30/06/2015
Fleurs d'été
Dès l’annonce de l’été les jolies sauvageonnes estivales ont commencé à montrer leurs fleurs. Elles sont belles, plaisent aux insectes, mais me compliquent sérieusement le désherbage si je veux les conserver.
Ce ravissant aster blanc est abondant dans le chemin et dans les zones non entretenues des terrains avoisinants. Je l’ai vu en fleurs jusqu’en fin novembre.
N’est-il pas beau ? Il vaut les asters qu’on nous vend.
La chicorée sauvage, Cichorium intybus, est au bord des routes car ses besoins en soleil sont très importants, au moins 6h par jour, le moindre arbuste lui ferait trop d’ombre. Je la vois sur la moitié du chemin vers Romilly.
Les rares chardons qui ont échappé à mon intolérance dans les zones non défrichées du terrain sont couverts de butineurs :
Les premières salicaires, Lythrum salicaria, sont survolées de papillons :
Les marguerites sauvages forment maintenant de belles touffes :
La reine des près, Filipendula ulmaria, commence tout juste sa floraison. C’est elle qui a donné son nom à l’aspirine car autrefois on l’appelait spirée. Elle a beaucoup d’actions médicinales.
Elle a tendance à étouffer les plantes mais j’ai conservé la belle Calystegia sepium, le grand liseron des haies sur les arbustes sauvages qui peuvent la supporter. Ses fleurs d’un blanc immaculé sont aussi grandes que celles de l’ipomée. Ici elle envahit un Rosa canina :
Le millepertuis perforé ou officinal, Hypericum perforatum est le seul millepertuis utilisé en phytothérapie. Depuis que je lui ai fait de la place, les touffes épaississent :
Je dois retailler régulièrement cette grande et surtout large poacée qui aurait tendance à étouffer un Zanthoxylum et un Cornus mas. Elle serait magnifique en isolée mais elle est indéplaçable :
23:06 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Clematis jackmanii
Je l’ai plantée à Romilly le 24 avril 2014. Trois mois plus tard, le 23 juillet :
La voici cette année, le 28 juin, côté pile :
Et côté face :
Sa hauteur est limitée à 2m par la hauteur du grillage, ensuite elle retombe. Le feuillage rouge à l’arrière-plan, c’est un noisetier pourpre.
J’ai planté cette clématite à cause de ses performances. J’ai toujours eu du mal avec les clématites, et des échecs même lorsque je les ai chouchoutées. A Veneux, c’est à cause du sable, à Romilly parce que je ne peux arroser suffisamment souvent. Mais jackmanii est d‘une autre nature. Je l’avais plantée à Veneux il y a peut-être 20 ans. Je ne m’en suis pas occupée faute de temps, prise par mon travail et mon fils. Et pourtant, plantée dans le sable et sans arrosage, elle est réapparue tous les ans, et encore une fois cette année :
Ses grandes fleurs d’un violet soutenu sont magnifiques. Elle a une vigueur et surtout une volonté de vivre que n’ont pas les autres clématites à grandes fleurs.
01:53 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
29/06/2015
Fuchsia regia ssp reitzii
C’est incroyable pour un fuchsia. En zone 8 il a un feuillage persistant, il fleurit jusqu’en novembre, il produit des fruits agréables jusqu’en décembre.
A sa réception le 14 février 2014 :
Le 31 août 2014 :
Fleurs le 25 novembre 2014 :
Fruits le 25 novembre 2014 :
Le 14 décembre, bien vert, il occupe tout le bas de la photo. Les feuilles fanées au-dessus sont celles d’une clématite, les grandes feuilles qui virent au brun sont celles d’un actinidia, la grande et haute masse verte à gauche, c’est un Lycium chinense :
Feuillage le 9 janvier 2015 :
Le 29 mai 2015, plus vif que jamais :
Et le 28 juin 2015 le premier bouton floral :
A noter qu’il est préférable de le palisser, ses très longues branches retombent. J'ai planté serré car les zones de grillage au soleil ne sont pas nombreuses. Il s'emmêle joyeusement avec la clématite, l'actinidia, le goji et un rosier grimpant.
10:43 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
28/06/2015
Les pucerons sont là
C’est surprenant, je ne pensais même plus à eux. Le 28 juin je vois pour la première fois de l’année des pucerons et je n’en ai pas encore vu à Veneux.
