29/04/2016
L'herbe à Robert
C’est un géranium sauvage, Geranium robertianum. Il est présent tous les ans sur mon terrain de Veneux mais en quantités raisonnables jusque-là. Je ne l’ai jamais trouvé beau et les mains puent quand on le touche. Les anglais l’appellent stiking Bob. Donc jusqu’à présent je l’arrachais. Mais cette année, sans doute parce que les pluies ont été fréquentes, c’est l’explosion. Il y en a partout, il forme même de larges tapis.
A Romilly j’ai un Geranium nodosum qui fleurit tous les ans :
A Veneux j’ai eu le très beau Geranium phaeum :
Mais il ne s’est pas maintenu sans doute à cause de la grande sécheresse du terrain.
Ils sont beaucoup plus beaux que l’herbe à Robert mais je dois reconnaître que Geranium robertianum n’est pas si laid quand il pousse en larges tapis. Je viens d’apprendre de plus que frotté sur la peau il permet de repousser les moustiques. C’est à essayer à Romilly où rien n’est efficace, on doit s’habituer à l’odeur. Je crois que je vais le garder.
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27/04/2016
Tulipes
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25/04/2016
L'alliaire
Encore une plante sauvage comestible qui a un goût d’ail et comme l’ail des ours aime les sous-bois. C’est pourquoi, si je la laisse faire, j’en serai envahie. Elle commence à fleurir et fleurira au moins jusqu’en juin.
Alliaria petiolata est une Brassicaceae comme les choux. Elle est bisannuelle.
Tout chez l’alliaire est comestible, il faut seulement préférer les feuilles du haut, celles du bas sont filandreuses. Dans une salade, on peut ajouter des fleurs pour la décoration. On peut faire du beurre au goût d’ail, la faire macérer 15 jours pour parfumer un vinaigre, etc. Son gros avantage, comme pour l’ail des ours, c’est un parfum délicat d’ail sans les conséquences sur l’haleine.
Siliques :
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Camellia 'Kasuga'
Le fond du jardin est bien fleuri. C’est loin mais la vue est dégagée car la maison est sur une butte et je profite en permanence du spectacle :
L’ail des ours, maintenant au maximum de sa floraison éclaire un camellia rose et un camellia rouge. Au premier plan au bord de la mare, c’est Caltha palustris.
Le petit camellia rouge est encore bien petit, sa croissance est lente. C’est le dernier en fleurs. Il est moins remarquable à première vue que les autres camellias car ses fleurs sont petites. Mais ces fleurs sont originales et valent la peine d’être admirées de près. C’est Camellia ‘Kasuga’ :
Sur cette photo on voit bien à sa droite un groseillier à maquereaux qui existait sur le terrain il y a plus de 40 ans :
Tous les camellias que je vous ai montrés depuis le début de l’année ont encore des fleurs, même Elsie Jury et Contessa Lavinia Maggi, les plus pécoces cette année, dès le 1 janvier (l’ordre de floraison varie tous les ans).
Contessa Lavinia Maggi après 4 mois de floraison :
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24/04/2016
Vitis labrusca et Isabelle
Vitis labrusca est une vigne sauvage américaine. Elle est en pleine terre à Veneux, directement dans le sable depuis plusieurs années. Je l’avais découverte à l’Arboretum des Barres où, pour inciter les visiteurs à l’acheter, ils faisaient goûter ses raisins que j’ai trouvés délicieux. C’est en effet un raisin de table :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2008/08/24/vitis-la...
Sa coloration d’automne le 6 novembre 2015 :
Elle débourre en ce moment :
Cette vigne fut importée en Europe lors de la destruction des vignes européennes par le phylloxera et autres. Elle fut employée comme porte-greffe et aussi il fut créé des hybrides avec Vitis vinifera, des hybrides qui présentaient une bonne résistance aux maladies. Ces hybrides furent rapidement interdits pour différentes raisons assez glauques dont la concurrence qu’ils faisaient aux vignes européennes :
http://www.slate.fr/story/95297/cepages-interdits-retour
Cette interdiction est maintenant levée. Isabelle est l’un de ces hybrides qui a toujours été cultivé dans le Midi comme raisin de table :
http://www.gralon.net/articles/maison-et-jardin/jardin/ar...
