31/05/2015
Hesperis matronalis
Cette belle plante odorante dont la forme blanche n’est pas la plus fréquente est une bisannuelle ou une vivace de très courte durée de vie mais qui heureusement se ressème facilement.
J’en avais un petit groupe en 2009
Mais ensuite plus rien, peut-être parce que j’avais nettoyé la zone trop tôt, avant de pouvoir la reconnaitre. Elles étaient plutôt à l’ombre, en bordure des grands conifères. Cette année j’ai la surprise de revoir ses fleurs, cette fois en plein soleil et assez loin des premières. Je crois qu’il y en a plusieurs mais pour l’instant une seule en fleurs. Elle a une très longue tige mais qui s’est couchée. C’est peut-être parce que d’autres plantes sauvages la gênent. Elle est là parce que je n’ai pas encore rasé cette zone. Si j’avais nettoyé plus tôt, je ne l’aurais sans doute pas reconnue. Vous comprendrez pourquoi je désherbe souvent à la main, adventice par adventice. C’est ce que j’appelle le désherbage à la pince à épiler. C’est très long et je ne peux faire tout le terrain de cette façon.
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Rubus odoratus
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30/05/2015
Iris pseudacorus
Le beau lys des rois de France est en pleine floraison. Ce n’est pas un lys mais un iris, l’iris des marais :
A Romilly il est en pleine floraison. La source en est le bord de la mare où ses rhizomes forment un réseau inextricable mais il a essaimé sur le terrain, même loin de la mare.
La plante que j’ai laissée au milieu de la touffe, c’est une eupatoire, promesse de fleurs et de nuées de papillons en été :
Tépales internes et stigmates pétaloïdes :
Il passionne la petite faune ailée :
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Les roses de mai
Le grand Rosa rugosa, encore plus fleuri, côté pile et côté face :
Un autre rugosa :
Un troisième au feuillage jaune, je ne sais pourquoi : souffrance ou naturel ?
Juste à côté du grand rugosa, c’est ‘Red Parfum’, aussi grand :
‘Albert Poyet’ au feuillage déjà très dense qui cache un peu les roses :
‘Mme Alfred Carrière’ et ‘Cardinal de Richelieu’ sont emmêlés. Il faut dire que la dame, un grimpant, cache un peu le soleil levant au cardinal qui tente de la déborder pour atteindre la lumière.
‘Jacques Cartier’ débute sa floraison dans sa partie basse, très étalée, un vrai couvre-sol. En fin d’été il avait produit de très hautes branches verticales qui sont encore en boutons :
Une bouture réussie et dont je suis fière d’une rose moussue. Je ne connais pas son nom :
‘Yolande d’Aragon’ était mourant à Veneux lorsque je l’ai transplanté à Romilly. Il avait repris et même fleuri mais se portait mal. In extremis j’ai bouturé une branche à son pied. Le pied mère est finalement mort, la bouture se porte bien :
Rosa pteracantha a terminé sa floraison et peut exhiber impunément ce qui est son plus grand attrait, les grandes épines rouges translucides :
Cela vaut la peine d’admirer ces épines de près, un chef-d’œuvre :
Ce beau rosier m’a été offert par un fournisseur. Il était seulement étiqueté « polyantha jaune ». Sans doute une façon de ne pas payer de droits.
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29/05/2015
Pedicellata, une aubépine venue d'ailleurs
Crataegus pedicellata est originaire des USA où elle est appelée Scarlet Hawthorn. Elle a été plantée en 2011 et mesure près de 3m. Elle a fleuri pour la première fois l’an dernier, un seul groupe de fleurs au sommet.
Cette année elle a de belles fleurs sur toutes les branches, des fleurs bien plus grandes que celles de nos aubépines qui donneront de gros fruits très comestibles. Toutes les fleurs ont 3 styles.