Pourtant les coccinelles étaient actives dès la fin de l’hiver. Ma petite-fille en avait trouvé une le 28 février :
De quoi vivaient-elles s’il n’y avait pas de pucerons ? A moins que justement elles mangeaient tellement de pucerons que je n’avais pas le temps de les voir. Lorsque j’ai vu ces pucerons, je suis sans doute arrivée un peu trop vite sur le rosier et j’ai eu juste le temps de voir une coccinelle s’envoler. Elle était jaune à points noirs, je ne peux en dire plus.
J’ai vu plusieurs coccinelles asiatiques. Ce sont peut-être elles qui déciment les pucerons. Elles sont tellement voraces qu’elles affament nos coccinelles.
23:28 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Comment emballer les fleurs d'eupatoire
C’est la première fois que je vois une toile d’araignée de ce genre, une sorte de capuchon bien ajusté sur la tige d’eupatoire terminée par une inflorescence en boutons. C’est la plus sûre façon de piéger les insectes qui viendront la butiner mais elle s’y prend un peu en avance. Les fleurs seront épanouies fin juillet, août et septembre :
J’ai trouvé la tricoteuse en bas de son œuvre, très agitée car elle a très bien perçu ma présence :
Ce genre de toile serait l’œuvre des Linyphiidae mais ce seraient de très petites araignées et celle-ci m’a paru d’une taille proche de l‘épeire.
20:22 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
27/06/2015
Rosiers
Le 20 juin les rosiers déjà vus sont encore plus fleuris :
La Belle alsacienne est maintenant magnifique, 3m de haut, sans tuteur :
Des rosiers étaient fleuris le 20 juin, quelques semaines après les autres :
Falstaff
Laetitia Casta
Le curieux rosier Fraise des Bois dont les jolis boutons rouges ne s’ouvrent jamais est le plus en retard. Le 20 juin, seuls quelques boutons sont colorés :
Mais il a des circonstances atténuantes : sa floraison est ensuite très longue et il exhibait encore ses petites fraises le 9 janvier :
Il est placé devant un rosier grimpant qui lui sert de fond d’écran. Ce rosier s’accroche sur un saule que je taille en conséquence :
23:21 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
26/06/2015
Meligethes aeneus
Depuis un mois, je vous ai montré des photos de roses dont le cœur était comme saupoudré de petits grains noirs. Ce sont de minuscules coléoptères, moins de 3mm, les méligèthes du colza, Meligethes aeneus. Il y en avait aussi sur les fleurs de seringat et les fleurs de Cornus kouza.
Ces petites bestioles sont des ravageurs du colza. Ils sont tellement friands de pollen qu’ils transpercent les boutons avant l’ouverture de la fleur. Ensuite, lorsque les fleurs sont ouvertes, le pollen est en accès libre et ils ne font plus de dégâts. Mais la fleur de colza n’est pas éternelle et il faut bien manger jusqu’à l’automne. Donc ils envahissent d’autres fleurs mais elles sont alors ouvertes en abondance et ils se contentent de picorer le pollen.
Sur rosier :
Mais si les roses sont jaunes, c’est encore mieux, ils adorent le jaune :
Sur seringat :
Sur Cornus kouza ‘Satomi’, ils n’attendent même pas l’ouverture des petites fleurs :
Recadrages sur ces si petits coléoptères :
18:43 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
25/06/2015
Les coccinelles
Il y a beaucoup de coccinelles à 7 points, Coccinella septempunctata, la plus courante de nos coccinelles, aussi bien à Veneux qu’à Romilly.
Je vois aussi à Romilly où les saules sont abondants la coccinelle des saules, Chilocorus renipustulatus au pronotum totalement noir et aux deux taches rouges en forme de rein :
Mais j’en vois parfois qui ont toutes les caractéristiques, du moins pour ce que j’en comprends, de Harmonia axyridis, la coccinelle asiatique aux grandes variations de « décor ». Je trouve d’ailleurs facilement leur sosie sur les photos du web.
En octobre dernier, dans la maison à Veneux :
A Romilly :
Je ne me souviens pas de la taille de ces coccinelles mais j’ai été surprise par la taille de celles vues cette année.
