30/07/2015
Un oiseau dans le coma
Un choc contre une grande vitre. J’ai juste le temps de voir tomber une petite chose sombre. Pour moi il est évident qu’un oiseau a cru pouvoir traverser la vitre. Je me précipite dehors. Un petit oiseau est au sol. Dans ce cas en général l’oiseau récupère mais au bout de quelques minutes, cette fois-ci une ½ heure. Il ne survit que si je le protège des chats. Je l’ai donc posé sur la table de jardin et je me suis assise à côté. Il n’est sorti du coma qu’au bout de 10mn puis s’est mis debout mais sans bouger et se laissait même déplier les ailes sans réagir. Enfin il s’est envolé, d’abord pour se cacher au sol dans du lierre.
Il est de la taille d’une mésange, peut-être un peu plus petit qu’une charbonnière. Je crois que c’est un très jeune pinson car il a les barres alaires très blanches caractéristiques.
Et il y a une troisième libellule dans le séjour. Je ne pourrai la récupérer que demain quand elle sera fatiguée. Je ne comprends toujours pas comment elles pénètrent.
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Les fleurs de juillet
En cette fin de juillet la plupart des rosiers ont abandonné provisoirement mais beaucoup d’autres fleurs moins impressionnées par la canicule assurent le décor. Les photos sont prises à Marnay, à Romilly et à Veneux.
Les hydrangeas sont les rois de l’été :
accompagnés des hibiscus. Hibiscus paramutabilis :
et hibiscus syriacus :
Les anémones du Japon sont en avance ;
alors que Acanthus spinosus est en fin de floraison :
Acca sellowiana aussi est en fin de floraison:
Le chitalpa de Tashkent :
Aster macrophyllus :
Crocosmia :
Hemerocalle :
Les phlox aussi sont les rois de l'été :
Perovskia :
Romneya :
Verbena bonariensis :
Veronica et Veronicastrum :
Teucrium divaricatum :
Limonium latifolium :
Ruellia ciliosa :
Heliopsis helianthoides :
Inula helenium :
Sedum pallidum :
Fenouil :
Tanaisie :
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28/07/2015
Atropa belladonna, une beauté fatale
Je vous avais montré cette jolie belladone en mai 2010 lorsqu’elle s’est installée spontanément sur mon terrain de Romilly :
Je l’avais revue en 2011 puis elle a disparu. Suis-je responsable de cette disparition ? Il est possible que je l’aie détruite involontairement en désherbant en fin d’hiver.
En juin à Paris :
Le 19 juillet à Marnay elle a formé ses fruits :
Surtout, ne faites pas comme cette punaise, ne la consommez pas, contentez-vous de l’admirer, elle est très toxique :
23:22 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
27/07/2015
Cornus mas
Je veux vous montrer la belle fructification du Cornus mas de Veneux. Contrairement à ceux de Romilly, ce n’est pas un cultivar mais un cornouiller sauvage.
Cette année il est très en avance. Il est décrit comme portant des fruits mûrs en automne et celui-ci n’avait jamais montré de fruits rouges avant le 15 août. Il a beaucoup de fruits, plus que les années précédentes. Il est vrai que pour la première fois depuis des années je me suis bien occupée de lui. Il faut dire qu’il ne pousse pas dans le sol qu’il aime. Ce sol de sable est trop sec pour lui, d’autant plus qu’il est sur une légère butte. C’est sans doute la cause de ses branches arquées, presque pendantes. Et il n’y a pas la moindre trace du calcaire qu’il adore. Cet hiver j’ai mis à son pied des cendres de cheminée qui lui ont apporté un peu de ce qui lui manque. Et je l’ai arrosé au pied deux fois par semaine depuis mai.
22:30 Publié dans cornus | Lien permanent | Commentaires (0)
Rosa 'Fraise des Bois'
Cet étrange rosier fleurit plus tard que les autres, mais il est très remontant et a donné des jolis boutons jusqu’en janvier. Ses premiers boutons se sont colorés le 20 juin :
Le voici le 13 juillet, il est en fleurs :
Ces fleurs vont durer plusieurs semaines (si vous les cueillez, le bouquet durera longtemps) et d’autres grappes prendront le relais. Lorsqu’elles fanent, elles ne déparent pas le rosier car le pédoncule aussi se dessèche et elles tombent presque aussitôt.
Je dis bien fleurs et non boutons comme on le lit partout. Ce qui est rouge, ce sont bien les fleurs. En effet, les sépales se sont écartés, ils sont verts, et ce qui est rouge, ce sont les pétales qui ne s’écartent pas :
Ses dernières fleurs qui ont pris un léger coup de gel le 9 janvier :
Jusqu’à présent son feuillage est toujours resté très sain, et permanent. Regardez le 22 janvier, les anciennes feuilles sont bien saines alors que de nouvelles apparaissent :
Il n’est pas très haut, 80cm au plus, mais très étalé car il fait des tiges de plus d’un mètre. Je l’ai taillé mais je me demande si je ne devrais pas le tailler davantage pour augmenter la densité de fleurs.
11:16 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
26/07/2015
Les Asimina triloba de Marnay
Le grand asiminier proche de l’entrée a encore grandi. Il dépasse maintenant le Parrotia dont on aperçoit le feuillage au premier plan à droite. Il est en fait formé de 2 arbres accolés, on voit à droite du gros tronc un autre tronc, c’est un drageon qu’on a laissé.
