31/05/2012
Sorbaria sorbifolia, superbe envahisseur
Lorsque j'ai planté ce bel arbuste, je n'avais pas prêté beaucoup d'attention à son mode de développement. Il est beau, il aime les terrains humides et calcaires, c'était parfait pour Romilly.
Hier, je l'ai dégagé des orties et des ronces qui repoussent sans cesse. J'ai terminé le travail à la main, arrachage des mauvaises herbes une à une. C'est parce que j'avais vu des jeunes plants.
Cette photo a été prise l'an dernier en juillet. Les grappes de fleurs étaient pleines de joyeux couples d'insectes. Il n'est pas encore en fleurs mais plein de promesses :
Il y a un groupe serré de 10 à 20 pieds et il drageonne encore plus loin à distance. Le pied le plus éloigné est à un mètre du groupe :
En fait, dans la nature il forme des espaces denses et impénétrables à cause de sa propension à drageonner. Pour moi, ce n'est pas grave. Je préfère les plantes pleines de vitalité aux petites choses souffreteuses qui finissent par crever après des mois de soins intensifs. J'enlèverai les excédents, j'en replanterai, j'en donnerai.
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Sambucus nigra 'Black Lace'
Je suis très fière de ce sureau, c'est mon plus bel exploit, la transplantation d'un sureau de plus de 2m formé de deux troncs déjà épais. J'ai dû le récupérer sur mon terrain de Trifouilly. Pour qu'il ait toutes ses chances de reprises j'ai voulu récupérer toutes les racines, j'ai creusé avec les mains pour ne rien abîmer, cela m'a pris 2 heures. C'était le 1 avril 2010 :
Il était planté à Romilly le lendemain :
Le 11 juin il avait retrouvé tout son feuillage et fleurissait :
Les fruits le 22 juillet :
Quelqu'un m'a alors dit que pour un arbuste de cette taille il fallait attendre un an pour avoir la certitude de la reprise. Il était de nouveau en fleurs en 2011 :
Le voici cette année, le 11 mai :
Le 30 mai :
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30/05/2012
Ma forêt de sureaux
22:08 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Le syrphe sur l'ordinateur
Cette très jolie mouche est un syrphe. Habituellement il n'est pas facile de photographier un syrphe de façon aussi détaillée car ce charmant insecte est toujours en mouvement, préférant faire du vol stationnaire au-dessus d'une fleur, méthode colibri, plutôt que de s'y poser. Si j'ai pu le faire, c'est parce que je l'ai involontairement assommé en fermant l'ordinateur portable et il a mis un certain temps à reprendre ses esprits.
Un syrphe est une mouche qui aime le nectar alors que ses larves s'intéressent aux pucerons et qui se déguise en insecte piqueur, le plus souvent en guêpe, pour tromper l'ennemi. Celui-ci ne trompe que l'ennemi et pas l'humain parce que sa forme est trop proche de celle de la mouche banale. Les syrphes que je rencontre le plus souvent sont beaucoup plus sveltes comme ceux-ci :
Vous remarquerez que ces deux-là ont les yeux très rapprochés, ce sont des mâles. Le mien a des yeux écartés et pourtant je suis incapable de vous dire son sexe. C'est en effet un hélophile, le seul genre parmi les syrphes dont les mâles ont les yeux écartés comme les femelles. Je pense que c'est plus précisément Helophilus pendulus pour des détails dont le plus évident est une bande faciale noire. Pour comprendre mes photos de détails, en particulier la face et les ailes vous pouvez voir cette page du site aramel et pour la différence entre Helophilus pendulus et Helophilus trivittatus, c'est ici.
J'avais pris une autre année cette photo de syrphes en pleine scène d'amour. Ce sont aussi des Helophilus, le mâle a les yeux écartés comme la femelle.
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29/05/2012
Le plus beau sureau noir
Depuis deux semaines c'est le festival des sureaux. Il y en a partout, dans la campagne, dans la forêt, au bord des routes, dans les villes, dans les jardins où le plus souvent il s'est installé sans autorisation mais a été gardé car il est très beau et très bon.
Sur la D606 (ex N6) entre Moret et Montereau une haie de sureaux a été plantée sur plusieurs centaines de mètres à droite. Ils sont très beaux, couverts de fleurs mais encore jeunes. Le plus extraordinaire est de l'autre côté de la route en exemplaire unique, probablement un semis spontané. Sa végétation est superbe, une énorme boule qui va jusqu'au sol, couverte de fleurs au point qu'il est difficile de voir le feuillage. Magnifique. Je lui ai attribué sans hésiter le premier prix.
