31/10/2015
Eriobotrya japonica
Eriobotrya japonica, le néflier du Japon, a ouvert ses premières fleurs le 22 octobre :
Il est maintenant en pleine floraison :
Regardons les fleurs de plus près. Elles ont 5 pétales :
Sur cette photo on voit bien qu’elles sont partiellement couvertes d’un duvet :
Celle-ci montre bien tous ses éléments :
Vous pouvez compter les 20 étamines :
Et les 5 styles :
20:13 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Valeriana et Aloysia, c'est le printemps
Je les ai retrouvées en désherbant avec précaution. Elles avaient disparu pendant l’été car toutes deux ont de grands besoins en eau.
Valeriana officinalis est apparue sur mon terrain depuis plusieurs années. Mais il y a toujours un seul pied. C’est peut-être bien à cause du manque d’arrosage l’été qu’elle ne parvient pas à se multiplier car au printemps elle est en pleine forme et fleurit bien :
Mais c’est en juin qu’elle fleurit et aussitôt après disparait. Le 18 octobre, j’ai bien failli l’arracher. Le retour d’un peu d’humidité l’a poussée à repartir comme si c’était le printemps car normalement elle disparait en hiver. Va-t-elle supporter l’hiver sous cette forme ?
Aloysia triphylla, la verveine citronnelle a été plantée il y a 2 ans. Elle aussi avait disparu en été et n’avait donc pu fleurir. Je la retrouve en octobre. Pour elle c’est sans doute moins grave car son feuillage est persistant.
Je n’avais pas pensé à elles, l’an prochain je les arroserai.
07:51 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
30/10/2015
Cornus officinalis, hôtel-restaurant
Je vous ai montré les bourgeons floraux de Cornus officinalis début octobre. Mais je viens de retrouver une photo prise le 30 août d’un nid d’oiseaux coincé dans une fourche :
Pas bêtes ces oiseaux, ils se sont installés dans le restaurant. Pas étonnant que les fruits disparaissent si vite.
Je n’y avais pas prêté suffisamment d’attention, les bourgeons floraux étaient déjà visibles.
10:02 Publié dans cornus | Lien permanent | Commentaires (0)
29/10/2015
Sorbus torminalis, flamboyant
Tous les ans j’admire cet arbre magnifique visible de tout le séjour car il est derrière la grande vitre :
Sa luminosité éclipse la beauté du néflier d’Europe, Mespilus germanica. Le feuillage du sorbier est à l’extrême droite
J’ai 3 néfliers spontanés sur le terrain. Ils ont beaucoup plus que 40 ans car ils étaient déjà là et aussi grands lors de l’acquisition du terrain.
D’un jaune d’or, le couloir d’Actinidia melanandra est aussi magnifique :
Actinidia arguta :
Asimina triloba :
Edgeworthia chrysantha :
11:22 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
28/10/2015
Premier rejet d'Hippophae rhamnoides
J’ai planté un argousier mâle et un argousier femelle en 2009. Ils sont dits très drageonnants mais cela n’est pas vraiment le cas. J’avais promis un mâle mais mes tentatives de boutures ont échoué (je viens de découvrir que les boutures doivent se faire dans l'eau comme pour le laurier rose) et je comptais sur un drageon. Mais rien. Sauf cette année, j’ai un drageon mais sur la femelle.
Il y a un drageon au ras du pied mère et un drageon à environ 60 cm du pied mère, c’est la tige fine qu’on voit contre le grillage :
Feuillage du pied mère :
Le petit rejet :
Le tout émerge d’un tapis de Lamium galeobdolon. J’ai une utilisation évidente de ce rejet : le transplanter près du pied mâle, même de sorte que leurs branches s’emmêlent, pour avoir enfin une vraie fructification.
En effet la femelle m’a donné un petit nombre de fruits en 2013 et rien depuis. Pourtant elle fleurit bien. Mon explication : il y a 4m entre le mâle et la femelle. C’est beaucoup trop parce que la floraison a lieu en fin d’hiver, il y a alors peu d’insectes et le vent n’assure pas la pollinisation à une telle distance.
Si vous plantez des argousiers, je vous conseille de planter les deux sexes très proches l’un de l’autre. L’autre solution, très efficace, c’est de planter une femelle autofertile. La mienne, plantée beaucoup plus tard et plus loin du pied mâle, a eu une assez belle fructification dès la première année :
Ses fruits plaisent beaucoup à ce joli mâle de mouche-scorpion, surtout quand ils ont été ouverts par un bec d’oiseau :
Et ils présentent l’avantage pour une consommation agréable de ne pas contenir de gaine :
Rappelons que cette plante possède des racines avec des nodules fixateurs d’azote. C’est donc une compagne agréable pour les plantes proches.