Car il drageonne beaucoup comme on le voit sur cette photo de septembre 2013 avant que ces drageons ne soient supprimés :
Il montre déjà de nombreux fruits en formation :
L’autre se trouve dans la partie boisée, très à l’ombre :
Il est beaucoup moins grand mais porte davantage de fruits par branche
parfois groupés par deux
voire par trois :
Il n’est pas très grand, mais large et touffu, car il a eu à réparer un grave accident dont on ne voit plus les marques. Il avait perdu sa flèche et l’a remplacée par des branches latérales. En 2010 je l’avais reconnu de justesse à son feuillage car il n’avait pas l’architecture normale. Son tronc avait été cassé :
12:56 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
24/07/2015
Cydonia 'Krymsk'
J’ai planté il y a presque 2 ans un Cydonia oblonga ‘Krymsk’ (ou Aromatnaya), cognassier à fruits sucrés, en principe consommables crus, à Veneux. Il a bien fleuri au printemps
mais ne fructifie pas.
A Romilly, j’en ai un plus vieux. Il a fleuri pour la première fois l’an dernier :
Mais il n’a pas fructifié. Cette année il était couvert de fleurs :
Et maintenant il est couvert de jeunes fruits, des fruits pour l’instant plutôt en forme de poire, sans doute aussi nombreux que les fleurs au printemps, au point que je me demande s’il n’en fait pas trop :
On les distingue mal sur les photos pour l’instant car ils sont de la couleur des feuilles mais ils sont des dizaines pour un jeune arbre d’un peu plus de 2m.
18:22 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Annabelle, un hydrangea exceptionnel
Je vous ai dit que j’ai renoncé aux Hydrangea macrophylla qui ont besoin d’un arrosage quotidien et sur un terrain sableux même amendé cet arrosage quotidien ne suffit pas, il faudrait une citerne d’eau tous les jours. Heureusement il y a les autres Hydrangea qui, de plus tolèrent presque tous les sols même un peu calcaires. L’un d’eux est remarquable, c’est Hydrangea arborescens qui présente l’avantage supplémentaire de drageonner. Vous plantez un seul pied et, en quelques années, vous avez un superbe massif. Je vous ai montré mon Annabelle. Mais il a souffert des inondations prolongées de 2013. Cela ne l’empêche pas de drageonner de nouveau et de fleurir superbement.
Mais voici un autre Annabelle, plus vieux et qui n’a pas trop souffert des inondations car il est planté en hauteur. C’est celui de Marnay sur Seine :
Il existe un cultivar à plus grosses inflorescences, Incrediball, et un à inflorescences roses, Invincibelle.
A côté de lui, toujours dans ce sol un peu calcaire comme celui de Romilly, il y a Hydrangea sargentiana. Il est beaucoup plus haut mais étroit car on lui a laissé très peu de place et il est très à l’ombre :
Un autre hydrangea fait mon admiration, c’est paniculata. Je vous ai déjà montré 3 des miens après 2 mois sans pluie et sans arrosage. Certes, à Veneux je serais obligée de les arroser. Mais j’en ai un quatrième que je ne vous ai pas montré depuis 2 ans car il a eu un accident. C’est Vanille-Fraise. Sa plus grosse tige, verticale, a cassé dans le sens de la longueur et il n’en restait que la moitié de l’épaisseur. Je n’ai pas coupé car c’était l’essentiel de l’arbuste. L’an dernier encore, je le croyais perdu. Cette année il fleurit de nouveau, même sur la grosse tige fendue en deux et il a augmenté ses branches latérales, toutes fleuries à leur extrémité. Les inflorescences sont moins grosses qu’avant l’accident mais il est bien reparti :
La cicatrice :
11:13 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
23/07/2015
Les belles sauvageonnes
Certaines sont là depuis quelques semaines.
Les marguerites déjà vues sont toujours là, plus nombreuses :
Aster :
Le grand liseron des haies :
Chardons :
Epilobe :
Reine des près :
Le millepertuis officinal forme maintenant des touffes importantes :
Même en fin de floraison la salicaire attire toujours les papillons :
Le citron est flambant neuf mais la carte géographique n’est pas brillante, un accident avec un prédateur peut-être. Mais en voici une autre plus présentable :
A partir de la mi-juillet, d’autres floraisons s’y sont ajoutées.
La pulicaire dysentérique forme de gros massifs de plus d’un mètre de haut :
La berce attire les foules
et on fait même la queue :
le panais aussi a beaucoup de succès :
La grande lysimaque :
Tanaisie :
Origan :
En éléments plus rares et dispersés, campanule raiponce, linaire, morelle douce-amère :
23:39 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
22/07/2015
Mes visiteurs
Je dois toujours récupérer des maures (grands papillons de nuit) quand elles entrent dans la maison pour les mettre dans le garage d’où elles peuvent sortir quand elles le veulent. C’est facile car dans la journée elles dorment.
J’ai récupéré dans le séjour encore une libellule. Je n’ai pas compris comment elle a pu entrer car il y a maintenant le rideau de perles et les ailes sont trop grandes pour passer.
