fleurs aujourd’hui.
Adolphe Audusson :
C’est le camellia qui perd le mieux ses fleurs avant qu’elles ne soient fanées et laides. Il est toujours impeccable :
La première fleur de Brigadoon :
Désir :
Première fleur de Donation :
Elsie Jury, le premier fleuri, dès le 1 janvier, a encore des fleurs :
Kramer’s Supreme sur son lit de jonquilles :
Gloire de Nantes :
Les 2 premières fleurs de Kerguelen, un rare camellia à feuillage panaché :
Madame Martin Cachet :
Paul Maymou :
Spring Promise :
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21/03/2016
Rubus phoenicolasius, à dompter comme un fauve
Jusqu’à présent je l’ai laissé pousser librement à Romilly dans le but d’étudier complètement son mode de végétation.
La plante est caduque et développe ses tiges sur 2 ans.
La première année, c’est une tige qui monte verticalement jusqu’à 3m et se courbe ensuite vers le sol. La caractéristique de cette tige, c’est qu’elle est couverte de poils et d’épines, vertes au printemps puis devenant rouge vif et elle porte de grandes feuilles vertes à revers blanc :
La deuxième année cette tige (canne) va émettre des pousses latérales qui porteront les fleurs et les fruits :
En juin apparaissent les boutons floraux. Ils forment de belles grappes lumineuses car ils sont couverts comme les tiges d’épines rouge vif.
En juillet et août il en sort les fruits. Il est rare de voir les fleurs :
parce que la plupart du temps la fleur s’autoféconde à l’intérieur du bouton et lorsqu’il s’ouvre, c’est déjà le fruit. Sur cette photo, la plupart des boutons sont à peine entrouverts et on y voit déjà à l’intérieur le fruit formé :
A maturité les fruits sont rouges. Ils sont comestibles, sucrés et parfumés :
Cette canne ne produira plus, on peut la couper. Jusque-là, tout est positif. Si je dis qu’il faut le dompter, c’est à cause de son mode de propagation. Il le fait par semis, c’est banal. Mais, comme beaucoup de ronces, il le fait aussi par marcottage, comme la ronce bleue dont je n’arrive pas à me débarrasser à Romilly. A son avantage, il est beaucoup plus beau que la ronce bleue et beaucoup plus fructifère. Dans beaucoup d’endroits d’Amérique du Nord où il a été importé comme ronce fruitière, il est devenu tellement envahissant, pouvant former des fourrés impénétrables, qu’il commence à être interdit à la vente. En Nouvelle Calédonie il est interdit.
Voici comment il procède : en septembre les longues tiges courbées vers le sol s’y plantent :
Elles restent ainsi plantées dans le sol tout l’hiver et au printemps des jeunes tiges apparaissent tout autour. Et voici le résultat final à la fin de l’hiver suivant :
Bientôt tout cela sera couvert de feuilles, de branches latérales porteuses de fruits. Je vais lui laisser l’espace qu’il occupe actuellement mais il n’en débordera plus. Pour l’empêcher d’envahir hors de la zone autorisée, il faut attacher les tiges à un support ou les tailler avant qu’elles n’atteignent le sol. Ce problème n’existe qu’en terrain favorable, riche et ne séchant pas l’été. A Veneux, en terrain pauvre et trop drainant, je n’arrive pas à le maintenir en vie même en l’arrosant.
11:54 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
20/03/2016
Golden Japan, va-t-il survivre ?
Par crainte de la mort prochaine de mon Prunus cerasifera sauvage (myrobolan), j’ai commandé pour la pollinisation de Prunus salicina ‘Crimson Glo’ le Prunus salicina ‘Golden Japan’ (pour rappel, ils sont incompatibles pour la pollinisation avec les pruniers européens cultivés).
Étant donné que ces arbres ont déjà débourré et même fleuri depuis presque un mois, il ne me paraissait plus possible de l’acheter en racines nues. J’ai donc soigneusement recherché sur Internet un jeune arbre en pot. Malheureusement, j’ai été trompée. J’ai reçu un gobelet de plusieurs années vu l’épaisseur de son tronc en racines nues et hors végétation. Comment est-ce possible ? Le pépiniériste a-t-il une méthode pour retarder le débourrage ? Il a aussi de très grosses racines taillées très court et très peu de racines fines. J’ai des doutes sur sa reprise.
Le seul signe de vie : ces deux bourgeons, pas un de plus, en désaccord total avec le développement normal d’un salicina :
Mais j’ai heureusement découvert que mon myrobolan n’est pas en danger. En fait, je n’avais pas compris la différence de floraison entre salicina et cerasifera.
Les deux espèces commencent leur floraison en même temps. Mais Prunus salicina fleurit aussitôt de façon massive et montre en même temps ses feuilles.
