18/03/2012
Hellébore
L'hellébore oriental avait plaqué au sol ses feuilles et surtout ses fleurs, comme pour les protéger, pendant la période de grand gel :
Le 1 mars tout s'était redressé mais quelques fleurs avaient subi des dommages :
Aujourd'hui plus rien n'est visible de cette souffrance. Je le trouve magnifique :
De la périphérie vers le centre on voit les sépales violacés, les pétales en tubes aplatis verts, les étamines, les pistils :
J'avais donné des explications détaillées et une comparaison avec l'hellébore noir l'an dernier.
22:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Les sureaux rouges
Tous les sureaux commencent à arborer un jeune feuillage. Les sureaux rouges (sureaux à grappes, section Botryosambucus) gonflent leurs bourgeons floraux, la floraison approche.
Sambucus buergeriana :
Sambucus callicarpa :
Sambucus 'Coup de Foudre' :
Sambucus kamtschatica :
Sambucus miqueliana :
Sambucus sibirica :
Sambucus racemosa 'Sutherland Gold' :
Je me rends compte que j'ai oublié de photographier le chef de file, Sambucus racemosa. Ses bourgeons floraux étaient au même stade de développement.
Les sureaux qui vont avoir un feuillage doré ont à ce stade des jeunes feuilles et des bourgeons floraux teintés de rouge alors que ceux à feuillage vert ont des jeunes feuilles vertes. Deux exceptions : Sambucus sibirica qui est vert mais a la particularité d'avoir les feuilles d'abord rouge vif et Sambucus callicarpa dont les bourgeons végétatifs n'ont pas encore démarré.
S. manshurica et S. sieboldiana n'ont pas pour l'instant des bourgeons floraux développés.
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17/03/2012
Pyrus caucasica
Les graines de Pyrus caucasica récupérées sur un fruit ramassé sous le bel arbre du Jardin des Plantes ont été semées le 3 novembre 2011 dans une barquette laissée dehors tout l'hiver. Voici où nous en sommes aujourd'hui :
Mes succès de semis de Pseudocydonia sinensis que je vous avais déjà montrés sont également restés dehors tout l'hiver et ont gardé leur feuillage vert. Ils sont prêts à planter :
Celui de Romilly, en pleine terre et un an plus vieux a, lui aussi, gardé son feuillage qui a rougi seulement en février. Le gel ne l'a pas atteint. Le 1 mars :
Ensuite les feuilles ont fané alors que les nouveaux bourgeons se développaient. Il s'est donc comporté comme un semi-persistant. Photos du 9 et du 11 mars :
Je me demande si son comportement ne dépend pas de son âge. Normalement il est caduc après avoir rougi en automne.
15:38 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Les forsythias fleurissent
fleurissent, les forsythias fleurissent, c'est la fin de l'hiver. Le forsythia est très apprécié dans la région. Celui que certains appellent le mimosa de Paris tant il éclabousse de jaune toute la région commence à illuminer la plupart des jardins.
A Romilly, le forsythia du voisin :
Le mien est encore bien petit mais il n'y a pas 1 cm sans fleur :
et les petites bêtes apprécient :
A Veneux les forsythias commencent à peine à fleurir. Avec le vaste tapis de jonquilles sauvages et l'immense tapis de mahonias ensauvagés, c'est le début de la grande période du jaune :
13:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
16/03/2012
Promesses de fleurs
Mes jeunes arbres sont tout émoustillés par la montée des températures et ils se mettent tous ensemble à gonfler leurs bourgeons floraux. En voici quelques uns.
Cercis chinensis est plus petit que Cercis siliquastrum, l'arbre de Judée, mais il dispose ses fleurs directement sur le tronc comme lui.
Le cognassier du Japon :
Prunus padus 'Colorata' :
Le pêcher 'Lacrima'
Le prunier 'Pêche de Nancy' :
Ribes fasciculatum, un groseillier dioïque à feuillage presque totalement persistant :
Et l'if mâle est en pleine floraison à Veneux :
et à Romilly :
23:53 Publié dans fruitiers, Plantes, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
La capture du citron
Il s'agit de capture photographique, bien sûr. Je ne pourrais jamais faire du mal à une si belle créature.
Depuis plusieurs jours il vole des papillons à Romilly. Il y a des papillons sombres, à peu près de la taille du citron, mais tellement rapides que je n'ai pu leur donner un nom. Les citrons, tellement reconnaissables même lorsqu'ils passent trop vite, ne semblaient jamais se poser. Hier j'ai pu enfin en photographier un grâce aux fleurs de primevères du voisin. Curieusement, il semblait ne s'intéresser qu'aux fleurs roses. J'en ai pourtant déjà photographié sur des narcisses bien jaunes.
