06/06/2010
Clematis
J'adore les clématites mais en sous-bois et dans le sable, elles ne veulent pas. Nelly Moser a tenu 3 ou 4 ans. Seules, Clematis jackmanii fleurit depuis plusieurs années en bordure du terrain au soleil et viticella un peu moins au soleil. Je ne vous les montrerai pas aujourd'hui ce sont des clématites d'été, elles sont encore en boutons.
En mars j'ai planté dans un très grand pot dont j'ai enlevé le fond et que j'ai rempli de terre consistante un forsythia alors en fleurs et deux clématites pour lui grimper dessus. Clematis alpina n'est plus en fleurs mais elle a de beaux fruits plumeux :
Clematis 'Vyvyan Pennell' est déjà très florifère. J'essaie de l'accrocher dans le forsythia mais ses fleurs nombreuses et très lourdes entrainent les tiges vers le bas :
A Romilly la petite clématite sauvage, Clematis vitalba, est omniprésente. Elle ne fleurira qu'en juillet, les photos sont de l'année dernière :
C'est en hiver qu'elle se fera le plus remarquer sur mon terrain, partout dans la forêt, ou comme ici chez un voisin :
Il y a seulement un mois j'ai planté Clematis 'Blue Light' au pied d'un saule qui lui servira de support. Un houblon a aussitôt décidé de l'accompagner et tout autour les eupatoires grandissent :
21:00 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Edgeworthia chrysantha
Je n'ai pas l'habitude de cet arbuste à la belle floraison d'hiver et il m'a fait très peur. En mai pas la moindre feuille. Mais j'ai l'habitude des débourrages tardifs avec le jujubier de Veneux. Je m'étais donc promis de ne pas l'arracher avant juillet. Heureusement. Voilà le 4 juin :
Les tuteurs autour sont là pour soutenir le grillage anti-lapins en hiver. L'arbuste n'a pas besoin de tuteurs.
12:48 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
La réanimation du bourdon
Combien de temps faut-il à un bourdon pour récupérer de 24h de jeûne ?
Lorsque je suis arrivée à Romilly, j'ai ouvert le coffre et j'y ai trouvé un gros bourdon. Il bougeait très peu. Je l'avais probablement embarqué la veille lorsque j'ai fait des achats dans une jardinerie.
Je l'ai découvert vers 12h30. J'avais acheté un tout petit plan d'héliotrope en fleurs. Je l'ai posé délicatement dessus. L'intense parfum l'a suffisamment réveillé pour qu'il s'affaire avec lenteur sur les fleurs. Une heure plus tard il pompait toujours ses fleurs avec lenteur. Enfin à 14h15 il avait disparu. Il n'était pas au sol. Il s'était bien envolé.
00:30 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
05/06/2010
Les genêts de la forêt
23:16 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Les sureaux à fruits clairs
Il fait trop chaud pour travailler. Je supporte parfaitement la chaleur, bien mieux que le froid. Mais travailler au jardin est un problème, au moindre effort je transpire abondamment et le pire c'est la sueur du front qui coule dans les yeux et ça pique.
Cela ne m'empêche pas de jardiner mais dans la maison. Ma maison est très fraiche grâce aux arbres. Les voisins ferment tous les volets. Je ne ferme jamais les volets en été, le soleil n'y tape pas. Dans le séjour il ne fait que 22° et il pourrait être encore plus frais si je fermais toutes les portes qui laissent entrer de l'air chaud du dehors.
Donc aujourd'hui on bouture dans la maison. Entre autres des boutures des sureaux à fruits blancs. Je les ai coupées hier à Romilly. Seul Sambucus nigra var. albida a bien voulu me donner deux boutures semi-aoûtées. Pour les autres toutes les tiges un peu lignifiées se terminent par des corymbes. Mais avec ces sureaux vigoureux j'ai toutes mes chances. Et si ça ne marche pas je recommencerai en septembre.
Les voici tels qu'ils sont actuellement ces sureaux noirs à fruits clairs.
'Viridis' est le plus grand. C'est celui dont les fruits font l'unanimité chez les oiseaux. Je vais avoir du travail pour les protéger. Sur la première photo, derrière à gauche c'est albida.
L'un des albida qui aura de beaux fruits dorés est un peu moins avancé dans sa floraison mais il a beaucoup de corymbes. L'autre albida est dans l'entrée, moins grand mais très fleuri aussi. Celui-ci est devant un saule très expansif que je dois continuellement tailler. Ce saule doit servir à l'ascension du kiwi que l'on voit à son pied.
'Cae Rhos Lligwy' est couvert de fleurs :
Deux 'Fructo Luteo' sont bien fleuris. C'est leur première floraison. Il m'ont donné beaucoup de mal mais sans doute parce qu'ils avaient été plantés sur le terrain maudit de Trifouilly.
La floraison de 'Urban Lace' est très en retard probablement parce qu'il est dans une zone moins ensoleillée mais il est couvert de corymbes encore en boutons.
