30/09/2015
Solanum dulcamara
Je ne l’avais pas remarquée jusque-là. J’ai une série de pots qui attendent la vraie saison des pluies pour la plantation. Mais il n’y a eu qu’un faux départ et je dois de nouveau arroser et après 2 jours sans arrosage, certaines plantes, actinidia et camellia surtout, présentent des signes de souffrance.
Dans l’un de ces pots s’est semée une morelle douce-amère. Je ne l’ai vue qu’aujourd’hui, ses fruits rouge vif ont attiré mon regard :
Ne l’ayant pas photographiée avant j’ai repris d’anciennes photos car elle est bien jolie, du 30 mai au 17 août :
Ces fruits sont toxiques mais cette toxicité diminue sur les fruits mûrs et les oiseaux les mangent.
19:46 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Fruits
L’androsème, Hypericum androsaemum en est à la fructification. La touffe est superbe, il a supporté l’été sans arrosage. Il est beau toute l’année, on ne voit jamais une vilaine feuille séchée ou une fleur fanée.
En ce moment nous en sommes aux fruits noirs
Il y a encore quelques fruits rouges
Et des fruits déjà secs :
Ce que j’avais planté il y a un an seulement :
La grande lysimaque, Lysimachia vulgaris, spontanée sur le terrain, était en fleurs en juillet et août
Elle dépasse le mètre indiqué partout et parfois se couche tant ses tiges sont longues
Ou s’appuie sur un arbuste, ici un seringat :
Maintenant elle pose ses nombreux fruits sur ce seringat :
Quelques fruits sont déjà secs et s’ouvrent pour laisser s’échapper les graines :
Hamamelis ‘Arnold Promise’ porte beaucoup de fruits
Alors que ses feuilles sont encore vertes, il montre déjà une multitude de boutons floraux qui ne s’ouvriront pas avant fin janvier :
10:37 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
28/09/2015
Hedera helix
Le lierre est une bénédiction pour la petite faune. Le lierre fleurit depuis 15 jours et il est maintenant en pleine floraison. Il forme de belles touffes au fond du jardin :
Mais il y en a aussi beaucoup dans le quartier. Et le clou du spectacle c’est mon vieux tronc mort que j’appelle HLM car il abrite des familles d’oiseaux et de chauves-souris et sans doute beaucoup d’insectes dont des xylophages qui ont de plus en plus de mal à trouver un habitat :
Ils sont trop petits pour qu’on les voie sur ces photos mais c’est autour de ce tronc un vol incessant d’une multitude d’insectes.
J’avais déjà constaté au Jardin des Plantes à quel point les abeilles s’intéressent à ces fleurs. J’ai pu le vérifier sur un buisson bas :
Les corbeilles à pollen des pattes postérieures sont déjà bien remplies :
Après avoir nourri les insectes jusque tard en automne, il aura des fruits mûrs pour les oiseaux de fin décembre jusqu’en mars voire avril. Il y en a sur mon terrain une telle abondance qu’il nourrira tout l’hiver les oiseaux qui ne viennent pas aux mangeoires.
Il faut redire que le lierre n’est pas un parasite mais un protecteur des arbres. Je ne crains que l’augmentation de la prise au vent mais nous ne sommes pas dans une zone des plus ventées. Au sol il forme un magnifique tapis qui empêche l’envahissement par n’importe quoi là où il est impossible d’implanter du gazon. Il ne gêne pas les plantes à bulbe, il est même éliminé par les cyclamens.
19:04 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (2)
27/09/2015
Les gendarmes déjà en hibernation ?
Ce fut ma première conclusion lorsque j’ai fait ma trouvaille aujourd’hui. Mais il y a peut-être une autre explication.
J’ai ouvert le coffre du compteur d’électricité près de la rue et j’ai eu la surprise d’y trouver un troupeau de gendarmes car ces bestioles ont tendance à s’attrouper :
Le pyrrhocore, Pyrrhocoris apterus, que tout le monde appelle gendarme, adore se faire bronzer au soleil sur un tronc d’arbre, de préférence un tilleul comme ici à Paris par une froide journée d’hiver. La petite troupe, il y en avait sur toute la hauteur de l’arbre, sortait des fentes de l’écorce où elle s’abritait pour profiter du soleil :
Alors, que faisaient-elles dans le noir du coffre ? Il me semble qu’il fait encore trop doux pour qu’elles se terrent dans un abri pour l’hiver. Peut-être cherchent-elles plus la chaleur que le soleil. Et elles apprécient sans doute la douce chaleur de ce coffre exposé toute la journée au soleil.