Voici donc mon premier Gonepteryx rhamni de l'année, photographié de très loin à travers le grillage :
11:41 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
15/03/2012
Corylus avellana contorta
Quelle belle journée d'été ! Je revis. Le chauffage est coupé. Il faisait déjà 20° quand je suis arrivée à Romilly. J'avais revêtu mon costume de jardinière d'été mais j'avais oublié d'apporter de quoi attacher mes cheveux. Avez-vous déjà essayé de travailler en plein soleil avec un col de fourrure ? J'ai beaucoup transpiré mais c'était une chouette journée.
Désormais nous allons tous admirer le renouveau de la nature. Mais, avant, je voudrais encore montrer une beauté hivernale.
Le noisetier tortillard est une création de la nature. Son aspect serait dû à un virus mais je n'ai pas davantage de renseignements. Il est curieux mais il est très beau.
Je n'ai pu l'approcher parce qu'il est dans le jardin alpin fermé en hiver. Mais même de loin sa pluie de chatons attire le regard. Il est plus beau qu'un arbre de Noël. Il est plus beau qu'un lustre baroque avec ses pampilles jaunes qui bougent au vent.
A plusieurs mètres de distance je ne pouvais voir les si petites fleurs femelles. Mais sur un agrandissement d'une photo lointaine on peut voir qu'elles sont là, même si l'image est floue. Et elles sont nombreuses. J'en ai indiquées par des flèches.
Et sur un recadrage du sommet, encore flou, je m'en excuse, on voit qu'il y a des chatons qui n'ont pas encore lâché leur pollen.
Il est donc autofertile, comme mon noisetier pourpre. Je crois bien que je vais en planter un à l'ouest de mes grands noisetiers peu productifs, il va les aider à faire des noisettes. Je verrai plus facilement les écureuils.
Voici le même un 15 juillet. Sa végétation de feuilles frisottées comme les branches est très dense.
Et, en plus, il produit des noisettes !
22:59 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (5)
Goji, ses cultivars
Le goji, Lycium barbarum, commence à sortir de sa longue léthargie hivernale
Vous connaissez certainement ce petit fruitier. Il est très à la mode, vanté pour ses fruits aux propriétés anti-oxydantes, et on le trouve dans tous les catalogues. Il est largement naturalisé en France.
J'en ai déjà planté 3. Mais il existe des cultivars plus productifs, aux fruits plus gros, ou plus sucrés, qui sont très cultivés en Chine. On peut citer Big Lifeberry, Sweet Lifeberry, No. 1 Lifeberry. C'est ce dernier que je viens d'acquérir. Il semble avoir les fruits les plus gros, 2 à 3cm au lieu de 1cm. Il va être planté demain :
J'aurais aimé vous montrer ses fruits. Mais les miens sont trop jeunes, ils fleurissent à 2 ou 3 ans. J'espère une floraison pour cet été. En attendant je peux vous montrer les fruits de son cousin Lycium chinense, assez semblables mais de forme plus allongée, photographiés dans le jardin botanique de Marnay sur Seine en août.
00:39 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
14/03/2012
Scilla bifolia
Le terrain de Veneux se remplit de petites étoiles bleues. C'est l'adorable Scilla bifolia, la toute petite scille à deux feuilles. Elle est spontanée sur ce terrain. Comme les perce-neige, comme les jonquilles, elle se ressème partout et elle a commencé à escalader la butte devant la maison en suivant le bord de l'escalier. Elle est adorable.
01:24 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
13/03/2012
Rau-ram, boutures à l'eau
Une généreuse donatrice m'a envoyé quelques plantes peu courantes, certaines racinées, pour d'autres des branches à bouturer;
Je devais donc bouturer Polygonum odoratum. J'ai mis les branchettes dans un pot avec de l'eau puis j'ai cherché des renseignements sur la plante.
On l'appelle rau-ram, coriandre vietnamienne, menthe vietnamienne. Elle est utilisée en cuisine asiatique.
Elle est rampante et elle adore les marécages. Puisqu'elle aime tant l'eau, j'ai décidé de laisser les branchettes dans l'eau pour voir. On ne pense pas souvent aux boutures à l'eau, elles sont plus faciles que les boutures en pleine terre pour certaines plantes (laurier rose).