Le 4 juin 2015 :
Le 20 juin 2015 :
Les coccinelles asiatiques seraient de grande taille, plutôt plus grandes que la plupart de nos espèces de coccinelles. Ce qui me surprend, c’est que celles-ci étaient petites, plus petites que la coccinelle à 7 points, surtout la deuxième. Elles ont pourtant tout à fait l’aspect de Harmonia et j’ai longtemps cherché dans nos espèces une espèce d’aspect proche qui pourrait prêter à confusion.
22:30 | Lien permanent | Commentaires (0)
24/06/2015
L'unique fruit de Crataegus pedicellata
Lorsque je vous ai montré cette belle aubépine en fleurs, de grandes fleurs à 3 styles,
je vous ai dit qu’il n’y avait aucun espoir qu’elle fructifie cette année. En effet elle est autostérile et la seule aubépine qui fleurit sur mon terrain pour l’instant, c’est la sauvageonne Crataegus monogyna et sa floraison était déjà terminée. Pourtant il devait rester encore une fleur puisqu’un ovaire de Crataegus pedicellata, et apparemment malheureusement un seul, s’est développé :
C’est peu et pourtant c’est beaucoup : je pourrai photographier ce fruit et le goûter.
19:36 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Le grand nettoyage de printemps
Il parait que cette expression existe dans de nombreuses langues et de nombreux pays. Ici, le 18 juin, cela ressemblait plutôt à un nettoyage de fin d’été après une longue sécheresse. Je ne sais de quand date la dernière pluie mais ce dont je suis certaine, c’est qu’il n’est pas tombé une seule goutte d’eau en juin, sauf hier, j’y ai presque cru mais je n’ai relevé que 2mm et en ce moment je remonte le niveau des mares, surtout pour sauver les larves de libellules. Celles de 2 ans sortent en juillet.
Romilly a été beaucoup plus gâté. A mon dernier passage j’ai trouvé dans le pluviomètre 6mm et une bienheureuse limace.
Quelle que soit la saison, le grand ménage dans ma maison comporte obligatoirement l’intervention d’une entreprise car tout n’est pas à la portée d’une femme de ménage, ni d’un homme d’ailleurs, il faut être équipé. Quand on fait construire une maison, on voit l’esthétique mais on ne pense pas toujours aux conséquences :
De même lorsqu’on achète un terrain, on voit la beauté des arbres mais on ne regarde pas la nature du sol, on ne voit pas que c’est de la silice pure, celle qui a été l’unique base du verre de Murano. Mais ce sable absolument pur, c’est l’enfer pour les plantes. Si on veut autre chose que les dures à cuire qu’offre la nature, il faut arroser, encore arroser, presque tous les jours. Cela coûte cher et prend beaucoup de temps. Même les plantes vendues pour terrain sec ne s’accommodent pas de tant de sécheresse et tant de pauvreté.
Après une telle expérience, je n’ai pas acheté le terrain de Romilly sans faire attention à sa nature et à l’accès à l’eau.
19:17 Publié dans Veneux les Sablons | Lien permanent | Commentaires (9)
23/06/2015
Acer Red Flamingo
Mon Acer x conspicuum ‘Red Flamingo’ est bien jeune mais il semble décidé à devenir un vrai petit arbre car son tronc s’est bien allongé, surmonté de longues et gracieuses branches un peu retombantes.
Il se trouve dans une zone constamment envahie par les ronces bleues et j’ai dû défricher pour la troisième fois depuis le début du printemps. C’est chaque fois un long travail car je dois tout faire manuellement pour respecter les eupatoires et les fraisiers sauvages. Les eupatoires, nombreuses derrière l’érable forment une petite forêt verte qui met en valeur son feuillage multicolore. Le grillage de plastique noir sur le bas de son tronc, c’est sa protection contre les chevreuils et aussi les limaces qui semblent s’intéresser aux jeunes écorces de certains jeunes arbres (j’en ai fait l’amère expérience avec un Zanthoxylum) :
J’ai maintenant fait le tour de son cycle végétatif. En plein été :
En octobre il a encore son feuillage d’été mais ses tiges se sont magnifiquement colorées. C’est bien un érable à peau de serpent mais en vert et rouge pour les jeunes écorces :
Fin novembre le feuillage prend des tons orange :
Le 2 janvier il n’y a plus que ses tiges rouges :
Le 9 janvier les bourgeons ont vite grandi :
En avril :
10:06 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0)
21/06/2015
Rubus phoenicolasius
Mûre du Japon, wine raspberry, cette ronce est très belle, même en hiver grâce ses tiges rouges hérissées d’épines et de poils. En ce moment elle ajoute le décor de ses boutons floraux :
Cela, c’est à Romilly. Parce qu’à Veneux, ma deuxième tentative de l’implanter vient d’échouer. Malgré une fosse de bonne terre, malgré 3 arrosages par semaine, elle n’a pas supporté la déshydratation due au sable.