Pourquoi appelle-t-on gendarme cette punaise (inodore) des bois ? Parce que son « costume » ressemble à celui des gendarmes du 17è siècle. Aussi parce que, si on la place tête en bas, on peut y voir une tête de gendarme. En noir, le képi en haut, puis les yeux, une grosse moustache triangulaire, la bouche, une barbiche :
Pour le plaisir, je vous remets un accouplement qui peut durer une journée entière :
Et une crèche pleine de bébés :
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Eriobotrya japonica prépare sa floraison
Il est en avance et il va fleurir mieux que jamais. Ce néflier du Japon d’au moins 15 ans n’avait jamais donné jusqu’à présent plus de 2 grappes de fleurs, sur les branches les plus hautes, à plus de 4m, là où il arrivait à dépasser le toit de la maisonnette des voisins pour apercevoir le soleil. Aujourd’hui j’ai déjà compté 7 grappes de boutons et je ne peux voir que celles qui sont placées le plus bas. J’en verrai sans doute d’autres quand elles seront plus grosses car elles me sont cachées par les très grandes feuilles. Pourquoi soudain cette intense floraison ? Comme le dit une publicité, ce n’est pas miraculeux, c’est scientifique. Je lui ai mis une grosse rasade d’Or Brun, je l’ai arrosé tout l’été et il revoit un peu de soleil grâce à la suppression d’une branche du grand chêne et grâce à de nouvelles branches basses qu’il envoie vers le sud.
12:30 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
26/09/2015
Lamium album sauvé par ses fleurs
Sur le terrain sauvage en pleine nature de Romilly, il n’est pas facile de résister aux envahisseurs indésirables.
Jusqu’au début mai 2013 j’avais deux magnifiques tapis : un vaste tapis de Lamium album, spontané sur le terrain, suivi d’un tapis de petite consoude à fleurs bleues plantée par moi :
A la jonction des deux tapis les plantes s’emmêlaient :
Et tout cela faisait une grande surface sans orties.
L’immense tapis de consoude s’était développé en 2 ans à partir d’une dizaine de pieds seulement. Elle se ressemait même dans les pots :
La grande consoude officinale spontanée sur le terrain n’est pas utilisable en tapis, elle se ressème aussi beaucoup mais elle est trop haute et forme des touffes isolées.
Le tapis de Lamium album, lamier blanc appelé aussi ortie blanche a été beaucoup plus difficile à obtenir. Il existait sur le terrain mais complètement mélangé à l’ortie et il n’est pas facile d’arracher l’ortie sans toucher au lamier tant les feuillages se ressemblent.
Il fallait, soit attendre que l’ortie dépasse en hauteur, soit que le lamier soit en fleurs. Ce fut un travail d’abord fastidieux mais, ensuite, le lamier débarrassé de l’ortie s’est vite développé.
Le lamier fleurit d’avril à octobre et il a des belles fleurs en couronne autour d’une tige carrée :
Il y a aussi du lamier rose sur le terrain mais il est moins abondant et moins beau, moins présent, en dehors de la période plus courte de floraison.
Malheureusement en mai et juin 2013 il y a eu 6 semaines d’inondations continues puis 4 semaines en automne. Les deux tapis ont totalement disparu et orties et ronce bleue sont revenues. Beaucoup de travail d’arrachage.
Deux ans plus tard la consoude couvre de nouveau de vastes surfaces d’où je n’ai eu à enlever qu’un petit nombre de pieds d’ortie. Sur cette photo il émerge quelques jeunes arbustes dont le dernier au fond est un grenadier d’un an.
Mais le lamier blanc était devenu rare.
Hier, j’ai cru voir des orties jeunes dans le tapis de consoude. Pourtant un tel tapis, aussi dense, aurait dû l’étouffer car la consoude persiste souvent en hiver ou, si ce n’est pas le cas, elle empêche l’ortie de pousser en se développant avant elle et en lui cachant ainsi la lumière.
J’étais en colère et j’avais déjà mis des gants épais pour arracher l’ortie. Avec ces gants je n’aurais même pas senti que cette ortie ne piquait pas. Heureusement, j’ai vu à temps les fleurs. C’était de nouveau du lamier qui n’est pas étouffé par la consoude sans doute parce qu’il se développe suffisamment tôt au printemps. Sa floraison l’a sauvé :
J’ai à Romilly un autre couvre-sol très efficace et au développement ultra-rapide importé de Veneux, c’est le lamier à fleurs jaunes et à beau feuillage argenté persistant l’hiver, Lamium galeobdolon. Je vais l’installer aussi dans d’autres zones.