J’ai dû aussi expulser 2 mésanges entrées ensemble dans le séjour. Elles font sans doute un nouveau nid ou réparent celui de la première couvée car ce qui les attire dans la maison, ce sont les poils du chat. Si elles en voient, elles n’hésitent pas à passer sous le rideau.
J’ai aussi trouvé une jolie punaise dans l’évier :
Je l’ai mise sur une éponge pour la sortir et elle cherche à s’en échapper :
Je l’ai posée sur une table dehors d’où elle n’a pas tardé à s’envoler :
Les tourterelles n’entrent pas dans la maison mais si je veux voir mon couple préféré, il me suffit de mettre des graines de tournesol sur la table de la terrasse et elles sont là en moins de 5 minutes. Elles se posent d’abord sur une grille qui surplombe la table
puis s’installent tranquillement sur la table :
Les photos sont prises de l’intérieur de la maison à travers le rideau de perles.
06:12 Publié dans Animaux, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (5)
21/07/2015
Lycium chinense
Je vous ai montré il y a quelques jours mon Lycium chinense d’un an qui fleurit déjà. Voici maintenant celui qui m’a donné envie de le planter, celui du Jardin Botanique de Marnay sur Seine. Je le vois produire en abondance tous les ans depuis des années. Il est maintenant tellement large est touffu qu’on ne voit plus l’étiquette. Dommage pour les visiteurs. Sachant qu’elle existe, j’ai fouillé sous les jupes piquantes pour vérifier sa présence.
Il est légèrement en avance sur le mien, il y a même un fruit déjà coloré.
19:43 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
20/07/2015
Les canards de Marnay sur Seine
Je n’étais pas allée dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine depuis un an. Hier, une heureuse surprise m’attendait : le comité d’accueil est de nouveau là.
Ce comité d’accueil, ce sont des canards. Le premier élément qu’on rencontre lors de la visite de ce jardin, c’est un grand bassin. Lors de ma première visite en 2008, dès que je m’en suis approchée, un couple de canards est venu vers moi. Ce charmant accueil s’est renouvelé à chaque visite ensuite :
En 2008 la mare était suffisamment libre pour permettre la joyeuse circulation de ces canards
Et ils accouraient dès qu’un visiteur se présentait. Mais il y avait déjà les élodées :
En 2010 il ne restait que peu de place pour les canards :
En 2013, plus de place pour les canards, le bassin est totalement envahi :
Les élodées dont la capacité de colonisation exubérante des plans d’eau est connue ont profité de l’excès de nitrates dû aux eaux de ruissèlement de la ville pour tout envahir. Une solution a heureusement été trouvée, l’introduction de carpes dévoreuses d’élodées :
http://www.jardin-botanique.org/introduction-de-poissons-...
Les carpes ont commencé à faire un peu de place à la surface du bassin et le comité d’accueil est de nouveau là, une cane et ses deux jeunes se précipitent vers le visiteur :
Des lentilles d’eau remplacent les élodées mais elles ne gênent pas la circulation des canards :
Lorsqu’on se présente à l’autre extrémité du bassin, les canards arrivent aussitôt, la mère en tête :
06:51 Publié dans Animaux, mare | Lien permanent | Commentaires (0)
19/07/2015
La pluie
Cette nuit, un miracle s’est produit : après 2 mois sans une seule goutte d’eau, il a plu toute la nuit : 14mm ! du jamais vu en été. Cela veut dire des plantes en bien meilleur état car aucun arrosage ne vaut la pluie et plusieurs jours sans corvée d’arrosage. Seulement quelques jours car le sable n’est pas capable de garder cette eau. C’est aussi le retour à la vie de ce que je ne pouvais me permettre d’arroser, en particulier les vastes tapis de pervenches. Les feuilles pendantes et crispées des pervenches faisaient peine à voir. Aujourd’hui elles ont repris un aspect normal :
Folle de joie je me suis octroyé un jour de congé. Je suis allée à Marnay puis à Romilly pour vérifier que la pluie y était bien tombée. J’avais de bonnes raisons de l’espérer car la pluie de cette nuit n’était pas un simple orage localisé. Il n’y a pas eu d’orage. De toute évidence, c’était la remontée jusqu’à nous de la zone de pluie. A Romilly j’ai trouvé 17 mm de pluie. De quoi sauver toutes les plantes que je n’ai pu arroser et aussi un mois sans problème car la bonne terre de Romilly va garder longtemps cette eau.
20:45 Publié dans Romilly sur Seine, Veneux les Sablons | Lien permanent | Commentaires (2)
La beauté de Cynara cardunculus
Le cardon, très proche de l’artichaut, en très épineux, est lui aussi comestible. On consomme généralement les pétioles des feuilles mais les capitules sont consommables comme ceux de l’artichaut bien que les bractées très piquantes qui les recouvrent risquent de décourager. On le multiplie plutôt par semis et il donne des fleurs la deuxième année.
On peut aussi le cultiver pour la beauté de sa floraison. Ses fleurs portées à 2m de haut sont superbes :
Un tel ensemble demande de la place et serait magnifique en fond d’un grand massif.
Les photos ont été prises dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine.