07:31 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
26/10/2015
Ribes fasciculatum
Ribes fasciculatum est une plante dioïque. J’ai planté en 2008 un pied de chaque sexe à Romilly à environ 2m l’un de l’autre. Même sol, même conditions, pourtant le mâle a végété un an puis est mort. La femelle s’est développée avec vigueur, plus volumineuse chaque année.
Je n’ai pu retrouver aussitôt un pied mâle et j’ai vite renoncé lorsque j’ai compris que sa présence n’était pas souhaitable. Bien sûr, le mâle est nécessaire si on veut obtenir des semences qui donneront des plantes au sexe imprévisible. Mais l’intérêt dans le jardin familial, c’est la production de fruits. Et l’intérêt de ne pas avoir de mâle, c’est qu’on obtient des fruits parthénocarpiques, sans graines. Or, ce qui fait sous-estimer l’intérêt de ses fruits, c’est la présence de nombreuses graines qui laissent peu de place à la chair dans les fruits fécondés et gâchent le plaisir.
Je n’ai donc qu’une femelle, mais quelle femelle ! Elle a atteint des dimensions non prévues par moi car non décrites.
Floraison dès le début mars :
Grossissement des ovules non fécondés en mai :
En juin début de coloration :
Juillet :
Les fruits sont mûrs en septembre, et vite dévorés :
En novembre, c’est le début de la superbe coloration d’automne et d’hiver
car, bien qu’on le dise caduc, les feuilles persistent en hiver et ne tombent qu’à la poussée des jeunes feuilles en plein hiver. Le 2 janvier :
Les fruits sont donc parthénocarpiques puisqu’il n’y a pas de mâle, et je n’ai jamais vu une fleur mâle sur l’arbuste. Fleur femelle :
Fleur mâle dont les étamines sont plus grosses et on voit bien les deux loges des anthères :
Cependant il y a des groseilliers, Ribes rubrum, à proximité et j’ignore s’il y a possibilité d’une fécondation croisée. Mais la floraison des groseilliers est plus tardive. Le 15 avril :
Je vais donc explorer ces fruits. Surprise, il y a des graines :
Mais ce ne sont que des fantômes de graines. Elles sont translucides et molles, occupent peu de place et on ne les sent pas lorsqu’on croque le fruit.
Le problème inattendu, c’est l’ampleur de l’arbuste qui augmente tous les ans. Le voici en mars 2014, il était déjà haut mais pas trop encombrant en largeur :
Maintenant il dépasse 2m de haut et surtout il est encore plus large. Il faut reconnaître qu’il est splendide, dense, vigoureux et très sain. Le 18 octobre il commence à présenter la belle coloration d’automne :
Je vais devoir le tailler côté sud où il surplombe déjà une pivoine qu’il vaut mieux ne pas déplacer :
Mais côté nord je vais déplacer les lysimaques sur le territoire desquelles il empiète :
La valeur gustative de ses fruits n’est pas extraordinaire mais je ne regrette pas de l’avoir planté. Les oiseaux l’adorent et il est splendide en hiver quand le décor est par ailleurs pauvre. Et sa santé fait plaisir à voir.
19:23 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
25/10/2015
Cornus officinalis et Cornus mas, déjà prêts
pour la floraison.
La fructification de Cornus mas et Cornus officinalis a été précoce cet été, fin septembre tous les fruits étaient tombés.
La formation des bourgeons floraux peut aussi sembler précoce. Mais j’ai repris d’anciennes photos, c’est l’aspect habituel en octobre.
Le feuillage de Cornus officinalis a été abimé par la sécheresse mais il est encore vert. Les bourgeons floraux sont déjà de belle taille, à peu près la taille qu’ils auront en février avant l’éclosion :
Cornus mas en est au même stade. Cornus mas ‘Yellow’ :
Sur cette photo on voit bien la différence entre un bourgeon floral et les bourgeons végétatifs au-dessus :
11:30 Publié dans cornus | Lien permanent | Commentaires (0)
24/10/2015
Les fusains
19:16 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (0)
23/10/2015
Symphiotrichum ou Asteromoea ?
