06/05/2012
Le sexe du houx
Rassurez-vous, c’est bien plus facile à déterminer que le sexe des anges. Si vous avez un seul houx dans votre jardin et qu’il vous désespère parce qu’il ne donne jamais les jolies boules tant espérées, il est temps de vérifier son sexe. En effet c’est peut-être un houx mâle et il n’aura jamais de fruits ou bien c’est une femelle mais il n’y a aucun mâle à proximité. Chacun sait que pour avoir des bébés, les fruits, il faut un papa et une maman. Il vous faudra donc offrir un compagnon ou une compagne à votre petit arbre.
La floraison est bien avancée et c’est le moment de vérifier son sexe. C’est facile mais il faut mettre le nez dessus, les fleurs sont très petites.
Mes houx photographiés ici sont des Ilex aquifolium sauvages. Le 15 avril ils étaient en boutons.
Avez-vous remarqué la superbe araignée aux coloris exactement assortis aux boutons ?
Les photos suivantes sont du 5 mai. Voyons d’abord un mâle :
Les étamines sont parfaitement constituées :
Mais le pistil est invisible ou réduit à sa plus simple expression :
Les fleurs du houx femelle ont un magnifique pistil. Ce pistil n’a pas de style mais l’ovaire est dodu et le stigmate directement posé sur l’ovaire est bien large et bien gluant. Les étamines existent mais sont atrophiées et dépourvues de pollen.
23:20 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (6)
05/05/2012
x Raphiobotrya 'Coppertone'
Je vous avais parlé lors de son arrivée chez moi de x Raphiobotrya 'Coppertone', cet étonnant hybride intergénérique de Eriobotrya japonica, le néflier du Japon, et un Raphiolepis. L'intérêt de cet hybride est la date de floraison et de fructification qui permet une récolte avant les gels. Contrairement au Raphiolepis ces fruits seraient comestibles et proches de ceux de Eriobotrya. D'ailleurs, les anglais le classent parmi les loquats, les néfliers du Japon à valeur fruitière.
Mais, à part cela, je n'ai trouvé aucun renseignement précis, pas de photos permettant de vraiment le comprendre. Nous avions vu que son feuillage ressemble à celui des Raphiolepis. J'attendais avec impatience ses premières fleurs. Il avait de grandes panicules de boutons depuis des semaines. Le 1 mai j'ai aperçu la pointe rose des pétales :
Et 3 jours plus tard quelques fleurs se sont ouvertes. Elles sont presque identiques à celles des Raphiolepis. La plus grosse différence, c'est la pâleur, le peu de coloration, des organes fertiles au cœur de la fleur. J'ai eu beaucoup de mal à photographier ces organes fertiles.
Bientôt je vous le montrerai en pleine floraison et plus tard j'espère que nous pourrons voir ses fruits. Je ne crois pas que vous trouverez ces photos ailleurs. Le seul site anglais qui parle vraiment de ce petit arbre donne peu de photos et surtout se trompe totalement sur la date de floraison, il la confond avec celle de Eriobotrya.
Ce petit arbre, ou arbuste, a donc l'aspect de Raphiolepis. Il aurait pris de Eriobotrya surtout les fruits.
Quelle est sa rusticité ? Raphiolepis est peu rustique, au mieux -7°C, à réserver à la zone 9 avec protection contre le vent ou 10, Eriobotrya peut supporter jusqu'à -15°C. Les renseignements que j'ai pu trouver pour Raphiobotrya indiquent une rusticité intermédiaire entre ses deux géniteurs, sans doute vers -10°C.
J'ai longtemps hésité pour son lieu de plantation. J'ai choisi Veneux malgré la difficulté de lui trouver une place au soleil pour 3 raisons :
- Il n'aimerait pas trop le calcaire, mais ce n'est pas certain et il reste suffisamment petit pour qu'on puisse lui aménéger une zone qui lui convient.