J’ai l’intention de ramener de Veneux de la petite pervenche pour les zones trop sombres envahies par la ronce bleue.
10:27 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
25/09/2015
Le sureau blanc, c'est un délice
pour les oiseaux. Le sureau blanc, c’est Sambucus canadensis. Il ressemble beaucoup au sureau noir en plus léger, moins grand et il drageonne sans être envahissant, juste de quoi récupérer quelques nouveaux pieds. Je vous ai déjà dit que je mange un peu de ses fruits crus, ils sont un peu sucrés, plus agréables que ceux du sureau noir. Mais je ne suis pas la seule de cet avis. Les oiseaux en sont fous et ma récolte va en être réduite. Regardez le spectacle lorsque j’arrive sur mon terrain de Romilly :
Tout ce qui est rose, ce sont les pédoncules, il n’y a plus un seul fruit.
La récolte est étalée dans le temps car la floraison est remontante de juin à septembre. Alors que je récolte des fruits mûrs depuis 15 jours, il y a encore un corymbe de fleurs, sans doute le dernier :
12:47 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2)
24/09/2015
Le chanvre, la preuve de près
Je vous ai montré récemment un champ de chanvre :
Mais je ne suis pas certaine d’avoir complètement convaincu. J’ai donc voulu faire des photos de plus près et j’ai pour cela osé franchir le profond ravin. Certes, je longe au cours de mon trajet dans l’Aube de seulement 20km plusieurs champs de chanvre. C’est vraiment une culture caractéristique de la région. Mais sur cette route à 2 voies sans possibilités de stationnement ailleurs, je n’ai pas le choix.
La plante a un aspect différent de celle montré sur Wikipédia mais ce n’est pas le même stade de croissance. C’est une annuelle et la plante de Wiki est jeune. En ce moment nous sommes en fin de végétation, très près de la récolte. Les longues tiges qui donneront les fibres sont maintenant jaunes et dénudées, les feuilles sont nombreuses mais regroupées au sommet.
A ce stade les graines sont mûres :
Ces graines sont appelées chènevis et constituent un excellent aliment :
http://lesbrindherbes.org/2013/05/18/le-chenevis-ou-chanv...
Et la preuve ultime, cette feuille à la forme caractéristique et inimitable :
C’est une plante merveilleuse. Absolument toutes ses parties sont utilisables et les utilisations sont multiples : alimentation, isolation, fourniture d’énergie, jardin, textiles, litières, cordages, biocarburants, médicament, matériaux composites, etc. etc.
http://www.chanvre.oxatis.com/
Sa culture respecte l’environnement. En terre riche et calcaire comme c’est le cas dans l’Aube, il n’a besoin de rien, ni engrais, ni désherbants, ni pesticides, ni eau.
20:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
23/09/2015
Hibiscus 'Moy Grande' bientôt en fleurs
Je vous avais montré le mois dernier l’Hibiscus ‘Planet Solene’ qui débutait sa floraison mais était très chargé en boutons :
Mais j’ai fait une erreur. Je vous ai dit qu’il avait 3 tiges dont seulement 2 en fleurs. C’est vrai maintenant car il a fait une troisième tige, encore petite. La plus grande, celle qu’on voyait à gauche de la photo, ce n’est pas Planet Solene. J’ai été trompée par l’élargissement de Planet Solene et j’ai fait plus attention par la suite, la base de cette troisième tige est trop loin pour que ce soit le même hibiscus. Il faut dire que je cache les étiquettes sous terre à cause des méchants prédateurs humains du quartier, pour ne pas leur faciliter la tâche. Cette troisième tige, plus grande que les deux autres et avec le même feuillage à feuilles plus grandes mais pas de fleurs, c’est Hibiscus ‘Moy Grande’. La présence de deux hibiscus se voyait bien l’an dernier lorsque Planet Solene a fleuri pour la première fois car mes hibiscus venaient d’être plantés :
C’était le 22 octobre, il leur faut le temps de s’installer et Moy Grande n’a pas fleuri en 2014.
Le 6 septembre 2015 :
Il va fleurir cette année, tardivement comme son copain l’an dernier. Je vois aujourd’hui ses boutons prometteurs. Les fleurs et les boutons déjà roses sont ceux de Planet Solene. La tige plus haute derrière, c’est Moy Grande, il approche 2m :
Des photos récentes de Planet Solene alors qu’il est en fleurs depuis 1 mois et porte encore beaucoup de boutons :
Moy Grande a eu besoin de davantage de temps pour installer sa grande végétation et devrait fleurir autant dès l’an prochain.