J’ai reçu mes plantes grimpantes pour opacifier mon mur végétal. Mais pour planter à Veneux, il faut absolument de la bonne terre car il est impossible de faire survivre une plante dans un sol aussi pauvre qui ne retient rien, ni eau ni aliments.
Je suis donc allée aux Jardins de Provence et j’ai dû passer par les chrysanthèmes déjà installés. Mais à l’extrémité de la table des pots contenaient de très belles plantes qui m‘ont paru être des asters avec une blancheur et une floribondité incroyables :
Mais est-ce vraiment un aster ? J’ai cherché sur Internet. Des asters à fleurs blanches doubles, ça existe mais aucun ne présente des fleurs totalement blanches, il y a toujours au moins un tout petit cœur jaune de fleurs tubulaires.
Mon aster ressemble davantage à l’aster japonais, Kalimeris, maintenant Asteromoea. Pour l’espèce, il s’appelle au choix mongolica ou pinnatifida :
http://www.goodnessgrows.com/id281.html
Mais lui aussi présente un cœur, très petit, de fleurs tubulaires mais plus blanches que jaunes sauf si on arrive à voir les étamines.
J’ai cherché à photographier de près le centre des fleurs de ma plante :
On pourrait imaginer que ce sont des fleurs tubulaires mais c’est douteux. Pour lever ce doute, j’ai épluché une fleur. Elle n’est formée que de ligules blanches, même au centre. Je n’ai pas trouvé de fleurs tubulaires quelle qu’en soit la couleur, et pas la moindre étamine.
Je peux imaginer que c’est bien cet aster japonais mais une forme horticole extrême, très, très double, où ne subsiste plus aucune fleur fertile. Donc une plante stérile mais très belle, à multiplier par division ou boutures.
19:52 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
22/10/2015
Hydrangea en octobre
20:10 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
Les couleurs d'octobre à Romilly
A Romilly aussi les grands arbres sont encore verts et les couleurs sont plus près du sol.
Les roses sont rares mais quelques rosiers promettent de faire mieux avec davantage de boutons.
Certains rosiers ne sont pas avares en cynorrhodons :
Les asters mauves sont toujours en fleurs. Les asters rose vif ont fleuri plus tard et, bien que moins hauts, se sont effondrés.
Les aconits ont été plantés cet hiver. Je croyais qu’ils étaient morts mais ils donnent des signes de vie avec une floraison pauvre et très tardive. Cela devrait aller mieux l’an prochain.
L’Elsholtzia d’un an :
Fuchsia reitzii toujours en fleurs depuis mai :
L’or des ginkgos :
L’époque rose de l’Heptacodium :
Malus niedzwetzkyana :
Le sedum :
Les fruits de Elaeagnus multiflora, le goumi, plus tardifs, plus petits que ceux de E. umbellata mais ceux de E. umbellata ont tous été dévorés.
Mais ce qui décore le plus ce terrain, ce sont les hydrangeas et les fusains. Nous en parlerons la prochaine fois.
00:21 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
20/10/2015
Les couleurs d'octobre à Veneux
Le jardin n’est pas très gai. Les grands arbres sont encore verts. C’est plus près du sol qu’il faut chercher des couleurs.
Les premiers crocus d’automne sont apparus bien après la disparition des colchiques.
Les cyclamens, roses ou blancs, sont toujours là
Et montrent aussi des fruits au bout de leur pédoncule en tire-bouchon prêt à enterrer sa graine si les fourmis ne l’emmènent pas plus loin.
Quelques fleurs de courge sont encore visibles.
Parmi les arbustes Prunus subhirtella commence à se colorer
Alors que Hydrangea quercifolia est d’un rouge de plus en plus sombre
Mais Hydrangea Sundae Fraise s’entête à rester blanc. La récente transplantation l’a sans doute perturbé.
Et Rhododendron Christmas Cheer persiste dans sa floraison à contre-temps.
20:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
Bébé hérisson à engraisser d'urgence
Il est 23h. Comme tous les soirs j’entends du bruit dans l’assiette de la chatte handicapée que je nourris dehors. Je sais que c’est le hérisson habituel. Mais j’ai envie d’aller le voir. Et là, surprise : j’ai l’impression qu’il y a une deuxième petite boule de piquants collée contre la grosse.
Je pars chercher l’appareil photo.
