31/08/2015
Colchiques dans les prés...
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30/08/2015
Hibiscus 'Planet Solene'
Hibiscus x moscheutos ‘Planet Solene’ est une création française.
http://www.hibiscus-moscheutos.com/www/fiches%20plantes/h...
Aujourd’hui je vois sa première fleur de l’année. Il n’est pas en avance mais l’an dernier pour sa première floraison il n’a ouvert sa première fleur qu’en octobre. Je lui laisse le temps de s’installer.
Il n’a pas le port des H. moscheutos que j’avais vu avant. Sans doute parce que c’est un hybride. Il est formé de plusieurs tiges très verticales (une seule lorsque je l’ai planté) qui partent toutes du sol et mesurent pour l’instant 1m50.
Une belle promesse de floraison et cela sur au moins 2 des tiges :
Alors que les Hibiscus moscheutos ont besoin de beaucoup d’eau en été, je n’ai pas eu besoin de l’arroser. Mes possibilités d’arrosage à Romilly étant très limitées, je n’arrosais que les plantes en détresse et il n’a pas montré de signes de souffrance. La bonne rétention d’eau du sol lui a suffi même lors de longues périodes sans pluie. Et vous voyez que sa floraison va être abondante. Il est donc peu fragile.
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28/08/2015
Le frelon et le fossile
Autrefois, j’avais très peur des frelons. Je me souviens d’avoir fui en pleine panique la maison de mon frère où j’étais seule et ne trouvais pas l’insecticide.
Maintenant je sais qu’ils sont inoffensifs. Leur taille est impressionnante mais ils sont craintifs, bien plus que les guêpes, et fuient. Ils n’attaquent que si on approche de leur nid. Il entre parfois un frelon, Vespa crabro, dans la maison. Ils s’acharnent à traverser les vitres et finissent par tomber épuisés et je les laisse mourir. Mon courage ne va pas jusqu’à les attraper pour les mettre dehors. Je n’utilise pas d’insecticide car je sais qu’ils n’attaquent pas et l’insecticide, même s’il n’est pas aussi nocif pour nous que pour les insectes, n’est pas un bonheur à respirer.
En voici un dans le séjour :
Il a fini par mourir près d’un beau fossile dont la forme rappelle un peu sa taille de guêpe. C’est sans doute un polypier, squelette de certains polypes de cnidaires. Je pense à la coupe transversale du cône d’un corail, Eupsammia trochiformis.
Le dallage de mon séjour est en comblanchien. C’est une pierre calcaire très dure formée au Jurassique, Bathonien moyen. Ce dallage déroule tout un décor de fossiles. Les plus reconnaissables sont des escargots et des bivalves :
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27/08/2015
Des fruits
Les photos sont du 16 août. Poirier Williams :
Là, un vrai jardinier me dirait que j’aurais dû réduire le nombre de fruits. Mais ils sont tous de même taille et aussi gros que le fruit isolé :
La maturité de certains nashis est sans doute plus avancée, celui du bas est déjà grignoté :
Mais il y a pire : les poires Doyenné du Comice :
Voici le prédateur, une guêpe. La fleur est celle d’un hydrangea proche. Je ne pense pas que la guêpe soit responsable de tous les dégâts, elle a dû passer après un oiseau.
L’unique fruit de Crataegus pedicellata prend vraiment son temps pour mûrir :
Actinidia melanandra :
Chaenomeles cathayensis :
Cornus mas :
Argousier :
Prunellier :
Début de maturité des fruits du sureau noir :
Alors que les fruits les plus avancés du sureau blanc sont encore verts. Les corymbes de fruits sont mélangés à des corymbes de fleurs car il est très remontant :
Rubus phoenicolasius :
Tomates cerise :
Des fruits non comestibles. Hamamelis :
Viorne obier :
Lonicera involucrata :
Cornouiller sanguin :
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26/08/2015
Humulus lupulus
A Romilly la floraison du houblon sauvage, Humulus lupulus, commence dans les zones peu défrichées, sur des arbustes, sur le grillage. Le sol riche, basique et humide lui convient bien. Comme d’habitude il y a beaucoup plus de pieds femelles que de pieds mâles, je n’en ai trouvé l’explication nulle part.
Les pieds femelles produisent des cônes qui contiennent les fleurs. Ces cônes pendent :
Il y a 2 fleurs à la base de chaque écaille. Jeune cône femelle :
On voit déjà les longs stigmates filiformes qui dépassent. Cône plus âgé, les écailles s’écartent sous la pression des ovaires qui grossissent, déjà au stade de jeunes fruits :
Les deux fleurs à la base d’une écaille, on voit les 2 stigmates de l’une des fleurs et de nombreux grains de pollen partout :
Les stigmates couverts de pollen :
Les fleurs mâles sont groupées en grappes lâches :
Les fleurs ont un périanthe à 5 lobes et 5 étamines à filet court :
Fruits aplatis, ce sont des akènes :
Le houblon attire plusieurs espèces de papillons. Celui que je rencontre sur mon terrain, c’est l’hépiale du houblon, Hepialus humili, dont je rencontre souvent la chenille sous terre et parfois les adultes, mâle blanc, femelle plus colorée :
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25/08/2015
Cassonade, le hérisson et les pies
Je vous ai déjà montré mon hérisson préféré venant manger dans la gamelle pour chat :
Mais je ne vous avais pas parlé de la titulaire de la gamelle. Armel, mon vieux chat (14 ans) mange dans la cuisine. C’est un chat libre mais qui mange et dort dans la maison car il a une chatière. La titulaire de la gamelle extérieure, c’est Cassonade. C’est ma belle-fille qui lui a donné ce nom parce qu’elle en a la couleur et que Rachel venait de découvrir ce mot de français qui lui a beaucoup plu.
