31/10/2010
Une charmante famille de dromadaires
Nous allons faire une pause tendresse avec cette charmante famille de dromadaires.
Au début ils semblent un peu farouches. La mère est tout au fond de l'enclos et le petit se cache derrière elle :
Le père semble vouloir se fondre dans la clôture :
Très vite tout le monde se détend. Le petit s'éloigne de sa mère :
On reconnaît la mère au distributeur de lait devant la cuisse :
Le fils s'approche de nous :
Le père se rapproche de la mère et en profite pour un câlin :
Enfin le petit s'enhardit vraiment et vient poser pour les nombreux photographes subjugués par son adorable minois. Admirez la douceur du regard et les immenses cils qui doivent protéger ses yeux des célèbres vents de sable parisiens :
Il a 8 mois :
19:59 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Sambucus mexicana
Hier après-midi je suis allée à la gare de Lyon pour récupérer le sureau mexicain, Sambucus mexicana, qui avait fait un long trajet depuis le Midi grâce à un charmant couple de voyageurs. Ce sureau m'était ainsi envoyé par Nicole. Elle l'avait eu d'une de ses amies grande voyageuse. Il est issu d'un semis de graines fraîches ramenées de Californie.
Il est certain que, vu sa conformation, il aurait pu souffrir dans un colis. Et je sais par expérience qu'il est très fragile quand il est jeune.
Le voici en entier :
Il est formé d'une seule tige très, très longiligne, au point qu'elle se tortille à son extrémité :
Il est entièrement défeuillé sauf à son extrémité. Ses feuilles ont 3 folioles presque rondes :
Mais il débourre comme au printemps, voyez ces jeunes pousses :
Tout ce qui peut paraître inhabituel pour un sureau est normal.
Les feuilles à trois folioles existent chez tous les très jeunes sureaux. Voici un nigra pour comparer, la structure générale de la plantule est cependant différente. C'est un semis spontané de sureau sauvage dans une barquette de semis de Passiflora incarnata :
Le fait qu'il soit défolié est également normal. Considéré comme semi-persistant par certains, il est en réalité caduc mais à contretemps. Il perd en effet souvent son feuillage l'été pour résister à la chaleur et à la sécheresse. On en parle sur ce site et sur ce forum. Donc il débourre maintenant comme les autres sureaux le font au printemps.
Pour son aspect général, il était identique sur deux sureaux que j'avais précédemment plantés.
Sa rusticité est sans problème, il est donné pour la zone 6 ou la zone 7 selon les sites.
Encore une particularité de ce sureau que Nicole m'a fait remarquer : la lignification a lieu très tôt, dès la formation des tiges :
Ce sureau me semble très fragile lorsqu'il est très jeune. J'en ai perdu deux pour les avoir plantés trop tôt en pleine terre. Ils avaient passé un hiver sans problème mais ensuite n'ont pas grandi. L'un d'eux avait subi l'attaque des campagnols mais aussitôt replanté il avait refait des feuilles. En voici un le 26 décembre 2007 et le 19 mars 2008 :
Ensuite il a été planté à Romilly, n'a jamais grandi et le voici refaisant son feuillage après l'attaque des campagnols le 28 juin 2010 :
Ensuite les deux sureaux ont disparu. Consommés par les limaces, les lapins ?
Celui-là restera en pot et sera surveillé tous les jours. Il ne sera planté que lorsqu'il me paraitra assez fort et sera alors protégé de tous les herbivores imaginables.
13:26 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Acacia decurrens
On ne pourrait croire en le voyant aujourd'hui que Acacia decurrens a souffert du dernier hiver inhabituellement sévère, au point qu'il avait perdu une grande partie de sa floraison.
Aujourd'hui il est magnifique :
Et il prépare déjà sa floraison qui pourtant ne devrait pas intervenir avant janvier :
On l'appelle acacia noir à cause de son bois sombre très recherché. Ses feuilles aussi sont remarquables : d'un beau gris bleuté elles sont très composées, 20 folioles qui portent chacune 30 à 40 foliolules :
Je vous l'avais montré en fleurs en 2008. Depuis il a grandi, il s'est étoffé. Surtout son feuillage s'étend jusqu'au sol. Regardez, en mars 2008 on voyait son tronc et son étiquette :
Il est maintenant impossible de trouver l'étiquette. C'est tellement dense que je n'ai pu voir ce qui constitue cette masse de feuillage à la base. Il s'agit probablement de rejets, sa grande spécialité.
00:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
30/10/2010
Une incroyable odeur de curry
Vous croyez que je vais vous parler de Helichrysum italicum, la plante curry. Je connais bien cette plante, je l'ai plantée à Trifouilly dans les cailloux de l'accès voiture, elle aime les cailloux. C'était bien la même odeur puissante de curry à l'entrée du Jardin des Plantes. Mais je ne l'ai pas trouvée.
J'étais près d'un très grand, très gros, très dense arbuste de 4m de haut, encore plus de large :
Etait-ce lui l'origine de ce parfum ? Difficile à dire, toute la zone sentait le curry. Mais un escallonia qui dégageait un tel parfum, j'avais du mal à y croire. Arrivée à la maison, je l'ai cherché sur Internet, c'était bien lui l'auteur du parfum.