10:51 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0)
Didier Willery
A l’instant, par un petit mot qu’il m’adresse, je fais connaissance de Didier Willery, un passionné de plantes dont les recherches et les centres d’intérêt ressemblent aux miens et qui est certainement beaucoup plus connu que moi. A partir de son site principal vous trouverez tous ses blogs et beaucoup de renseignements, des heures de lectures passionnantes :
09:31 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
22/09/2015
Sternbergia lutea
Je vous ai montré la sortie du Sternbergia le 16 septembre.
Maintenant les fleurs sont ouvertes. C’est une belle touffe qui grossit lentement mais surement. La voici en septembre 2011 :
Et aujourd’hui, je compte au moins 20 fleurs et il y a encore des boutons au cœur de la touffe.
La touffe me parait très serrée. Je pense que je devrai la dédoubler après la floraison.
Ses fleurs à 6 pétales ressemblent à celles des crocus avec lesquels il est souvent confondu et à celles des colchiques. Mais ils font partie de 3 familles différentes et tous ont des pièces florales en nombre multiple de 3 car ce sont des monocotylédones. Même en dehors de la couleur, je n’ai vu un jaune aussi éclatant que sur des crocus de printemps, ils sont faciles à distinguer.
Le colchique a lui aussi 6 étamines mais pas de feuilles à cette époque de l’année. Les fleurs apparaissent seules et les feuilles très grandes n’apparaissent en grosses touffes qu’au printemps.
Le 5 avril :
Le crocus a comme le sternbergia des feuilles en même temps que les fleurs ;
Mais il a 3 étamines :
Le Sternbergia lutea a 6 étamines :
22:07 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Après la pluie, les champignons
Hier, lorsque je suis arrivée sur le terrain de Romilly, une surprise m’attendait : j’ai dû d’abord dégager l’entrée de grosses branches d’arbres tombées au sol, des branches d’un saule et du gros frêne. Il y a sans doute eu une grosse tempête. Entre les branches j’ai trouvé de drôles de champignons, certains faisaient penser à des morceaux de bois pourris. Je crois qu’ils sont tous de la même espèce, la couleur et la forme dépendent de l’âge.
16:59 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
21/09/2015
C'est quoi, ce truc ? Du chanvre ?
Je n’y connais rien en cultures de masse. Mon trajet vers Romilly se passe en pleine région agricole. L’an dernier j’ai découvert le sarrasin. Aujourd’hui mon regard a été attiré pas loin de Nogent sur Seine par une culture encore inconnue de moi. Je pense à du chanvre en fin de cycle, proche de la récolte. L’Aube est le premier département producteur de chanvre. C’est une plante aux multiples utilisations et dans le chanvre, comme dans le cochon, tout est bon. Et c’est l’une des cultures les plus écologiques.
Je n’ai pu approcher suffisamment pour faire des photos plus détaillées à cause d’un grand fossé.
Recadrage :
http://www.champagrica.fr/filieres/grandes-cultures/des-c...
20:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
20/09/2015
Liriope
20:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
18/09/2015
Sureau noir et sureau yèble
Nous avons parlé récemment de la cueillette des baies de sureau noir. Mais je n’avais pas assez de photos suffisamment évocatrices du sureau yèble avec lequel il ne faut pas le confondre car ses baies sont toxiques. Dans ma région le sureau yèble est au moins aussi abondant que le sureau noir, il y a même des rues, des quartiers qui portent son nom. Je suis donc allée où j’avais remarqué son abondance pour prendre de nouvelles photos.
Reprenons d’abord les caractéristiques du sureau noir, Sambucus nigra, aux baies comestibles.
C’est un arbuste ou un arbre. S’il porte des baies il mesure déjà obligatoirement plus de 2m.
