31/03/2015
Maceron et chou perpétuel
Des légumes anciens reviennent dans les jardins potagers. Au Jardin des Plantes de Paris il y a une zone « potager » où ces légumes et des plantes aromatiques sont mis à l’honneur. Je vous ai déjà présenté artichaut et cardon et des plantes aromatiques. En voici deux autres.
Le maceron a été longtemps un légume apprécié, cuit ou cru. On mangeait tout, racines, jeunes pousses, pétioles, feuilles. Ses grosses tiges creuses étaient aussi mises à confire comme l’angélique. Elle lui ressemble, c’est comme elle une apiacée bisannuelle aromatique. Mais c’est aussi une très belle plante, un vrai décor pour votre potager ou même le jardin d’agrément un peu nature :
C’était le maceron soigneusement cultivé. Mais ce n’est pas le seul. Il s’est semé de l’autre côté du grillage dans je jardin sauvage :
Le chou Daubenton est plus connu, très apprécié dans les potagers depuis quelques années. Ceux-ci sont très beaux, grands et touffus. C’est un chou vivace mais de courte durée, 3 à 5 ans, car la tige se fend et casse. Mais avant, il a généralement réussi à marcotter quelques branches qui sont autant de nouveaux pieds. Je me demande pourquoi ils l’ont mis sous filets. Il est peu sensible à la piéride. C’est vrai qu’à Romilly il n‘a pas vécu plus d’un jour et j’ai renoncé à sa culture. Le prédateur, c’était le lapin de garenne et je ne crois pas qu’il y en ait beaucoup dans Paris.
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D'autres fruitiers
Si les fruitiers précoces sont en fleurs, d’autres fruitiers que je vous ai montrés en automne en sont à la formation des fruits.
Je vous avais montré l’arbousier, Arbutus unedo, en fleurs et en fruits (puisque les fruits mettent un an à mûrir) en novembre et décembre :
Mais il a continué à fleurir en hiver et je vous l’ai montré encore en fleurs le 31 janvier. Les fleurs sont au-dessus des jeunes fruits en formation issus des fleurs de novembre :
Le 18 mars la floraison est terminée, mais depuis peu puisqu’on voit sur la première photo une fleur fanée. Les fruits sont de taille variable puisque issus d’une floraison étalée sur au moins 3 mois :
Le néflier du Japon, Eriobotrya japonica, était en fleurs début décembre :
Formation des fruits le 31 janvier :
Les voici le 18 mars :
Voici encore d’autres fruits le 6 mars. Ils ne sont guère comestibles mais très nombreux. Ce sont les fruits de Melia azedarach :
C’est la suite de ces curieuses fleurs du mois de juin :
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28/03/2015
Les fruits de Clematis napaulensis
J’avais photographié fin janvier la floraison de cette élégante clématite d’hiver aux fleurs vraiment gracieuses, raffinées :
Mais voici maintenant ses fruits, eux aussi très élégants. Contrairement aux autres clématites, les très longs filaments soyeux qui prolongent les akènes sont soigneusement rangés, tous sans la même direction, formant un plumeau :
Leur aspect est très différent des autres clématites dont les fruits forment une boule cotonneuse. Par exemple Clematis vitalba :
Une clématite à grandes fleurs :
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27/03/2015
Prunus tomentosa
02:18 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
25/03/2015
Prunus subhirtella
Prunus subhirtella ‘Autumnalis’ m’avait beaucoup déçue cet automne. Il a eu seulement 3 fleurs et, comme elles sont très petites, cela ne se voyait pas. Celui de Paris était pourtant magnifique en décembre :
Il est dit que cet arbre a une croissance moyenne mais très lente au début. Il vient de passer seulement son deuxième hiver et n’a presque pas grandi depuis sa plantation. C’est sans doute à son très jeune âge qu’il faut attribuer sa faible floraison d’automne. Mais son feuillage était magnifiquement coloré en novembre :
Les feuilles plus grandes et d’un rouge très sombre derrière lui sont celle d’un Hydrangea quercifolia.