20:15 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1)
La guêpe
J'ai dû surmonter ma peur d'être piquée pour photographier cette dangereuse mais très belle bestiole.
Mais à quelle espèce appartient-elle ?
Chez nous on peut voir 4 espèces qui se ressemblent, les plus fréquentes sont Vespula germanica et Vespula vulgaris mais il y a aussi Vespula rufa et Vespula austriaca qui parasite ses nids à la manière du coucou.
Les deux dernières peuvent être éliminées facilement : elles n'ont que 2 taches jaunes thoraciques, ma guêpe en a 4.
Est-ce germanica ou vulgaris ? Il n'y a que de petites différences entre les deux. Je vais montrer 2 signes faciles à repérer : la forme des bandes latérales jaunes du prothorax et les points noirs sur l'abdomen.
La bande latérale jaune du prothorax est élargie en triangle chez Vespula germanica, "ma guêpe". Je la montre par une flèche :
Chez Vespula vulgaris cette bande latérale du prothorax est plus étroite et linéaire. Je n'ai que des photos de mauvaise qualité de cette guêpe parce qu'elle était morte et couverte de sable mais on voit bien l'essentiel :
J'indique de même la bande latérale du prothorax par une flèche :
Les points noirs de l'abdomen sont bien séparés des bandes noires chez Vespula germanica :
Ces points sont fusionnés avec les bandes chez Vespula vulgaris :
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28/05/2012
La guêpe et son imitateur
Je parle beaucoup d'insectes mais c'est leur saison et, même si je ne vais pas à leur recherche, ils se présentent dans mon champ visuel et ma curiosité ne me permet pas de les ignorer.
Avec le beau temps et la chaleur ils sont tous de sortie. Ou de rentrée... dans la maison. Dès le début du printemps j'installe le rideau de perles devant la porte que je tiens le plus souvent ouverte quand il fait chaud. Sans ce rideau les insectes et même les oiseaux s’engouffrent dans le séjour et il n'est pas facile de les faire sortir. Le problème concerne surtout les oiseaux et les grandes libellules de la mare, des Anax. Ils montent jusqu'en haut du séjour à 6m et je ne peux les récupérer pour les sortir que lorsqu'ils sont épuisés.
Mais des insectes plus petits et aventureux s'introduisent dans la maison. Pour eux je garde à ma portée une grande boite d'allumettes vide qui me sert à les capturer et à les sortir. Je ne peux tuer, même pas les guêpes qui me font peur. J'ai une répulsion à tuer, et je ne le fais avec plaisir que pour les puces, les tiques et les moustiques. Ceux-là, je ne vois pas du tout leur place dans l'écosystème, ce sont des pestes, pour moi une erreur du Créateur.
Ces jours-ci j'ai eu la visite de deux insectes ailés et rayés en jaune et noir. L'un d'eux est une guêpe. L'autre cherche à l'imiter par des rayures transversales jaunes et noires, sans doute pour tromper ses prédateurs. Mais il ne trompe que ses prédateurs. Pour nous, sans taille de guêpe et avec des gros yeux, il est reconnaissable comme un syrphe.
La guêpe sur une couverture de canapé :
Le syrphe sur l'ordinateur :
Dans les prochaines notes, je les montrerai de plus près et j'essaierai de trouver leur nom exact.
19:49 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
27/05/2012
Aussi jaune qu'un bouton d'or, le thomise
En passant près du rosier 'Yolande d'Aragon', mon regard a été attiré par une petite boule jaune vif au bord d'un pétale bien rose. Je l'ai reconnue aussitôt : une femelle araignée-crabe, le thomise (j'ai vérifié dans le Larousse, c'est un nom masculin), Misumena vatia. Je vous l'avais montrée l'an dernier mais cette fois-ci elle est encore plus belle car elle a chargé son pigment jaune. Elle est aussi belle, aussi colorée qu'une fleur. Et, en plus, elle m'a bien montré son petit cul. Mais elle est minuscule, sans doute très jeune, elles sortent en mai, et elle est loin d'atteindre le cm auquel elle peut prétendre. Pour apprécier toute sa beauté, j'ai dû la regarder au travers de l'objectif macro.