Dès que j’approche le gros part en courant. Il y a bien un tout petit hérisson contre l’assiette :
J’ai rajouté des croquettes et je me suis éloignée un bon moment. Lorsque je reviens, les deux sont là. Ils mangent goulument :
C’est une mère et son petit. Cette idiote a fait l’erreur de le mettre au monde trop tard. Il est trop petit. Si je n’arrive pas à le faire grossir suffisamment, il ne passera pas l’hiver. J’ai mis une deuxième assiette de croquettes et j’en mettrai autant toutes les nuits jusqu’à ce qu’ils ne viennent plus.
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19/10/2015
Pseudocydonia et Cydonia, les fruits
Pseudocydonia sinensis a fleuri pour la première fois cette année. De belles fleurs roses le 23 avril :
Rapidement des jeunes fruits se sont formés. Le 7 mai :
Mais ce débutant n’a mené qu’un seul fruit à maturité. Ce fruit est très beau et mesure déjà 11cm :
L’arbre a beaucoup grandi cette année, il est magnifique :
Pour Cydonia aromatnaya (Krymsk), c’était la deuxième année de floraison et elle était abondante. Le 18 avril et le 7 mai :
Il a gardé tous ses fruits. Le 19 juillet :
Le 30 août :
Ensuite j’ai commencé à les cueillir. La taille des fruits n’était pas la même, le grossissement était étalé sur au moins 1 mois. J’ai cueilli les plus gros, peut-être trop tôt parce qu’ensuite ils présentaient des taches de pourriture. Ce qui reste le 18 octobre :
Comme promis ces fruits étaient facilement coupés, comme des pommes fermes. Mais ils étaient peu aromatiques. C’est peut-être dû à une cueillette trop précoce mais comment faire autrement devant le risque de pourriture ?
Celui de Veneux a été planté à l’automne et il fleurissait dès le printemps :
Mais, trop jeune, il n’a pas fructifié.
20:34 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Erithacus rubecula, mon aide-jardinier
Encore une horrible journée de nettoyage à Romilly. La ronce bleue repart de plus belle. Rien ne la calme, même pas l’automne. Et elle en profite parce que je ne peux pas aller souvent à Romilly à cause de mon vieux chat. Le pauvre Armel a sans doute fait un accident vasculaire et un glaucome de l’œil gauche. J’étais chaque jour chez la vétérinaire depuis 10 jours.
Mon seul espoir, c’est dégager des zones où je pourrai passer la tondeuse et ailleurs installer des couvre-sol. Mais pour cette corvée j’ai un aide ménager. C’est vrai qu’il n’est pas très efficace en nettoyage mais il me remonte le moral avec ses petits sauts, sa gaieté, son enthousiasme. Je le remercie en lui offrant son diner, des vers bien dodus.
Mais que fait-il maintenant sur cette bassine noire ?
C’est son contenu qui l’intéresse : de la terre fraichement extraite pour récupérer des rhizomes de sureau chinois et une marcotte spontanée de Rubus phoenicolasius qui m’ont été demandés :
Sambucus chinensis est un sureau herbacé qui disparait en automne pour reparaitre au printemps. Aujourd’hui certaines tiges sont complètement fanées. C’est le cas de ce rhizome qui pourtant a déjà fait une jeune pousse pour le printemps :
Contrairement à notre sureau yèble il est très actif en permanence. Dès janvier en pot à Veneux et dès mars en pleine terre à Romilly les nouvelles plantes seront bien visibles.
12:04 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
17/10/2015
La fin de la saison du houblon
Le houblon est une liane herbacée vivace mais dont toute la partie aérienne se dessèche en automne et disparait. Une plante femelle le 11 octobre :
Les écailles du cône tombent les unes après les autres. On voit bien la graine, akène qui sera disséminé par le vent :
Je me suis demandé quelle était la nature des petits grains jaunes. Je pense qu’il s’agit de restes de pollen. Voici une photo de fleur mâle, beaucoup plus lâche, avec 5 étamines aux anthères très larges portant du pollen :
Mais même lorsque toute la partie aérienne a totalement disparu, il reste toujours les racines en terre. Elles sont appréciées par la chenille de l’hépiale du houblon que je trouve partout sur le terrain lorsque je creuse un trou :
Et cela me vaut le plaisir de voir ce charmant petit papillon l’été :
12:50 Publié dans flore locale, papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
16/10/2015
Un écran végétal
Un lotissement de maisons s’est construit à Veneux au nord de mon terrain, 33 maisons sur 1 ha ! J’ai calculé d’après les indications affichées. Cela fait 316m2 par maison mais en fait beaucoup moins par lot puisqu’il est compris dans la surface totale les voies de circulation, les parkings, les installations communes. La surface moyenne au sol d’une maison est 74m2. Pour y loger de quoi faire vivre une famille, il faut donc de la hauteur, soit 8m. Et ce qu’ils appellent un jardinet a la surface d’une terrasse.