Le printemps l’a rendu plus joyeux. Derrière lui, sur la première photo, c’est l’Edgeworthia toujours en fleurs et plus loin le Camellia ‘Désir’ :
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Camellia japonica
Des Camellia sasanqua avaient fleuri jusqu’en novembre. Des camellia japonica ont commencé cette année de façon étonnante dès le 30 novembre. Une deuxième vague de camellias commence à fleurir ces jours-ci et d’autres sont encore en boutons et fleuriront au moins jusqu’à fin avril. Je ferai 3 remarques :
Les Camellia japonica à floraison précoce ont la plus longue durée de floraison puisqu’ils sont encore abondamment couverts de fleurs.
Les fleurs rouges ou striées de rouge sont les plus recommandables car elles ne sont pas abimées par la pluie et ce n’est pas le cas des fleurs roses.
Les Camellias qui perdent spontanément les fleurs juste avant qu’elles ne fanent restent beaux sans qu’il soit nécessaire d’y faire le ménage et c’est un gros avantage pour la beauté de l’arbuste et du jardin.
Gloire de Nantes et Adolphe Audusson avaient ouvert leur première fleur le 30 novembre :
Ces deux camellias sont aujourd’hui toujours couverts de fleurs. Gloire de Nantes avec derrière et à droite les fleurs plus grandes et plus rouges de la partie basse du très grand Adolphe Audusson que je vous ai montré récemment :
Contessa Lavinia Maggi avait ouvert sa première fleur le 7 décembre :
Il est encore très fleuri :
Mme Martin Cachet a montré sa première fleur fin janvier :
Il est toujours en pleine floraison :
Elsie Jury a fleuri le 16 février et il est toujours en fleurs. Il est très grand, 3m, mais très étroit et peu fourni. Je crois que je vais le tailler progressivement sur 2 ou 3 ans pour l’étoffer :
Désir est en fleurs depuis le 8 mars :
Ses fleurs sont très belles mais elles sont trop facilement tachées par la pluie et elles ne tombent pas quand elles fanent. Je ne le recommande pas, de même que Ave Maria de croissance trop lente, trop étalé, genre couvre-sol, et très peu florifère.
Depuis quelques jours, c’est la floraison de Kramer’s Supreme. Sa croissance est lente mais sa floraison est superbe :
Cela va être le tour maintenant des plus tardifs. Certains ouvrent une fleur, d’autres sont encore en boutons.
Paul Maymou ose deux ou trois fleurs :
Spring Promise :
Kasuga Yama :
Et Debbie en est à sa première fleur :
Les autres, c’est pour plus tard…
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22/03/2015
Le lamier pourpre
A Romilly il pousse spontanément du lamier blanc et du lamier pourpre.
Je n’ai pu jusqu’à présent conserver le lamier pourpre parce qu’il était noyé dans les orties :
J’espère avoir suffisamment éradiqué les orties dans les zones cultivées pour obtenir désormais un joli tapis.
Le lamier pourpre est une petite sauvage annuelle qui se sème facilement là où la terre est nue. Elle fleurit presque toute l’année. Elle germe en hiver et fleurit jusqu’en décembre. Si vous en trouvez dans votre jardin, gardez-la là où elle ne gêne pas, elle est belle, très mellifère et bonne pour les premiers insectes, elle structure le sol. Lorsque vous aurez besoin de l’emplacement qu’elle occupe, elle sera facile à arracher et vous en profiterez pour la consommer en salade.
Ainsi à Paris elle s’est semée (ou a été semée car c’est dans une partie très entretenue du jardin) au pied d’un sureau noir et elle y forme un tapis vraiment superbe. Sa floraison est si belle que je me demande si ce n’est pas une sélection. Les photos sont du 18 mars :
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21/03/2015
Buddleia officinalis
21:59 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
20/03/2015
La floraison des fruitiers
Le 18 mars il y a davantage de floraisons dans l’allée des fruitiers.