Ces petites araignées ne tissent pas de toile. Elles restent à l'affût, immobiles. Puis quand un insecte se pose, souvent bien plus gros qu'elles, elles se précipitent, lui injectent un poison puis liquéfient et absorbent l'intérieur. Pourtant celle-ci est un peu agitée, elle parcourt le pétale :
C'est parce qu'elle m'a vue et ne me fait pas confiance. Finalement elle passe derrière la rose et, lorsque j'en fais le tour, elle se laisse tomber sur le pédoncule.
Mais l'artiste ne travaille pas sans filet. Bien quelle ne tisse pas de toile, elle sait fabriquer une soie et ne se déplace qu'au bout de son fil. Cette photo n'est pas très nette mais c'est la seule qui permet de voir le fil :
Pourquoi s'est-elle chargée en pigment jaune ? Plusieurs hypothèses sont évoquées : mimétisme pour ne pas être vue de ses proies ou de ses prédateurs, protection contre les rayons U.V. Je crois à cette dernière hypothèse. Elle est d'un jaune intense à la fin d'une journée très ensoleillée sous un ciel bleu sans tâche. Lorsqu'elle n'a pas son pigment jaune, ses téguments sont transparents aux U.V. et atteignent les organes internes.
Voyons cette beauté en détail. L'abdomen :
Le céphalothorax, maintenant très coloré même dans la zone des 4 paires d'yeux :
Une particularité des Thomisidae, ce sont les 2 premières paires de pattes antérieures, très longues. Elles sont d'une finesse, d'une élégance rare, soulignées par des lignes vertes longitudinales :
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L'iris des marais
Iris pseudacorus. C'est l'une des plus belles plantes sauvages du terrain de Romilly et la fleur la plus éclatante. Ses belles feuilles dressées sont visibles dès mars :
Ses rhizomes ont envahi les bords de la mare sur la moitié de la circonférence. La mare reçoit très peu de soleil mais cela ne les empêche pas de fleurir :
Il se sont semés sur le reste du terrain, bien au-dessus de la mare. Je ne les y arrose jamais et la touffe photographiée ici a parfaitement supporté l'énorme sécheresse de l'an dernier. Là ils sont en plein soleil et c'est sans doute la raison du coloris un peu différent, un jaune plus soutenu :
C'est la fleur de lys de la royauté :
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25/05/2012
Couvre-sol, les consoudes
Ce couvre-sol a été implanté en 2008 à Romilly, 10 pieds de Symphytum caucasicum et un peu plus loin 10 pieds de Symphytum azureum. Ils ont proliféré, se sont mélangés, je ne les distingue plus. J'ai maintenant un énorme tapis de 15m de long sur 6m de large.
Ces consoudes traçantes sont caduques mais vraiment pas longtemps. Sur cette photo du 22 janvier, elles sont déjà visibles :
Les jolies fleurs bleues apparaissent dès le tout début d'avril, sur des plantes encore petites :
Fin avril le vaste tapis est à son plein développement et restera en fleurs jusqu'au début de l'été :
Quand il fait beau l'ensemble est survolé par des nuées de bourdons :
L'été dernier j'ai replanté des excédents au pied de Sambucus racemosa 'Plumosa Aurea'. C'est déjà bien parti pour l'envahissement :
Seules ces consoudes m'ont permis de venir à bout des orties.
Une autre consoude est indigène sur ce terrain. C'est Symphytum officinalis, beaucoup plus grande. Elle est peu traçante et ce ressème beaucoup depuis que j'ai défriché y compris parmi les autres consoudes.
Je ne vous rappellerai pas les bienfaits de ces consoudes. J'en ai déjà parlé et partout on lit leurs avantages pour les autres plantes et leurs utilisations.
22:16 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
24/05/2012
Un drôle de petit escargot
La mare de Veneux héberge des centaines, ou des milliers, de petites planorbes noires. C'est normal, ces petits êtres se nourrissent de détritus et j'ai laissé beaucoup de feuilles mortes, de quoi nourrir de vastes troupeaux de planorbes. Elles sont d'ailleurs dotées d'une vitesse de reproduction inégalée. Comme tous les escargots elles sont hermaphrodites.
Quelques photos dans l'eau :
Vue par la tranche :
Espérant mieux voir l'animal, je l'ai sorti de l'eau. Ce n'est pas mieux mais cela a permis une mesure précise et de voir un peu leur comportement.