Donc les premières maisons sont très proches de mon terrain et n’ont pas été orientées comme il nous a été dit lors de la réunion avant travaux. Des fenêtres regardent directement chez moi. Ma cuisine a une grande baie vitrée basculante. Certes, il est possible d’y mettre un rideau mais ce n’est pas pratique et je veux voir mes plantes et les oiseaux sans aucune gêne. J’ai planté à 2m de la clôture des arbres qui atteindront ou dépasseront au moins 3m de haut, dont un asiminier qui sera bien opaque, mais il leur faudra le temps de grandir.
Pour l’immédiat j’ai installé un mur végétal qui a l’avantage d’être déjà une gêne visuelle par ses grilles de support. J’y ai installé 2 plantes essentielles pour leur feuillage permanent, leur exubérance et leur hauteur : Pileostegia viburnoides et Clematis armandii :
A gauche c’est Plileostegia, à droite derrière la grille c’est Clematis armandii et plus à droite une marcotte spontanée de ma glycine du Japon accompagnée d’un jeune chèvrefeuille d’hiver (un arbuste) :
La masse de lierre derrière couvre le robinet extérieur peu esthétique et les tuyaux d’arrosage.
Pileostegia viburnoides a un aspect proche des hortensias grimpants. Ses belles feuilles vernissées sont permanentes. Elle s’accroche seule par des racines aériennes comme le lierre. Elle fleurit en fin d’été, début d’automne mais ses corymbes n’ont pas de fleurs stériles et la masse d’étamines des fleurs fertiles lui donne un joli aspect nuageux. Elle ne fleurira pas cette année mais je peux déjà admirer son beau feuillage :
Les feuilles du Pileostegia et de la clématite vont sans doute se mélanger et former une masse de feuilles presque identiques. Mais de près on peut reconnaitre celles de la clématite dont la disposition des nervures est très différente :
Le pileostegia fleurit en fin d’été et début d’automne, la clématite en fin d’hiver et début de printemps. Pour une floraison continue entre les deux, j’ai commandé Clematis cirrhosa ‘Winter Parasol’.
Cet ensemble se continue par une arche qui reçoit davantage de soleil et je vais rechercher des lianes à fleurs pour le printemps et l’été. La bignone est exclue. Par expérience je sais qu'il lui faut pour fleurir le plein soleil toute la journée.
18:59 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
Ascalaphe soufré, une beauté
J’ai découvert un insecte extraordinaire et d’une grande beauté. Je ne l’ai pas trouvé moi-même, mes terrains ne l’attirent pas, l’un trop boisé, l’autre pas assez sec. Il existe pourtant dans la région et je l’ai trouvé sur un blog consacré à la forêt de Fontainebleau que je suis régulièrement :
http://www.fontainebleau-blog.com/insectes/ascalaphe-souf...
Libelloides coccajus, l’ascalaphe soufré, est plutôt un insecte méditerranéen mais c’est peut-être le changement climatique qui l’a attiré ici et s’il veut nous envahir, cette invasion sera plus réjouissante que celle de la processionnaire du pin que nous subissons maintenant depuis plusieurs années.
Ce névroptère, à mi-chemin entre la libellule et le papillon est d’une grande beauté et la finesse du dessin de ses ailes est remarquable.
Bienvenue chez nous.
12:39 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
14/10/2015
Dipsacus fullonum
Les rosettes de première année de la cardère sauvage sont nombreuses cette année à Romilly. J’ai dû en arracher quelques unes qui cernaient complètement un jeune Mahonia ‘Charity’ planté l’hiver dernier. Pour l’instant ces rosettes sont très simples, en une seule couche de feuilles. Celle-ci pousse à côté d’une cardère de deuxième année maintenant desséchée dont on voit une tige et une tête florale au sol :
Nous pouvons continuer avec l’évolution de la plante pour suivre son cycle bisannuel complet. Je vous ai déjà tout montré mais de façon « décousue » au fur et à mesure de ce qui se présentait sur le terrain. Pendant l’hiver la rosette continue à se développer et elle devient plus épaisse. Un 5 février :
A cours de la deuxième année de hautes tiges vont émerger de ces rosettes. En mai :
Elles portent de grandes feuilles engainantes sur la tige en formant une sorte de cuvette qui retient l’eau de pluie et a valu à la plante le nom de cabaret des oiseaux :
A l’extrémité des tiges vont se développer de juillet à septembre de grosses inflorescences qui attirent les insectes :
Puis les inflorescences vont sécher en répandant leurs graines et resteront au sol tout l’hiver. On en voit encore au sol en avril :
J’ai semé de la cardère cultivée, la cardère à lainer, Dipsacus sativus, presque disparue car remplacée par des machines. On pourra les comparer dans 2 ans.