19:16 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
18/07/2015
Le clivia jaune
Mes Clivia miniata fleurissent tous les ans, parfois plusieurs fois. En été ils sont en vacances sous les arbres. Les clivias classiques à fleurs rouge-orangé sont en fleurs depuis 15 jours. Ils m’ont donné 4 grosses grappes de fleurs que je ne vous montre pas car je l’ai fait très souvent. Le tout jeune clivia à fleurs jaunes les accompagne en ouvrant ses fleurs aujourd’hui :
Deux fleurs de l’an dernier ont donné des fruits qui murissent plus vite que ceux des fleurs rouges (presque 2 ans, verts la première année). Ces fruits restent à peine rosés depuis presque un mois sans évoluer et ont une forme plus allongée :
Pour comparaison les fruits mûrs du clivia rouge :
Vous remarquerez qu’un des fruits a germé sur la plante :
Cela arrive de temps en temps car la germination est très facile et se produit dès qu’ils tombent sur la terre d’un pot voisin.
21:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Chaenomeles cathayensis
J’ai un cognassier décoratif planté à Romilly et un autre de semis spontané échappé d’un jardin voisin à Veneux.
Je cherche surtout à compléter ma collection de cognassiers producteurs de très gros fruits parfumés et comestibles. J’ai déjà un Cydonia oblonga, notre cognassier commun, un Cydonia oblonga ‘Aromatnaya’ aux fruits mangeables crus et que je vais bientôt vous monter en photo tant il est couvert de fruits, plusieurs Pseudocydonia sinensis, achetés ou obtenus par semis, dont le plus âgé fructifie pour la première fois cette année.
Il me manquait Chaenomeles cathayensis. Je l’ai semé en décembre 2014 et je l’ai oublié. Mais son semis est de toute évidence aussi facile que celui du Pseudocydonia et voici le résultat :
J’ai compté 10 petits plants à mettre en pots individuels d’urgence. J’en planterai 2 ou 3 à Romilly et un à Veneux en prenant des précautions car il n’aime pas la sécheresse :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/09/10/chaenome...
Mais j’en ai beaucoup. Si quelqu’un en veut, il suffit de m’envoyer un courriel.
20:42 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
17/07/2015
Lycium chinense
J’ai envie de baies de goji mais j’ai rencontré des difficultés inattendues avec la culture de Lycium barbarum. J’en ai planté 3 successivement à Romilly et un seul a survécu mais ne semble pas encore décidé à fleurir. Il est laissé libre, c’est pourquoi son aspect est brouillon :
Le terrain semble pourtant favorable. Je ne comprends pas pourquoi il fait de la résistance.
J’ai alors pensé au magnifique bosquet du Jardin botanique de Marnay sur Seine, un sol identique à seulement 10km de mon terrain. Je l’y vois tous les ans, toujours aussi beau. Le voici le 21 septembre 2013 alors qu’il a été planté en 1999 comme l’indique son étiquette et a subi les inondations prolongées de mai-juin 2013 :
Mais c’est un Lycium chinense, reconnaissable à ses fruits plus allongés.
Je l’ai donc tenté, dans l’espoir de me consoler de l’échec de barbarum. Je l’ai planté le 4 avril 2014 :
Je l’ai à peine surélevé pour lui éviter l’excès d’humidité au printemps quand la fonte des neiges à l’est fait remonter la nappe phréatique (celui de Marnay a été planté sans cette précaution et la nappe phréatique est au même niveau). Le 17 août il s’était déjà beaucoup développé et approchait le haut du grillage de 2m sur lequel j’ai décidé de l’accrocher pour lui éviter l’affalement de ses très longues tiges :
Il a continué à grandir et en hiver dépassait les 2m et gardait son feuillage (on le dit caduc). Le 9 janvier 2015 :
Le voici le 15 juillet, âgé d’à peine plus d’un an :
Il est encore plus grand, très étoffé. Il dépasserait 3m si les tiges les plus hautes non tuteurées ne se courbaient gracieusement. Ces tiges se marcotteraient s’il n’était pas attaché au grillage jusqu’à former des fourrés impénétrables. Les grandes fleurs violettes à droite sont celles d’une clématite, le feuillage rouge derrière lui est celui d’un noisetier pourpre.
Mais la belle surprise ce jour-là, c’est la floraison qui commence :
D’autres branches sont couvertes de boutons floraux :
Mais pour Lycium barbarum je me suis entêtée et j’en ai planté 3 à Veneux cet automne. Le terrain est plus difficile mais avec un apport de bonne terre et en arrosant régulièrement, cela valait la peine d’être tenté. Ce sont 3 variétés sélectionnées. Ils sont tous en vie mais un seul a une forte croissance. C’est Korean Big’ :
20:55 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
16/07/2015
L'allée des Hydrangea
Sur la droite de l’allée, ce sont les Hydrangea arborescens, ‘Annabelle’ et ‘Incrediball’. Annabelle avait beaucoup souffert des inondations de 2013 perdant tout le centre du massif (un seul plant à l’origine). Il s’est depuis rattrapé en développant des drageons périphériques, tous un peu isolés mais bien fleuris :
Les fleurs rouges, c’est le début de floraison d’un crocosmia qui abrite son bulbe de la sécheresse sous la ramure d’un sureau blanc et expose ses fleurs au soleil. A l’extrême gauche on voit une inflorescence de ‘Wim’s Red’ qui s’étale et commence à déborder dans l’allée.