Celui-ci a été photographié dans le château de Gand :
Cela veut dire qu’il a du bois sur le tronc :
Et sur les branches :
Ses feuilles n’ont que 5 à 7 folioles :
Et ce qui est caractéristique, et on ne peut confondre ses corymbes avec ceux du sureau yèble, c’est que ces corymbes pendent et regardent vers le sol dès que les fruits sont assez gros, même encore verts :
Le sureau yèble, Sambucus ebulus, celui qu’il ne faut pas manger, sauf si on est un oiseau, aime les zones très ensoleillées et humides. C’est pourquoi il pousse dans le fossé au bord de la route. Il y forme une longue haie :
C’est un sureau herbacé, il n’a pas de bois et ne dépasse pas 1m50, exceptionnellement 2m. Il drageonne beaucoup et forme toujours des colonies, en voici d’autres exemple :
La hauteur des plantes d’une colonie est uniforme et les corymbes, même à maturité sont dressés vers le ciel :
Les feuilles ont beaucoup plus de folioles, 9 à 13 le plus souvent :
Il n’est pas comestible mais il n’est pas sans intérêt décoratif. Il peut former de beaux massifs, à condition de limiter son drageonnage :
21:34 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
17/09/2015
Hydrangea
Priorité d’abord au petit dernier planté à Veneux. C’est Hydrangea paniculata ‘Sundae Fraise’. Il ressemble à ‘Vanille Fraise’ mais en plus petit et plus compact. Pour l’instant ses fleurs sont blanches, elles vont devenir roses
Toujours à Veneux, Hydrangea quercifolia ‘Snow Queen’. Les feuilles commencent à se colorer de rouge, beaucoup plus tôt que les autres années. Il gardera ses feuilles, de plus en plus rouges, tout l’hiver.
A Romilly maintenant.
Hydrangea paniculata ‘Limelight’ a fleuri pour la première fois cette année et sa floraison est abondante pour un si jeune arbuste qui a grandi très vite. Ses fleurs blanches commencent à se teinter de rose. Il est trop à l’ombre, je vais devoir rabattre sévèrement le saule qui a trop vite grandi.
Wim’s Red :
Pinky Winky :
Vanille Fraise, le rescapé :
Les inflorescences de Kyushu sont moins impressionnantes :
Les Hydrangea arborescens, à gauche Annabelle, à droite Incrediball, aux inflorescences un peu plus grandes :
Annabelle dont quelques inflorescences virent au vert :
Incrediball :
22:09 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
16/09/2015
Sternbergia, le réveil
Je suis absolument certaine qu’hier après-midi il n’y avait rien. C’est un endroit que je vois tous les jours, au pied de la boite aux lettres. Il y a là des iris, des colchiques, de l’origan et les sternbergias.
Cette nuit la saison des pluies a commencé avec quelques petites rafales de vent, le tonnerre et surtout 20mm de pluie. C’est à croire que c’est cette pluie qui a réveillé les Sternbergia lutea. Alors qu’il n’y avait rien hier, voilà ce que j’ai trouvé à midi :
Les fleurs de colchique ont été détruites par la pluie.
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Nouvelles fleurs, Aster, Sedum, Hedera
15:20 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/09/2015
Malus sieversii
J’avais reçu 2 Malus sieversii en mars 2014, cassés dans le transport en même temps que les tuteurs qui devaient les protéger d’un tel incident :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/10/28/malus-si...
L’un d’eux a été aussitôt planté à Veneux. Il est arrosé tout l’été.
L’autre n’a été planté qu’en octobre 2014 à Romilly après avoir passé le premier été en pot car je craignais de ne pouvoir l’arroser suffisamment. Il avait bien supporté ce passage en pot et avait rempli son grand pot de ses racines. L’été 2015 s’est passé sans problème sans aucun arrosage malgré la sécheresse mais le terrain de Romilly n’assoiffe pas souvent ses plantes.
Ils n’ont pas encore fleuri. Ils mesurent tous les deux environ 1m70, celui de Romilly est plus dense.
A Romilly il est planté dans ma pommeraie, partie la plus au sud du terrain, en compagnie de :
3 Malus sylvestris
Malus niedzwetzkyana, un des parents de ‘Coccinella’ à feuillage rouge, photographié en mars et septembre :
Un très jeune Malus hupehensis de semis de petites pommes pourries d’un arbre du Jardin des Plantes :
Malus ‘Red Sentinel’, pommier d’ornement :
Et le plus vieux, le pommier fruitier ‘Winter Banana’ qui a déjà produit 3 fois :
23:26 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
12/09/2015
Fruits de fin d'été
A Romilly, les cornouilles du Cornus mas ‘Jolico’ sont encore sur l’arbre
alors que les fruits du cornouiller sauvage à Veneux sont déjà tombés. Je constate cette différence de date tous les ans. Ces cornouilles de Jolico sont plus gosses et l’arbuste est beaucoup plus dense :
Les reines des prés, Filipendula ulmaria produisent à profusion des fruits qu’elles comptent bien semer partout. Elles savent qu’elles sont belles et que je n’oserai pas trop les arracher.