21:29 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
13/10/2015
La menthe panachée, un beau tapis
J’ai de la menthe sauvage sur le terrain de Romilly, surtout de la menthe aquatique. Elle est très attractive pour les insectes. Mais elle est trop haute et bien qu’elle s’étende facilement, elle ne forme pas un couvre-sol efficace.
J’ai planté au début de l’été 2014 un tout petit pot de menthe panachée. En septembre elle avait déjà pris une belle extension :
Cette année il y en a au moins 1m dans toutes les directions. Elle forme un tapis ras, bien dense, je n’ai pas eu à désherber.
20:21 Publié dans flore locale, légumes | Lien permanent | Commentaires (1)
12/10/2015
Cylindromyia bicolor
Cylindromyia bicolor est une fort jolie « mouche » à l’abdomen cylindrique rouge orangé.
Les cuillerons qui recouvrent les balanciers :
La larve de cette tachinide parasite la punaise Rhaphigaster nebulosa, la punaise grise aux antennes noires et blanches :
Elle ressemble beaucoup et peut être confondue avec Halyomorpha halys, la punaise diabolique, mais la striation des antennes est un peu différente :
http://aramel.free.fr/INSECTES15-52.shtml
http://www.quelestcetanimal.com/dipteres/cylindromyia-bic...
http://ephytia.inra.fr/fr/C/20540/Agiir-Rhaphigaster-nebu...
09:55 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
11/10/2015
Elsholtzia stauntonii
Appelé menthe en arbre à cause de l’odeur de menthe lorsqu’on froisse ses feuilles, c’est un joli arbuste que j’ai planté en octobre 2014. Il avait aussitôt fait 4 grappes de boutons floraux blancs vite colorés quelques jours plus tard :
Cette année il n’a pas beaucoup grandi, il ne sera jamais très grand, mais il porte beaucoup plus de fleurs, plus de 20 grappes. Il est posé sur le tapis de consoude qui le protège et le nourrit.
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10/10/2015
Mon bébé néflier du Japon fleurit déjà
Mon jeune Eriobotrya japonica ‘Oliver’ n’a qu’un an. Il a grandi même en hiver. Aujourd’hui je découvre plein sud donc côté limite du jardin et cachée par les grandes feuilles une jolie grappe de boutons floraux. Elle doit être là depuis pas mal de jours car elle en est au même stade que les grappes du grand néflier. La grande fleur jaune à son pied est une fleur de la courge spaghetti exubérante qui déborde de partout, a fleuri abondamment tout l’été et encore maintenant mais n’a pas donné un seul fruit.
Au printemps sa croissance avait été un peu ralentie par des rejets sur le tronc du porte-greffe. J’ai coupé ces rejets au ras du tronc et les ai piqués dans la terre du bac de persil sans plus de précaution. Les deux tiges sont grillées mais l’une d’elles fait des feuilles à la base. C’est sans doute un Cydonia :
Le persil aussi est en fleurs, des fleurs que l’on voit rarement sur des photos :
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09/10/2015
Hydrangea quercifolia
17:28 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
08/10/2015
Rhododendron luteum, soleil obligatoire
Appelé azalée pontique, c’est un rhododendron à feuillage caduc. Voici sa première et unique floraison en avril 2009 :
Il a aussi un beau feuillage d’automne comme on le voit sur ces photos prises aujourd’hui :
mais il n’a plus jamais fleuri.
Je sais maintenant ce qui l’empêche de vivre. Me fiant à sa nature de rhododendron qui doit être planté à mi-ombre et en évitant le soleil direct, je l’ai planté un peu à l’ombre. Mais il n’est pas comme les autres, il veut le plein soleil.
Non seulement il ne fleurit pas mais il végète. Regardez sa disposition, le soleil est à droite :
Toutes les tiges partent directement du sol, ce sont des marcottes spontanées qui vont de plus en plus loin vers l’allée ensoleillée. Il cherche le bonheur !