Prunus cerasifera, et j’ai constaté la même chose sur le Prunus cerasifera ‘Pissardii’ du parking de Varennes, a une floraison progressive qui n’est massive que presque un mois plus tard et son feuillage n’apparait qu’après la floraison.
Mon myrobolan est aujourd’hui en pleine floraison mais, vu sa taille, je n’ai pu photographier les fleurs qu’au zoom :
Seul problème : j’aurai du mal à cueillir ses fruits.
15:25 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
18/03/2016
Hamamelis
Hamamelis ‘Diane’ n’est plus en fleurs. C’est lui qui a eu la floraison la plus courte mais il est beaucoup plus jeune que les autres. Les fleurs de ‘Arnold Promise’ sont en train de faner mais encore belles :
Hamamelis mollis est toujours en pleine floraison :
Pour le plaisir, revoyons ces 3 arbustes au mieux de leur étrange floraison.
‘Diane’ :
‘Arnold Promise’ :
Hamamelis mollis :
Fruits en juin :
Fruits et boutons floraux en septembre :
Boutons floraux en septembre :
Fruit et boutons floraux en octobre :
21:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
17/03/2016
Cornus mas et Cornus officinalis
Je vous ai montré le début de floraison des « cornus à cornouilles », c’est-à-dire Cornus mas et Cornus officinalis le 1 février. Ils sont toujours en fleurs.
Cornus mas ‘Jolico’ avec à gauche un cornouiller sanguin envahissant que je dois tailler au moins 2 fois par an et devant les branches totalement dénudées de Zanthoxylum piperitum :
Cornus mas ‘Yellow’ qui ne grandit pas vite :
Cornus officinalis est en fin de floraison :
20:24 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
14/03/2016
Prunus salicina sauvage et Prunus cerasifera rouge
Je vous ai montré récemment la floraison du Prunus salicina ‘Crimson Glo’, sélection horticole, et du Prunus cerasifera sauvage (myrobolan) sur mon terrain de Veneux.
Cette fois nous sommes à Romilly.
Le Prunus salicina est la forme type, le sauvage. Ses fruits ne sont d’ailleurs pas aussi gros que ceux des fruitiers horticoles, plus proches de la taille des prunes européennes.
Aujourd’hui il est en fin de floraison. Il dépasse 3m de haut et son tronc est haut, les fleurs ne sont pas faciles à photographier, il faudrait un escabeau. Sa floraison très précoce dès février me fait le déconseiller, comme Crimson Glo, en zone plus froide que la zone 8 :
Il est autostérile mais il a heureusement un Prunus cerasifera à proximité et il m’a donné des fruits dès la première floraison de celui-ci.
Mon Prunus cerasifera est une forme pourpre spontanée, intermédiaire entre la forme type et le Prunus ‘Pissardii’. Pissardii a d’emblée des fleurs roses et des feuilles rouges et ses fruits existent mais tombent avant maturité. Le mien a des fleurs blanches avec juste une touche de rose à la base des pétales et ses feuilles naissent vertes pour devenir rapidement pourpres. Ses fruits parviennent à maturité. Il y en a 2 exemplaires presque accolés :
Le plus vieux atteint au moins 4m :
Il est encore en pleine floraison :
Sa couleur un 8 juin :
20:03 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (2)
12/03/2016
Ampelaster carolinianus, le super aster
C’est vraiment un aster hors normes. Il a des feuilles d’aster, des fleurs d’aster mais il peut grimper jusqu’à 5m ! Son feuillage est persistant. Et il fleurit l’hiver, de novembre à mars. Enfin, il est bien rustique.
J’ai découvert son existence dans une revue de jardinage, Rustica je crois, et je l’ai aussitôt commandé. Voici mon trésor tout neuf :
Je ne vous montrerai pas ses fleurs avant cet automne mais si vous voulez les voir et en savoir plus :
http://jardinage.ooreka.fr/plante/voir/208/ampelaster
10:54 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
11/03/2016
Dracunculus, le dragon se réveille
Dracunculus vulgaris, serpentaire ou petit dragon, est proche des arums et utilise la même technique de piégeage temporaire des insectes pour obtenir une fécondation croisée.
Je l’avais vu pointer depuis 15 jours mais j’attendais qu’il émerge des arums qui l’entourent et le protègent pour le photographier. Le piquet noir à droite sert à le repérer car il disparait après la floraison et aussi à le soutenir quand il sera plus grand car chez moi il a tendance à s’effondrer, sans doute parce que le sol trop léger ne le tient pas.