Une amie m’avait envoyé des boutures que j’ai d’abord complètement loupées en les plantant en pleine terre. J’ai fait une deuxième tentative en les plantant en pot en novembre 2014 pour mieux les surveiller. Elles ont donc à peine plus d’un an et débourrent en même temps que Vitis labrusca :
19:12 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
21/04/2016
Poirier et nashi
Les poiriers (Pyrus communis), Doyenné du Comice, Conférence, 2 Williams, et les nashis (Pyrus pyrifolia), Hosui et Shinko, sont tous en fleurs en même temps. Seul conférence débute à peine sa floraison. Eux aussi sont très jeunes mais ont déjà produit. Les poiriers et le nashi Shinko ont produit une ou deux fois. Le nashi Hosui est plus vieux et a produit plusieurs fois, même l’année de sa plantation.
Poirier Williams :
Poirier Doyenné (avec à sa gauche Conférence qui commence juste à fleurir) :
Nashi Hosui au port très étalé :
Nashi Shinko au port plus dressé :
20:14 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
20/04/2016
Cerisiers
Mes cerisiers sont en fleurs. Mais pas tous, seuls ceux qui produisent des cerises douces sont en pleine floraison. Ce sont les descendants de Prunus avium, le merisier. J’en ai deux, Early Rivers, une guigne, et Sweetheart, un bigarreau à la floraison très précoce mais à la production tardive. Le troisième, un griottier, descendant de Prunus cerasus, le cerisier acide, est encore en boutons. Mes cerisiers sont très jeunes, ils n’ont encore jamais produit.
Early Rivers :
Sweetheart, plus précoce, a aussi le feuillage déjà assez bien développé et cela me permet de vous montrer la preuve que c’est bien un Prunus avium : les pétioles portent 2 glandes rouges à proximité du limbe.
10:49 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
19/04/2016
Une drôle de coccinelle
Je n’y connais rien en coccinelles, je ne sais que les admirer et là, je ne comprends pas. Qu’elles soient européennes ou asiatiques, je n’ai vu que des coccinelles à la coloration et aux dessins des élytres symétriques. Ce n’est pas le cas de celle-ci. Elle ne semble pas malade, elle est très vive au point que j’ai eu du mal à la photographier, elle se faufilait entre les feuilles.
Malformation ? Retard de coloration ? En y regardant de plus près en grossissant la photo, j’ai l’impression qu’elle a été blessée.
20:19 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
18/04/2016
Un Actinidia surprenant
Je ne sais que faire devant cet Actinidia au comportement hors norme. Je n’ai jamais vu ça et je n’ai rien trouvé de tel sur le web.
J’ai des Actinidia de différentes espèces et de différents âges dont des Actinidia deliciosa et des Actinidia melanandra de plus de 20 ans, tous femelles et un hermaphrodite. Ce n’est pas faute d’avoir tenté de planter un mâle. Le premier a été arraché avec son arcade par un sanglier. Je l’ai replanté mais c’est le porte-greffe qui est reparti et m’a donné un Actinidia melanandra femelle que j’ai multiplié par bouture.
J’ai ensuite fait au moins 10 tentatives de mâles. Tous sont morts dès le premier été. Au printemps 2015 j’ai fait encore une tentative. L’étiquette indiquait Actinidia chinensis mâle sans nom plus précis. D’ailleurs il est probable que c’est un Actinidia deliciosa, les pépiniéristes confondent toujours les 2 espèces et chinensis, le vrai, est peu vendu en France. Celui-ci est mort encore plus vite, dès la fin du printemps. Désespérée, j’ai arrosé l’endroit où je l’avais planté tous les jours et le 28 juillet est apparue une tige 20 cm devant le tronc mort :
J’ai pourtant toujours arrosé 2 fois par semaine mes actinidias dès que le temps est sec. J’en ai tiré la conclusion que si je perdais tous les mâles, c’est parce que leurs besoins en eau sont encore plus grands que ceux des femelles et mon terrain est extrêmement sec. Je l‘ai donc arrosé tous les jours jusqu’à ce qu’il ne soit plus en végétation. Le 30 septembre cette tige avait merveilleusement grandi et se mêlait déjà aux tiges d’une femelle proche :
Problème : est-ce toujours le mâle (obtenu par bouture) ou était-il greffé et dans ce cas, ce sera une surprise à la floraison.