- Sa rusticité limite. A Veneux je pourrai le protéger aussitôt s'il était prévu un gel hors normes.
- Le voleur de Romilly. Il y a quelques jours j'ai planté un néflier du Japon pour remplacer celui qui m'avait été volé, dans un endroit discret caché par des saules et frênes laissés sur place pour le cacher. Il a aussitôt été arraché. Je n'offrirai pas cet hybride exceptionnel à mon voleur, probablement incapable d'apprécier le cadeau.
Nota : on trouve quelques photos, jamais les fruits sous le nom Eriobotrya, ce qu'il n'est pas (et il ressemble davantage à Raphiolepis)
17:10 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (5)
Cercopis vulnerata
J’avais déjà vu le cercope rouge-sang à Romilly
Et aussi sa larve qui se protège dans la bave de coucou :
Ce charmant insecte sauteur et chanteur, mais d’une voix faible inaudible pour nous, est proche des cigales. Il se nourrit de sève qu’il suce. J’ai donc été étonnée de le voir en grand nombre essentiellement sur les fruits de mon houx ‘Amber’ à Veneux. Que ce houx ait encore des fruits en mai n’a rien d’étonnant, les oiseaux n’y touchent jamais parce qu’ils sont jaunes. Les houx sont en pleine floraison mais lui est encore en boutons.
Les couleurs violentes du cercope l’aident à faire comprendre aux méchants insectivores qu’il n’est pas comestible. Pour plus de sécurité il s’est mis aussi du rouge sur l’abdomen. Pour mieux vous montrer ce rouge abdominal, j’ai fait des recadrages :
Il a 2 copains qui lui ressemblent énormément, Cercopis sanguinolenta et Cercopis intermedia qui a aussi du rouge sur les pattes. Ces 3 cercopes d’aspect très proche sont très bien décrits sur ce site.
00:59 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
03/05/2012
Acer griseum
20:41 Publié dans acer, écorces | Lien permanent | Commentaires (0)
02/05/2012
Sambucus callicarpa
L'américain Sambucus callicarpa est le sureau rouge dont la floraison est la plus tardive. Le dernier jour d'avril une seule grappe a ouvert quelques fleurs :
mais la plupart des grappes sont encore totalement en boutons :
alors que par exemple Sambucus kamtchatica en est déjà aux fruits verts
et que les sureaux noirs ont des corymbes en boutons :
16:52 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Allium ursinum
10:26 Publié dans légumes | Lien permanent | Commentaires (0)
01/05/2012
Zanthoxylum planispinum
J'ai répondu à Donna que son Zanthoxylum est peut-être un planispinum parce que son feuillage est persistant et que la plupart des Zanthoxylum sont caducs. Zanthoxylum planispinum est le seul poivrier à feuillage persistant que j'aie rencontré.
Mais il est possible que d'autres Zanthoxylum à feuillage persistant aient été introduits en France. Pour vérifier si c'est planispinum, je vous propose une autre caractéristique de ce petit arbre : l'aspect de ses feuilles, tout-à-fait inédit chez les zanthos.
Les feuilles de Zanthoxylum planispinum ont 3 folioles et le pétiole présente des ailettes :
Parfois une feuille a 5 folioles. Dans ce cas la nervure centrale qui prolonge le pétiole a aussi des ailettes :
12:31 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0)
Zanthoxylum
00:39 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (2)
30/04/2012
Crataegus pedicellata
Je vous avais montré comme Crataegus pedicellata, l'aubépine pourpre aux fruits comestibles, âgée alors d'un an, avait un feuillage toujours vert au début de l'hiver. Ce feuillage n'a rougi qu'en janvier, était toujours présent fin janvier et n'est tombé que lors des gels importants de février.
Le 20 avril elle se réveille à peine :
Il m'arrivera souvent de vous montrer des étiquettes sales, c'est parce que je les enterre pour ne pas faciliter la vie des voleurs qui sévissent toujours.
14:01 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
Une si jolie mouche
01:57 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)