15:59 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
04/06/2010
Sambucus nigra
21:53 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
03/06/2010
Bretschneideri
J'étais partie dans le jardin, bien décidée à travailler. Mais comment résister à la beauté de mon Hydrangea heteromalla 'Bretschneideri'. L'arcade blanche à côté sur la première photo vous donnera une idée de sa taille. Un hydrangea de plus de 3m qui supporte le sable c'est rare.
La particularité de 'Bretschneideri' par rapport à heteromalla type, c'est l'écorce qui s'exfolie non seulement sur le tronc mais aussi sur les branches, même les plus fines.
17:08 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Clivia miniata var. citrina
Je suis allée faire des emplettes chez Gamm Vert. J'avais besoin de bonne terre consistante pour planter à Veneux un nouveau sureau (semis) dont j'ignore tout de la rusticité et que je dois donc surveiller et protéger l'hiver.
Sur une étagère j'ai vu, tout petit à côté d'un gros clivia rouge, ce petit clivia à fleurs jaunes. Je n'ai pu résister. Il va sans doute devenir aussi gros que les autres et on ne pourra bientôt plus circuler dans mon séjour l'hiver.
13:02 Publié dans clivia | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
On n'est jamais trop belle
C'est une belle journée sur la plage au bord du Loing. Lorsque deux beaux mâles vous croisent
et que l'un s'arrête même pour un brin de causette
il vous prend des envies de plaire. On a beau être dans l'eau toute la journée, il est indispensable d'ajouter des soins plus précis pour que la robe soit parfaite, grattage, lissage… Je serai la plus belle.
02:06 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
02/06/2010
La vigueur des sureaux
Beaucoup de sureaux sont d'une grande vigueur et capables de surmonter les difficultés.
Je vous ai parlé des deux Sambucus palmensis qui avaient été plantés à Trifouilly, terrain qu'ils ne supportaient pas, et transplantés à Romilly presque morts. Le premier transplanté en 2008 avait doublé de taille et avait un feuillage dense au bout de 5 mois. Pour le deuxième transplanté il y a moins de deux mois j'en étais restée à son aspect lors de la transplantation. Il n'avait pas du tout grandi en plusieurs années et avait très peu de feuilles :
Il n'aurait pas survécu encore un an à Trifouilly. Lui aussi se plait à Romilly, son feuillage a déjà légèrement augmenté et surtout il repart de la base. Sur la photo on peut voir cinq nouveaux bourgeons, un beau résultat pour deux mois :
Sambucus nigra 'Samdal' était lui aussi souffreteux lorsqu'il a été ramené à Romilly il y a moins de deux ans. Voici son sommet photographié devant la haie de cornouillers sanguins encore jamais taillée, il va la dépasser :
La branche la plus haute est trop horizontale, c'est un "défaut" des sureaux noirs, elle risque de casser. Je la taillerai après la fructification. Mais il a déjà prévu de se rééquilibrer : sur la partie droite il y a un grand nombre de branches sans fleurs. C'est parce qu'elles sont apparues au début du printemps le rendant de plus en plus dense.
Sambucus tigranii a été planté directement à Romilly il y a deux ans. Il a poussé vraiment très vite peut-être trop vite et son aspect était déséquilibré. Il est très florifère :
mais s'est développé entièrement sur la gauche. Deux mois après la floraison, l'aspect a complètement changé. Il s'est totalement rééquilibré en formant de nombreuses branches sur la droite à partir de la base. Ces branches très jeunes ont de grandes feuilles plus grandes que celles des anciennes chargées de fruits encore verts.
22:50 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Orvet souterrain
Hier à Romilly je voulais creuser un trou de plantation pour mon Sambucus manshurica tout petit mais unique et précieux, le seul issu d'un semis. J'ai soulevé la première motte de terre et je suis restée ébahie par la grosseur du ver de terre découvert.
Du jamais vu. Il ne bougeait pas. J'ai remué un peu la terre et le mystère s'est dévoilé. Ce que j'avais pris pour un énorme ver de terre était la queue d'un orvet resplendissant, tout brillant de sa jolie peau.
Il avait peur, il remuait en tous sens, s'enroulant et se déroulant, cherchant à s'enfoncer dans la terre mais il ne quittait pas la zone de mon trou. Je l'ai attrapé entre deux doigts au milieu du corps et l'ai lancé dans l'herbe. Il a disparu aussitôt. Il ne faut surtout pas l'attraper par la queue, comme la plupart des lézards il vous la laisserait dans la main et ce serait dommage.
Je ne m'attendais pas à trouver un orvet sous terre, et si décidé à y rester. Mais on en apprend tous les jours dans la nature. Les orvets cherchent souvent leur pitance sous terre. L'hiver ils y hibernent, dans un tunnel qu'ils font eux-mêmes ou plus souvent un tunnel déjà fait par une autre bestiole. Il faut bien que les campagnols aient une utilité. Ils y hibernent en nombre, jusqu'à cent parfois, à condition de trouver autant de compagnons car il est en danger et protégé dans toute l'Europe.
Ce gracieux et souple animal peut vivre 30 ans s'il ne rencontre aucun prédateur.