L’an dernier elle n’a pas eu de fruits et je crains qu’elle n’en ait pas cette année. Elle est fécondée par des « midges », sortes de moucherons piqueurs proches des moustiques et il y avait des moustiques aujourd’hui peut-être capables de jouer le même rôle. Le problème c’est qu’elle serait autostérile et elle est seule. Elle est capable de s’hybrider avec toutes les aubépines mais la floraison des Crataegus monogyna est déjà terminée, l’écart de floraisons était le même l’an dernier. Je mets tous mes espoirs dans les 3 autres espèces que j’ai plantées cet automne encore trop jeunes pour cette année.
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27/05/2015
Columba palumbus
Les pigeons ramiers sont sédentaires chez moi et ici personne ne les chasse. J’ai des photos sur toute l’année. Ce qui m’étonne en ce moment, en principe période de nidification, c’est que, comme les tourterelles, je les vois tous les jours et toujours en couple. J’ai lu que, lorsqu’ils sont ainsi, côte à côte sur une branche, c’est pour faire une petite sieste. Il faut préciser que ces branches sont au-dessus d’une mare et qu’il leur arrive de la quitter pour aller boire.
En voici un près du nid le 29 mars :
Portrait le 23 novembre 2014 :
Il faut préciser qu’on entend roucouler toute la journée. Avec le chant très fort des merles, et les cris moins harmonieux des pies, le gazouillement des plus petits oiseaux, ici ce n’est pas le calme.
11:42 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
26/05/2015
Hydrangea bretschneideri
Mon beau chinois n’est pas en avance cette année mais il commence sa floraison. Il mesure plus de 3m, autant de large dans tous les sens, toujours aussi beau.
Il y a encore très peu de fleurs fertiles ouvertes :
Rhododendron catawbiense débute lui aussi sa floraison, comme tous les ans un mois après Rhododendron ‘Cunningham’s White’.
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24/05/2015
Le paulownias
Le Paulownia tomentosa, l’arbre impérial, est un arbre à la floraison magnifique
et il est vraiment impérial quand il est en fleurs et même après avec ses grandes feuilles imposantes. Il est très utilisé dans les villes, les parcs, et même les jardins malgré sa grande taille. Il lui faut du soleil mais, à part cela, il n’est pas difficile.
A la gare de Veneux, il y en a deux qui poussent dans une petite bande de terre entre le bitume de la rue et les gravillons du parking.
Il n’a pas peur d’occuper la presque totalité d’un petit jardin de ville :
Je vous ai aussi montré les deux exemplaires à l’entrée de l’arboretum des Barres dont j’admire en octobre les jeunes fruits et les boutons floraux pour le printemps suivant :
Les grandes feuilles de celui lourdement chargé de fruits de l’arboretum de Chèvreloup :
Si vous souhaitez le semer, ne cueillez qu’un seul fruit, vous aurez déjà bien du mal à utiliser les centaines de graines qu’il contient, des graines qui s’envolent au moindre souffle :
J’ai souvent parlé de cet arbre mais si j’y reviens, c’est parce que je viens d’en rencontrer un beaucoup plus grand à Avon. Regardez la taille des voitures en bas de l’image, cela vous donnera une idée de sa hauteur. Il a sans doute au moins 25 ans, âge de la maturité.
Ce paulownia pousse très vite, surtout au début. Mais, ne vous inquiétez pas, il vivra bien 100 ans. Il est très rustique et supporte la pollution des villes.
Mais il y a d’autres paulownias, aux floraisons aussi belles. Je ne verrai sans doute jamais la floraison de Paulownia elongata à Marnay sur Seine car il est sévèrement taillé tous les ans. C’est un traitement que l’on peut faire subir à tous les paulownias pour obtenir des sujets de taille réduite mais aux feuilles énormes lui donnant un air exotique. De plus ce paulownia est celui qui a la croissance la plus rapide et dans beaucoup de pays il est traité ainsi pour obtenir de grandes quantités de bois.