Je vais garder en place la marcotte la plus proche de l’allée et transplanter les autres au soleil.
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Actinidia kolomikta
Je veux maintenant parler d’un autre actinidia à petits fruits peu connu. Du moins, il n’est connu que pour l’aspect décoratif de son feuillage mais c’est en fait un actinidia fruitier tout-à-fait valable.
J’ai acheté il y a une dizaine d’années un Actinidia kolomikta. J’avais été séduite par la beauté de son feuillage. Quand il a fleuri, en avril, j’ai vu que c’était un mâle. C’est normal, on vend en général des mâles parce que leur feuillage serait plus coloré que celui des femelles, ce qui semble vrai d’après ma très courte expérience.
Feuillage d’automne :
Et puis un jour j’ai découvert que sa femelle était digne d’intérêt. De plus j’ai du mal à accepter le refus d’un des sexes d’une plante dioïque. J’ai donc planté en mars 2009 une femelle. Elle n’a pas survécu mais a eu le temps de me montrer une fleur. C’est ma seule photo de fleur femelle de cette espèce :
J’ai récidivé en octobre 2013. Elle n’a encore pas fleuri cette année. C’est normal, elle ne produit qu’au bout de 2 ou 3 ans après la plantation. Le mâle avait même mis encore plus de temps avant de fleurir. Je l’ai pourtant reçue pleine de fruits mais les producteurs ont des méthodes qui me dépassent :
Ces fruits sont agréables, bons, mais peu sucrés (pas du tout acides). Ils sont à mettre dans une salade de fruits ou à cuire au sirop.
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Arbutus andrachnoides
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06/10/2015
Un Actinidia à petits fruits
Ma découverte des actinidias à petits fruits date d’environ 30 ans. A l’époque on connaissait à peine les actinidias et on commençait tout juste à en trouver en jardineries. On y trouvait uniquement la femelle ‘Hayward’ et le mâle ‘Tomuri’. J’avais planté 2 femelles et un mâle sur des arcades, des très jeunes plants, bien plus petits que ceux qu’on trouve maintenant.
A la même époque les chasses à courre n’avaient aucun respect pour les villes et les habitants. J’ai appris qu’ils avaient chassé un cerf jusque dans le hall d’une grande école internationale à Fontainebleau. Je me suis trouvé un jour à ras d’un grand cerf que j’ai évité de quelques cm au détour d’un virage sur la Route Ronde. A l’époque les accidents étaient nombreux. Mon voisin avait vu un cerf traverser mon terrain. Il n’avait pas fait de dégâts. Mais un week-end, j’ai découvert un carnage qui avait sans doute eu lieu en semaine. C’était l’hiver et je partais et rentrais à la nuit. L’auteur du carnage avait signé son œuvre par des marques de ses sabots partout sur le terrain, c'était un sanglier. Il n’avait pu arriver que par la rue et j’ai frémi à l’idée qu’il aurait pu, complètement paniqué, rencontrer des enfants. Il a pulvérisé toutes les arches et les kiwis qui s’y trouvaient. Je n’ai pu en récupérer qu’un seul très déraciné mais qui avait gardé une racine encore un peu accrochée au sol. C’était le mâle.
Je l’ai replanté. Ce fut une surprise lorsqu’il a fleuri pour la première fois : les fleurs étaient petites et femelles ! C’était donc le porte-greffe. La culture des actinidias était alors rare et ce sujet avait sans doute été importé d’Asie greffé sur une plante locale mais laquelle ? Il a aussitôt fait quelques fruits, sans doute fécondé par un mâle deliciosa d’un jardin un peu lointain (je n’ai pas de fruits tous les ans puisque je n’ai pas de mâle). Et j’ai découvert le goût délicieux, sucré, des petits fruits d’actinidia. J’en ai fait 2 boutures que j’ai installées sur une série d'arcades :
Les fruits sont de la taille d’une cerise ou un peu plus gros. Ils restent verts. Le 5 juillet :
Le 5 octobre, avec un joli piqueté clair :
Je n’ai trouvé ce piqueté clair sur aucun autre kiwi à petits fruits :
Ces fruits sont juteux et j’ai dû essuyer la coupe pour bien montrer les graines :
J’y ai aussitôt gouté et je le connaissais déjà. Il est bien sucré, absolument pas acide. Un seul reproche : la peau est un peu épaisse.
Le seul actinidia à petits fruits lisses connu en France est Actinidia arguta. Mais ce ne peut être lui, il y a trop de différences.