Je vous présente donc Escallonia illinita, l'arbre curry. Un feuillage dense persistant, une belle écorce, de belles fleurs en grappes, un parfum intense et agréable, il a vraiment tout pour plaire.
Il est sans doute en fleurs depuis longtemps, il y a beaucoup de fleurs fanées, c'est peut-être même une deuxième floraison.
21:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
29/10/2010
Automne
Mes arbres à Veneux ne se laissent pas impressionner par l'automne. Ils sont tous encore très verts. Pourtant le terrain de Romilly attend avec impatience ses paillis de feuilles mortes, surtout pour Sambucus chinensis et Sambucus hookeri, les sureaux les moins rustiques.
Il n'y a que deux notes jaunes :
L'érable à sucre, Acer saccharum, pousse vraiment très lentement. C'est probablement dû au sable très pauvre car il aime les terrains riches. Il faut que je lui donne davantage de nourriture. Il commence tout juste à jaunir ses feuilles :
Il est accompagné en bas à gauche par un mélange de Viburnum tinus, le laurier-in, et de camellia et en haut à droite ce sont les feuilles de Sambucus kamtchatica avec la couleur habituelle d'été des feuilles, d'un vert moins soutenu que les autres sureaux. Le laurier-tin est presque toujours en fleurs, on a plus vite fait de compter les jours sans fleurs :
L'autre beau coloris d'automne, c'est ce feuillage jaune-orange de Amelanchier alnifolia.
Il mélange son feuillage à celui d'un laurier-sauce (semis spontané, il va partir à Romilly pour soulager l'amélanchier) et il est surplombé par une branche d'un charme. On voit à droite des fruits du charme :
13:33 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
Plantez des rosiers
Je vous ai déjà parlé du choix du porte-greffe des rosiers et de la possibilité d'avoir des rosiers magnifiques en terrain calcaire. Mes rosiers à Romilly sur Seine sont toujours en parfaite santé. Le rosier 'Sophia Renaissance' dépasse même 2m et je vais le tailler partiellement avant l'hiver de crainte qu'il soit trop sensible au vent.
J'ai reçu ce matin par courriel cette mise au point d'un spécialiste, donc plus crédible que moi. J'y ai même découvert que le choix du porte-greffe a aussi de l'importance en fonction du climat.
Quel que soit votre terrain, même parfait, n'achetez plus de rosiers dont il est impossible de connaître le porte-greffe, ce n'est pas sérieux.
La saison de plantation des rosiers démarre. Décidez-vous à assouvir votre envie de rosiers quel que soit le terrain. Vous trouverez sur Internet plusieurs rosiéristes compétents. Et si votre terrain est fait de sable pur comme mon terrain de Veneux, le choix est plus limité mais vous pourrez y établir aussi une magnifique roseraie.
09:34 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
28/10/2010
Hêtre pleureur
Le hêtre aussi peut être pleureur. Mais deux variétés de notre hêtre, Fagus sylvatica, peuvent avoir un aspect pleureur, c'est-à dire présenter des branches qui tombent vers le sol.
Le vrai hêtre pleureur c'est Fagus sylvatica pendula. Son tronc est fort, droit, aussi haut que celui du hêtre "normal". C'est donc un arbre de très grande taille. De ce tronc partent des branches à port descendant, souvent jusqu'au sol.
Celui-ci a deux troncs :
Et là le hêtre c'est ce qui dépasse au-dessus des conifères :
Ces trois hêtres ont été photographiés à l'arboretum des Barres. En voici encore un, il vit à Segrez :
Une autre variété a des branches qui trainent jusqu'au sol. C'est le hêtre tortillard, le faux de Verzy, Fagus tortuosa. La cause de cet aspect est différente. Il a ce port à cause du caractère tourmenté, tortueux de ses branches mais aussi du tronc et cela l'empêche d'atteindre une taille normale. Il est petit et d'aspect très différent. Le voici lorsqu'il est couvert de feuilles, photographié au Prieuré d'Orchaise :
Lorsqu'il est dénudé l'hiver on peut voir son architecture, ici à l'arboretum d'Harcourt :
19:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Cèdres pleureurs
Nous venons de voir le cèdre de l'Himalaya, Cedrus deodara, dans sa version petit arbre pleureur. Il est vraiment très petit et nous avons aperçu par la "porte" ses branches tortueuses. Il fait un peu penser au hêtre tortueux genre faux de Verzy (il existe un hêtre pleureur qui est très grand).
Le cèdre de l'Atlas, Cedrus atlantica (pour certains sous-espèce de Cedrus libani), a lui aussi non pas une mais deux formes pleureuses, une verte et une bleue. Toutes deux, mutations spontanées, sont apparues pour la première fois en France. Je n'ai pas trouvé la date exacte de leur apparition, c'était au 19è siècle.