17:13 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
31/05/2010
Les lapins
Les lapins mangent quelques choux et salades en été mais le plus grave c'est l'hiver lorsqu'ils mangent les feuilles de arbustes persistants et rongent l'écorce des autres. Le houx 'Ferox' est définitivement perdu, j'en replanterai un cet automne entouré de grillage. L'arbousier a survécu car je l'ai vu à temps pour sauver quelques branches mais il ne redémarre pas pour l'instant. J'ai perdu 3 pommiers, un prunier et un camellia. Et j'en oublie…
Le très jeune figuier avait été presque totalement écorcé sur toutes ses branches. Aucun espoir pour les branches mais il repart du pied. Il est loin de ressembler à un figuier !
Exterminer les lapins c'est impossible, ils sont trop nombreux, et trop mignons pour qu'on ait le courage de leur faire du mal.
Voici les solutions que j'ai trouvées, dès l'automne, avant les dégâts : le grillage, le voile plastique (le tissu ne résisterait pas aux dents), la grille pour tronc.
Le grillage facile à installer sur 4 ou 5 piquets pour une petite plante :
La pseudo-mini-serre plastique pour des plantes trop hautes ou très étalées :
Pour les troncs, en particulier ceux des fruitiers, il existe des faux grillages en plastique faciles à couper et qui s'enroulent tout seuls sur le tronc. C'est facile et instantané mais il ne faut pas faire la même erreur que moi et en mettre suffisamment haut. Imaginez le lapin dressé sur ses petites pattes.
Mais il y a un bon point pour les lapins : ils n'ont jamais attaqué les sureaux.
17:03 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Ma lutte contre les limaces
Le terrain de Romilly est beau, sa flore est belle et diversifiée, la terre est bonne, riche, lourde mais pas trop, humide mais pas trop. Ce serait le paradis s'il n'y avait une foule incroyable de "rongeurs". Ils font de ce terrain un lieu de combat permanent pour la survie des plantes que j'y installe et particulièrement les fruitiers et les sureaux. Je comprends le voisin qui avait acheté son terrain pour occuper agréablement sa retraite et s'approvisionner en produits frais et sains et qui a renoncé. Je comprends ceux qui utilisent des produits chimiques quand le carnage atteint une telle ampleur mais je m'y refuse.
Les plus dangereux de ces consommateurs de belles plantes, de préférence les plus rares et les plus introuvables, sont groupés en trois troupeaux : les limaces, les lapins, les campagnols.
Les limaces sévissent à la belle saison quand le temps est humide. Mais quand le temps est sec, c'est pire, elles se concentrent autour des jeunes plantes qu'il faut bien arroser.
Pour la protection de mes plantes, l'horrible métaldéhyde qui tue tout ce qui bouge est absolument exclu.
Les cendres ne résistent pas à la première pluie et apportent du calcium déjà en excès sur ce terrain.
Le Ferramol, un phosphate fer qui se dégrade en phosphate apprécié des plantes et en fer nécessaire à l'élaboration de la chlorophylle, semble une bonne solution. On lui reproche un peu la possibilité d'accumulation de fer si on en met toujours au même endroit. Dans un terrain calcaire qui pose aux plantes le problème d'absorption du fer ce n'est sans doute pas grave.
Mais j'ai découvert qu'il attire les rats qui s'en délectent, et pourquoi pas les campagnols.
Et surtout il tue aussi les escargots. J'adore les escargots, pas pour les manger, seulement pour les admirer et en ce moment contempler leurs scènes d'amour. Les escargots font peu de dégâts sur les plantes. J'en vois souvent faisant la sieste au sommet d'une plante sans que rien n'ait été consommé au passage.
J'avais trouvé une page vantant la solution du paillis de chanvre très fin que les limaces ne peuvent franchir. Mais je n'en trouve pas. J'ai donc envoyé un mail au principal fabricant pour lui demander juste une liste de détaillants. Cette demande de renseignements est prévue sur le site mais il n'a pas daigné répondre. Il n'a certainement pas compris que le jardinier amateur sera son principal acheteur et que le bouche-à-oreille est souvent la publicité la plus efficace.
Après avoir été dédaignée par ce fabricant, j'ai essayé de trouver l'équivalent, un produit de paillage extrêmement fin. J'ai trouvé : la paillette de lin. On ne peut imaginer une limace traversant ce paillis, c'est aussi dur pour elle que de pédaler dans la farine. Je crois que j'ai trouvé là la solution rêvée. Et je n'achèterai jamais le paillis de chanvre dont je ne suis pas digne.
Je viens juste de découvrir un petit inconvénient à la paillette de lin mais ce n'en est peut-être pas un. Mes plants de tomates sont entourés d'une grande quantité de plantules, sans doute de jeunes pieds de lin, comme si j'avais fait un semis. Mais ce sera peut-être très joli, c'est à voir…
J'ajouterai que la paillette est très tassée dans le sac et il y en a beaucoup, j'en ai sans doute pour des mois.
14:03 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jardin