Je n’ai pas pour habitude de nourrir les chats errants mais lorsque Cassonade est venue réclamer plusieurs fois et avec insistance de la nourriture, parfois même en se frottant contre mes jambes, j’ai eu pitié et depuis je la nourris. J’ai eu pitié parce qu’elle est handicapée et avait peu de chances de survivre sans mon aide. Elle a en effet la patte avant droite beaucoup plus courte que les autres. J’ai pensé qu’elle était cependant née dans une maison car elle est gentille et même câline et qu’elle avait été abandonnée à la suite d’un accident. Et j’espérais que ses maîtres indélicats avaient eu le temps de la faire stériliser. Elle a passé tout l’hiver dehors. Je pense qu’elle se réfugiait sous un escalier d’une maison voisine inhabitée. Il n’est pas question qu’elle vive dans ma maison. Mon chat, très dépendant et exclusif ne supporterait pas. Il est jaloux même des plantes lorsque je m’en occupe.
J’ai eu une grosse surprise en avril. J’ai trouvé un nid creusé dans le sable contre un mur de la maison avec 4 chatons. Que faire ? Je ne pouvais appeler la SPA, elle n’est pas adoptable, elle aurait été euthanasiée. Les chatons étaient ravissants, j’ai réussi à les caser. Mais je ne me sens pas capable de réussir cet exploit 2 ou 3 fois par an. Je l’ai donc fait stériliser à mes frais. La vétérinaire m’a alors dit que l’état de sa patte n’est pas dû à un accident mais à une malformation.
Pour l’hiver prochain, je pense lui acheter une niche pour petit chien.
Le hérisson vient la nuit. Mais il y a souvent des bruits d’assiette dans la journée. J’ai alors juste le temps de voir une pie qui s’enfuit si vite lorsque j’approche que je n’ai jamais pu la photographier. Elles sont même parfois deux.
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24/08/2015
L'androsème officinal, c'est tout bon
Oui, l’androsème officinal, Hypericum androsaemum, c’est tout bon, c'est un de ses noms. Je vous en ai déjà parlé car il me plait vraiment. Mais maintenant j’ai fait le tour de son comportement sur une année dans mon jardin et je suis enthousiasmée. Beau toute l’année sans qu’on s’en occupe, formant un tapis dense où aucune graine non désirée ne peut germer, il s’étend rapidement.
A mi-chemin entre vivace et arbuste, il a l’aspect d’une vivace mais la base des tiges est lignifiée. Son feuillage est beau et permanent, ses fruits sont aussi beaux que ses fleurs et persistent jusqu’en hiver.
Je l’avais découvert à Marnay sur Seine le 12 juin 2014 :
Et j’en étais repartie avec un petit pot.
Le voici cette année le 19 juillet dans le même jardin :
Il a sans doute été divisé car il y a d’autres grosses touffes.
Voilà le petit pot que j’ai planté à Romilly le 14 juin 2014 :
Il a passé le reste de l’année à s’installer et à croitre en hauteur uniquement. Le 2 janvier 2015 :
Il a gardé son feuillage tout l’hiver et ses fruits noirs maintenant fripés le 27 janvier :
En janvier le nouveau feuillage apparait entre les vieilles feuilles qui persisteront jusqu’à ce que les nouvelles soient bien développées. Il ne sera jamais sans feuillage :
Et au printemps, c’est l’explosion. De nombreuses nouvelles tiges se sont formées (toutes les tiges partent du sol) et la surface couverte a beaucoup augmenté. En juin :
Il y a alors le feuillage vert sur des tiges rouges, les jeunes feuilles rouges, de nouvelles fleurs et des boutons floraux jaunes, des jeunes fruits rouges :
Le 19 juillet il y a beaucoup de fruits rouges :
En août les fruits deviennent noirs :
Rouges ou noirs, ces branches avec fruits sont souvent utilisées en bouquets.
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Les tribulations d'un forficule
Forficula auricularia, forficule, perce-oreille. Forficule est un nom féminin mais le plus souvent employé au masculin.
Désolée pour la qualité des images, il n’était pas facile de faire la mise au point sur toutes les parties du corps avec un objectif macro alors qu’il s’agitait et se contorsionnait en permanence.