Elle met deux minutes avant de sortir de sa coquille mais ne sort pas ses antennes :
J'ajoute alors deux gouttes d'eau et elle sort ses antennes. Prenant appui sur son pied, elle bascule brutalement sa coquille dans l'autre sens mais toujours à plat sur le papier. Puis elle amorce une lente rotation sur son pied :
Une autre planorbe qui n'a jamais sorti ses antennes et est de nouveau rentrée dans sa coquille :
La première aussi est rentrée dans sa coquille. Elles respirent l'air avec des poumons mais j'ai craint qu'elles ne supportent pas la sécheresse de l'air et j'ai arrêté l'expérience.
21:39 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2)
L'aspérule odorante
Voyons d'abord les couvre-sol qui vont m'aider à embellir l'ombre du sous-bois de Romilly. Ils viendront de Veneux où ils sont abondants et ne coûteront rien. Ils ont tous un feuillage permanent et s'étendent très vite.
Je vous ai déjà suffisamment parlé du lierre et de la petite pervenche.
Le lierre pousse partout, en tous sols, à toutes expositions, au sec et en zone très humide. Je parle du lierre sauvage, Hedera helix. Il forme un tapis uniforme et dense. Il pourra grimper sur des arbres, au moins sur le tronc. Le lierre n'est pas un danger pour les arbres, au contraire il les protège, en particulier du gel et de l'écorçage par leurs prédateurs. Mais si on n'aime pas le voir grimper sur les arbres, il est facile de le décrocher. Je le ferai grimper aussi sur quelques tuteurs. Lorsqu'il arrive au bout de son support, il fleurit et cette floraison est un bienfait pour les insectes à une époque de l'année où ils ne trouvent plus de fleurs.
La petite pervenche, Vinca minor, forme aussi un beau tapis de hauteur uniforme et elle supporte à peu près tout. Il est cependant préférable de ne pas la mettre en plein soleil. Elle supporte le soleil mais lorsqu'il tape très fort, il lui arrive de prendre un aspect misérable qu'aucun arrosage ne peut corriger. Mais dès que le soleil se couche, elle reprend un aspect normal. Comme vous n'avez pas envie de l'admirer uniquement la nuit, il vaut mieux éviter cette exposition pour des raisons esthétiques. Ses fleurs sont ravissantes au printemps, bleu pervenche comme il se doit
il leur arrive de faire des caprices :
Le troisième couvre-sol que je vais implanter, c'est l'aspérule odorante, Galium odoratum. Son seul défaut par rapport aux deux autres, c'est qu'elle supporte moins la sécheresse mais c'est sans problème à Romilly. Elle ne sent rien mais son odeur agréable apparaît quand on la coupe et qu'elle sèche. Elle aussi fleurit au printemps. Son feuillage persistant très fin est ravissant.
J'avais planté 2 ou 3 pieds pour voir. J'ai maintenant un tapis de 5m de long sur 2 à 4m de large. Elle a surmonté le lierre mais laisse passer les Arum italicum et les jonquilles.
Jolies petites fleurs blanches à 4 pétales et 4 étamines :
Un amateur qui courait très vite, il est vrai qu'il a beaucoup de pattes :
Pour le plaisir je vous offre une recette de glace à l'aspérule.
01:17 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
23/05/2012
Les couvre-sol
La nature s'est réveillée, un peu trop dans certaines zones du terrain de Romilly. J'essaie de jardiner avec la nature mais je ne peux la laisser faire n'importe quoi. Toutes les plantes locales sont conservées mais je ne peux laisser certaines envahir et se semer dans l'anarchie. Les orties par exemple sont indispensables mais elles doivent rester dans les zones qui leur sont réservées. Ailleurs elles sont laides et désagréables. Je suis encore obligée de porter des bottes en dehors des allées tondues. En sous-bois les ronces bleues sont laides et peu ou non productives. Et à part elles il n'y a que la terre nue.
Mon style, c'est un mélange de vivaces et d'arbustes, indigènes ou plantés, un peu comme une mixed-border. Mais comment empêcher les plantes indésirables de s'y installer ? Dans les " beaux jardins" il y a la terre nue entre les plantes. Combien faut-il de jardiniers pour désherber et biner sans cesse ? La terre nue, c'est laid et la nature pense comme moi, c'est pourquoi elle y sème n'importe quoi. Le gazon n'est pas la solution. S'il n'est pas tondu, il n'empêche pas les semis intempestifs et on ne passe pas la tondeuse entre des rosiers ou des arbustes distants de 40cm. Les paillis en tous genres ne peuvent être pour moi qu'une solution provisoire. Je ne peux m'offrir 4800m2 de paillis à renouveler régulièrement.