Si vous êtes séduits par ces arbres étonnants, il vous faudra plus qu'un petit jardin, même de préférence un très grand parc. En effet les formes pleureuses du cèdre de l'Atlas s'expriment en envoyant de très, très longues branches à l'horizontale au point qu'il faut souvent leur installer un soutien au début. Les arbres que je vais vous montrer, je les ai vus il y a quelques années avec de tels supports sous les branches comme on le voit sur cette photo.
En fait celui-là a toujours ses supports et on le comprend quand on voit la longueur de ses branches au-dessus du chemin :
Ils arrivent ainsi à dépasser en largeur les plus grands arbres. Ne vous inquiétez pas, vous aurez tout le temps de les voir grandir et d'accompagner avec soins leur croissance, il leur faut plus de 100 ans pour atteindre leur taille adulte. Mais ils ont une faible hauteur, tout est horizontal. Sous ces très longues branches horizontales pendent de véritables draperies jusqu'au sol.
La version verte, Cedrus atlantica pendula, est apparue en France avant 1875.
La version bleue, Cedrus atlantica glauca pendula, est apparue dans La Vallée aux Loups à Chatenay-Malabry avant 1900.
12:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
27/10/2010
Cèdre pleureur
Une jolie boule toujours verte qui serait bien dans votre jardin même s'il est très petit. D'après son étiquette il a été planté en 1945 et ne mesure qu'environ 2m. Il a en effet une croissance extrêmement lente et ne dépassera sans doute jamais 3m.
Sur le côté il y a une porte et même une chevillette. Tire la chevillette et la bobinette cherra. Délicieux ce petit arbre.
Si vous voulez ses références :
L'espèce c'est deodara. J'insiste parce que j'ai d'autres cèdres pleureurs à vous montrer qui n'ont pas du tout le même aspect ni surtout les mêmes dimensions.
22:59 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Les champignons du bizarretum
Il y a environ 400 espèces de champignons sur l'ensemble du domaine des Barres à Nogent sur Vernisson. J'étais là pour admirer les arbres et je ne pensais pas aux champignons lorsque je suis tombée sur une zone densément "plantée" au milieu du bizarretum. Ne me demandez pas leur nom, je n'y connais rien. Il me semble qu'il y a 3 espèces différentes. Il y avait d'autres visiteurs que moi et tout le monde, même les enfants, faisait bien attention de ne pas marcher dessus. Autant de champignons, c'était un spectacle surprenant.
Toutes ces photos ont été prises sur une surface d'environ 10m2. Les innombrables petites feuilles jaunes sont les folioles d'un Gleditsia triacanthos. Un peu plus loin, pas plus de 10m, commençait la zone des champignons jaune orangé et des cyclamens :
14:31 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
26/10/2010
Campylotropis macrocarpa
C'est un arbuste très peu connu capable d'illuminer le jardin en automne car il fleurit en septembre et octobre. Je ne le connaissais pas mais cette pluie de fleurettes roses m'a attirée et j'ai succombé à son charme.
C'est un arbuste de 1à 2m de haut, un peu plus large, léger, aérien.
Les tiges légèrement arquées sont fines mais solides et portent des petites feuilles à trois folioles d'un joli vert tendre :
Les petites fleurs roses innombrables, des fleurs de fabacée, forment un joli nuage. Elles seront suivies de petites gousses brunes.
Il est bien rustique partout en France.
20:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
25/10/2010
Catalpa 'Nana'
C'est le Catalpa bignonioides 'Nana' du Bizarretum de l'Arboretum des Barres. Je vous l'ai montré pour la première fois en octobre 2008 ans dans son beau feuillage d'or d'automne :
Puis nous en avons reparlé plus récemment et un lecteur a posé des questions sur l'existence et l'aspect de son tronc. Je suis donc retournée l'étudier de plus près. Admirons encore cette grosse boule dorée :
Le catalpa 'Nana' n'est connu que sous la forme greffée au sommet d'un tronc, une greffe en haute tige. Au sommet de ce tronc il forme une boule compacte de jolies feuilles cordiformes bien vertes, jaune d'or en automne. Il est souvent appelé acacia-boule. Il ne fleurit pas et ne peut donc être reproduit que par bouturage ou par greffe.
A quoi ressemble-t-il lorsqu'il n'est pas greffé au sommet d'un haut tronc ? Peut-être bien à ceux de cette photo.
Voyons maintenant le tronc de celui de l'Arboretum des Barres. Je n'ai pas pensé à le mesurer mais je l'estime à 1m50, je n'ai pas eu d'efforts à faire pour photographier son sommet. Mais s'il s'agit d'un porte-greffe pourquoi a-t-on choisi un tronc aussi oblique ? Mal tuteuré a-t-il souffert dans sa jeunesse par le vent ou autre chose ? Ou bien a-t-on créé un tronc à coup d'élagages ?
Voyons d'abord sa base. On ne peut exclure l'existence d'un bourrelet de greffe mais ce n'est pas certain.
Au sommet par contre il y a la preuve qu'il a été greffé. Faisons d'abord le tour :
Et voici de plus près la preuve, les traces de la coupe horizontale du porte-greffe :
20:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
Corneille ou pigeon déguisé ?
09:12 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, animaux