Pourquoi était-il aussi affolé ? Il était sans doute arrivé en volant sur ce vase assez haut et à parois verticales. Il y avait cherché un peu d’eau car il était tombé 3 gouttes de pluie. Le perce-oreille aime bien l’humidité. Mais maintenant il ne sait plus comment repartir. Le plus simple serait de s’envoler mais la bestiole n’est pas très futée et utilise peu le vol dont elle est pourtant capable. Vous doutez de son aptitude au vol car on ne voit pas d’ailes. Il a des élytres minuscules qui laissent libre l’abdomen. Dessous il y a des ailes, de vraies ailes très fines mais parfaitement fonctionnelles. Pour se loger elles sont repliées plusieurs fois de façon complexe et débordent un peu.
Il ne cessait de regarder vers le bas du vase, cherchant comment atteindre la table « à pieds » mais c’était trop vertical. Je voulais le poser sur la table pour lui faire plaisir et le photographier plus facilement mais soudain il a disparu. Il avait redécouvert l’usage de ses ailes.
Ce mignon petit insecte est totalement inoffensif. Il n’a jamais percé aucun tympan et ses pinces ne font pas mal. Celui-là est un mâle : ses pinces (cerques) sont en forme de tenailles :
Les cerques de la femelle sont minces et droits. En voici une qui, elle aussi cherchait l’humidité :
C'est une mère admirable qui reste à côté de ses œufs pour les protéger.
S’il lui arrive de couper quelques pétales, il est plutôt un bienfait au jardin et bien des jardiniers cherchent à l’attirer. Les miens ont quelque chose qui leur plait : des tas de rondins (pour la cheminée) dans une zone à l’ombre en bordure de terrain et quelques pierres plates.
Il a aussi de délicates et ravissantes antennes :
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23/08/2015
Camellia, tenter le semis ?
Les camellias sont généreux cette année, 3 d’entre eux ont donné des fruits. Cela peut être amusant de tenter des semis. Si ça marche, le résultat de cette reproduction sexuée est imprévisible puisqu’il y aura des croisements.
Adolphe Audusson donne au moins un fruit tous les ans. Mais je ne tenterai pas le semis. J’ai eu un échec avant d’apprendre qu’il est stérile, je ne sais pourquoi car il est considéré comme un pur japonica.
Spring Promise :
Tama no ura :
Mais j’ai d’autres semis en vue avec les graines de Dracunculus vulgaris. Je vous avais montré ses fruits encore verts lorsque la plante a complètement fané (c’est normal, juste après la floraison). Je les ai recueillis en espérant qu’ils parviennent à maturité. Voilà le résultat :
09:32 Publié dans camellia, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
21/08/2015
Zanthoxylum subtrifoliatum
J’ai 5 espèces de Zanthoxylum, poivre de Sichuan, mais tous sont caducs. Pourtant j’admire tous les hivers un poivrier à feuillage persistant dans le Jardin des Plantes de Paris. Le voici photographié un 21 janvier :
Tous les poivriers pouvant supporter nos hivers sont caducs sauf celui-ci. Et je le voulais. Je l’ai donc planté à Romilly et, dès l’hiver, ce fut la déception : il a perdu toutes ses feuilles.
Pourtant ce poivrier persistant existe, je le vois tous les hivers à Paris. J’ai cherché à comprendre, j’ai beaucoup cherché. Et j’ai trouvé. L’étiquette du Jardin des Plantes est incomplète.
J’ai découvert d’abord que cette espèce est désignée sous plusieurs noms. Même espèce ou espèces tellement proches, tellement semblables, peu importe, planispinum = alatum = armatum. Mais le poivrier à feuillage persistant en est une sous-espèce : subtrifoliatum, « trifoliatum » parce qu’il a moins de folioles, seulement 3 ou 5.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/11/06/un-zanth...
Il ne restait plus qu’à le trouver et ce n’était pas évident. J’ai fini par le trouver à la pépinière des Avettes. Mais il était épuisé. Je me suis inscrite pour être prévenue dès qu’il serait disponible et je viens de le recevoir. Je l’ai mis en pot en attendant la saison des pluies.
Est-il vraiment persistant ? Il me le confirmera cet hiver mais c’est bien lui car son feuillage a une caractéristique essentielle : des ailettes sur le pétiole qui se prolongent sur la nervure centrale s’il a plus de 3 folioles, jusqu’à la foliole terminale :
Cette caractéristique existe sur l’espèce de base, mais beaucoup plus discrète. Une feuille de mon Z. alatum à Romilly :
Mon nouveau poivrier est plein d’épines.
Sur les tiges :
Sur et sous les feuilles, folioles et nervures :
Et même sur les toutes jeunes et toutes petites feuilles en bout de tige comme cette épine qui parait immense en comparaison de la foliole parce qu’elle a sans doute d’emblée sa taille définitive :
21:06 Publié dans zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0)
20/08/2015
Fuchsia regia ssp reitzii
Ce beau fuchsia à fruits comestibles avait été planté en avril 2014. Il avait d’abord pris son temps pour beaucoup grandir et avait montré ses premières fleurs en août et ses premiers fruits en octobre.
Mais maintenant il est bien installé et se permet d’être plus précoce. Il avait gardé son feuillage tout l’hiver (il est caduc en région plus froide) et son exubérance l’a poussé à traverser le grillage tout en grimpant sur le grillage jusqu’à 2m. Je vous avais montré son premier bouton floral en juin et sa première fleur s’est épanouie début juillet. Le 16 août il portait son premier fruit.
