30/04/2015
Ilex aquifolium fleurit
Les houx sont en fleurs et j’ai découvert la présence sur mon terrain d’un deuxième houx mâle. C’est un jeune sujet qui approche 2m de haut cette année et fleurit pour la première fois.
Les fleurs mâles ont de belles étamines mais pas de gynécée :
Ou juste un ovaire atrophié et informe :
Tous mes houx sont sauvages sauf un, Ilex aquifolius ‘Amber’ à fruits jaunes et c’est juste à côté de lui que fleurit pour la première fois le jeune mâle. C’est sur ‘Amber’ que j’ai photographié ces fleurs femelles. Cette fois, ce sont les étamines, stériles, qui sont atrophiées et ne portent pas de pollen. L’ovaire est gros, rebondi et directement surmonté d’un stigmate bien visible et luisant :
15:29 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
29/04/2015
Encore des fleurs
Le tapis d’aspérule odorante qui ne disparait pas totalement en hiver redevient dense et commence à fleurir :
Le sceau de Salomon, un vrai sauvageon qui n’a jamais été planté :
L’ail des ours est maintenant en pleine floraison. Il s’est semé à distance et je devrai arroser ces nouvelles zones si je veux les conserver.
La chélidoine s’est semée dans un grand pot et je l’ai basculée pour qu’elle n’étouffe pas le jeune actinidia que j’y ai planté cet automne.
Le fraisier des Indes, Duchesnea indica, comestible mais sans intérêt gustatif, s’est semé un peu partout sur le terrain. Si son feuillage imite celui du fraisier, la couleur de ses fleurs le trahit.
10:25 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
27/04/2015
Cunningham's white
22:31 | Lien permanent | Commentaires (0)
Sangliers, la horde sauvage
Cela se passe au pied de l’immeuble où habite mon fils. Jusqu’à présent ils voyaient ces sangliers toutes les nuits. Mais aujourd’hui, sans doute rassurés parce que personne ne leur a fait du mal, ils étaient encore visibles le matin. Sur la dernière photo on voit que la laie entraine sa progéniture à l’abri du regard des humains. Les photos ont été prises depuis son balcon par ma belle-fille.
20:56 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
26/04/2015
Eriobotrya japonica, le porte-greffe
Mon jeune néflier du Japon, Eriobotrya japonica ‘Oliver’ (le plus cultivé en Californie) avait une croissance étonnante en hiver et il s’est calmé dès l’arrivée du printemps. Surprenant, n’est-ce pas ? Mais j’ai l’esprit lent et je n’ai pas prêté attention au feuillage très différent qui poussait contre son tronc. Je croyais qu’une plante, sans doute très intéressante, genre fruitier, s’était semée à son pied et j’avais l’intention de la récupérer et de la planter ailleurs mais sans voir l’urgence.
Aujourd’hui j’ai prêté davantage attention à mon petit arbre : ces feuilles différentes sont sur 3 rejets déjà forts sur le tronc. Ce sont certainement eux qui ont freiné sa croissance.
J’ai donc cherché sur quoi on greffe un Eriobotrya. Cela peut se faire sur un autre Eriobotrya pour obtenir un sujet de grande taille, sur Crataegus ou Pyracantha, mais le feuillage ne correspond pas. Restaient 2 autres porte-greffe possibles : Cydonia oblonga, le cognassier, et Mespilus germanica, le néflier d’Europe dont j’ai photographié le feuillage pour comparaison. Vous remarquerez sur les photos qu’il pleut, enfin !
Cydonia oblonga :
Mespilus germanica :
Les feuilles du néflier sont plus pointues et plus rigides. Oliver est greffé sur un cognassier.
J’ai coupé ces rejets au ras du tronc et je les ai aussitôt mis en terre dans l’espoir qu’ils vont se bouturer.
Mon vieux néflier du Japon, au moins 20 ans, n’avait jamais fait des rejets. Il n’avait qu’un tronc sans branches sur 3m de haut. Il a fait un rejet il y a 2 ans et un l’an dernier :
Le feuillage de ces rejets est le même que celui du tronc principal. Vit-il sur ses propres racines ou est-il greffé sur un Eriobotrya ? Peu importe, je vais garder ces rejets, cela l’étoffera, il en a besoin.
19:16 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
Rana kl. esculenta
Dans les mares de Veneux il n’y a que des petites grenouilles brunes. Heureusement car elles ne font pas de bruit et cela m’évite des problèmes avec les voisins. Ce sont elles qui m’avaient donné l’idée de creuser ces deux petites mares. Lorsque j’ai emménagé dans cette maison, j’ai eu la surprise de trouver des grenouilles dans la buanderie. Elles entraient par les ouvertures du vide sanitaire. Il n’y avait pourtant aucun point d’eau sur le terrain et je n’en avais pas vu aux alentours. Elles ont occupé les mares aussitôt. Elles n’y sont que pour la reproduction. Le reste de l’année je les rencontre sur le terrain.
A Romilly il y a toutes sortes d’anoures. Sur le terrain je rencontre toute l’année des petites grenouilles brunes, même l’hiver lorsqu’en jardinant j’en dérange une cachée sous terre.
C’est plus rare mais il m’arrive de rencontrer un crapaud :
Mais je n’ai jamais rencontré une grenouille verte sur le terrain loin de la mare. Elles sont pourtant nombreuses. Mais elles ne quittent pas la mare.
Rana klepton esculenta, la grenouille verte, a une vie très différente. Klepton veut dire que c’est un hybride entre d’autres espèces, mais c’est une hybridation stabilisée et elle se reproduit à l’identique. Cette grenouille a des sacs vocaux et sait se faire entendre. Elle est très aquatique et ne s’éloigne jamais du point d’eau. Et elle vit en groupes. C’est ce que je viens de découvrir.
J’allais prendre de l’eau à la mare. La première fois j’ai dû arriver un peu brutalement. J’ai juste entendu une série de ploc dans l’eau. Ensuite j’y suis allée plus calmement. J’ai vu une grenouille verte sans doute adulte au bord de l’eau.
Elle n’était pas farouche. Avec des mouvements lents j’ai plongé mon arrosoir à moins d’un mètre et elle n’a pas bougé. Lorsque je suis partie, elle était toujours immobile au même endroit.
Lorsque je suis revenue, il y en avait quatre : trois se touchaient
et la quatrième était à 50cm de distance
Lorsque je suis arrivée à 1m, les petites ont sauté dans l’eau, la plus grosse et restée.
01:33 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
25/04/2015
Cydonia et pseudocydonia
Le premier à fleurir est Pseudocydinia sinensis, le cognassier de Chine aux gros fruits utilisables comme les coings communs. C’est la première fois que je vois les fleurs autrement que sur des photos. Mon arbre le plus vieux m’a fait attendre 3 ans cette belle floraison rose.
Je vous l’avais montré en boutons le 16 avril, de très jolis boutons. Le 23 avril des fleurs sont ouvertes :
J’ai 3 Cydonia oblonga, cognassier commun : 1 ‘Vranja’ à Veneux, un ‘Krymsk’ à Veneux et un ‘Krymsk à Romilly. La floraison des deux Krymsk en est au même stade dans les deux jardins. Plus rapides que Pseudocydonia, ils ont fleuri dès l’année de plantation. Krymsk est totalement autofertile et donne des coings non astringents pouvant être consommés sans cuisson.
Krymsk (Aromatnaya) à Romilly le 23 avril, les fleurs sont encore fermées. Les boutons sont blancs avec des traces à peine rosées. Il avait fleuri l’an dernier mais sans donner des coings.
Krymsk à Veneux le 23 avril :