Et, étonnamment, il partait plusieurs tiges du sol :
Je n’ai jamais vu un Actinidia multi-troncs. Le printemps cette année a été bien pluvieux et il a démarré en même temps que les femelles. Mais un nombre encore plus grand de tiges partent du sol, un groupe serré de 7 tiges, environ 20 cm devant le tronc mort que je laisse intact comme repère, une tige à gauche et un groupe serré de 3 tiges à droite :
La grande tige de l’an dernier est en pleine forme et une deuxième a atteint le support et s’y enroule. Une tige grêle entre les deux est celle qui est morte :
Si lors de la floraison il apparait que ce n’est plus un mâle, j’achèterai un mâle en fleur pour fertiliser mes femelles et je sais qu’il faudra l’arroser tous les jours dès la plantation.
Mais que dois-je faire de toutes ces tiges qui partent directement des racines ? Je ne veux pas dénuder les racines pour voir ce qui se passe, j’ai trop peur de le perdre.
21:04 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
17/04/2016
Allium ursinum
20:17 Publié dans flore locale, légumes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/04/2016
Un petit tour du jardin
20:10 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
13/04/2016
Lunaria annua et Lamium galeobdolon
20:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
11/04/2016
Prunus spinosa
C’est maintenant la floraison des prunelliers :
Ce petit arbre est presque accolé à un autre arbre plus haut, au port plus dressé, à la floraison assez semblable mais qui n’est plus en fleurs. Il a été le premier Prunus sauvage en fleurs. Il était en pleine floraison le 23 février alors que Crimson Glo (Prunus salicina), myrobolan (Prunus cerasifera) et myrobolan Pissardii commençaient à peine :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2016/03/07/crimson-...
Je me suis longuement demandé quel était cet arbre. Les fleurs, très nombreuses, m’ont paru plus petites que celles du myrobolan, les feuilles ont mis beaucoup plus de temps à apparaitre puisqu’elles ne sont à peu près développées qu’aujourd’hui, soit presque 2 mois plus tard.
Les Prunus sauvages se ressemblent beaucoup, sauf les dates des fleurs et du feuillage. J’ai eu un doute avec Prunus avium mais pour en être certaine il fallait voir les feuilles qui ont des nectaires sur le pétiole près du limbe. Je sais maintenant que ce n’est pas lui.
Je pense qu’il s’agit d’un myrobolan très sauvage : C’est le premier Prunus sauvage en en fleurs, dès la mi-février et c’est à la fleur de mon myrobolan que sa fleur ressemble avec une teinte rosée à la base des pétales.
Le 23 février :
Le 10 juin :
Il commence à former ses fruits :
20:25 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
10/04/2016
Ficaire vs Caltha
La ficaire a trouvé une solution à son grand besoin d’humidité : le bord de la mare
Elle s’est installée sur la berge en face des Caltha palustris qui ouvrent leurs premières fleurs :
C’est la grande saison du jaune vif. Il y a toujours les jonquilles
Des narcisses
Les Mahonia aquifolium qui occupent de plus en plus le terrain mais n’ont pas vraiment le sens de l’ordre :
Le Kerria japonica associe sa floraison à celle de Forythia suspensa :
Forsythia suspensa a une floraison moins massive mais plus légère et un port plus gracieux que Forsythia intermedia. Forsythia intermedia à Montereau :
Forsythia suspensa à Pringy :
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05/04/2016
La longue vie des jacinthes
J’avais planté des jacinthes il y a plus de 20 ans. C’était la forme sélectionnée et traitée pour donner de grosses hampes florales aux nombreuses fleurs serrées que l’on trouve en vente partout. Je n‘ai pas de photos de leur première floraison parce qu’à l’époque je faisais peu de photos, il n’y avait pas encore le numérique et cela coûtait trop cher. A la place je peux vous montrer celles que j’ai plantées à Romilly en 2010 :
Vingt ans ou 30 ans plus tard elles fleurissent tous les ans. Leur hampe s’est allégée mais c’est plus gracieux, plus naturel.