Vous remarquerez les sépales récurvés, contrairement à magellanica.
11:22 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Les moustiques
Cette année, grâce à la sécheresse du printemps et de la première moitié de l’été, je n’ai pas souffert des moustiques. En 2013 il m’avait été impossible de séjourner sur le terrain de Romilly car les inondations avaient laissé des flaques d’eau tout au long du chemin non entretenu. Il n’est toujours pas entretenu mais les trous n’ont pas recueilli d’eau. En 2013, c’était invivable. Non seulement les moustiques étaient nombreux mais, contrairement aux moustiques habituels dans la région qui ne piquent que le soir, ceux-là étaient actifs dès le matin, et féroces.
Je me réjouis donc de la sécheresse et de l’absence d’inondations mais je viens de lire un article inquiétant : les moustiques tigres arrivent chez nous.
http://www.pariscotejardin.fr/2015/08/moustique-tigre-rep...
10:52 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
19/08/2015
La renaissance de Cercis chinensis
A l’Arboretum des Barres j’avais admiré le 9 avril 2011 ce superbe Cercis chinensis, le gainier de Chine, à la densité de fleurs exceptionnelle :
Enthousiasmée, je l’ai planté à l’automne à Romilly. Encore tout maigre, il m’a offert ses premières fleurs dès le printemps suivant. Le 13 avril 2012 :
Malheureusement il n’a pas supporté les trop longues inondations de 2013 et il est mort, mort jusqu’au sol. Mais je n’ai arraché aucun arbre ou arbuste atteint. J’ai même gardé le bois mort pour les repérer facilement. Par expérience je sais que la vie se réfugie encore parfois dans les racines. Des arbustes partiellement atteints ont refait quelques feuilles en 2014 et certains sureaux ont même produit en 2015. D’autres sont repartis du pied au printemps 2015 soit 2 ans plus tard. J’ai bien vérifié tous les autres au printemps, il n’y avait rien, aucun signe de vie. Et pourtant cette semaine, en plein été, après une bonne pluie inespérée, un sureau rouge, Sambucus miqueliana (mon seul exemplaire) et mon bien aimé Cercis chinensis présentent une touffe de feuilles à la base, surplombée par la ramure morte :
C’est bien lui, les feuilles sont caractéristiques. La végétation ne repart pas de la base du tronc qui est mort mais vient du sol, des racines. Ou du collet enterré ?
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18/08/2015
Le cyclamen nouveau est arrivé
Ce fut la surprise cet après-midi : les premières fleurs de cyclamen. Ce Cyclamen hederifolium est vraiment increvable et il ne demande aucun soin. Planté dans le sable au pied de grands arbres, jamais arrosé, même pas en été en cas de sécheresse prolongée, il vit depuis des années et son territoire s’étend peu à peu dans le tapis de lierre qu’il parvient à évincer.
22:04 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
La cardère et l'eupatoire
La sécheresse au printemps a accéléré l’évolution de Dipsacus fullonum, la cardère sauvage. Elle mesure maintenant plus de 2m et se dessèche, il n’y a plus de fleurs sur les inflorescences qui d’habitude ont des fleurs jusqu’en septembre.
Je vais rapidement les couper parce qu’elles s’effondrent sur un grand fusain sauvage qui commence à rosir ses fruits :
Revue de sa prestation, de la rosette la première année jusqu’à tige florale et la floraison la deuxième année :
La floraison de l’eupatoire chanvrine, Eupatorium cannabinum, commence. Elle est plus grande que moi, elle approche 2m de haut :
A l’avant il y a un intrus, une inflorescence très blanche. C’est le sureau chinois, impossible à confondre avec un autre à cause de ses nombreux nectaires entre les fleurs :
10:39 Publié dans flore locale, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
15/08/2015
Dracunculus vulgaris
La serpentaire, Dracunculus vulgaris, est une sorte de grand arum au feuillage et à la floraison peu ordinaires. Contrairement à ce qu’on croit comprendre en lisant les sites qui en parlent, j’ai constaté que ses besoins en eau sont importants, au moins au printemps.
Il y en avait un très beau dans le jardin de Marnay :
Cette année je ne l’ai pas vu. C’est sans doute normal, son feuillage fane et disparait aussitôt après la floraison et je n’y suis allée que le 19 juillet. Le mien vient juste de faner et la tige s’est détachée du sol il y a quelques jours, donc il n’y a plus rien.
Voici des photos du mien. Vous remarquerez qu’il est tuteuré. Depuis des années je ne le maintiens en vie qu’à coup d’arrosages. Il aime l’argile, qui retient bien l’eau, et il n’y en a pas du tout dans mon terrain de sable. La photo de floraison est d’une autre année car cette année sans aucune pluie en mai et juin, même les arrosages ne lui ont pas permis de fleurir correctement, la fleur a aussitôt fané.
Le 13 avril 2015 entouré de sa cour d’Arum italicum, beaucoup moins hauts :
Alors qu’il est planté depuis une quinzaine d’années, il ne m’avait jamais donné de fruits. C’est normal parce qu’il se développe mal dans le sable et n’a jamais fait qu’une seule fleur. Pour qu’il y ait fructification, il faut au moins deux fleurs. Pour le comprendre, il faut revoir l’étonnante stratégie des Araceae pour empêcher l’autofécondation. Je l’avais étudiée sur un Arum italicum :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/04/30/arum-une...
