10/02/2013
Aulne et saules
Dans la plaine de Sorques, devant un grand plan d'eau où des foulques se prélassent sans encore former des couples
les saules et les aulnes me semblent de plus en plus nombreux. Certains, surtout les aulnes sont à peine à un mètre de l'eau. Tous sont en début de floraison.
Les aulnes :
Inflorescences mâles en chatons :
Inflorescences femelles, strobiles :
Strobiles secs de la saison précédente :
Bourgeon végétatif violet :
Les bourgeons des saules se réveillent à peine :
Hier et aujourd'hui le temps était agréable, assez lumineux pour une journée d'hiver. Nous étions en alerte orange pour des tempêtes de neige, les aéroports ont fonctionné au ralenti. Mais je n'ai encore pas vu le moindre flocon.
22:25 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (4)
Viscum album, les embryons
Sur la route entre Moret et Montigny, dans la plaine de Sorques, les barrières à crapauds sur les crapauducs sont en place depuis plusieurs jours. C'est tôt, mais il vaut mieux se méfier des variations annuelles difficilement prévisibles.
C'est dans la plaine de Sorques que j'avais repéré des boules de gui faciles à observer sur un arbre pas trop haut et avec des branches basses envahies. Cette fois encore j'ai eu la chance de voir la migration des embryons d'un fruit qui n'avait pas pu aller plus loin dans le bec d'un oiseau. Les embryons pendent soutenus par la pulpe. Dès qu'ils toucheront une branche, ils s'y colleront grâce à la viscine, substance collante, et plus tard enverront leur suçoir à travers l'écorce.
05:28 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (1)
08/02/2013
La poire Rocha
J'achète le plus souvent des fruits cultivés en France pour diverses raisons dont le coût écologique du transport et les pratiques agricoles peu respectueuses de l'environnement, le pire pour moi étant les fraises espagnoles insipides et inodores et bourrées de chimie.
Mais mon attention a été attirée par ces poires d'aspect inhabituel. Origine Portugal. Je n'ai jamais entendu parler de mauvaises pratiques au Portugal. Ma curiosité m'a donc incitée à acheter ces poires pour les étudier, et les consommer accessoirement.
La poire Rocha, ou Rochas, est bien portugaise. Elle est née il y a presque deux siècles d'une mutation spontanée dans le jardin d'un certain Monsieur Rocha. Elle bénéficie d'une DOP, l'équivalent de notre AOC. Elle est cultivée selon des pratiques agricoles respectueuses de l'environnement et avec un minimum de traitements.
C'est une poire de petite taille, presque ronde, très ferme, très douce, sans aucune acidité. Ce qui est frappant, c'est la coloration brune près du pédoncule.
Son petit cul aussi est particulier : autour des restes floraux il y a des boursouflures :
En la mangeant je n'ai presque pas trouvé de pépins, parfois un seul de petite taille et, en cherchant bien ce qui pourrait être un ou deux pépins atrophiques et mous. J'ai coupé une poire en deux pour voir. La partie centrale est très réduite et tendre. La peau est très fine. C'est au point que, si on enlève le pédoncule et les restes de calice, on peut la manger entièrement.
Cette poire mûrit en août-septembre mais ses capacités de conservation sont telles qu'on peut la trouver en vente jusqu'en mai, soit les ¾ de l'année. C'est sans doute en rapport avec la fermeté particulière de cette poire.
J'aimerais bien cultiver cette petite poire à l'excellente conservation et au goût agréable mais je n'ai pas trouvé ce poirier en vente. Si quelqu'un a une adresse…
19:14 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
Abeliophyllum distichum
On l'appelle forsythia blanc, ou rose. Ils font partie de la même famille. Leurs fleurs se ressemblent, sauf la couleur.
Mais l'Abeliophyllum est plus petit, plus gracile, aussi couvert de fleurs mais moins "voyant". Il est très rustique et accepte à peu près tous les sols
Il fleurit environ un mois plus tôt que le forsythia. A Paris le 2 février quelques fleurs apparaissent sur le bois nu, la plupart sont encore en boutons.