Paulownia catalpifolia est un hybride de tomentosa et elongata. Ses fleurs sont plus pâles, entre le mauve et le blanc. J’en avais vu un jeune sujet à l’arboretum de Segrez :
Le Paulownia fortunei est de plus petite taille. ‘Fast Blue’ est une obtention horticole sensée fleurir dès la première année. Je l’ai planté en automne 2013 mais je n’ai pas encore eu la chance de le voir fleurir :
Le feuillage commence à jaunir parce que la photo a été prise le 9 novembre 2014 mais la coloration jaune ne dure pas longtemps, les feuilles tombent aussitôt.
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21/05/2015
Les aventures d'une touffe d'ancolies
J’avais eu la surprise de trouver en juin 2011 un semis d’ancolies au milieu des Fragaria moschata. Je n’avais planté l’année précédente qu’un tout petit godet d’Aquilegia vulgaris, sans doute ‘Ruby Port’ au point que je n’avais même prêté attention à sa floraison. Mais en juin 2011 donc :
Et en mai 2012 j’avais une jolie colonie d’1m de haut car c’est la variété (et non un hybride) stellata, de grande taille :
Elle s’est encore abondamment ressemée jusque dans l’allée où passe la voiture. Au printemps 2013 je m’apprêtais à déplacer ces semis lorsque sont survenues les inondations, 40 cm d’eau pendant 6 semaines, juste au moment de leur floraison. Les ancolies n’y ont pas survécu, il n’y en avait plus aucune trace. Mais en octobre j’ai eu le plaisir de voir des semis. Elles avaient sans doute eu le temps de lâcher quelques graines avant de mourir jusqu'au pied du jeune cerisier dont on aperçoit le tronc à gauche :
En 2014 j’avais de nouveau une floraison mais les hampes florales n’atteignaient pas les dimensions de 2012 :
Mais cette année ma colonie a retrouvé toute sa beauté. L’aspect est fidèle aux plantes de départ car il n’y a pas d’autres ancolies à proximité, donc pas d’hybridation :
et c'est la preuve que c'est une variété et non un hybride.
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20/05/2015
Rosiers
16:22 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
Le cabaret des oiseaux
La cardère sauvage, Dipsacus fullonum se ressème n’importe où. Cette fois elle a eu la mauvaise idée de s’installer entre un fusain sauvage et le Butia capitata, sans doute parce que l’emplacement y est mieux nettoyé que dans sa zone habituelle juste à côté :
Ses très grandes feuilles sont groupées par deux sur la tige en formant une coupe qui retient l’eau de pluie et où les oiseaux peuvent s’abreuver :
Elle commencera à fleurir en juillet. Elle mesurera alors 2m.
09:45 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
19/05/2015
Ecrevisses échouées
A crue du Loing n’a pas duré longtemps. Mon fils s’est promené le long du Loing et y a trouvé des débris d’écrevisses. Elles ont sans doute été surprises par le retrait des eaux. A la couleur je pense qu’il s’agit de l’écrevisse de Louisiane, la plus dangereuse pour l’équilibre de la faune sauvage :
20:26 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Lilas tardifs, prestoniae et komarowii
A Romilly un seul Syringa vulgaris a survécu aux inondations prolongées de 2013 mais il avait beaucoup souffert, je le croyais mort et il en est encore à refaire son feuillage sans fleurir mais c’est bien parti.
J’ai 2 lilas à floraison plus tardive qui résistent mieux à l’humidité. Ils commencent à fleurir.