Pourtant cette année il a fructifié. Le 27 juillet (les fruits rouges à côté sont ceux d’Arum italicum) :
Fruits d’Arum italicum à la même époque :
Pourquoi a-t-il fructifié alors qu’il n’y a toujours qu’une seule fleur ? Je pense que c’est parce qu’elle a très vite fané et cela a enfermé les insectes qui s’y étaient aventurés les obligeant à faire des allers-retours inhabituels entre les fleurs mâles et les fleurs femelles.
Il y a 2 jours les fruits étaient toujours verts. La tige fanée s’étant détachée du sol, j’ai recueilli les fruits et les ai posés sur une table, dans l’espoir qu’ils continuent à mûrir. C’est gagné :
Je vais tenter le semis de tous les fruits qui voudront bien mûrir.
20:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
13/08/2015
Lagerstroemia indica
Encore un arbre magnifique en fleurs qui présente l’avantage de fleurir après les autres. Tous les ans en été je surveille l’apparition de sa floraison. Il est peu fréquent dans la région mais il commence à y être apprécié. Il y en a dans plusieurs jardins et surtout ces deux-là au bord d’une rue de Veneux faciles à photographier. Je les avais déjà montrés en 2010 :
Cette année la floraison commence début août.
Curieusement l’arbre de gauche a ses fleurs en grande partie épanouies alors que celui de droite est encore en majorité en boutons. Ils ont pourtant les mêmes conditions de culture et sont très proches l’un de l’autre. Je vois une explication : celui de droite reçoit moins de soleil le matin parce qu’il y a à sa droite, soit à l’est, un pont suivi d’une haute butte qui supporte le chemin de fer.
J’ai donc photographié le plus épanoui le 12 août :
Une branche encore entièrement en boutons :
On pourrait croire que les jolis trucs roses froufroutants sont les fleurs. Mais ce ne sont que les pétales de forme étonnante. Voici une fleur entière, on voit les insertions de 6 pétales et au centre de nombreuses étamines surmontées par les styles plus longs et recourbés avec le stigmate :
Il peut être traité en petit arbre sur tronc comme ici ou laissé en arbuste avec plusieurs troncs. Il existe en plusieurs couleurs, du blanc au violet.
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12/08/2015
Les paulownias
Paulownia tomentosa, l’arbre impérial, est une merveille en fleurs au mois de mai. Mais il est beau tout le reste de la période végétative. D’abord à cause de ses magnifiques grandes feuilles mais aussi en été lorsqu’il est couvert de ses beaux fruits clairs.
Regardez celui-ci, à Moret, que je vous ai montré en fleurs :
Et maintenant le 6 août ses nombreux fruits le font ressembler à un arbre de Noël :
Ces fruits resteront clairs et bien visibles plusieurs mois comme sur cette photo un 9 octobre à l’Arboretum des Barres :
Puis ils deviendront bruns, s’ouvriront pour libérer une multitude de graines mais persisteront sur l’arbre tout l’hiver.
A Marnay il y a un autre paulownia. C’est Paulownia elongata. Il est peu connu des jardiniers et n’est cultivé en France que pour la production massive de bois et de masse végétale. Sa vitesse de croissance est en effet extraordinaire. Mais sa floraison est aussi imposante et aussi belle que celle de tomentosa.
Jusqu’en 2013 il était sévèrement rabattu tous les ans. Cette méthode est parfois utilisée pour les paulownias dans le but de leur maintenir une petite taille et d’obtenir des feuilles énormes lui donnant un aspect exotique mais il ne fleurit pas. Rabattu en fin d’hiver, il donne aussitôt des branches d’au moins 3m. Le 16 juin 2013 :
Le 21 septembre 2013 :
J’ai eu le plaisir de constater cette année qu’il n’a pas été rabattu. Le 19 juillet 2015 :
Il est capable d’atteindre 20m de haut.
Sur mon terrain de Romilly, après l’échec de 2 Paulownia tomentosa, j’ai planté en fin d’hiver 2014 un Paulownia fortunei. Il n’a pas encore fleuri mais sa floraison est identique. Cependant il est plus petit que les deux autres, ne devrait pas dépasser 8m, et est donc plus adapté à nos jardins. Depuis peu on le trouve en vente facilement. Le mien n’a pas encore fleuri mais il grandit vite, il est sain et semble se plaire sur mon terrain. Le 12 juin 2014 :
Le 2 août 2015 :
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10/08/2015
Inula
Inula helenium, la grande aunée, s’était installée sans autorisation dans la cuvette d’un très jeune sureau noir ‘Aurea’. Je l’avais découverte au printemps 2011 en avril :
Je n’avais pas compris de quelle plante il s’agissait car elle n’avait pas encore fleuri mais je l’avais conservée pour ses magnifiques grandes feuilles. En juin elle a fait quelques fleurs qui m’ont révélé sa nature mais elle ne mesurait encore qu’un peu plus d’1m :
L’année suivante elle était superbe, au moins 2m de haut, grandissant en même temps que le sureau, l’ensemble entouré en juillet de salicaires, de marguerites et de jeunes eupatoires pas encore fleuries :
Ses belles fleurs attiraient les bourdons :
Puis il y a eu les longues inondations pendant 6 semaines en mai et juin 2013. Le sureau noir ‘Aurea’ est l’un des rares sureaux noirs qui ont parfaitement supporté ces inondations. Mais il n’en a pas été de même de l’aunée. Elle a complètement fané jusqu’au ras du sol. En juillet elle avait réussi à refaire quelques feuilles et 3 ou 4 fleurs mais tout près du sol :
Et il y a eu de nouveau 4 semaines d’inondations en automne. C’était trop, je ne l’ai plus jamais revue.