Incrediball ressemble à Annabelle avec des inflorescences plus grandes. Pour l’instant la différence de taille est notable mais pas énorme. Cependant il est encore très jeune, planté en 2013 :
L’autre côté de l’allée est occupé par les Hydrangea paniculata, ‘Wim’s Red’, ‘Pinky Winky’ et ‘Kyushu’. Kyushu restera blanc, les deux autres en sont encore à leur période blanche. Ils ont été plantés ensemble en 2010.
Wim’s Red est le plus imposant, il s’étale beaucoup.
Les fleurs fertiles commencent à s’ouvrir et il attire comme tous les ans des nuées de cantharides fauves qui commencent à affluer et vont en faire bientôt leur terrain de jeux amoureux :
Pinky Winky se voit moins parce qu’il est encore en boutons :
Kyushu :
Sans pluie depuis deux mois, ces hydrangeas n’avaient reçu aucun arrosage. Je suis allée à Romilly hier uniquement pour distribuer un peu d’eau car il faisait trop chaud pour travailler. J’ai ainsi distribué chichement les 53 litres transportés dans la voiture aux plantes très jeunes, ou en pleine floraison ou précieuses. Les quantités attribuées à chaque plantes étaient faibles mais cela avait suffi la fois précédente à redonner un aspect normal à l’akebia. Je ne peux faire plus, le niveau de la mare est trop bas pour que je puisse y puiser. Un avantage de cette sécheresse : les flaques d’eau des chemins non entretenus se raréfient et donc les moustiques.
Ces hydrangeas sont en plein soleil, sans doute un peu trop mais leur enfer va s’atténuer au fil des années grâce à mon bébé que j’ai planté il y a presque 2 ans : un semis de Pyrus caucasica qui semble beaucoup se plaire et leur fera un jour de l’ombre :
16:40 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
15/07/2015
Rubus phoenicolasius
Je vous avais montré le 21 juin les jolis boutons floraux hérissés de poils rouges
et j’attendais de vous montrer les fleurs ouvertes. C’est impossible, les fruits sortent directement des boutons floraux. A chaque passage, j’espérais photographier les fleurs mais les boutons étaient toujours fermés. Le 13 juillet il y a des fruits mais ils sortent directement du bouton floral. Il semble évident qu’il y a autopollinisation du pistil par les étamines de la même fleur qui est cléistogamme (ne s’ouvre pas). C’est le grossissement du jeune fruit qui provoque l’ouverture du périanthe. On voit sur ces photos des jeunes fruits à tous stades de grossissement. Certains encore très petits se devinent dans le bouton dont surtout les sépales sont visibles et s’écartent à peine. Ce phénomène d’autopollinisation dans une fleur cléistogamme est connu, en particulier chez les poacées, les fabacées, la floraison d’automne des violettes, mais aussi noté, sans description, chez des Rubus. J’ai vu de rares photos de fleurs ouvertes de Rubus phoenicolasius. Ce procédé n’est donc pas constant :
Des tiges de première année, très longues, sans ramifications et sans fleurs sont maintenant nombreuses, au moins une dizaine. Elles produiront l’an prochain :
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14/07/2015
Veronicastrum virginicum
20:38 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
13/07/2015
Hibiscus paramutabilis
Hibiscus paramutabilis est très beau, bien rustique, sans maladies, résistant à la sécheresse, une beauté sans problèmes. Je l’ai planté en 2009. Il a grandi régulièrement, m’a fait chaque année quelques fleurs mais cette année il est vraiment bien installé et cela va être l’apothéose de sa floraison.
J’ai trouvé aujourd’hui la première fleur ouverte à 2m de haut :
Mais vous voyez qu’elle est accompagnée d’autres boutons floraux prêts à s’ouvrir et il y a ainsi des groupes de boutons à l’extrémité de toutes les branches. Cela va être magnifique dans quelques jours, des grandes fleurs d'au moins 15cm sur des grandes feuilles, d’autant plus que j’en ai 2 pieds.
Je ne l’ai pas encore arrosé cette année et il n’est pas tombé une seule goutte de pluie depuis le 15 mai (je n’avais pas noté la date exacte mais cela vient d’être confirmé officiellement pour l’agriculture). C’est dur pour les plantes même si le sol retient bien l’eau. Mercredi j’y retourne avec une dizaine de petits jerricans d’eau minérale. Je n’en avais que 3 aujourd’hui, j’ai arrosé les plantes en souffrance évidente : nandina, actinidia, akebia. L’akebia était en piteux état mais j’ai eu le tort de le planter surélevé, il ne profite pas de l’humidité de ce sol, humidité par capillarité depuis la nappe phréatique mais celle-ci est descendue maintenant à plus d’un mètre.
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11/07/2015
Hippophae rhamnoides 'Sandora'
Quel magnifique arbuste lorsqu’il porte ses fruits brillants et nombreux de septembre jusqu’à la fin de l’hiver, du moins si vous ne les consommez pas et si les oiseaux veulent bien vous en laisser.