Là où elle se plait, elle se propage vite et peut former des buissons impénétrables. Elle est ainsi devenue invasive dans certains pays, en particulier dans l’est des USA où sa commercialisation commence à être interdite. Sa méthode : les semis, bien sûr, mais aussi le marcottage spontané. La façon dont elle se marcotte m’a étonnée. A la fin de l’été, deux extrémités de branches se sont piquées en terre. Cela m’a fait penser à la plongée sous terre du gynophore de la cacahuète.
C’est resté ainsi tout l’hiver et c’est seulement au printemps qu’il est apparu de nouvelles tiges autour.
Quelques aspects le reste de l’année :
Tiges de première année, sans ramifications, sans fleurs ni fruits, en septembre :
En février :
Fin juillet, à l’arboretum des Barres car le mien était encore trop jeune et n’avait que des tiges d’un an :
Jeune tige à Romilly fin juillet, les feuilles vert sombre en arrière-plan à droite sont celles d’un cornouiller sanguin que je maintiens en le taillant pour supporter la ronce :
Il ne manque que les fleurs, c’est pour bientôt.
05:56 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
19/06/2015
Cornus kousa
23:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
A mort Vespa velutina
Je viens de lire un article intéressant de Tela Botanica :
http://www.tela-botanica.org/actu/article6942.html
Cela pourrait être une solution pour ceux qui élèvent des abeilles dans les zones infestées. Toutes les méthodes imaginables pour tuer cet horrible prédateur risquent de tuer d’autres insectes y compris les abeilles. Mais si le sarracenia adore ces frelons et si les frelons asiatiques adorent le sarracenia, c’est peut-être bien la solution.
Evidemment il n’est pas question de planter de vastes étendues de sarracenias car il leur faut une tourbière. Il y a quelques années, j’avais eu très envie de cette plante après l’avoir vue au Jardin du Coudray :
Mais j’avais renoncé devant la nécessité de créer et surtout d’entretenir une tourbière au soleil dans mon terrain sableux et peu ensoleillé.
Mais il serait sans doute intéressant de créer une petite tourbière artificielle près des ruches.
11:49 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
18/06/2015
D'autres rosiers lianes
Mais aux Grandes Bruyères d’autres arbres sont envahis par des rosiers.
Paul’s Himalayan musk s’est vu offrir un Betula ermanii. Il n’a peut-être pas trouvé son écorce suffisamment rugueuse pour bien y accrocher ses épines et il a préféré envahir les arbustes alentour. Ses fleurs doubles sont roses puis blanches et c’est la couleur qui domine ce jour :
Seagull est un hybride de multiflora aux petites fleurs semi-doubles :
Rambling Rector en est au début de son ascension, il pourra atteindre 6m. En fait il n’était pas étiqueté mais je crois que c’est bien lui :
Mais voici Rosa multiflora Rambling Rector, étiqueté cette fois et traité en grand arbuste :
Wedding Day :
Un superbe rosier sans étiquette sur Pinus banksiana :
Un autre rosier sans étiquette :
Et encore un autre :
Et celui-là, magnifique :
Lui également n’est pas étiqueté
Mais je suis certaine qu’il s’agit de Kiftsgate. D’abord parce que ses fleurs simples sont typiques de la section Synstylae avec la colonne centrale de pistils soudés :
Et surtout, car beaucoup de ces rosiers font partie de cette section, à cause du port très particulier de ses roses dont le très long pédoncule forme une courbe en se redressant :
Rosa helenae :
Rosa Veilchenblau est un de mes rosiers préférés. Ses roses violacées et doubles ont elles aussi les caractères de la Section Synstylae et attirent les mêmes petits coléoptères noirs. Ce n’est pas un très grand liane mais il a bien pour ancêtres, plutôt ses grands-parents, multiflora et wichuraiana, des Synstylae.