Dans le jardin de Marnay qui a subi les mêmes inondations, elle était dans une zone un peu surélevée et elle a survécu. Le 19 juillet 2015 :
Mais dans le même jardin il y a une autre Inula. C’est Inula verbascifolia, beaucoup plus petite, elle atteint à peine 1m :
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Trachycarpus takil
Des palmiers rustiques, encore très jeunes, sont plantés dans le jardin de Marnay. Il y a certes le plus connu, Trachycarpus fortunei. C’est même le plus âgé et déjà de belle taille :
Mais il est banal, il est planté dans beaucoup de jardins de la région. Je voudrais vous montrer Trachycarpus takil, peu connu et pourtant très rustique. Sa rusticité est garantie jusqu’à -18°C car il pousse jusqu’à 2400m d’altitude. Comme la plupart des palmiers, il a une croissance lente les premières années puis rapide et son stipe pourra atteindre 12m de hauteur et 20cm de largeur.
Le 16 juin 2013 :
Le 8 mai 2014 :
Le 19 juillet 2015, il a 10 ans :
00:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
08/08/2015
Cycas panzhihuaensis
Ce Cycas au nom impossible est peu commercialisé et peu connu pour l’instant. Mais il est promis à un bel avenir car c’est probablement le cycas le plus rustique.
Mais attention, quand il est très jeune, il résiste difficilement à -5°C. C’est avec l’âge qu’il devient accommodant au froid, jusqu’à -15°C en sol drainé. Mais il sait aussi résister à l’humidité. Il vit dans le Sichuan et le Yunnan en altitude, plus de 1000m. Sa croissance est lente au début puis il montre un caudex rond. Avec l‘âge le caudex s’allonge jusqu’à atteindre 3m.
Voici celui du Jardin Botanique de Marnay sur Seine que je photographie depuis 2013. Il avait alors 6 ans et était encore planté en pot, sans doute pour le rentrer l’hiver :
Le 8 mai 2014 :
Le 19 juillet il a pris de l’ampleur et son petit caudex encore tout rond est bien visible :
Dans le même jardin il y a des Cycas revoluta, un en pot au début du circuit et celui-ci en pleine terre. Il est nettement plus vieux que le précédent, planté en 2003. Ce cycas, le plus connu, est moins tolérant au froid. C’est seulement à partir d’un certain âge qu’il peut supporter de courtes périodes de froid jusqu’à -10°C.
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07/08/2015
Aeshna cyanea
Je viens de sortir une grande libellule du séjour, toujours avec la même méthode : lorsqu’elle est trop fatiguée pour voler plus haut que 3m, je lui tends les poils d’un balai pour l’inciter à s’y poser et je la sors rapidement. Je dois vraiment être rapide car elle s’envole presque aussitôt. Mais cette fois-ci elle a hésité un peu et j’ai eu le temps de faire 2 photos :
Recadrages :
Je crois que ce n’est pas un Anax mais une Aeschne bleue reconnaissable à l’aspect des taches sur l’abdomen. Au fur et à mesure qu’on s’éloigne du thorax, les deux taches de chaque segment abdominal se rapprochent pour former une tache unique sur les 3 derniers segments.
Mais l’envahissement de mon séjour n’est pas terminé : des papillons, Maures et Écailles chinées, encore une mésange charbonnière qui a pu sortir toute seule :
Et il y a une cinquième libellule, tout en haut de la vitre à 6m de haut. Je ne pourrai la sortir que demain.
20:25 Publié dans odonates | Lien permanent | Commentaires (0)
Prunier myrobolan
C’est à Veneux, un Prunus cerasifera forme sauvage sans aucune sélection que j’ai planté il y a de nombreuses années. Il y prospère, plutôt à l’ombre, sans aucun soin, sans aucun arrosage même par les pires sécheresses d’été (il a survécu à l’été 2003) dans le sable pur, pauvre et sec.
Ses fruits commencent à mûrir, de petites prunes très agréables, rouges à maturité :
Mais vais-je y goûter ? Regardez, celle qui est presque mûre est déjà sérieusement grignotée :
Il est impossible d’y mettre un filet, l’arbre est trop haut et trop étendu. J’aurai sans doute plus de chance avec les fruits du Cornus mas. Certains sont à maturité, d’un rouge presque noir, et aucun merle n’y touche. Ils sont sans doute trop occupés avec les prunes du myrobolan. Il est vrai que les cornouilles ne sont pas sucrées, même plutôt acides. Peut-être faut-il attendre encore plus de maturité, presque blettes.