L’argousier est un arbuste dioïque. Le plant mâle n’est pas si décoratif mais indispensable pour féconder les femelles. La décoration fruitière commence à 3 ans et la production est au maximum vers 7 ou 8 ans. Il est facile à cultiver, même en terrain très pauvre qu’il enrichit, un peu comme les fabacées. Pourtant tout n’est pas si simple et je voudrais vous faire partager ma jeune expérience.
J’ai planté un mâle et une femelle en 2009. Le mâle a bien démarré aussitôt, est couvert de fleurs (il faut savoir les voir, elles sont minuscules) et dépasse un peu 2m. La femelle a végété pendant 2 ans, j’ai eu peur de la perdre. En 2013 et 2014 elle a fait un petit nombre de fruits alors qu’en 2014 surtout j’avais vu beaucoup de fleurs et cette année encore la fructification sera très faible. Je vois une interprétation de cette déficience. Les fleurs presque invisibles n’attirent pas facilement les insectes et à l'époque de la floraison ils sont peu nombreux. Seul le vent assure la pollinisation de façon certaine. Ce mode de pollinisation est facile pour les arbres qui émettent des nuages de pollen. C’est plus discret pour l’argousier. Les vents dominants étant d’ouest, j’ai bien pris la précaution de planter la femelle à l’est, mais à environ 6m du mâle et c’est peut-être trop loin, une grande partie du pollen n’atteint pas son but. En agriculture il est conseillé une distance de plantation de 1m à 1,5m, jamais plus de 3m. Il y a sur la N19 à hauteur de Nogent sur Seine un magnifique massif débordant de fruits mais les arbustes sont très proches les uns des autres :
Ensuite j’ai trouvé un argousier dit autofertile. Pour quelle raison ? Les sites qui en parlent disent qu’il n’est pas dioïque. Alors, est-il monoïque ou à fleurs hermaphrodites ? Pour moi ni l’un ni l’autre. Le fait que ses fruits ne contiennent aucune semence prouve qu’il s’agit d’une femelle capable de parthénocarpie (comme les plaqueminiers par exemple). Elle ne permet donc pas la multiplication par semis et cela peut limiter le caractère envahissant de l’espèce, mais c’est un avantage pour la consommation des fruits.
J’ai planté ‘Sandora’, cette femelle autofertile, à l’automne 2012. Sa croissance a été immédiate. Elle a donné quelques fruits dès l’été 2013, bien colorés début août, et davantage en 2014. Cette année elle a beaucoup de fruits, les plus gros sont déjà bien colorés dès début juillet. L’effet sera plus impressionnant dès que tous les fruits auront atteint leur taille et leur couleur définitives et elle n'a pas 3 ans. Le 6 juillet :
Se rappeler qu'il aime les sols pauvres. Il redoute l'apport d'humus et d'azote qu'il produit lui même. Seul un apport de phosphore peut être bénéfique. Pas de paillage.
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Cephalaria gigantea
Cephalaria gigantea, la scabieuse géante est une belle grande plante. Elle a un peu plus de fleurs chaque année. Elle fleurit de juin à octobre. Il faut la planter en fond de massif. Sa rosette de grandes feuilles basales s’élargit aussi chaque année mais elle n’a pas un grand intérêt esthétique. Son intérêt est de préserver le sol de germinations indésirables. Il s’en échappe de très longues tiges fines et rigides de 2m qui n’ont pas besoin de tuteur et qui sont surmontées de belles fleurs crème. Elles surmontent les vivaces du massif avec un aspect aérien, d’autant plus aérien qu’elles sont accompagnées de nuées de butineurs.
Le 28 juin les fleurs du centre du capitule sont souvent encore en boutons :
Voici des photos prises une autre année plus tard en saison :
Mais sur cette dernière photo je remarque un autre insecte sur la tige. Je recadre sur la bestiole dont le centre d’intérêt n’est pas les fleurs. C’est un petit cercope, sauteur et perceur-suceur qui préfère pomper la sève de la tige :
La formation des fruits début octobre :
Elle a un presque sosie, Cephalaria alpina, un peu moins haute, 1m50. La voici photographiée à Paris :
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09/07/2015
Crataegus pedicellata, une bonne surprise
Le 24 juin j’avais cru que je n’aurai qu’un seul fruit de cette aubépine à gros fruits. Il semblait en effet n’y avoir qu’un seul ovaire fécondé. Cet arbuste est autostérile et les Crataegus monogyna du terrain qui auraient pu le féconder avaient terminé leur floraison. Mais, y avait-il encore quelque part un monogyna ou autre aubépine en retard de floraison ou bien n’est-il pas totalement autostérile ? Je penche pour la première explication car les nouveaux fruits en formation découverts le 6 juillet sont groupés.
Le premier fruit :
Les petits nouveaux :
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08/07/2015
Les Asilides, de drôles de mouches
Je bois tranquillement un café dehors sur une petite table en marbre blanc lorsque s’y pose cet insecte très noir. Il reste immobile comme s’il guettait une proie. Il a une tête de mouche mais un corps plus long, peut-être 2cm et de grandes pattes.
C’est la première fois que je vois ce genre d’insecte. Pourtant l’Ile de France est une des régions qui en héberge un grand nombre d’espèces avec 49 espèces recensées. Ce sont les Asilides ou mouches à moustaches.