Je n'ai pas le moindre jardinier pour ces basses besognes. Il ne reste qu'une solution : les couvre-sol. Mais ils doivent répondre à plusieurs conditions.
Ils doivent être du type envahissant. Je n'ai ni le temps ni les moyens financiers d'installer des centaines de plants. A partir de 3 plantules je dois obtenir rapidement quelques m2.
Ils doivent se contenter de ce que le terrain leur donne en eau et nutriments.
Ils doivent former un tapis homogène de hauteur constante et être, bien sûr, agréables à regarder.
En sous-bois ils doivent absorber rapidement les feuilles mortes qui vont les nourrir. Il n'est pas question de passer l'aspirateur bruyant et malodorant sur 2000m2.
Ils doivent laisser les bulbes vivre parmi eux.
Je crois que j'ai maintenant trouvé tout ce dont j'ai besoin. Une partie est déjà installée, soit plantée par moi, soit favorisée par le désherbage de plantes locales. Le reste sera importé cet automne à partir de plantes de Veneux.
Je vous montrerai dans les prochaines notes les couvre-sol qui m'ont paru les plus efficaces.
12:56 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
22/05/2012
Une belle écorce, Betula apoiensis
C'est un petit bouleau, au plus 9m, originaire du Japon et en danger car sa population est réduite. Il faut dire qu'il sort de l'ordinaire dans le monde des bouleaux : il est tétraploïde et des études récentes portant sur l'ADN font penser qu'il est issu de l'hybridation de de Betula ermanii et Betula ovalifolia, un arbuste d'à peine 2m.
Il peut être utile dans un petit jardin ou un jardin japonisant et illuminera l'hiver par son écorce desquamante inhabituelle :
23:42 Publié dans betula, écorces | Lien permanent | Commentaires (0)
21/05/2012
Sambucus nigra 'Guincho Purple'
Le sureau noir 'Guincho Purple' de Veneux est en fleurs. J'avais renoncé à le photographier parce qu'il aurait été nécessaire de grimper sur une échelle pour faire de belles photos. Mais depuis hier il a plu de façon continue, cela vient juste de s'arrêter. Il est tombé 20mm en moins de 24h, je n'avais pas vu cela depuis longtemps. Cela va faire du bien à mes arbres, ils ont perdu beaucoup de branches récemment. Et cela a obligé Guincho Purple à incliner ses branches vers moi :
Sambucus nigra 'Guincho Purple' a un feuillage teinté de rouge qui évoluera vers le bronze :
Ses fleurs sont roses. Ce qui leur donne cette couleur rose, ce sont les étamines et le pistil, les pétales sont blancs :
Cette couleur rose va donc s'atténuer quand les étamines lâcheront leur pollen :
et les fleurs finiront blanches :
Les cultivars plus récents au feuillage rouge comme 'Thundercloud' ou rouge très sombre presque noir comme 'Black Beauty' et 'Black Lace' ont aussi des fleurs roses mais les pétales aussi sont roses et elles restent roses jusqu'à être fanées.
'Thundercloud' :
'Black Beauty' :
'Black Lace' :
21:53 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
x Raphiobotrya, la floraison
Comme promis voici des photos de mon hybride inter-générique x Rhaphiobotrya en pleine floraison. C'est étonnant comme ce si petit et si jeune spécimen est florifère. Quand il sera grand, il se fera remarquer.