Mise à l'eau le 6 janvier. Résultat le 18 janvier :
Lorsque je les ai prises pour les mettre en terre, j'ai vu qu'une branchette était tombée hors de l'eau. Elle était déjà desséchée. Je l'ai remise rageusement dans l'eau, sans espoir de la récupérer. Résultat le 14 février :
Cette plante a vraiment la vie chevillée aux tiges.
Mais elle est frileuse. Pour l'instant elle ne passe que la journée dehors.
18:04 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
Primula vulgaris
Les primevères du voisin sont en fleurs depuis novembre mais c'est maintenant qu'elles sont les plus nombreuses, pas plus que les années précédentes cependant, peut-être moins.
Elles sont de plusieurs couleurs. Ce sont donc des cultivars issus de Primula vulgaris subsp. sibthorpii ou des hybrides des 3 sous-espèces.
Les miennes fleurissent depuis peu. Elles sont toutes absolument identiques, d'un jaune très pâle presque blanc avec un cœur jaune vif. C'est probablement l'espèce sauvage de l'ouest et du sud de l'Europe, Primula vulgaris subsp. vulgaris. Elles sont toutes proches de la mare et un peu plus nombreuses chaque année. Trois touffes viennent de s'installer sur les marches qui mènent au bord de l'eau au point que je dois regarder où je mets les pieds pour y aller.
10:07 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
12/03/2012
Cornus mas
Cornus mas, le cornouiller mâle (sans rapport avec son sexe, il est hermaphrodite, plus probablement avec ses fruits groupés par deux…), en fleurs à Paris le 3 mars :
Et le mien à Romilly. Il est encore tout petit, à peine plus d'un mètre et pourtant très florifère. Mais c'est 'Jolico', un cultivar à gros fruits :
Les petites bestioles noires sont toujours là. Elles ne font aucun dégât, elles semblent s'intéresser au nectar :
Je vous avais montré la différence de taille des fruits, à gauche fruits sauvages, à droite Jolico
Je vais transplanter un des deux cornouillers sauvages de Veneux pour une meilleure fructification, ou même les deux car ils ne se plaisent pas dans le sable.
20:09 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3)
Dendrocopos major
Il fait déjà 16° à midi. J'ai pensé arrêter le nourrissage. Mais depuis deux jours il y a affluence, même bousculades, au niveau des mangeoires. La température n'est peut-être pas le plus important, c'est sans doute la nourriture disponible dans la nature qui est encore en défaut alors que les oiseaux se préparent à nidifier. Les photos sont prises depuis la maison à travers une vitre, à 4m environ. Le moindre déplacement pourtant dans la maison est aussitôt perçu et ils s'envolent.
Le plus beau ce matin : le pic épeiche.
Cela mérite agrandissement :
Hier, j'en avais vu un autre à Romilly. Il tambourinait sur une branche de bouleau. Les photos ne sont pas très bonnes parce que cela se passe à 6m au moins, dans une zone assombrie par les grands conifères et je photographie à travers le pare-brise (sale) de la voiture. Dès que j'ai voulu bouger très doucement, il s'est envolé.
15:13 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2)
Le mystère de la pollinisation des noisetiers
Ma curiosité concernant la pollinisation des fleurs femelles des noisetiers devait être satisfaite et j'ai passé une bonne partie de mon temps à Romilly hier à résoudre le problème. Je vous ai dit qu'il y a maintenant une multitude de fleurs femelles sur tous les noisetiers. Je vous ai montré une fleur femelle qui portait des grains de pollen sur ses stigmates. Mais tous les chatons mâles étaient déjà vidés de leur pollen.
Le pollen sur les chatons est visible à l'œil nu mais ce n'est pas facile. Mon acuité visuelle n'était peut-être pas suffisante ? J'ai fait des dizaines de photos avec l'objectif macro, je les ai agrandies. Rien. Mais j'ai pensé, enfin, au plus tardif des noisetiers, le noisetier pourpre. C'est bien lui, et apparemment lui seul qui est encore capable d'assurer la pollinisation. Ses chatons sont déjà bien vidés de leur pollen mais pas totalement.
Le pollen est transporté par le vent. Les noisetiers qui vont le mieux profiter de ce pollen sont ceux qui sont à l'est, dans le sens des vents dominants. Et c'est justement sur un jeune noisetier de semis spontané situé à l'est que j'ai photographié la fleur pollinisée.
Il n'y a aucun noisetier à l'ouest de l'allée de très grands noisetiers orientée nord-sud et c'est pourquoi ils sont peu productifs, une production pas nulle mais vraiment faible.
11:16 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)