31/10/2015
Eriobotrya japonica
Eriobotrya japonica, le néflier du Japon, a ouvert ses premières fleurs le 22 octobre :
Il est maintenant en pleine floraison :
Regardons les fleurs de plus près. Elles ont 5 pétales :
Sur cette photo on voit bien qu’elles sont partiellement couvertes d’un duvet :
Celle-ci montre bien tous ses éléments :
Vous pouvez compter les 20 étamines :
Et les 5 styles :
20:13 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Valeriana et Aloysia, c'est le printemps
Je les ai retrouvées en désherbant avec précaution. Elles avaient disparu pendant l’été car toutes deux ont de grands besoins en eau.
Valeriana officinalis est apparue sur mon terrain depuis plusieurs années. Mais il y a toujours un seul pied. C’est peut-être bien à cause du manque d’arrosage l’été qu’elle ne parvient pas à se multiplier car au printemps elle est en pleine forme et fleurit bien :
Mais c’est en juin qu’elle fleurit et aussitôt après disparait. Le 18 octobre, j’ai bien failli l’arracher. Le retour d’un peu d’humidité l’a poussée à repartir comme si c’était le printemps car normalement elle disparait en hiver. Va-t-elle supporter l’hiver sous cette forme ?
Aloysia triphylla, la verveine citronnelle a été plantée il y a 2 ans. Elle aussi avait disparu en été et n’avait donc pu fleurir. Je la retrouve en octobre. Pour elle c’est sans doute moins grave car son feuillage est persistant.
Je n’avais pas pensé à elles, l’an prochain je les arroserai.
07:51 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
30/10/2015
Cornus officinalis, hôtel-restaurant
Je vous ai montré les bourgeons floraux de Cornus officinalis début octobre. Mais je viens de retrouver une photo prise le 30 août d’un nid d’oiseaux coincé dans une fourche :
Pas bêtes ces oiseaux, ils se sont installés dans le restaurant. Pas étonnant que les fruits disparaissent si vite.
Je n’y avais pas prêté suffisamment d’attention, les bourgeons floraux étaient déjà visibles.
10:02 Publié dans cornus | Lien permanent | Commentaires (0)
29/10/2015
Sorbus torminalis, flamboyant
Tous les ans j’admire cet arbre magnifique visible de tout le séjour car il est derrière la grande vitre :
Sa luminosité éclipse la beauté du néflier d’Europe, Mespilus germanica. Le feuillage du sorbier est à l’extrême droite
J’ai 3 néfliers spontanés sur le terrain. Ils ont beaucoup plus que 40 ans car ils étaient déjà là et aussi grands lors de l’acquisition du terrain.
D’un jaune d’or, le couloir d’Actinidia melanandra est aussi magnifique :
Actinidia arguta :
Asimina triloba :
Edgeworthia chrysantha :
11:22 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
28/10/2015
Premier rejet d'Hippophae rhamnoides
J’ai planté un argousier mâle et un argousier femelle en 2009. Ils sont dits très drageonnants mais cela n’est pas vraiment le cas. J’avais promis un mâle mais mes tentatives de boutures ont échoué (je viens de découvrir que les boutures doivent se faire dans l'eau comme pour le laurier rose) et je comptais sur un drageon. Mais rien. Sauf cette année, j’ai un drageon mais sur la femelle.
Il y a un drageon au ras du pied mère et un drageon à environ 60 cm du pied mère, c’est la tige fine qu’on voit contre le grillage :
Feuillage du pied mère :
Le petit rejet :
Le tout émerge d’un tapis de Lamium galeobdolon. J’ai une utilisation évidente de ce rejet : le transplanter près du pied mâle, même de sorte que leurs branches s’emmêlent, pour avoir enfin une vraie fructification.
En effet la femelle m’a donné un petit nombre de fruits en 2013 et rien depuis. Pourtant elle fleurit bien. Mon explication : il y a 4m entre le mâle et la femelle. C’est beaucoup trop parce que la floraison a lieu en fin d’hiver, il y a alors peu d’insectes et le vent n’assure pas la pollinisation à une telle distance.
Si vous plantez des argousiers, je vous conseille de planter les deux sexes très proches l’un de l’autre. L’autre solution, très efficace, c’est de planter une femelle autofertile. La mienne, plantée beaucoup plus tard et plus loin du pied mâle, a eu une assez belle fructification dès la première année :
Ses fruits plaisent beaucoup à ce joli mâle de mouche-scorpion, surtout quand ils ont été ouverts par un bec d’oiseau :
Et ils présentent l’avantage pour une consommation agréable de ne pas contenir de gaine :
Rappelons que cette plante possède des racines avec des nodules fixateurs d’azote. C’est donc une compagne agréable pour les plantes proches.
07:31 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)