Derrière, en rose vif, c’est Viburnum farreri en fleurs depuis octobre :
L’amandier, Prunus dulcis, est maintenant presque totalement fleuri :
L’abricotier, Prunus armeniaca, ouvre quelques fleurs :
Le prunier myrobolan, Prunus cerasifera, est déjà très fleuri, en avance sur le mien, du moins le botanique mais en même temps que mon cerasifera à feuillage rouge :
L’abricotier passionne les gros bourdons cul blanc
pendant que l’amandier est couvert d’abeilles :
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19/03/2015
Les fruits du laurier-rose
Tout le monde connait les fleurs de Nerium oleander. Mais qui a pensé à regarder ses fruits, en hiver bien sûr ? Ils en valent la peine.
Voici un de ces arbustes au Jardin des Plantes de Paris le 18 mars. Le fruit est une grande gousse dont les deux parois s’écartent en s’enroulant pour libérer les graines très velues. Le spectacle est étonnant et les graines sont bien équipées pour le vol plané.
On voit de plus en plus souvent des lauriers-roses en région parisienne. Alors, évidemment, j’ai tenté l’expérience. Mais j’ai choisi ‘Villa Romaine’, le plus résistant au froid, jusqu’à -15°C. Il n’a pas un an, je l’ai planté le 13 avril 2014 :
Pour sa première année j’ai protégé ses racines avec des feuilles mortes et ses feuilles par un grillage contre les chevreuils car ils ne savent peut-être pas à quel point il est toxique. Il a subi jusqu’à -5° mais j’ai déjà vu -11° à Romilly. Plus tard il se débrouillera tout seul contre le froid mais il aura toujours son corset de grillage en hiver. Le voici le 9 janvier 2015 :
Il est inutile de s'embêter à semer ces graines qui ne reproduiront pas le pied-mère. Pour la reproduction, la bouture à l'eau est d'une facilité déconcertante.
06:01 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
18/03/2015
Acacia decurrens
J’ai fait un rapide déplacement à Paris uniquement pour lui, mon mimosa préféré. Ses grappes étaient en boutons depuis janvier, en février il avait des fleurs ouvertes mais pas assez pour la photo. Il a pris son temps cette année pour donner son spectacle parfum et lumière (pour le son, il y avait une incroyable polyphonie des corneilles). Il était impossible de le photographier sans ses admirateurs agglutinés devant et enivrés de son parfum.
J’avais découvert cet arbre le 20 février 2008. C’était alors un véritable arbre d’environ 6m de haut avec un tronc unique :
Vous remarquerez sur cette photo qu’il a un port asymétrique parce qu’il est trop près d’un mur qui l’empêche de se développer normalement. Je pense que c’est pour cela qu’on l’a laissé drageonner. Il drageonne énormément. La masse actuelle, moins haute que l’arbre d’origine et beaucoup plus large, est composée de dizaines de drageons. Ensuite l’arbre a été scié. Le reste du tronc est toujours là, tout près du mur, il mesure près de 30cm de diamètre :
L’étiquette est toujours à son pied mais elle n’est plus visible pour les visiteurs :
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Ranunculus ficaria, le retour
Les premières ficaires apparaissent. Bientôt tout le terrain en sera envahi. Elle est beaucoup plus envahissante à Veneux qu’à Romilly. C’est à cause de son caractère extrêmement envahissant que certains la détestent et veulent l’éradiquer à tout prix. Mais il est impossible de l’éradiquer, ses bulbilles sont partout et un seul resté en terre fait repartir l’invasion. Mais pourquoi tant de haine ? Elle est ravissante, joyeuse, et on ne la voit que lorsqu’elle est en fleurs. Ensuite on ne voit absolument plus rien. En quoi gêne-t-elle donc ?
Sur la première photo la branche qui la surplombe est une branche de gogi.
Je ne peux étudier en détail cette gentille sauvageonne tous les ans. Je vous ai donc ressorti en vrac des photos des années précédentes :
Stigmates couverts de pollen ;
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Ulex europaeus
Vert toute l’année, en fleurs toute l’année, même au cœur de l’hiver, que demander de plus. Certes, il fait un peu sauvage et il faut se contenter de l’admirer avec les yeux, surtout ne pas y toucher. Il est hérissé d’épines vertes. Il pousse très vite. Il tolère presque tous les sols, amis avec toutes les plantes.
C’est pour ces qualités, et son caractère défensif en bordure du terrain que j’ai voulu le planter. Il a cependant une faiblesse : les lapins aiment ses jeunes pousses. Mais pourquoi pas une petite taille de temps en temps pour le discipliner ?