Beaucoup le disent peu rustique. C’est faux. Je ne sais plus quand je l’ai planté mais j’ai des photos depuis 2008. Il n’a jamais été protégé. On dit aussi qu’il a peu de besoins en eau. C’est peut-être vrai dans un sol « normal » mais pas dans le sable. Au début il fanait très vite, avant la floraison. Je l’ai ensuite arrosé au moins tous les 2 jours et il m’a donné sa première fleur en 2011 :
Mais on voit que la fleur souffre de soif et elle n’a pas dépassé ce stade. C’est seulement au printemps dernier qu’elle a tenu, bien arrosée, jusqu’à la fructification :
Alors que les fruits étaient encore verts, le pédoncule s’est desséché et s’est détaché de la plante. J’ai mis la grappe de fruits sur une table et ils se sont colorés les uns après les autres en quelques jours.
Le 15 août :
Le 22 août :
J’ai semé les fruits mûrs dans des pots. J’attends la suite.
22:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
10/03/2016
Camellia
Pas d’espoir de neige cette année mais un peu de grêle, de vraies giboulées de mars :
La date et l’ordre de floraison des camellias est imprévisible et n’a rien à voir avec la sévérité de l’hiver. Cette année, ils sont en retard, peu ont déjà fleuri.
Le premier fleuri fut Elsie Jury dès le 2 janvier :
Et il a encore des fleurs. Il a aussi encore des boutons et pas de fleurs fanées car il les perd à temps :
Puis Contessa Lavinia Maggi :
Et Gloire de Nantes :
Le plus grand, Adolphe Audusson, est le plus souvent le premier en fleurs, souvent même dès fin décembre. Mais parfois il se fait prier jusqu’en mars comme cette année. Ses premières fleurs aujourd’hui :
Madame Martin Cachet commence :
Aujourd’hui la première fleur de pervenche :
Et je vois enfin les fleurs de Lonicera fragrantissima. Cet arbuste me déçoit beaucoup. On le dit caduc mais il ne l’est pas ici. Il ne perd son feuillage que maintenant parce que les nouvelles feuilles poussent et ce feuillage cache presque totalement la floraison. Voici donc ses dernières fleurs :
16:16 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (2)
07/03/2016
Crimson Glo et autres pruniers
Mon prunier ‘Crimson Glo’ est en fleurs depuis la mi-février et en ce moment les fleurs perdent leurs pétales. Je n’espère pas de fruits cette année car il est très jeune et a eu un nombre limité de fleurs. Le 24 février :
Crimson Glo est un Prunus salicina, prunier japonais, autostérile et incompatible pour la fécondation avec nos pruniers cultivés européens qui par ailleurs fleurissent plus tard :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2015/04/02/le-pruni...
Ce qui est grave, c’est que les vendeurs de pruniers japonais ne donnent aucune indication sur ce problème de fécondation, voire même ils les appellent domestica. Heureusement, si vous vous êtes fait avoir par Crimson Glo (tous les pruniers japonais ne sont pas aussi rigoureusement autostériles), il a la chance de pouvoir être fécondé par notre prunier sauvage, Prunus cerasifera, le prunier myrobolan, fréquent dans la nature et sa forme ‘Pissardii’, encore plus fréquente dans les villes, et sans doute proche de votre jardin. Pissardii, c’est ce bel arbre d’alignement au feuillage rouge et à la floraison rose. Les cerasifera ont le même nombre de chromosomes et fleurissent en même temps que les salicina. J’ai déjà eu une production fruitière de mon P. salicina type à Romilly.
Le même jour j’ai photographié mon myrobolan sauvage. Il m’a donné les années passées beaucoup de prunes délicieuses mais cette année il est très grand et peu fleuri, non à cause de son jeune âge mais à cause de son âge avancé. Il n’a que 40 ans mais a passé toutes ces années dans un sol très pauvre et très sec en été et il et trop à l’ombre. Je n’ai pu photographier correctement ses fleurs, elles sont situées trop haut :
Je crois qu’il est en fin de vie et il me faut penser à donner un autre compagnon à Crimson Glo. Je pense à un autre prunier japonais (Friar, Black Amber, Fortune, Golden Japan). Ce sera sans doute Golden Japan qui est autofertile, précoce comme Crimson Glo, et dont j’ai gardé un excellent souvenir : des quantités de grosses prunes jaunes. Il n‘a pas vécu très longtemps, c’est le seul problème des pruniers japonais.
Toujours le même jour, j’ai photographié les premières fleurs de Prunus cerasifera ‘Pissardii’ :
Crimson Glo a été créé aux USA. Il y est donné pour la zone 9. Les américains ne cultivent pas comme nous préférentiellement Prunus domestica mais Prunus salicina. Le prunier japonais est bien rustique mais ce qui limite son utilisation comme arbre fruitier, c’est la précocité de sa floraison.