Le voici photographié un peu plus tard mais toujours en février une autre année à Veneux, en version blanche et en version rose :
Débourrage le 28 mars :
Fleur :
Pour comparer, fleur de Forsythia :
00:22 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (4)
06/02/2013
Lonicera fragrantissima
Le 2 février il est sans doute à son maximum de floraison :
On le dit caduc. Mais il a encore beaucoup de feuillage, vers le haut, dans la zone très fleurie
et encore plus à la base :
Il est sans doute caduc dans des zones plus froides. Mais il est rustique jusqu'en zone 4, ici il doit se croire sous les tropiques. En fait il est semi-persistant et en février il renouvelle son feuillage mais de façon progressive et à aucun moment il n'est sans feuilles. Regardez comment cela se passe :
Sur cette photo on voit à gauche des feuilles anciennes de grande taille et derrière les fleurs des jeunes feuilles :
Dans cette zone il n'y a que des jeunes feuilles :
A Veneux mon petit chèvrefeuille a lui aussi tout son feuillage le 5 février mais il est moins fleuri. Il n'a vraiment démarré que cette année parce que je me suis décidée à le nourrir. Il a envoyé une longue tige dans un sureau et, si je le nourris encore un peu, il sera beau l'an prochain.
18:28 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
05/02/2013
Nandina, le spectacle continue
On m'a dit que les jolies "boules" rouges du nandina ne durent pas longtemps. Cela ne semble pas le cas à Paris où elles sont présentes depuis 3 mois, et cela ne semble pas terminé. Ce n'est pas par manque d'oiseaux, le Jardin des Plantes est envahi de hordes de pigeons et de corneilles, sans parler des autres. Ces photos concernent la même grappe de fruits.
Le 10 novembre :
Le 24 décembre :
Le 12 janvier :
Le 2 février :
19:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
04/02/2013
Nerium oleander
Il fait partie de mes essais d'acclimatation. Pas n'importe quel laurier rose, ils n'ont pas tous la même résistance au froid.
'Villa Romaine' est considéré comme le plus rustique. Il est donné pour -15°C voire -18, des températures jamais atteintes ici.
J'ai d'abord observé leur comportement à Paris. Il n'est pas précisé si c'est une sélection horticole :
C'est le 3è hiver du plus grand que j'observe. Il était un peu protégé par des feuilles mortes au pied mais ne l'était plus cet hiver :
Je vois le plus jeune depuis 2 hivers. Il n'a jamais été protégé.
Il pourrait être 'Villa Romaine', ses fleurs y ressemblent :
Mon petit 'Villa Romaine' est à l'essai. Il est dans son pot, donc racines peu protégées, près de la maison mais sans aucune protection. S'il passe l'hiver sans problème, il sera planté à Romilly. Pour l'instant tout se passe bien :
La question qui se pose : dois-je l'installer sur une butte pour lui éviter l'humidité l'hiver ? Je ne crois pas. C'est un arbuste qui dans la nature pousse près des rivières et aime l'humidité. Quand le froid est intense ici, il s'agit d'un anticyclone et donc un temps sec. D'autre part, s'il est sur une butte, il risque d'avoir soif l'été et je ne pourrai lui assurer un arrosage régulier.
18:49 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Autres Prunus d'hiver
Prunus subhirtella autumnalis est encore en fleurs.
C'est une très longue floraison. J'avais photographié ses fleurs à Veneux le 30 octobre :
L'aspect curieux de la zone de greffe ne semble pas le gêner :
Sa floraison va bientôt se terminer, elle a déjà diminué dans la partie basse. Mais Prunus subcordata semble décidé à prendre la suite
à condition que ces coquins de pigeons, très occupés à consommer ses bourgeons, le lui permettent :
12:57 Publié dans Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)