L’aubépine, Crataegus monogyna :
Poirier :
Rosiers :
Viorne obier :
Fuchsia reitzii :
Cydonia ‘Krymsk’ :
Mais pour le sureau blanc, c’est une course de vitesse avec les oiseaux. Ils mangent ses fruits plus rapidement que ceux du sureau noir. Les oiseaux sont des gourmets qui ont vite remarqué que ces grains sont plus sucrés. Heureusement, pour l’instant ils les ont surtout attaqués au sommet, au-dessus de 3m, là où je ne les aurais peut-être pas pris. Un partage équitable. Sur les corymbes du sommet, ils ont vraiment tout mangé, il ne reste que les pédoncules :
20:29 Publié dans cornus, flore locale, fruitiers, roses, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2)
10/09/2015
Red Parfum
Un peu de pluie, deux ou trois jours moins chauds, et le rosier Red Parfum s’est brutalement réveillé, une explosion de fleurs à 2m50 de haut :
Malgré cette grande hauteur mais sur des tiges très fermes, il peut être exposé au vent. Cependant je ne le taillerai qu’à la fin de l’hiver pour ne pas me priver des très gros et très nombreux cynorrhodons pour l’instant encore verts :
20:25 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
09/09/2015
Euonymus alatus et phellomanus
Les fruits des fusains d’Europe, Euonymus europaeus, sauvages aussi bien à Veneux qu’à Romilly, commencent à se colorer. Mais pour montrer l’arille, ils sont devancés par Euonymus alatus et Euonymus phellomanus, deux fusains qui se ressemblent beaucoup.
Euonymus alatus, arille orange :
Euonymus phellomanus, arille rouge et ailes liégeuses plus continues :
19:55 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (0)
08/09/2015
La récolte du sureau
Les premiers corymbes de sureau noir, Sambucus nigra, mûrs ont été cueillis à Romilly il y a 10 jours. La cueillette à Veneux commence depuis peu car le terrain est moins ensoleillé. Ces premiers corymbes ont été aussitôt égrenés et le fruit de mon travail mis au congélateur. En effet les fruits du sureau supportent la congélation de façon remarquable. Lorsqu’on les dégèle, ils sont absolument identiques à des fruits fraichement cueillis. Je vais donc procéder ainsi jusqu’à la fin de la récolte qui va porter sur plusieurs semaines, la production du sureau blanc étant très étalée. A la fin, je les dégèlerai pour extraire en une seule fois le jus et faire gelées et confitures.
Cette semaine commence donc la cueillette des fruits du sureau blanc, Sambucus canadensis. Encore peu de corymbes sont mûrs et il y a même encore des corymbes en fleurs car la floraison de ce sureau est très remontante. Photo du 16 août avec corymbes de fleurs et corymbes de fruits verts :
Je n’ai pas pensé à faire une photo plus récente mais il y a encore des corymbes de fleurs, maintenant peu nombreux à côté de corymbes de fruits mûrs. J’ai lu le conseil de couper les corymbes dès que les fleurs sont fanées pour favoriser la remontée jusqu’en septembre. C’est idiot. C’est se priver d’une abondante récolte de fruits alors que laisser se faire la fructification n’empêche absolument pas la remontée. De plus les corymbes de fruits de grande taille, plus grands que ceux du sureau noir, sont un magnifique décor.
Comme chez le sureau noir, les corymbes penchent de plus en plus vers le sol lorsque les fruits murissent. Cette année j’ai été surprise par le nombre et les dimensions des corymbes, tellement nombreux et tellement lourds qu’ils faisaient courber les branches jusqu’au sol. En voici un au-dessus des hydrangeas :
Je l’ai redressé pour soulager les hydrangeas en l’attachant à un noisetier :
En voici un autre aussi chargé. Je dois me baisser pour passer dans le chemin mais je ne le taillerai qu’après avoir récolté tous les fruits :
Sureau noir :
Je rappelle que seuls les fruits des sureaux arbustifs, qu’ils soient noirs ou rouges (Sambucus racemosa) sont comestibles. Le sureau yèble est toxique. Mais il est facile de le distinguer car c’est un sureau herbacé, de plus petite taille et sans bois, et ses corymbes où les fruits ont une maturité uniforme ne pendent pas, restent dressés vers le ciel :
Voici ma dernière cueillette. J’ai photographié les fruits des 2 sureaux ensemble pour montrer la légère différence de taille. A gauche le sureau blanc, à droite le sureau noir :
Les carreaux du papier font 5mm :
La maturité des fruits du sureau blanc sur un corymbe est un peu plus uniforme que celle du sureau noir (mais moins que celle du sureau yèble). Les fruits du sureau blanc sont moins amers, légèrement sucrés, agréables à manger crus, pour moi plus agréables à manger que les groseilles crues. Je les mange à la cuiller, sans en abuser (coliques possibles en cas d’excès crus mais c’est vrai pour les excès de beaucoup de fruits).