Les feuilles de mon kiwi sont plus grandes, plus larges, presque cordiformes, une forme proche de celle des actinidias à gros fruits. A gauche une feuille de A. arguta :
Deux autres feuilles, arguta est à droite :
La superbe coloration d’automne du feuillage, des feuilles jaune d’or qui durent longtemps, n’a jamais été décrite pour un autre actinidia :
Les fruits sont plus ronds, même légèrement aplatis. Je n’ai vu sur aucune photo d’arguta le joli piqueté clair de la peau.
Je pense qu’il s’agit de Actinidia melanandra mikros :
http://www.pixaterra.eu/gallery/verger/image/206/verger
http://www.fruitiers.net/fiche.php?NumFiche=871
Certains décrivent les fruits de melanandra comme des fruits rouges mais il y a une grande confusion dans les actinidia à petits fruits. Les fruits rouges sont ceux de variétés d’arguta comme ‘Ken’s Red’
19:34 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
05/10/2015
Actinidia
J’ai divers actinidias à Veneux et il plane un mystère sur certains. Voici leurs feuilles. J’ai choisi pour chaque plante une feuille de taille moyenne. La largeur de la petite table est 40cm.
De gauche à droite :
Rejet de l’actinidia mâle mort de soif sans doute
2 feuilles d’Actinidia deliciosa dont la première est celle de ‘Jenny’ autofertile
Feuille de kiwi à déterminer, bouture
Feuille de kiwi à déterminer, pied mère
Actinidia arguta
Actinidia kolomikta déjà en couleur d’automne.
Je n’ai jamais pu faire survivre un Actinidia mâle. Je ne vois qu’une explication : ils sont plus fragiles que les femelles et ne supportent pas la sécheresse du sable malgré des arrosages sans doute pas assez fréquents. J’ai cependant des fécondations grâce à une haie d’actinidias située à environ 300m du terrain pour tous les actinidias en fleurs quelle que soit l’espèce. Mais, à cause de la distance, c’est très aléatoire. J’ai eu une belle récolte l’an dernier mais les butineurs ont été très paresseux cette année.
J’ai planté au printemps un dixième ( ?) plant mâle. Je ne me suis pas assez méfiée car ce n’était pas encore la grande sécheresse de l’été. Il est rapidement mort. La sécheresse est arrivée et j’ai arrosé copieusement ce coin du terrain très planté. Et il a ressuscité et j’ai arrosé tous les jours. Mais est-ce lui ou le porte greffe ? Nous verrons à la première floraison. Mais la repousse a été étonnante : une dizaine de pieds partent du sol, tous identiques, tous avec des feuilles typiques d’Actinidia mais très grandes, surtout pour la tige qui pousse le plus vite et atteint déjà 2m en suivant la grille.
Le 28 juillet, découverte des jeunes pousses :
Le 30 septembre :
Les actinidias à gros fruits sont des deliciosa. Il y a une énorme confusion entre chinensis et deliciosa qui sont maintenant considérés comme 2 espèces. Actinidia chinensis a des fruits lisses, Actinidia deliciosa des fruits velus. Les miens sont des deliciosa. Ils ne sont cependant pas aussi gros que ceux que l’on trouve dans le commerce et que je n’achète jamais parce qu’ils sont de la variété ‘Hayward’ très productive et à très gros fruits mais pour moi immangeables car trop acides, tout juste bons pour garnir des pâtisseries à condition de bien les cuire et les sucrer. Voici mes fruits :
Jenny, peu productif mais c’est connu :
Nous parlerons des actinidias à petits fruit la prochaine fois.
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04/10/2015
Erinaceus europaeus prêt pour l'hiver
J'ai photographié la première fois ce hérisson le 4 juin :
Voici sa dernière photo le 3 octobre :
Cela fait donc 4 mois qu’il vient tous les soirs, à la nuit, pour finir la gamelle de la chatte handicapée que je nourris à l’extérieur. Je sais qu’il est là tous les soirs parce qu’il n’est pas discret, il fait beaucoup de bruit avec l’assiette. Il sera suffisamment gras pour hiberner sans problème. Je suis bien gentille de le laisser faire car il est bien trop gavé pour chasser les limaces que je trouve parfois aussi dans l’assiette.
J’entends aussi des bruits d’assiette dans la journée mais en plein jour ce n’est jamais lui, ce sont les pies qui s’enfuient dès que j’approche et qu’il m’est donc impossible de photographier.
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