04:02 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
19/05/2012
Euonymus alatus
Je vous avais montré mon fusain ailé, Euonymus alatus, dans sa belle robe rouge d'automne lors de son achat à l’arboretum des Barres :
Le 20 avril il est en début de floraison :
Une tige pour vérifier que c'est bien lui, elle a déjà du liège :
Le 28 avril il est très attractif et se décore d'un magnifique bijou, Tenthredo temula :
Le 17 mai c'est la fin de la floraison, beaucoup de fleurs ont perdu leurs pétales. Il est cerné par les grandes consoudes, Symphytum officinalis, spontanées sur le terrain et qui ne lui veulent que du bien :
Pour comparaison, voici Euonymus europeus, version sauvage. Sa floraison est un peu plus tardive, le 17 mai il est en pleine floraison avec encore beaucoup de boutons :
23:09 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (0)
Oedemera nobilis, suite
Je viens de découvrir que les étranges débris jaune vif sur une feuille sous le mâle ne sont pas, comme je l'ai d'abord cru, des débris végétaux indéterminés mais bien les fèces, autrement dit les crottes de la bestiole. J'avais recadré pour mieux voir l'animal. Voici la photo d'origine :
Recadrage et augmentation du contraste sur les objets du délit :
14:30 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
18/05/2012
Oedemera nobilis
Le printemps avance et il y a de plus en plus de monde sur le terrain de Romilly. Ceux que je veux vous montrer maintenant sont très petits, environ 1cm, mais superbes, avec une carrosserie bleu-vert métallisé de toute beauté. Leur nom : Oedemera nobilis. Ce sont de petits êtres inoffensifs. Ils se nourrissent de pollen et leurs larves de plantes pourrissantes.
Ces petits coléoptères sont plus nombreux chaque année au point que cette fois j'ai pu en avoir 3 sur la même photo :
Il y a une femelle au centre et un mâle de chaque côté. Le sexe est facile à reconnaître, la femelle a les jambes fines comme il se doit pour une jolie dame, le mâle a des fémurs postérieurs sur-gonflés à la Popeye.
Un couple :
Un mâle :
Une belle tête :
Les biscotos, pardon, les fémurs postérieurs tout couverts de poils. Un vrai mâle.
L'autre mâle :
La femelle, une demoiselle très courtisée :
20:53 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Ancolie double
J'avais planté un petit godet il y a 2 ans, juste pour le décor et j'ai oublié son nom. C'est sa deuxième année de floraison. La touffe s'est beaucoup étoffée et les fleurs sont perchées de plus en plus haut, à environ 1m cette année.
C'est une ancolie double d'un rouge très sombre. La plus connue des ancolies doubles est Aquilegia 'Nora Barlow' mais elle est bicolore, ce n'est donc pas elle. Je pense qu'il s'agit de 'Ruby Port'.
Elle est bien équipée pour se multiplier par semis :
Avez-vous remarqué la fine toile d'araignée entre les stigmates ? Il y a toujours une araignée là où il peut y avoir des petits butineurs. L'araignée ne se trompe pas, ces fleurs sont attractives mais celui-là est peut-être un peu trop gros pour elle :
Elle se ressème bien, c'est sans doute la cause de l'élargissement de la touffe. Mais voici un petit semis indiscutable, sur la gauche au milieu des fraisiers :
13:49 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Calopteryx splendens
Les premiers agrions sont de sortie. Les magnifiques Calopteryx splendens sont les plus nombreux près de la mare de Romilly et aussi ceux qui s'éloignent le plus de la mare mais bien moins loin que les libellu
Sur cette photo, en cherchant bien, on voit 2 agrions :
Inutile d'espérer un accouplement, ce sont 2 mâles. Les femelles sont vertes.
Lorsque j'ai pris cette photo de face, en avançant doucement, j'ai eu l'impression qu'il me regardait fixement, droit dans les yeux :
02:08 Publié dans odonates | Lien permanent | Commentaires (1)
16/05/2012
Rhododendron catawbiense
21:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
La campule des murs
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15/05/2012
Sureaux
23:54 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Et revoilà le taupin !
Je vous avais déjà raconté mes aventures avec Agrypnus murinus, le taupin farceur qui m’avait fait croire qu’il était mort.
Je le revois cette année, à la même époque. Il n’a pas fait le mort mais il m’a laissé entrevoir ses ailes.
Si je le rencontre si souvent, je devrais trouver ses larves dans le sol. C’est bien le cas, elles sont aussi nombreuses que celle de l’hépiale du houblon.
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14/05/2012
Des gainiers asiatiques
Voici deux autres Cercis originaires d’Asie. Même s’ils peuvent atteindre une grande taille avec l’âge, ils se développent davantage comme des arbustes à plusieurs troncs dressés et prennent une forme en vase.
Cercis yunnanensis photographié à Paris un 6 avril :
Cercis chinensis, originaire de Chine et du Japon, photographié à l’arboretum des Barres un 9 avril :
Et le plus mignon, c’est mon bébé Cercis chinensis. Il atteint déjà 2m mais a peu de branches et il montre fièrement sa première floraison. Le 15 mars :
Le 3 avril :
Le 13 avril :
Un grossissement permet de remarquer la particularité de ses fleurs : les pétales sont souvent striés de blanc :
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Cercis siliquastrum
Les arbres du genre Cercis, parfois appelés gainiers, sont une dizaine d’espèces.