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Ginkgo d'or
Est-ce la sécheresse du printemps et du début d’été ou est-ce la chaleur, mes 3 Ginkgo biloba se sont couverts d’or dès la mi-août avec un bon mois d’avance sur les années les plus sèches.
Ils sont tous très jeunes, le plus grand a 6 ans. Le voici le 23 août :
Ginkgo ‘King of Dongting’ est le plus jeune, planté en octobre 2013. Comme son nom ne l’indique pas, c’est une femelle à très gros ovules. Il est moins doré pour l’instant, peut-être parce qu’il est planté plus bas et a moins souffert de la sécheresse :
Le plus petit, vraiment très petit parce qu’il est issu de semis, a eu quelques problèmes. Il faut dire que sur ce terrain de Romilly la flore sauvage est exubérante, envahissante. Couper, arracher même en fin de printemps ne suffit pas. Sans deux autres interventions en cours d’été autour au moins des plantes précieuses, les plantes les plus agressives sont encore 2 fois plus volumineuses qu’au printemps. C’est un problème que je résous peu à peu avec des plantes couvrantes efficaces. Cet été, je ne suis pas suffisamment intervenue parce que, à cause de travaux routiers, je ne pouvais aller sur le terrain qu’une fois par semaine, le dimanche, en contournant des obstacles.
C’est ainsi que j’ai trouvé une masse impressionnante de houblon, mais anormalement couvrante à l’horizontale :
Ce qui s’est passé : ce houblon formait une masse tellement importante qu’il avait réussi par son poids à plier un cornouiller sanguin pourtant déjà grand jusqu’au sol. Cela recouvrait mon petit ginkgo. J’ai dû tailler dans le tas pour le libérer. Mais ce « toit » avait détourné l’eau des 3 épisodes de pluie et le pauvre petit avait très soif :
Je lui ai donné aussitôt un bidon de 5l d’eau.
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07/09/2015
L'heptacodium miconioides commence à fleurir
Je l’ai planté pendant l’hiver 2012. Le voici le 30 août 2012 :
Il se plait beaucoup à Romilly et maintenant il mesure 2m50 x 3m50. Je ne peux le photographier en entier parce qu’il est très entouré :
Toutes les fleurs ne sont pas encore ouvertes. Chaque inflorescence porte 7 fleurs. Hepta = sept. Mais c’est très difficile à voir sur une photo parce que les fleurs sont très rapprochées et les inflorescences sont groupées en grappes serrées. J’ai réussi à isoler une inflorescence. Vous pouvez compter 6 fleurs en cercle et une au centre :
Ces fleurs deviendront roses en automne et resteront décoratives jusqu’en hiver.
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05/09/2015
Une courge récalcitrante
Je n’ai jamais cultivé un potager. A Veneux la zone suffisamment ensoleillée est très peu importante et le sol de sable pur n’est pas favorable, sauf pour les carottes. A Romilly, ne n’y suis pas assez souvent, en particulier pour assurer l’arrosage, et très peu de légumes peuvent y être cultivés à cause… des lapins. Je me souviens d’avoir laissé un soir une barquette de mini plants de choux pour revenir les planter le lendemain matin mais tout avait été mangé, il ne restait que la terre.
Cette année j’ai installé des cadres surélevés remplis de bonne terre et j’ai planté à Veneux dans la mince zone au soleil au sud des plantes aromatiques. Tout a bien marché, en particulier romarin et persil sont exubérants. Un pied de tomates cerise a beaucoup produit et continue. Mon installation semble donc bonne.
J’ai planté aussi, toujours dans de la bonne terre enrichie d’engrais, très au-dessus du sable, une courge-spaghetti. J’aime beaucoup le goût de cette courge (c’est la seule) et elle m’amuse. Je l’avais achetée dans un petit pot. Elle aussi est exubérante. Elle n’a pas trouvé suffisant le support que je lui proposais pour grimper. Elle a donc continué au sol, jusqu’à atteindre l’arche qui supporte la vigne américaine (Vitis labrusca) tout aussi exubérante. Elle a complètement envahi la vigne jusqu’à la surmonter au sommet de l’arche puis est redescendue sur l’autre pied de l’arche jusqu’au sol. Elle a parcouru donc au moins 6m en longueur. Depuis 2 mois elle fleurit sans cesse. Il n’y a pas eu un jour sans au moins dix fleurs, aussi bien en bas qu’au sommet.