Ce sont des mouches férocement prédatrices qui attaquent leurs proies en vol. Elles sont bien équipées pour cela avec de grandes pattes puissantes armées de poils qui agrippent bien la proie :
La trompe est dure, chitineuse, et acérée pour percer et sucer après injection d’une salive neurotoxique avec ferments digestifs. Elle est surmontée d’une superbe moustache :
Je n’ai rien à craindre. Ce sont des prédateurs utiles et inoffensifs pour nous sauf si on les attrape à main nue. Ils aiment les biotopes secs et arides et c’est sans doute ce qui les attire sur mon terrain.
Des fémurs noirs, des tibias roux, sur toutes les pattes, je pense à Heteropogon manicatus.
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07/07/2015
Sureaux
La floraison la plus remarquable en été à Romilly, c’est celle du sureau blanc, Sambucus canadensis. Elle fait suite à celle du sureau noir, Sambucus nigra, et se poursuivra jusqu’en septembre par une succession de corymbes. Je rappelle que les sureaux blancs ont totalement résisté, sans le moindre dommage, contrairement aux sureaux noirs, aux 6 semaines d’inondations continues de 2013. Leur volume augmente et leur présence devient importante car ils drageonnent.
Leurs corymbes sont grands, bombés, d’aspect plus léger que ceux des sureaux noirs.
Début de floraison le 20 juin :
Pour atteindre l’aspect typique le 6 juillet :
Les premiers corymbes commencent à former leurs fruits :
Le même jour les fruits des sureaux noirs qui sont repartis cette année sont déjà suffisamment lourds pour renverser les corymbes :
J’ai planté Sambucus hookeri à Veneux il y a un peu plus d’un an parce que celui de Romilly n’a pas résisté aux attaques répétées des campagnols contre lesquels je n’ai pas réussi à protéger ses racines. Les campagnols y sont toujours avec cette année de nombreux monticules visibles. Ils sont capables de manger tous les jours leur poids en racines mais ils n’attaquent pas les autres sureaux.
Sambucus hookeri a la particularité d’avoir un feuillage permanent. Le 6 janvier 2015 :
Je le déconseille en dessous de la zone 8. Certes ce feuillage supporte de petits gels mais vers -8°C il flétrit. A priori ce n’est pas grave car l’arbuste refait son feuillage mais le problème est qu’il le refait aussitôt et, si un nouveau gel fort survient il perd à nouveau ce jeune feuillage et je ne pense pas qu’il puisse le refaire indéfiniment.
Le feuillage présente des stipules à développement de type foliacé important :
Et des dédoublements de folioles :
En regardant bien on aperçoit même à la base de la foliole en face de minuscules stipelles.
Il commence sa première floraison. J’ai compté 7 corymbes sur cet arbuste encore très jeune. Cette floraison sera remontante. Le corymbe le plus avancé est au sommet de la plus haute tige. Les feuilles ne sont pas les siennes mais celles d’un sureau noir ‘Purpurea’ sur une branche duquel il s’appuie :
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06/07/2015
Les Maures n'aiment pas le sirocco
Sur mon terrain de Veneux il n’y a comme papillons dès que les arbres ont leurs feuilles que les Tircis amateurs de terrains boisés, en grand nombre. Les autres partent chercher le soleil ailleurs.
Mais en cas de canicule ils reviennent se réfugier dans mon bois et certains même passent les heures les plus chaudes dans la partie basse de la maison, garages et buanderie. C’est ainsi qu’il m’est arrivé d’avoir un grand nombre de Maures et parfois un Paon du jour.
Dès que la canicule a été annoncée, j’ai laissé des accès à cette partie de la maison. Et des Maures sont arrivées. Dans la partie habitée de la maison car j’avais oublié d’éteindre la lumière lorsque j’ai ouvert la porte de communication avec le garage, je l’ai attrapée facilement, elle était somnolente, et mise dans le garage :
Sur la porte du garage :
Sur les parpaings au plafond du garage :
J’en ai même vu affolées en apparence en plein jour dans le jardin. Pourtant, malgré des températures qui ont pu atteindre 40°, elles ne sont pas aussi nombreuses que l’été 2014 :
Pour comprendre cette différence, j’ai repris l’étude du comportement de ce beau papillon.
Mormo maura, la Maure, Old Lady Moth, est un papillon de nuit de grande taille. La chenille hiverne dans la terre et s’y nymphose en juin. Les premières émergences ont lieu en juillet. L’imago sort de terre pour se retrouver dans la fournaise actuelle. Mais la différence avec 2014 c’est que la canicule s’était produite en août alors que tous les papillons étaient sortis. En Juillet je reçois les imagos au fur et à mesure de leur émergence et ils ne sont pas encore tous là.
23:06 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
La libération de l'anax
Ce matin devait être le moment de la sortie de la grande libellule épuisée. Mais elle n’était pas si épuisée que ça. Elle était toujours agitée et parcourait la plus grande vitre jusqu’à 5m. La voici pour un instant de repos à 4m :
Le contre-jour permet de voir le délicat dessin des nervures :
Mais je dois partir à Romilly, il y a urgence détresse hydrique. J’y pars avec des petits jerricans d’eau parce que le niveau de la mare qui correspond au niveau de la nappe phréatique est trop bas pour y puiser. Si j’attends ce soir pour sortir la libellule, ce sera peut-être trop tard pour sa survie.