Syringa x prestoniae ‘Minuet’. Planté en 2010, sa croissance est très lente. Il a fleuri dès 2011. Il avait alors beaucoup de place, entouré seulement de consoude bleue. Le 7 mai 2011 :
A cause des inondations de 2013, la consoude bleue avait totalement disparu mais lui n’avait pas du tout souffert bien que son tronc ait été fendu. Le 25 octobre 2013 :
La consoude est réapparue, sous forme d’une grosse touffe. Mais il n’a plus autant de place et plus autant de soleil à cause de la naissance et de la croissance fulgurante d’un fusain d’Europe dont je ne me suis pas méfiée :
Sur cette photo on voit le fusain en arrière-plan et on devine qu’il est complètement couvert de fleurs discrètes mais en formations serrées. On voit bien les fleurs sur la partie droite de la photo :
Je ne sais que faire pour ce couple. Il n’est pas question de supprimer ni même d’élaguer ce superbe fusain, le plus beau de tous ceux qui se trouvent naturellement sur ce terrain, environ 3m x 3m, d’un dynamisme incroyable puisqu’il n’existait pas en 2011.
Je vais les observer tout l’été et si le lilas ne reçoit pas assez de soleil, je le déplacerai.
L’autre lilas tardif est plus jeune. C‘est Syringa komarowii ssp reflexa. Il a une croissance plus rapide et deviendra plus grand. Sa résistance au froid est exceptionnelle. L’an dernier il était en fleurs plus tôt. Le 28 avril 2014 :
Il avait une allure vraiment dégingandée mais cette année il est plus dense et en est seulement à sa première grappe florale :
20:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
18/05/2015
Phyllobius urticae
C’est un ravissant petit charançon d’à peine 8 ou 9mm. D’un joli vert, il est bien plus beau que le balanin des noisettes et je préfère qu’un charançon s’occupe des orties plutôt que des noisettes
J’ai arrêté la voiture à côté d’un massif d’orties et, dès que j’ai ouvert la porte, il est arrivé sur ma robe. Il ne m’a pas laissé faire davantage de photos. Voyant que je n’étais pas une ortie, il a vite ouvert ses élytres et s’est envolé.
A vrai dire, son corps est brun presque noir mais couvert d’écailles vertes qui tombent au frottement et plus il est vieux, moins il a d’écailles et il devient noir.
Avec la quantité fantastique d’orties sur ce terrain de Romilly, je l’avais déjà vu et même en couple. Je vous montre des anciennes photos de ces minuscules êtres adorables. D’abord une photo d’ortie pour bien voir à quel point il est petit :
En couple :
21:38 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2015
Une larve de chrysomèle noire
Cette larve dodue, noire et luisante, c’est la larve de la chrysomèle noire, Timarcha tenebricosa. Elle a été photographiée par Rachel toujours en lisière de forêt dans la plaine de Sorques. Elle est sur une tige de gaillet, son aliment exclusif. Elle en a déjà mangé toutes les feuilles mais la tige du gaillet est reconnaissable :
L’imago est mignonne et inoffensive. Je vais limiter mes arrachages de gaillet qui jusqu’à présent m’énervait, envahissant et collant. Voici l’imago photographiée une autre année à Romilly, un 26 mai :
Elle est incapable de voler car les élytres sont soudés.
Elle ressemble beaucoup à une autre chrysomèle, la galéruque de l’aulne, Agelastica alni, qui fait des trous dans les feuilles d’aulne. Elle est plus petite, bleu très sombre et elle peut voler. La voici photographiée en septembre à Romilly, on voit surtout à l’avant que les élytres ne sont pas soudés :
Ses larves sont noires mais plus allongées. A Romilly un 30 mai :
23:45 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Et guère plus agressive, la horde sauvage
Je vous les ai déjà montrés. Cette famille de sangliers arrive le soir alors qu’il fait encore jour et passe la nuit dans le parc d’une cité à Avon où habite mon fils. Les photos ont été prises par ma belle-fille depuis le 4ème étage. La petite troupe s’aventure jusqu’au ras des bâtiments mais s’enfuit dès qu’apparait un chien ou un homme et ne montre aucun signe d’agressivité. Je n’ai pas vu non plus de dégâts, même pas sur la pelouse. Souvent ils fouillent sous les arbustes. Ils sont 10.