Je vous quitte pour aller capturer ma quatrième libellule affolée contre la grande vitre du séjour. Je ne comprends pas pourquoi ni comment elles entrent. Je ne laisse qu’une porte ouverte, occultée par un rideau de perles où la largeur de leurs ailes ne devrait pas leur permettre le passage. Je ne peux pas vivre enfermée comme en hiver. A l’instant, ça s’aggrave : j’entends des cris d’oiseau et des chocs sur les vitres.
10:07 Publié dans cornus, fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (2)
06/08/2015
Hippophae rhamnoides, la pollinisation
J’ai de sérieux problèmes avec la pollinisation de l’argousier femelle et je veux donner ici mon expérience et mes conclusions.
J’ai planté il y a plusieurs années un argousier mâle et un argousier femelle. Le mâle a aussitôt démarré et il mesure plus de 2m de haut. La femelle a végété puis d’est décidée à démarrer et depuis 3 étés elle porte quelques fruits, mais vraiment très peu alors qu’elle fleurit abondamment. La floraison de mes argousiers a lieu en fin d’hiver.
Le mâle montre ses boutons dès la fin janvier :
En mars :
Le 1 avril les fleurs sont ouvertes et montrent leurs étamines alors que de petites feuilles apparaissent
Les bourgeons de la femelle sont encore plus discrets. Fleurs extrêmement simplifiées, juste un périanthe bifide et un stigmate en languette. Fin janvier, 18 mars et 1 avril :
Cette femelle a fait quelques fruits, très peu en 2013 et 2014 et cette année un seul fruit !
J’ai fouillé partout dans le feuillage, je n’en ai pas trouvé d’autre. Que se passe-t-il ? Selon Wikipédia la pollinisation est faite par les insectes, selon Tela Botanica elle est anémogame. C’est certainement Tela Botanica qui a raison et même si une pollinisation entomogame est possible, on ne peut compter sur les insectes qui sont très rares à cette période de l’année. Il faut donc planter mâle et femelle en fonction du vent. L’orientation était bonne, dans le sens des vents dominants, la femelle à l’est du mâle. Mais elle est à environ 6m et c’est beaucoup trop pour un arbuste dont le pollen n’est pas très abondant et ne forme pas des nuages comme celui de certains arbres. Si c’était à refaire je les planterais à 1m l’un de l’autre, comme sur la RN19 où ils sont très tassés, leurs branches s’emmêlant même lorsqu’ils sont adultes.
Je vais planter un autre mâle près de la femelle. L’argousier est considéré comme très drageonnant mais le mien n’a encore fait aucun drageon. J’ai tenté des boutures, sans succès. Je vais en refaire en les gardant sous étroite surveillance à Veneux.
En attendant, j’ai un lot de consolation : l’argousier dit autofertile ‘Sandora’. Il n’a que 3 ans. Il a poussé vigoureusement aussitôt. Il a donné quelques fruits en 2013, quelques dizaines en 2014 et encore plus cette année. C’est une femelle parthénocarpique.
Je n’ai vu que des fleurs femelles. Le 1 avril 2015 :
Et les fruits ne contiennent pas de semence. Le 6 juillet 2015 :
Le 2 août 2015 :
Elle aussi je vais la multiplier, obligatoirement par voie végétative, par drageons si elle veut bien, sinon par boutures.
15:07 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
05/08/2015
Rosa pteracantha
Je vous avais montré ses boutons floraux sur des tiges basses au pied du rosier le 11 mai :
Cette floraison avait lieu sur des tiges anciennes où les épines n’avaient plus leur éclat. Le rosier est en fleurs le 18 mai :
Mais ce qui est intéressant sur ce rosier, ce sont les épines. Il avait été taillé en hiver et en mai de jeunes tiges porteuses d’épines rutilantes s’élevaient déjà :
Maintenant, en été, il n’y a plus à attendre des roses, il n’est pas remontant, mais les jeunes tiges ont beaucoup grandi, deux d’entre elles approchent 2m de haut :
Elles exhibent les belles épines rouge vif translucides :
Mais c’est en hiver, lorsque le feuillage sera tombé, qu’on les remarquera le plus. En fin d’hiver ces tiges seront rabattues pour faire place à de nouvelles tiges pourvues de ces belles épines.
Le feuillage est remarquablement fin et dense :
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04/08/2015
Les fleurs à Romilly
Les rosiers se reposent sauf un petit nombre. Un rosier nain qui atteint cependant 60cm en fleurs est couvert de roses rouges mais j’ai oublié de faire le tour du grillage pour aller le photographier. Jacques Cartier ose quelques roses :
Je suis arrivée un peu tard pour cette rose de Laetitia Casta mais il promet de s’y remettre très vite avec 5 boutons :
Les hydrangeas virent au rose :
C’est surtout Wim’s Red qui est rose :
Pinky Winky est encore assez blanc. Il est en bas sur cette photo. Wim’s Red, plus grand, déborde et le surplombe et un énorme corymbe de fruits du sureau canadien est tellement lourd qu’il s’est effondré dessus. Il y a partout sur le terrain de ces gros corymbes et aussi quelques corymbes de sureau noir, une belle promesse de gelées.