14:50 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (2)
Rosa longicuspis
Je vous ai montré mon Rosa mulliganii. Aux Grandes Bruyères on est accueilli par Rosa longicuspis. Pour beaucoup, c’est le même et je ne vois pas de différence.
Pour comparaison des fleurs de mon mulliganii avec les mêmes amateurs de nectar :
Un autre a envahi un arbre mais celui-là est déjà défleuri :
Photo prise en biais pour une vue d’ensemble :
10:16 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
17/06/2015
Melanargia galathea
C’est le demi-deuil. Il semble que ce papillon soit fréquent mais je ne le vois pas souvent. Il se fait pourtant remarquer par son teint dans l’ensemble clair et ses teintes tranchées.
En 2010 j’en avais trouvé de plus calmes qui avaient bien voulu prendre la pose et laisser photographier la face inférieure des ailes. Ils ne sont pas toujours si calmes puisque les mâles repèrent les femelles en vol et les femelles répandent leurs œufs en volant. Les chenilles se développent sur les poacées mais les adultes adorent les fleurs de centaurées :
10:40 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
15/06/2015
Diospyros lotus
Je vous ai déjà montré le grand Diospyros lotus, plaqueminier d'Europe, de l’Arboretum des Grandes Bruyères.
Je vous ai montré ses fruits :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/09/18/diospyro...
Mais je ne vous ai encore jamais montré ses fleurs. Les voici donc, certaines encore en boutons, d’autres ouvertes :
Mais il y a d’autres plaqueminiers tout près, beaucoup plus jeunes. Je les avais remarqués en 2012. Ils ont un peu grandi depuis, surtout l’un d’eux :
Le plus grand a des fleurs mais encore toutes en boutons :
Mas je ne comprends pas. Ces fleurs sont plus grandes que celles du grand arbre et le calice n’a pas la même forme. Le calice chez tous les plaqueminiers est formé de 4 lobes qui ressemblent à des feuilles et il persiste jusqu’à la maturité des fruits, il reste même en place lorsque le fuit tombe. Sur le grand arbre les lobes sont pointus et c’est ainsi sur toutes les fleurs vues sur Internet. Sur le jeune, les lobes sont plus « carrés » ressemblant à ceux de Diospyros kaki comme sur celle-ci photographiée à Marnay sur Seine :
Mais les fleurs de Diospyros kaki sont encore beaucoup plus grandes et ce jeune arbre est bien étiqueté Diospyros lotus :
Ces jeunes arbres ne sont pas issus du grand. La sexualité des Diospyros est complexe. Il existe des fleurs mâles, des fleurs femelles et des fleurs hermaphrodites. Les plantes peuvent être dioïques, monoïques ou hermaphrodites. Les plantes purement femelles peuvent donner des fruits sans pépins par parthénogénèse. C’est le cas de cet arbre sur lequel je n’ai vu que des fleurs femelles, pistillisées sans trace d’étamines et des fruits de petite taille sans pépins donc non fécondés.
Les jeunes arbres sont-ils des cultivars à plus gros fruits ? Je n’en ai trouvé aucune trace sur le web.
16:19 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
14/06/2015
Rubus odoratus
C’est un énorme massif, à faire pâlir d’envie ma petite ronce de 18 mois, avec un peu plus de 2m de haut, 7m de large, 3m de profondeur.
C’est dans l‘arboretum des Grandes Bruyères. Eh oui, j’y suis retournée.
Cette ronce est très différente des autres : sans épines, avec des feuilles d’érable, des fleurs de rosier parfumées, des grosses framboises pleines de grains mais délicieuses en confitures, et même en frais, j’y ai goûté :
Elle aime l’humidité. On dit que le terrain doit être acide ou neutre mais elle se plait à Romilly et à Marnay.