Il y a donc une grosse laie et 3 générations de jeunes, 2 tailles de marcassins avec encore des rayures, d’autres plus grands déjà d’un brun uniforme. La mère est très sombre, presque noire :
La mère :
Mère et ados :
Les ados :
Les jeunes :
On voit que, s’ils sont là, c’est parce que les habitants leur jettent du pain :
Mais quelqu’un a dû arriver et c’est la fuite, et en ordre :
Ce parc HLM n’est pas le seul occupé par les sangliers. Il semble que toute la périphérie de Fontainebleau et d’Avon en bordure de forêt soit concernée. Mais des mesures vont être prises :
http://www.leparisien.fr/avon-77210/un-plan-d-urgence-pou...
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16/05/2015
La plus inoffensive des panthères
21:50 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
15/05/2015
Wisteria floribunda
Je vous avais déjà montré cette glycine du Japon qui fleurit un peu plus tard que la glycine de Chine en même temps que l’apparition du feuillage. L’an dernier elle atteignait déjà presque le sommet du grand chêne de l’entrée :
La nouveauté cette année, c’est qu’elle a réussi à atteindre un autre arbre situé à quelques mètres en utilisant des branches de l’un et l’autre. Sur cette photo l’arbre le premier envahi est complètement à droite, couvert de lierre, et l’autre est derrière :
21:07 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
14/05/2015
Salix caprea, la fructification
Je vous avais montré début avril les fleurs de Salix caprea mâles que je soupçonnais d’être la cause de mes éternuements :
Ces saules sont nombreux sur le terrain de Romilly. Je n’avais pas pris le temps de photographier les fleurs femelles, moins gênantes pour mon nez et moins remarquables. Mais il y a aussi évidemment des arbres femelles. Voici une fleur femelle photographiée un 3 avril une autre année :
Les arbres femelles attirent encore plus l’attention que les arbres mâles mais plus tard, lors de la fructification. On croirait presque des boules de coton :
Là, il y a en plus un crachat de coucou (larves de cicadelle écumeuse) :
Voyons de plus près ce qui se passe. Les fruits sont des capsules allongées qui s’ouvrent en 2 valves laissant apparaître les graines minuscules pourvues de fines et très longues soies qui leur permettent de voler :
13:31 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Tourterelle turque
Les tourterelles turques sont nombreuses. J’en croise fréquemment dans les rues de Veneux et elles sont installées sur mon terrain. Cet adorable oiseau originaire d’Inde a réussi à envahir toute l’Europe jusqu’au cercle arctique et commence à en faire autant en Amérique où elle a été introduite. Elle est entrée en Europe par les Balkans, d'où son nom. Une telle extension n’a rien d’étonnant pour une espèce qui peut présenter jusqu’à 6 couvées par an ! La première couvée a lieu début mars ou même février et j’ai pu photographier un juvénile le 9 avril. On voit que c’est un juvénile à l’absence de demi-collier et à son coloris très clair :
Cette extension de l’espèce n’est pas gênante car elle ne perturbe pas les autres oiseaux et il faut reconnaître qu’elle est très gracieuse. Elle se nourrit surtout de graines. Elle vient aux mangeoires l’hiver et vous pouvez voir qu’elle tolère et n’inquiète pas les oiseaux plus petits :
Je ne nourris plus les oiseaux mais je n’aime pas gaspiller. J’ai donc jeté au bord de la terrasse les restes de tournesol. Depuis c’est un défilé de mésanges et de tourterelles. Les tourterelles viennent le plus souvent par deux mais parfois l’une d’elles poursuit l’autre, semblant la chasser et je ne sais si c’est de la drague ou de l’agressivité.
Je me suis décidée un peu tard à prendre ces photos. Elles ne sont pas toutes parfaites, la faible luminosité gênait la mise au point et la mise au point automatique est impossible à travers la vitre.
00:17 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
12/05/2015
Crataegus monogyna
A Romilly des aubépines se sont installées depuis que je leur ai donné de la place en défrichant. Je ne les ai pas comptées, il y en a au moins cinq. Je les remarque parfois au passage, essentiellement à leur feuillage car elles attendent d’être assez grandes pour fleurir. Une seule était en fleurs l’an dernier.
