30/06/2015
Fleurs d'été
Dès l’annonce de l’été les jolies sauvageonnes estivales ont commencé à montrer leurs fleurs. Elles sont belles, plaisent aux insectes, mais me compliquent sérieusement le désherbage si je veux les conserver.
Ce ravissant aster blanc est abondant dans le chemin et dans les zones non entretenues des terrains avoisinants. Je l’ai vu en fleurs jusqu’en fin novembre.
N’est-il pas beau ? Il vaut les asters qu’on nous vend.
La chicorée sauvage, Cichorium intybus, est au bord des routes car ses besoins en soleil sont très importants, au moins 6h par jour, le moindre arbuste lui ferait trop d’ombre. Je la vois sur la moitié du chemin vers Romilly.
Les rares chardons qui ont échappé à mon intolérance dans les zones non défrichées du terrain sont couverts de butineurs :
Les premières salicaires, Lythrum salicaria, sont survolées de papillons :
Les marguerites sauvages forment maintenant de belles touffes :
La reine des près, Filipendula ulmaria, commence tout juste sa floraison. C’est elle qui a donné son nom à l’aspirine car autrefois on l’appelait spirée. Elle a beaucoup d’actions médicinales.
Elle a tendance à étouffer les plantes mais j’ai conservé la belle Calystegia sepium, le grand liseron des haies sur les arbustes sauvages qui peuvent la supporter. Ses fleurs d’un blanc immaculé sont aussi grandes que celles de l’ipomée. Ici elle envahit un Rosa canina :
Le millepertuis perforé ou officinal, Hypericum perforatum est le seul millepertuis utilisé en phytothérapie. Depuis que je lui ai fait de la place, les touffes épaississent :
Je dois retailler régulièrement cette grande et surtout large poacée qui aurait tendance à étouffer un Zanthoxylum et un Cornus mas. Elle serait magnifique en isolée mais elle est indéplaçable :
23:06 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Clematis jackmanii
Je l’ai plantée à Romilly le 24 avril 2014. Trois mois plus tard, le 23 juillet :
La voici cette année, le 28 juin, côté pile :
Et côté face :
Sa hauteur est limitée à 2m par la hauteur du grillage, ensuite elle retombe. Le feuillage rouge à l’arrière-plan, c’est un noisetier pourpre.
J’ai planté cette clématite à cause de ses performances. J’ai toujours eu du mal avec les clématites, et des échecs même lorsque je les ai chouchoutées. A Veneux, c’est à cause du sable, à Romilly parce que je ne peux arroser suffisamment souvent. Mais jackmanii est d‘une autre nature. Je l’avais plantée à Veneux il y a peut-être 20 ans. Je ne m’en suis pas occupée faute de temps, prise par mon travail et mon fils. Et pourtant, plantée dans le sable et sans arrosage, elle est réapparue tous les ans, et encore une fois cette année :
Ses grandes fleurs d’un violet soutenu sont magnifiques. Elle a une vigueur et surtout une volonté de vivre que n’ont pas les autres clématites à grandes fleurs.
01:53 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
29/06/2015
Fuchsia regia ssp reitzii
C’est incroyable pour un fuchsia. En zone 8 il a un feuillage persistant, il fleurit jusqu’en novembre, il produit des fruits agréables jusqu’en décembre.
A sa réception le 14 février 2014 :
Le 31 août 2014 :
Fleurs le 25 novembre 2014 :
Fruits le 25 novembre 2014 :
Le 14 décembre, bien vert, il occupe tout le bas de la photo. Les feuilles fanées au-dessus sont celles d’une clématite, les grandes feuilles qui virent au brun sont celles d’un actinidia, la grande et haute masse verte à gauche, c’est un Lycium chinense :
Feuillage le 9 janvier 2015 :
Le 29 mai 2015, plus vif que jamais :
Et le 28 juin 2015 le premier bouton floral :
A noter qu’il est préférable de le palisser, ses très longues branches retombent. J'ai planté serré car les zones de grillage au soleil ne sont pas nombreuses. Il s'emmêle joyeusement avec la clématite, l'actinidia, le goji et un rosier grimpant.
10:43 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
28/06/2015
Les pucerons sont là
C’est surprenant, je ne pensais même plus à eux. Le 28 juin je vois pour la première fois de l’année des pucerons et je n’en ai pas encore vu à Veneux.
Pourtant les coccinelles étaient actives dès la fin de l’hiver. Ma petite-fille en avait trouvé une le 28 février :
De quoi vivaient-elles s’il n’y avait pas de pucerons ? A moins que justement elles mangeaient tellement de pucerons que je n’avais pas le temps de les voir. Lorsque j’ai vu ces pucerons, je suis sans doute arrivée un peu trop vite sur le rosier et j’ai eu juste le temps de voir une coccinelle s’envoler. Elle était jaune à points noirs, je ne peux en dire plus.
J’ai vu plusieurs coccinelles asiatiques. Ce sont peut-être elles qui déciment les pucerons. Elles sont tellement voraces qu’elles affament nos coccinelles.
23:28 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Comment emballer les fleurs d'eupatoire
C’est la première fois que je vois une toile d’araignée de ce genre, une sorte de capuchon bien ajusté sur la tige d’eupatoire terminée par une inflorescence en boutons. C’est la plus sûre façon de piéger les insectes qui viendront la butiner mais elle s’y prend un peu en avance. Les fleurs seront épanouies fin juillet, août et septembre :