Elle n’a pas de mal à prendre une telle ampleur, elle drageonne avec enthousiasme. Dans certains pays elle est envahissante. Regardez celle que je venais de planter en hiver. Le 6 avril 2014, à peine 4 mois plus tard, dès le démarrage de la végétation, elle avait déjà un petit rejet :
Et un mois plus tard, elle fleurissait. Le seul problème, c’est que je n’ai pas prévu assez d’espace. Mais elle a un enracinement superficiel, je déplacerai facilement les drageons en excès pour lui créer ailleurs une zone plus vaste.
17:47 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Roses
Revoyons d’abord Albert Poyet. Maintenant il s’écroule sous le poids de ses roses.
Mais je l’avais déjà observé à Paris et je m’y attendais. Un tuteur très fort en colonne est prévu, installé dès la plantation, et je dois tous les ans l’y rattacher. On le devine derrière :
Le rosier XXL Korbilant, planté depuis à peine plus d’un an, fait une première fleur encore plus grosse que l’an dernier : 21cm !
La Belle Alsacienne a un port dressé au milieu des eupatoires et des consoudes. Elle va sans doute grandir et je devrai peut-être la traiter en petit grimpant :
Sur cette photo elle est en bas, les grosses roses au-dessus sont celles de Red Parfum :
Red Parfum, énorme et omniprésent, surplombe aussi ce très beau rosier dont j’ai oublié malheureusement le nom. Il faut dire qu’il a été planté il y a plusieurs années et ne fleurissait pas. C’est peut-être le rosier mousseux récupéré mourant à Veneux :
Un autre inconnu :
07:36 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
13/06/2015
Paeonia
Dès fin avril la pivoine arbustive à Veneux était en fleur, sa première fleur depuis sa plantation il y a quelques années.
La pivoine herbacée à Romilly a fleuri 2 ans après sa plantation, la première fois l’an dernier. Sa floraison est plus tardive. J’ai découvert sa première énorme fleur qui émergeait du tapis de consoude bleue le 4 juin :
Trois jours plus tard, d’autres fleurs sont apparues et il y a encore des boutons floraux. A droite les eupatoires ont beaucoup grandi :
La première fleur, fanée, montre son cœur et la visite d’une fourmi gourmande :
Je parais sans doute naïve mais jusqu’à présent je n’avais fait que les admirer dans des parcs. Maintenant je vis avec elles. Elles m’ont d’abord déçue plusieurs années et aujourd’hui c’est la réconciliation bien que l’une d’elles à Romilly, plantée en même temps que la blanche, continue à végéter. Beaucoup plus au soleil, elle a peut-être besoin d’arrosages l’été mais l’arrosage à Romilly, ce n’est pas facile.
10:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
12/06/2015
Un bon repas
06:39 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2)
11/06/2015
La naissance des cicadelles
Ou du moins la naissance des imagos.
Les crachats de coucou sont présents depuis des semaines. Ils sont maintenant très nombreux et ont envahi les ronces bleues. Pas une seule ronce sans sa bave.
Les larves semblent en sortir toutes en même temps et les cicadelles commencent à se promener sur les feuilles. Elles sautent comme des puces quand on les approche. Ces petites bêtes n’atteignent pas le cm. Ce sont de minuscules cigales qui seraient même capables de chanter mais à des niveaux et des fréquences inaudibles pour nous.
Elles sont toutes semblables et me semblent être Aphrophora alni, la cicadelle ou cercope de l’aulne. Voici la suite des évènements, sortie de la larve, sortie de l’exuvie, imago :
Sur mon terrain de Romilly les crachats de coucou sont aussi occupés par le cercope sanguin, Cercopis vulnerata, beaucoup plus coloré mais je ne l’ai pas encore vu cette année :
PS le 15 juin.
Claudette me fait remarquer que mes cicadelles sont parasitées. Il y a en effet des taches rouges sur certaines. Ce sont des petits acariens rouges minuscules (Thrombidiidés). A œil nu ils sont à peine visibles, c'est pourquoi je n'ai pas fait une macrophotographie. Voici un recadrage sur une des photos :
Mais sur ce site vous les verrez mieux sur une autre cicadelle, tout en bas de la page :
http://entomofaune.qc.ca/entomofaune/cicadelles/parasitis...
Les canadiens les appellent mites mais cela n'engage qu'eux.