Elle dépassait alors 2m mais elle avait beaucoup souffert l’année précédente car elle avait été totalement déracinée par les inondations et j’avais dû la replanter et la tuteurer.
Cette année j’ai trouvé une deuxième aubépine en fleurs. Elle mesure 1m50. C’est, elle aussi, une Crataegus monogyna aux fleurs à un seul style :
Une autre aubépine plantée il y a 4 ans avait fleuri pour la première fois l’an dernier. C’est Crataegus pedicellata, une américaine, elle est encore en boutons. L’an dernier elle avait fleuri fin mai. Trois autres aubépines exotiques plantées cet automne ne fleuriront sans doute pas cette année.
20:52 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
11/05/2015
Rosa pteracantha
C’’est la forme peracantha du rosier soyeux, Rosa sericea. Je ne vois pas ce que le botaniste qui lui a donné ce nom lui a trouvé de soyeux. Ce qu’il a de plus remarquable, ce sont ses énormes épines rouges translucides.
Je l’avais planté en octobre. Les épines étaient grosses mais pas de couleur remarquable :
Je l’ai fortement raccourci comme il est conseillé car ce sont les épines des tiges de l’année qui sont belles. Le voici le 11 mai, il a de belles épines rouges, de beaux poils, de belles fleurs blanches à 4 pétales, ce qui est rare chez les rosiers :
Ses roses sont appréciées de ce longicorne, peut-être Aromia moschata avec côtes élytrales et gros tibias postérieurs aplatis :
Il a une multitude de boutons, il promet une dense et belle floraison :
Il va sans doute beaucoup grandir après la floraison.
23:06 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
Les couvre-sol
Le terrain de Romilly mesure 4800 m2. Le gros problème c’est de couvrir le sol entre mes arbres et arbustes. Pour les allées, c’est simple, je tonds et il s’installe peu à peu une herbe adaptée au terrain qui supporte les inondations et la sécheresse. A part la tonte, je n’ai pas à m’en occuper.
Le problème, c’est de couvrir le sol entre les arbustes. Ce serait trop long, trop compliqué et le plus souvent impossible d’y passer la tondeuse. Des couvre-sols sont indispensables pour empêcher les indésirables et particulièrement les orties et les ronces bleues. Les orties repoussent continuellement car il en reste toujours quelques racines. Elles se ressèment aussi car j’en garde pour les papillons dans des endroits peu fréquentés. Les ronces bleues produisent des mûres qui n’ont pas le parfum des ronces que l’on consomme habituellement et surtout elles sont peu productives, il en faudrait au moins un hectare en plantation serrée pour trouver de quoi faire une tarte. Elles envahissent continuellement elles aussi en envoyant de longues tiges qui se marcottent.
Je n’ai ni le temps ni les moyens financiers de planter des centaines de plants d’un couvre-sol. J’utilise donc 2 types de couvre-sol : ceux dont je plante peu de spécimens et qui très vite couvrent des grandes surfaces et ceux qui sont spontanés sur le terrain et qui s’étendent vite depuis que j’ai défriché. Ceux que j’utilise sont efficaces en empêchant l’implantation des ronces et en étouffant les orties. J’ai juste à nettoyer quelques orties survivantes une année et ensuite le tapis reste parfait.