Annabelle à gauche et Incrediball à droite :
Vanille-Fraise confirme sa guérison et commence à rosir un peu :
Derrière les Hydrangeas et les Veronicastrum, c’est l’explosion des Phlox :
Une floraison que Robert le Diable apprécie :
Mais, comme tous les ans, les Vulcain se précipitent sur les premières fleurs d’eupatoire :
Alcea Park Rondell a pris son temps, elle commence à fleurir. L’an dernier, elle venait d’être plantée et m’inquiétait parce qu’elle s’effondrait. Me voilà rassurée, ses tiges sont bien droites, bien rigides :
La cardère sauvage fleurit :
De même que l’envahissante mélisse :
11:36 Publié dans flore locale, hydrangea, Plantes, roses | Lien permanent | Commentaires (0)
03/08/2015
Diospyros kaki
Le grand Diospyros kaki de Marnay s’applique à faire grossir ses fruits encore verts :
J’avais observé sa floraison et la nouaison le 23 juin 2013. Il est à remarquer que je n’avais vu que des fleurs femelles. Il est possible que les fleurs mâles fussent déjà tombées mais certains Diospyros sont uniquement femelles et, s’il n’y a pas de mâle à proximité, produisent des fruits sans graine par parthénocarpie. Une fleur femelle :
Cette fleur a perdu ses pétales mais garde les sépales qui persisteront jusqu’à la maturité du fruit. On voit déjà le grossissement de l’ovaire et le dessèchement des styles :
Les pétales au sol :
Mon kaki ‘Fuyu’ a été planté le 18 mars 2010. C’est un kaki PCNA, c’est-à-dire qu’il donne des fruits non astringents, consommables alors qu’ils sont encore fermes, comme des pommes, qu’il y ait eu ou nom fécondation. Normalement il y a fécondation car il porte des fleurs des deux sexes. Mais sa croissance est désespérément lente. Le voici aujourd’hui, il est beau et bien touffu mais ne mesure qu’1m50 :
Il faut dire que la croissance d’un kaki non astringent est encore plus lente que celle des astringents. Il n’a encore jamais fleuri. J’ai lu qu’un kaki peut faire patienter son jardinier jusqu’à 8 ans avant de donner ses premières fleurs !
Celui-là, c’est ‘Jiro’. Il est planté à Veneux. C’est aussi un PCNA. Il est aussi haut que Fuyu mais beaucoup moins touffu. C’est qu’il n’a qu’un an.
Je ne verrai sans doute jamais les fruits mûrs du kaki de Marnay, le jardin ferme trop tôt. C’est à Paris que je les admire, magnifiquement colorés et accompagnés de leurs consommateurs :
13:07 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
01/08/2015
Et maintenant une charbonnière
Vraiment, depuis 24h la maison est très agitée. C’est sans doute la rançon d’un terrain où la nature est en grande partie préservée et l’alimentation des oiseaux assurée pendant l’hiver. On voit des oiseaux partout et on entend leurs chants. Cette fois ce sont des cris d’oiseaux et des chocs répétés sur les vitres qui m’ont alertée :
Elle n’a cessé de se cogner pour tenter de s’échapper et a fini par se mettre KO. J’ai alors pu l’attraper et la porter dehors sur la table en restant à côté jusqu’à ce qu’elle s’envole.
J’ai reconnu une très jeune mésange charbonnière à sa longue cravate pas encore tout-à-fait noire mais bien nette. La tête aussi est encore grise et le collier pas complètement marqué.
Pourquoi est-elle entrée ? Les adultes entrent en passant sous le rideau pour chiper les poils que le chat répand sans cesse. Je suis certaine que c’est leur motivation car j’en ai déjà observé une passant sous le rideau pour se précipiter sur une touffe de poils. Mais celle-là est un bébé, elle ne cherche pas encore à confectionner un nid. Mais les jeunes sont curieux et téméraires.
17:15 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
L'écaille chinée
Ce matin j’ai pu enfin sortir la troisième libellule du séjour. En effet, elle n’avait plus la force de voler plus haut que 3m. Je l’ai incitée à s’accrocher aux poils d’un balai, c’est ma méthode habituelle. La première fois, elle s’est aussitôt envolée de nouveau. La deuxième fois a été la bonne, je l’ai vite portée à l’extérieur et elle s’est envolée mais dehors. Sortir une libellule demande de la dextérité.
J’ai continué à me servir du balai mais pour nettoyer le sol. C’est alors que j’ai trouvé cette jolie écaille chinée, Euplagia ou Callimorpha quadripunctaria, malheureusement trop tard, elle était morte.
Cette écaille chinée est très abondante tous les ans à Romilly mais seulement en août car elle attend, avec impatience sans doute, la floraison de l’eupatoire chanvrine :
C’est la première fois que je la trouve à Veneux. Il y a pourtant le bois, l’eau, les plantes nourricières de sa chenille qui est polyphage. Mais l’imago s’intéresse à un nombre plus limité de plantes et c’est peut-être parce que j’ai laissé pousser quelques ronces spontanées qu’elle est venue.
14:31 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)