Je profite d’un instant où elle descend à 3m pour la faire s’accrocher sur mon balai et je la sors très vite. Elle s’envole d’un vol puissant. Elle survivra jusqu’à l’accomplissement de sa mission, la procréation.
11:05 Publié dans odonates | Lien permanent | Commentaires (0)
05/07/2015
L'anax empereur
Je vois des agrions à Romilly et dans la plaine de Sorques depuis le début du printemps, comme celui-ci le 25 avril :
Et les bleu sombre étaient encore plus précoces.
Mais à Veneux il n’y a pas d’agrions, le terrain est sans doute trop ombragé pour eux. Il y a des libellules, les plus belles, les plus grandes, et aussi les plus féroces, les Anax imperator.
Après de longs mois sous forme de larves carnassières au fond de la mare, elles émergent toutes en même temps, début juillet, presque le même jour tous les ans. Les larves grimpent sur les plantes autour de la mare, parfois très haut et l’émergence commence, toutes en même temps, à la tombée de la nuit. Je vous ai déjà montré ce merveilleux phénomène :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/07/02/la-naiss...
Mais, cette année je n’y ai pas prêté attention. J’étais trop occupée à arroser par cette canicule après au moins un mois et demi sans la moindre goutte d’eau venue du ciel. Même l’annonce d’orages ces jours-ci par la météo était encore un faux espoir.
Mon attention a été attirée aujourd’hui par ma belle-fille qui a remarqué les exuvies. Elles étaient toutes sur des groseilliers qui se sont semés au bord de la mare :
L’émergence a sans doute eu lieu cette nuit. Ensuite nous avons remarqué les imagos. Des mâles sans doute car ils volaient nerveusement au-dessus de la mare la traversant sans cesse et sans jamais se poser. Ils attrapent leurs proies en vol le plus souvent. C’est pourquoi je n’ai jamais pu les photographier. Il faudrait qu’ils se posent. Ils le font parfois, mais si haut, même à la cime des arbres, que je ne les vois pas. C’est la particularité de cette libellule. Il faudrait que j’aie la patience d’attendre des heures qu’une femelle ponde. Cette fois je me suis entêtée. J’ai pris une multitude de photos avec mise au point approximative et voilà ce que j’ai obtenu mais c’est loin d’être parfait :
Habituellement, dès fin mai, je mets en place un rideau de perles devant la porte vitrée qui donne vers la mare et que j’aime bien ouvrir l’été. C’est pour empêcher les libellules de pénétrer dans le séjour. Lorsqu’elles y entrent, elles cherchent à sortir par les vitres et pour cela montent jusqu’à 6m. Je ne peux les récupérer et les faire sortir dans les poils d’un balai que le lendemain matin, lorsqu’elles n’ont plus la force de monter plus haut que 3m. Cette année, j’ai reporté la pose du rideau à cause du lavage des vitres par une entreprise et ensuite j’ai oublié. Je n’y ai pensé qu’aujourd’hui en les voyant. Mais c’était déjà trop tard, l’une d’elles était entrée. Là encore les photos sont loin d’être parfaites. J’ai dû les prendre depuis la mezzanine, soit 6 à 7m de distance et il fait déjà sombre. Je ne peux utiliser un flash externe car elle se déplace sans cesse, je ne peux utiliser que le flash automatique de l’APN qui n‘est pas assez puissant.
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03/07/2015
L'été des Hydrangea
L’été, c’est la grande saison des Hydrangea. Ils sont là même lorsque les rosiers renoncent un peu devant la canicule.
Je ne vous montrerai pas de macrophylla ni des serrata. Toutes mes tentatives de culture ont échoué. Ces chochottes fragiles ne peuvent survivre que sous perfusion permanente et le moindre atome de calcaire les fait jaunir de peur.
Mais, heureusement, il y a tous les autres Hydrangea pour faire mon bonheur. Il y a eu d’abord ceux du printemps. H. petiolaris, le grimpant n’est plus en fleurs. Mais Hydrangea heteromalla ‘Bretschneideri’ le magnifique, 4m x 3m montre encore ses fleurs depuis mai. Elles sont d’abord devenues roses, maintenant elles commencent à faner. Sur cette photo on voit qu’il commence à être agressé par un Actinidia qu’il faut continuellement maitriser :
Leurs fécondées :
Maintenant c’est la floraison des Hydrangea d’été. Le premier a été Hydrangea quercifolia ‘Snow Queen’ à Veneux. Dans le sable il se contente en été d’un ou deux arrosages par semaine :
Les fleurs fertiles sont encore fermées :
A Romilly le 20 juin l’allée des hydrangeas commence à s’éclairer de la floraison des H. paniculata :
Pinky Winky et Wim’s Red sont encore tout blancs. Ils deviendront roses puis rouges au cours de l’été. Le plus avancé est Wim’s Red. Ses fleurs sont très blanches, seules les tiges sont rouges :
Le 28 juin Pinky Winky est encore en boutons :
Et Wim’Red mélange ses fleurs à celles d’un sureau blanc sur sa gauche. Ses petites fleurs fertiles encore fermées commencent à se teinter de rose :
19:52 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)