Les consoudes bleues sont deux espèces proches dont j’avais planté au plus une dizaine d’exemplaires et qui se sont mélangées. Elles avaient succombé aux inondations exceptionnelles de 2013 mais ce n’était qu’apparent, dès le printemps suivant il est réapparu quelques touffes et cette années elles envahissent de nouveau :
La grande consoude officinale à fleurs blanches est spontanée sur le terrain. Elle forme de grosses touffes mais pas un couvre-sol continu. Je la garde parce qu’elle est belle et apporte, comme la bleue du potassium aux arbres fruitiers. Elle commence seulement à fleurir, donc plus tardivement que la bleue :
Le Lamium galeobdolon transplanté depuis Veneux est à Romilly encore plus exubérant :
Ajuga reptans spontané sur le terrain prend de plus en plus d’importance depuis que je défriche et se montre efficace. On ne le remarque que lorsqu’il est en fleur. En dehors de cette période de floraison il est très bas et ne se fait pas remarquer sauf par l’absence de mauvaises herbes mais il n’empêche pas l’extension des fraisiers :
Deux fraisiers se développent sur de larges surfaces. Fragaria vesca, la fraise des bois, est spontanée sur le terrain.
Fragaria moschata, la fraise capron, plantée par moi mais en petit nombre. Elle a de plus grosses fleurs et de plus grosses fraises et s’étend très vite. Comparaison des fleurs :
Dans certaines zones ces couvre-sol se suivent pour une couverture continue :
Les fleurs blanches au premier plan de cette dernière photo, c'est une branche basse d'aubépine, Crataegus monogyna, elle aussi spontanée mais apparue récemment depuis qu'il y a de la place au soleil.
06:29 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
09/05/2015
Arum italicum
Il y a beaucoup d’Arum italicum sur mon terrain de Veneux. Ils ont toujours été là et sont de plus en plus nombreux bien que le terrain soit très sec. Sans doute profitent-ils de l’arrosage d’autres plantes. Mais avant moi ce terrain n’était jamais arrosé et pourtant ils étaient là. Leur feuillage est très beau et maintenant ils sont en fleurs. Les fleurs sont particulièrement belles cette année, sans doute parce qu’il a beaucoup plu, au bon moment pour elles.
Mais le plus extraordinaire c’est ce qui va se passer maintenant, l’incroyable technique de piégeage et de circuit organisé des insectes pour une pollinisation efficace et croisée. Je n’aurai pas le courage de refaire l’étude de cette méthode sophistiquée mais je vous conseille de refaire un tour sur mon étude de l’an dernier, c‘est vraiment étonnant :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/04/30/arum-une...
23:21 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Mon bébé Parrotia persica
La croissance du Parrotia persica est extrêmement lente, encore plus lente en terrain un peu calcaire. Le mien supporte très bien le terrain de Romilly (pH8 mais j’amende). C’était un minuscule semis spontané sous un arbre dans un arboretum recueilli il y a 3 ans. Il n’est pas près de mériter le nom d’arbre mais je vous montre son ravissant feuillage de printemps. Certes, c’est en automne que le parrotia est flamboyant et remarquable mais ces jeunes feuilles bordées de rouge sont charmantes :
Ce qu’il donnera en automne dans 20 ans (arboretum de Chèvreloup) :
A moins que je le forme sur un tronc (arboretum des Grandes Bruyères) :
20:47 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
08/05/2015
Cytisus scoparius
C’est la grande époque du genêt à balai. Il aime la silice et les lisières de forêt. Alors, quoi de mieux que la forêt de Fontainebleau qu’il a envahie partout où il y a suffisamment de soleil car c’est un fanatique du soleil, bords de routes, trouées où pénètre le soleil. Il est du côté soleil tout le long de la N6 entre Veneux et Fontainebleau :
Mais tout est jaune le long de cette route. Plus près du bord, là où la tondeuse passe souvent, ce sont des vivaces plus petites. Mais c’est le même jaune pour les boutons d’or
Les pissenlits agrémentés du jaune plus pâle d’un papillon citron
Et la chélidoine :
Ce genêt n‘a pas une durée de vie très longue mais il se ressème en abondance, même dans le jardin du voisin. Ce jardin n’est pas entretenu sauf le passage de la tondeuse une fois par an et cette année elle n’est pas encore passée. Il a donc eu le temps d’implanter 2 arbustes :
Il est appelé genêt à balai parce que ses rameaux rigides étaient utilisés comme balais autrefois, même par les sorcières. Il aime les sols sans calcaire et pauvres mais, comme toutes les fabacées, il les enrichit en azote.