J’en ai rencontré trois. Nous allons d’abord revoir le plus connu, Cercis siliquastrum, l’arbre de Judée, originaire des régions méditerranéennes.
Au Jardin des Plantes de Paris, les arbres de Judée forment une magnifique allée d’une dizaine d’arbres :
Les fleurs d’un rose très vif ou d’un rose violacé ont la particularité étonnante de pouvoir se former directement sur l’écorce même vieille et épaisse :
Il existe une variété à fleurs blanches :
Ces fleurs donneront de nombreuses gousses pendantes :
Loin de cette allée il y a un autre arbre, tellement vieux qu’il ne peut continuer à avancer dans la vie que grâce à des béquilles. Il a été planté en 1785 :
Mais voici un jeune spécimen photographié sur le parking de Jardiland sur la zone Chamlys à Dammarie lès Lys :
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13/05/2012
Lonicera syringantha
Je ne connaissais pas cet arbuste. On me l’avait offert. Le coquin a mis des années pour s’installer. Puis l’an dernier il m’a offert sa première floraison parfumée. Et même une petite remontée en été.
Cette année il a encore grandi. Surtout il s’est étoffé. Il est bien dense, touffu, un peu désordonné. Début mai il commence à fleurir. Il me plait.
02:40 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
12/05/2012
Les fleurs du néflier
Mon néflier d’Europe, Mespilus germanica, était déjà aussi grand, 4m, il y a 40 ans, peut-être un peu moins tortueux. Il pousse complètement accolé au pied d’un grand chêne à moins de 2m de la maison. Sur plans la maison avait été orientée au degré près pour respecter un maximum d’arbres, les racines ont été gainées pour qu’elles ne partent pas sous les fondations. Il y a un deuxième petit arbre complètement en sous-bois. Il est moins florifère, sans doute parce qu’il est trop à l’ombre. Il y en avait un troisième, plus petit, je l’avais donné.
Le feuillage un peu rouge en bas est un sureau noir ‘Guincho Purple’ en pot.
Ses jolies fleurs blanches de 4 à 4,5cm de diamètre ont un calice à 5 lobes pointus et longs, 5 pétales, 5 styles.
Les fleurs sont appréciées :
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Fragaria
Il existe 2 fraisiers sauvages fréquents dans la nature en France, Fragaria vesca et Fragaria moschata. Leurs fraises sont délicieuses, très parfumées mais non commercialisables car trop petites et trop fragiles. Mais quel goût et quel parfum ! Et tous deux forment d’excellents couvre-sol denses et efficaces.
L’espèce la plus fréquente dans la nature est Fragaria vesca, la fraise des bois. A Veneux et à Romilly elle est spontanée. A Romilly je favorise son installation comme couvre-sol en désherbant à la main puis quand le tapis est bien installé je me contente d’un fauchage au-dessus en laissant sur place les produits de coupe comme engrais. La production est importante au printemps mais continue plus faiblement jusqu’en septembre.
Je n’ai pas trouvé Fragaria moschata, le fraisier musqué, sur mon terrain mais il existe dans la région. J’ai planté une variété améliorée connue depuis des siècles, le fraisier ‘Capron Royal’. Dans la zone que je vous montre ici j’avais planté 3 pieds il y a 2 ans. Ils occupent maintenant de façon bien serrée environ 4m x 4m avec quelques échappés. Il n’est pas remontant et produit peu mais ses fraises ont un parfum exceptionnel et c’est un couvre-sol de premier choix qui s’étend tout seul. Une particularité de ce fraisier : il est hexaploïde, 42 chromosomes au lieu de 14 pour les autres fraisiers.
Il faut mentionner encore parmi les plantes indigènes le faux fraisier, Potentilla sterilis. Son feuillage ressemble beaucoup à celui du fraisier mais il est facile de dépister la fraude : la dent terminale d’un lobe est plus courte que les dents qui l’entoure ce qui donne une coupe carrée alors que chez Fragaria elle est plus longue. La floraison est plus précoce, dès février. Les fleurs sont petites, blanches, les pétales sont échancrés en forme de cœur. Le fruit est très petit, sec, non comestible.
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