Cette année la floraison des pruniers japonais et des myrobolans est en avance de presque un mois. En général ils fleurissent à partir de la deuxième partie du mois de mars. Mon Golden Japan me donnait des fruits tous les ans sans exception mais il ne faut pas espérer une fructification tous les ans dans une zone plus froide que la zone 8. Ailleurs vous aurez des fleurs et c’est ce qui est recherché pour Pissardii mais sans doute rarement des fruits. Cela aussi n‘est pas précisé par les vendeurs.
19:51 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (3)
06/03/2016
Sangliers
Je vous avais montré au printemps 2005 la harde de sangliers qui visitait toutes les nuits un vaste espace entre des immeubles d’habitation à Avon. Ils y sont attirés par le pain que leur jettent les habitants. Ils n’ont jamais cessé leurs visites nocturnes depuis.
Ce vaste espace était occupé par une belle pelouse bien entretenue plantée de très beaux arbres. Les sangliers ne semblent plus se contenter de pain et ils cherchent des compléments alimentaires sous l’herbe. C’est ce qu’on peut appeler une scarification pour rajeunir la pelouse mais une scarification profonde. Trop brutale ?
Mais selon certains habitants anciens des immeubles, la pelouse va se renouveler toute seule. Elle n’est pas faite de gazon semé mais d’herbe spontanée.
19:21 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (4)
05/03/2016
Les fleurs du jour
Il fait froid. Rien à voir avec ce qu’avait promis Météo France, pas de verglas, la température n’est pas descendue en-dessous de +2°C et je n’ai pas vu le moindre flocon. Mais il fait vraiment froid et j’ai dû prendre mon courage à deux mains pour sortir photographier le jardin.
Tout le terrain est couvert de milliers de perce-neige et de centaines de jonquilles qui maintenant s’entremêlent. Les perce-neige se succèdent depuis le 9 décembre donc 3 mois de floraisons. Il y en a aussi des milliers dans la forêt bien qu’ils aient disparu du bord des routes après une tonte sévère.
Des jacinthes ensauvagées apparaissent :
Les premiers narcisses :
Les hellébores sont toujours magnifiques :
La clématite Apple Blossom est encore grêle car elle a été plantée cet automne mais elle a déjà envoyé des tiges d’1m et 1m50 dans deux directions :
Le camellia Elsie Jury qui a fleuri le 2 janvier a encore des fleurs. Gloire de Nantes et Contessa Lavinia Maggi sont en pleine floraison, d’autres ont quelques fleurs, la plupart sont encore en boutons.
Kramer’s supreme :
Les Mahonia aquifolium :
Une violette a réussi à se semer dans une fente d’un bac et a dû plonger ses racines dans la bonne terre qui est derrière :
Mon bébé cognassier du Japon fleurit avec beaucoup de retard sur tous ceux de la région mais il est si jeune, je l’ai découvert l’an dernier, c’est un semis spontané :
21:48 Publié dans camellia, flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
02/03/2016
La floraison nocturne du dracaena
J’avais cru vous montrer mon dracaena en pleine floraison mais on en était qu’à la mi-temps. Il avait des fleurs encore fermées et des fleurs qui me semblaient ouvertes car on voyait étamines et pistil. Mais elles n’étaient pas totalement ouvertes et c’est pourquoi leur parfum, très agréable, était à un niveau supportable, contrairement à mes souvenirs de la première où il avait atteint un niveau presque insupportable.
J’ai découvert la réalité de son mode floraison cette nuit et cela n’est décrit nulle part. Dans la nuit le parfum est devenu très intense. Je suis allée voir l’inflorescence. Elle m’a paru plus blanche, plus volumineuse. Je me suis promis de la photographier en plein jour. Mais le lendemain matin elle était identique à ce que je vous avais montré. J’ai cru avoir rêvé.
C’est ce soir qu’elle m’a révélé tout son mystère et ses fleurs complètement ouvertes, comme je ne les ai trouvées nulle part en photo.
L’inflorescence terminale à 15h30 :
Elle est semblable à ce que je vous avais montré. Mais la voilà photographiée la nuit, à 20h, toute gonflée et très blanche, comme je l’avais vue la nuit dernière, je n’avais pas rêvé :
Photos à 21h :
Et voilà. Les fleurs ne sont complètement ouvertes que la nuit, le matin elles se referment partiellement. Le parfum est très intense la nuit mais mon nez finit par s’y habituer. C’est dommage que je ne puisse vous envoyer le parfum. La floraison du dracaena est donc une floraison nocturne comme beaucoup d’autres plantes qui cherchent à attirer les insectes nocturnes. C’est la chaleur de l’appartement qui l‘a fait fleurir en plein hiver mais les insectes ne sont pas là.
Le lendemain matin, 3 mars à 10h30 : les fleurs sont de nouveau fermées.
22:30 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (4)