21:03 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Cydonia, Pseudocydonia et Chaenomeles
Une bonne nouvelle à Romilly : il n’y a pas d’inondation, la Seine n’est pas en crue. Sans doute une meilleure gestion de l’eau des lacs de retenue, la gravité des inondations de 2013 a servi de leçon. Si le niveau de la Seine est haut, c’est seulement après le confluent de l’Yonne à Montereau et le confluent du Loing à Veneux car l’Yonne et le Loing sont en crue, surtout le Loing qui inonde la région.
Je vous avais montré il y a 15 jours les jolis boutons de mon plus vieux cognassier, Cydonia oblonga ‘Krymsk’ (vieux, c’est très relatif car c’est sa première vraie floraison). Je ne me rendais pas compte alors de l’abondance de sa floraison. Hier, il a tout de suite attiré mon regard. Il est superbe :
Regardons de plus près la bordure d’un rose pâle délicat des pétales :
Assorti au rose pâle du filet des étamines :
Le cognassier de Chine, Pseudocydonia sinensis n’est plus en fleurs mais c’est gagné, la nouaison a eu lieu. Il est plein de jeunes fruits comme celui-ci :
Toutes les fleurs ont été fécondées alors qu’il était le seul en fleurs. Il est bien totalement autofertile.
Le cognassier du Japon, Chaenomeles japonica, était en fleurs le mois dernier. Il ose pourtant refaire quelques boutons floraux :
Il me manque Chaenomeles speciosa, plus grand, mais il s’est installé tout seul à Veneux et Chaenomeles cathayensis. Il est prévu sur la liste pour l’automne prochain.
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06/05/2015
Berberis darwinii
Il avait été planté à l’automne 2011 et avait un peu fleuri car il fait souvent une remontée en automne. Le 11 décembre 2011 :
Il est si piquant que je ne me suis pas méfiée. Dès son premier hiver il s’est fait sérieusement brouter. Il a passé l’hiver suivant sous grillage :
Et le suivant couvert d’amérisant qui le colore en blanc :
C’est seulement l’été dernier qu’il s’est décidé à refaire des grandes pousses et j’ai eu enfin l’espoir de le voir s’accrocher à la vie. Le 7 septembre 2014 :
Il a encore passé l’hiver sous grillage. Ce printemps il confirme ses bonnes intentions en refleurissant pour la première fois depuis son agression. En boutons le 1 avril 2015 :
Très fleuri le 23 avril :
Je crois qu’il est bien reparti. Sous grillage tous les hivers, peut-être atteindra-t-il un jour les dimensions de celui de l’arboretum d’Harcourt :
J’ai l’intention d’aller à Romilly demain. Avec angoisse je me demande ce que je vais trouver. Début mai c’est la fonte des neiges et les inondations. Ici l’Yonne et le Loing débordent. La plaine entre Moret et Montigny est totalement inondée.
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05/05/2015
Paeonia suffruticosa
La bonne surprise de la semaine, c’est l’énorme fleur de ma pivoine arbustive. Une fleur, pas deux. Et cela après des années de présence dans mon jardin. On dit cette si belle pivoine capricieuse, je confirme.
Tout près la vigne américaine labrusca débourre et semble vouloir soutenir ce bel effort de la pivoine en teintant ses très jeunes feuilles d’un rose assorti.
20:29 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
Viburnum lantana
C’est le Viburnum lantana que je n’ai jamais planté. Il s’était semé sans permission dans un grand pot sans fond, donc comme en pleine terre. Le 23 avril il est en pleine floraison, cerné par les sureaux du Canada, les seuls sureaux avec le sureau noir ‘Aurea’ et les sureaux de Corée qui ont résisté sans dommages aux grandes inondations de 2013, et qui drageonnent.
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