J’aperçois les premières fleurs le 4 mars :
Les bleues étaient les plus précoces, elles se sont étoffées depuis et sont maintenant en pleine floraison. Le 14 mars :
En compagnie des petites scilles à 2 feuilles :
Les autres couleurs vont suivre rapidement :
Celle à fleurs doubles n’est pas encore visible, elle fleurit nettement plus tard :
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04/04/2016
Rhododendron Christmas Cheer fait du zèle
C’est un petit rhododendron. Il a 8 ans mais il ne dépassera jamais sa taille actuelle, environ 1m x 1m.
Je me suis toujours demandé pourquoi il portait ce nom. Certes, c’est le rhodo le plus précoce mais il a toujours fleuri fin mars et avril. Cette année il m’a fait une grosse surprise, mais toujours sans rapport avec Noel : il était en fleurs le 15 octobre :
Soit presque 6 mois d’avance alors qu’il avait normalement fleuri en avril 2015. J’ai pensé qu’il avait été perturbé par le temps comme certains arbres fruitiers et les Photinia d’Ecuelles et qu’il ne pourrait fleurir au printemps.
Je ne lui ai pas fait assez confiance. Tout comme les photinias qui sont presque en fleurs, il fleurit normalement. J’ai découvert son premier bouton prêt à s’ouvrir le 26 mars :
Le voici aujourd’hui, derrière le Camellia ‘Desir’, sous les branches arquées du gracieux Forsythia suspensa :
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03/04/2016
La ficaire
Ranunculus ficaria est une adorable petite plante considérée par certains comme une mauvaise herbe. C'est au point que l'on voit dans les revues de jardinage des demandes de conseils de la part de lecteurs qui veulent s'en débarrasser. On ne s'en débarrasse pas, jamais. Elle s'installe un jour et elle se répand à grande vitesse.
Mais pourquoi vouloir s'en débarrasser ? Elle est si mignonne avec ses petites fleurs jaune vif. Elle apparaît à la fin de l'hiver sous forme d'un feuillage impeccablement vert, un tapis irréprochable au ras du sol, et cela, à une époque où les autres plantes ne sont pas encore sorties, donc elle ne les gêne pas. Ce tapis vert est vite parsemé des jolies petites fleurs jaunes.
Puis tout disparaît. Eh oui, plus rien à voir. En quoi donc dérange-t-elle ? Pourquoi tant de haine ? Elle est là dans toute sa beauté quand il n'y a pas grand-chose d'autre, elle ne nuit à aucune plante, elle fournit du pollen aux premiers insectes.
En été plus rien n'est visible. Mais sans doute, à la seule idée qu'il y a sous terre, bien invisibles, ses petits bulbes, ça fait désordre, ce n'est pas propre... Un jardin bien bêché, au point de détruire la microfaune indispensable à l'équilibre, une pelouse bien tondue pour la transformer l'été en paillasson, ça c'est propre, ça c'est un jardin bien entretenu. Mais un jardin qui a besoin d'insecticides, de pesticides, d'engrais. Il paraît propre, est-il sain ?
Elle aime l’ombre et l’humidité. Dans mon bois elle ne manque pas d’ombre. Pour l‘humidité, c’est moins sûr mais elle profite sans doute de l’arrosage en été.
Elle a de jolies feuilles en forme de cœur :
La fleur a 8 à 12 pétales jaunes très brillants,
un grand nombre d’étamines qui d’abord recouvrent le pistil (nombreux carpelles libres) puis s’allongent et le dévoilent alors qu’il est déjà couvert de pollen :
Elle a une foule d’admirateurs gourmands, des très petits coléoptères noirs :
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