23:52 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (2)
10/06/2015
Section Synstylae, Rosa mulliganii
Rosa mulliganii est souvent confondu avec Rosa longicuspis et pour certains c’est le même rosier. Je possède Rosa mulliganii et j’ai pu admirer Rosa longicuspis à l’arboretum des Grandes Bruyères. Je suis incapable de trouver une différence.
J’ai planté Rosa mulliganii il y a quelques années à Veneux. Il a pris du temps avant de vraiment grandir et de fleurir. Il faut dire que lorsque je l’ai planté je n’y connaissais rien en besoins des plantes. Je l’ai planté au pied du grand chêne dans l’entrée. Le chêne et le rosier étaient en plein soleil à cause du déboisement des terrains voisins. Mais le chêne, bien plus vieux, en a plus vite profité et a mis le rosier à l’ombre. Il lui a aussi pris tous les nutriments limités aux feuilles mortes dans ce terrain de pur sable très pauvre et toute l’eau du ciel. Pourtant le rosier a résisté. Maintenant il a droit à son arrosage privé et à de l’Or Brun.
Il fleurit depuis 2007. Cette année-là il avait réussi à trouver le soleil en rampant au pied du chêne :
Puis il a cherché à réaliser sa vie de liane en grimpant sur le chêne et en colonisant une grande aubépine pour aller vers le sud.
Au printemps 2014 il avait tellement proliféré et courbé l’aubépine qu’il formait une arcade qui laissait à peine le passage. En 2013 et 2014 :
J’ai donc été obligée de tailler sévèrement l’ensemble aubépine-rosier. Mais je n’ai pu le faire que 3 mois après la floraison. Cela ne l’a pas empêché de fleurir de plus belle et je vais devoir de nouveau tailler :
L’arbuste fleuri dessous, c’est un seringat :
Pour compenser ses pertes vers le sud il a envoyé des branches d’au moins 3m vers l’est :
Sa floraison a lieu en même temps que celle de Rosa multiflora à Romilly. Les fleurs sont identiques et aussi séduisantes pour les buveurs de nectar :
L’exubérance de ce rosier est extraordinaire et seul un grand arbre peut lui convenir. Mais, contrairement à la glycine, il n’abime rien. Il n’entoure rien, il n’enserre pas. Il se pose simplement sur son support, sans doute s’agrippe avec ses épines, mais il ne déforme pas et n’étouffe pas.
23:14 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
Rosa, section Synstylae
Synstylae veut dire styles soudés (syn = ensemble). C’est en effet la particularité de cette section qui permet de la distinguer de toutes les autres. Toutes les parties entre l’ovaire et le stigmate forment une colonne unique au centre de la fleur égalant ou dépassant souvent en longueur les étamines. Notre rosier des champs, Rosa arvensis en fait partie.
Rosa multiflora s’est semé spontanément à Romilly. Je l’ai seulement déplacé. En effet je l’avais trouvé sous les arbres du petit bois dense. Il était maigre, chétif, sans fleurs et seulement reconnaissable comme rosier à ses aiguillons. Je l’ai pris pour un Rosa canina, l’espèce spontanée sur ce terrain, et je l’ai transplanté au soleil. Il a aussitôt grandi, fleuri, et comme pour me remercier, m’a offert cette somptueuse floraison blanche. Exactement le rosier superbe que je venais d’admirer dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine :
Ses fleurs ressemblent à celles de Rosa arvensis spontané chez nous mais je pense que c’est bien multiflora à cause de sa taille, il dépasse 2m et envoie de nouvelles branches encore plus haut, et à cause de l’abondance de sa floraison en grands corymbes. Il est possible que ce soit un rejeton de celui de Marnay à 10 km, par la route, sans doute moins pour un oiseau. Rosa multiflora se dissémine énormément au point qu’il est devenu invasif dans des pays où il a été introduit. La preuve en est qu'il s'est déjà semé dans un pot à 3m de lui et que ce jeune plant est déjà en fleurs.
Le voici le 9 juin derrière Rosa ‘Albert Poyet’ :
Les rares zones sans fleurs ont 3 explications :
Les jeunes pousses de l’année, au-dessus de l‘ensemble
Un Calystegia sepium, le grand et très beau liseron des haies, en tout début de floraison, dont il n’y a pas trop d’exemplaires sur le terrain
Et les grandes eupatoires, promesse de nuées de papillons en été
L’autre rosier, c’est pour ce soir. Il y a urgence au jardin car nous sommes en pleine période de sécheresse et c’est encore sans espoir pour les 10 prochains jours.