Alors, pourquoi cette courge caractérielle refuse-t-elle de produire des fruits ? Manque de pollinisateurs ? Pourtant en 2012 j’en avais planté une qui m’avait donné un fruit :
Les fleurs mâles étaient pleines d’insectes :
C’est vrai que ces minuscules coléoptères noirs qui apparaissaient dès le printemps sur diverses fleurs étaient peu nombreux cette année. Et, sont-ils capables de voler jusqu'à 3m de hauteur ?
Que faire ? La pollinisation manuelle avec un pinceau ? Ce serait trop dangereux car c’est trop haut et au-dessus d’un escalier. Je crois que je vais devoir renoncer aux délicieux spaghettis de ma courge. J’ai eu au moins le plaisir visuel de cette liane exubérante aux grandes fleurs couleur de soleil.
P.S. Cet après-midi des fleurs se sont ouvertes suffisamment bas pour que je puisse les photographier. Les taches blanches sur les feuilles sont du calcaire, très abondant dans l’eau de Veneux.
Le cœur d’une fleur femelle montre qu’il est rempli de pollen. Sous le pollen on devine les 3 stigmates bilobés :
Lorsqu’on frôle une fleur fanée, elle tombe aussitôt, le pédoncule casse au ras de la fleur :
Reste à voir ce que va devenir la fleur que j’ai pu constater pollinisée.
10:31 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
03/09/2015
Roses d'août
Il ne faut pas compter sur les rosiers en juillet et août. Même s’ils sont remontants, ils ont rarement une floraison continue, ils fleurissent au printemps et en automne mais au plus chaud de l’été ils abandonnent.
Voici les plus vaillants, ceux qui ont osé à Romilly quelques fleurs en août.
Belle alsacienne :
Falstaff :
Fraise des bois :
Jacques Cartier :
Laetitia Casta :
Un rosier nain :
Rosa rugosa, fleurs et déjà fruits :
20:15 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
02/09/2015
Dorcus parallelipipedus, la petite biche
Je l’ai trouvé tout englué dans une toile d’araignée. Il bougeait à peine. Je l’ai débarrassé de la toile mais je n’ose faire mieux de peur de le casser. Car il ne mesure que 25mm bien que ce soit le plus gros lucanidé après le lucane cerf-volant. Il est terne, sale, couvert de débris de toile, se courbe, se tortille sans cesse lorsque je le remets à l’endroit et se retrouve de nouveau à l’envers.
C’est un petit mec, cela se reconnait à l’épaisseur de ses mandibules et surtout au denticule sur la face interne :
11:59 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
01/09/2015
Hourra, Elaeagnus umbellata fructifie !
J’ai planté un Elaeagnus umbellata après avoir admiré tous les ans en octobre sa superbe fructification à l’Arboretum des Barres, ses fruits couverts de poussière d’argent :
Mais j’avais un énorme problème de fructification de mon Elaeagnus umbellata. Il était magnifique, 3m x 2,5m, couvert de fleurs tous les ans depuis 2010, soit 6 floraisons, sans aucune fructification. J’ai soupçonné un problème d’auto fertilité qui m’a été confirmé par Agroforestry Research Trust. Je lui ai ajouté un copain, un goumi, Elaeagnus multiflora, qui a fleuri dès son premier printemps en 2014. Malheureusement, sans doute parce qu’il venait d’être planté, sa floraison a été un peu plus tardive, probablement trop tard pour une pollinisation croisée.
L’automne dernier, j’ai trouvé et planté 3 cultivars dénommés, donc obligatoirement des clones différents, d’Elaeagnus umbellata et un goumi. En avril tout le monde a fleuri en même temps, en avril, sauf le jeune goumi vraiment minuscule.
Mais ce fut la déception. Toutes les fleurs ont fané, sont tombées, et rien n’a suivi. J’ai surveillé pendant 1 mois, aucune trace de fructification. Ensuite, je ne m’en suis plus occupée.
Hier, en passant près du grand goumi, ce fut la surprise :
Je me suis alors tournée vers le grand umbellata juste à côté. Oh, merveille, il est couvert de jeunes fruits. Ces fruits sont encore minuscules, à peine un petit pois, et encore un petit pois ultra fin, mais ils ont déjà l’aspect des fruits mûrs en octobre :
J’ai 2 autres Elaeagnus umbellata plantés en même temps que le grand, sans doute à un endroit qui leur convient moins, ils ne font que 2m. Ils sont à environ 15m des précédents et plus près des très jeunes de moins d’un an. J’ai vu quelques fruits sur l’un des deux, celui qui est le plus proche des jeunes.
12:59 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)