14:55 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
08/06/2015
Sureaux
Les sureaux noirs sont en fleurs depuis 3 semaines. Ici, le long des routes, il y a beaucoup de robiniers et de sureaux, en fleurs en même temps. Mais le blanc intense des fleurs de sureaux est bien plus remarquable. Le long de la N6 à hauteur de Varennes il en a été planté une haie de 3 km. Mais c’est sur la rive d’en face que se trouve le plus beau. Il a tellement de corymbes qu’on voit à peine le feuillage :
A Romilly les inondations de 2013, 40cm en permanence pendant 6 semaines puis 4 semaines ont détruit la plupart des sureaux noirs alors que les sureaux blancs (S. canadensis) n’en avaient pas du tout souffert et avaient même fleuri dès la fin des inondations. Parmi les sureaux noirs, seuls ‘Aurea’ et les laciniés verts, c’est-à-dire’ Laciniata’ et Urban Lace’ (à fruits verts) avaient survécu. J’ai pourtant tout laissé en place dans l’espoir d’un redémarrage. Ils semblaient toujours aussi morts en 2014. Je les ai encore laissés et cette année c’est la surprise d’un redémarrage époustouflant avec une belle floraison pour plusieurs d’entre eux :
‘Pyramidalis’ :
Des nigra ordinaires :
Mais le premier à renaître fut ‘Sambu’ (une sélection à but productif). Il a redémarré de partout et s’affale sur le sureau blanc ‘Nova’ encore en boutons :
J’ai oublié de les photographier mais 2 S. nigra à feuillage panaché vert et crème ont aussi ressuscité.
Pour les sureaux rouges, seuls S. coreana et S. callicarpa avaient survécu. L’an dernier, Sambucus racemosa ‘Plumosa Aurea’ avait refait une touffe tout en haut de tiges semblant mortes :
Cette année il repart du pied :
11:08 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
07/06/2015
Agapanthia villosoviridescens
J’ai le plaisir de la rencontrer tous les ans. L’Agapanthia villosoviridescens se plait à Romilly. Elle y trouve humidité et orties, le paradis pour ce tout petit longicorne.
Son nom veut dire agapanthie à pilosité verdâtre. Mais elle est si petite qu’il est probable que je ne la remarquerais pas souvent sans ses immenses antennes noires et blanches aussi longues que le corps.
Voici mes meilleures photos des années précédentes :
22:59 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
06/06/2015
Leander
Avec un léger retard sur les années précédentes le rosier ‘Leander’ est en fleurs. Ses roses doubles abricot évoluent en fait du rose au jaune :
Ma bouture de ce rosier a été faite en octobre 2013 et plantée en pleine terre au printemps 2014. Elle a aussitôt fleuri. Elle est encore plus belle cette année avec des roses et beaucoup de boutons floraux. Les fleurs sont très lourdes pour un si jeune rosier et j’ai dû les soutenir :
Les rosiers rugosa, Red Parfum, Albert Poyet, Cardinal de Richelieu, Mme Alfred Carrière, sont encore plus fleuris :
Cet automne j’ai fait une bouture de ‘Red Parfum’. Il est déjà d’une taille surprenante et porte 5 boutons. Je le planterai, à la saison des pluies, à côté du pied-mère pour faire un gros bosquet dense :
10:32 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (1)
05/06/2015
Les croquettes pour chat
19:35 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Cylindromyia bicolor
C’est à Romilly. Elle ne m’a pas laissé faire beaucoup de photos. Elle a une tête de mouche mais un drôle d’abdomen cylindrique avec une ligne noire terminée en pointe. Remarquez aussi les squames thoraciques blanches de grande taille.
Les mouches tachinaires ont des larves qui parasitent des insectes. La larve pénètre par l’abdomen de l’imago de Rhaphigaster nebulosa, une punaise.
Cette punaise est reconnaissable à ses antennes annelées noires et blanches. Je crois l’avoir trouvée dans mes archives. Un « couple à 3 » un 27 avril :
11:30 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)