C’est de mars à mai que sa floraison est la plus abondante mais il peut commencer en décembre et ensuite ne sait plus arrêter. En voici un, sans doute encore très jeune, le 6 mars au Jardin des Plantes de Paris. Je l’ai photographié de loin car il est dans un jardin clôturé.
Le mien est encore plus petit, il a été planté le 22 novembre :
Il a repris sans difficulté et, encore tout maigre, il se dresse fièrement près de la clôture qu’il doit défendre. Il n’a pas encore de fleurs, il devait d’abord s’installer, mais il est déjà couvert de boutons floraux :
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17/03/2015
Bignonia capreolata
J’avais été séduite par la densité de cette superbe liane qui avait complètement couvert un grillage installé pour elle dans le jardin botanique de Marnay sur Seine :
Je l’ai plantée à Romilly le 21 octobre 2013 :
Après l’hiver elle n’est pas réapparue. Morte de froid ? Certains la disent frileuse mais d’autres la disent très résistante au froid et la donnent pour rustique jusqu’à -10°C et d’autres encore jusqu’à -15 voire -18°. Elle n’a jamais subi de telles températures ici et d’ailleurs à Marnay, à 10 km seulement de Romilly elle a survécu.
Mon esprit magique (j’ai déjà vu une clématite ressusciter 2 ans après sa disparition) m’a fait laisser en terre le bout de bois qui dépassait encore du sol. J’ai bien fait car elle est magique et aujourd’hui, après un an de mort apparente, alors qu’on est encore en hiver, elle est là, juste un peu plus longue qu’à la plantation. Elle est donc repartie en plein hiver.
Elle s’accroche par des vrilles puissantes à tout ce qu’elle rencontre mais faute d’élément en hauteur cela la fait ramper pour l’instant. Je vais m’empresser de lui installer un large mur de grillage. Longue vie à cette exubérante liane.
10:04 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
16/03/2015
Cornus mas et officinalis
Nous sommes en pleine floraison des Cornus mas et officinalis. A la demande de passionnés de botanique qui m’ont demandé par courriel des précisions sur la taille et les poils sur les fleurs, je vais essayer d’apporter des précisions, surtout dans le but de différencier les deux espèces.
Je vous ai souvent montré, et encore récemment, Cornus mas ‘Jolico’ et Cornus officinalis qui sont à Romilly. Je vais maintenant vous présenter le Cornus mas botanique sur lequel j’ai prélevé les fleurs. Lui se trouve à Veneux et, s’il est bien plus vieux que les précédents, il se développe beaucoup plus mal dans le sable. De plus, son allure dégingandée est due à sa recherche du soleil. Il démontre que ces Cornus ont besoin de soleil et d’un sol suffisamment dense et riche, et de préférence calcaire. Devant son désespoir je lui ai donné de l’engrais pour la première fois l’été dernier et j’ai fortement élagué les abus des actinidias incontrôlés qui épaississaient l’ombre des arbres. Il est d’ailleurs plus fleuri que l’an dernier. Le système racinaire de Cornus mas est si puissant qu’il n’est plus question de le déplacer :
J’ai donc prélevé des branches fleuries de chacun des 3 Cornus. Les voici avec de gauche à droite Cornus mas ‘Jolico’ (cultivar à gros fruits), Cornus mas botanique, Cornus officinalis :
Contrairement à ce qu’on lit souvent concernant les fleurs, il semble que les inflorescences de Cornus officinalis soient légèrement plus petites que celles des Cornus mas. Mais il s’agit des inflorescences et non des fleurs et nous allons les étudier sur papier millimétré. Tout ça est très petit. J’ai détaché les inflorescences puis les fleurs avec des ciseaux très fins.
Les inflorescences, dans le même ordre :
Cornus mas ‘Jolico’ :
Largeur de l’inflorescence 25mm, largeur de la fleur 5mm.
Cornus mas botanique :
Largeur de l’inflorescence 22mm, largeur de la fleur en apparence 3mm mais les pétales sont recourbés peut-être parce que je l’ai cueilli presque à la nuit mais 5mm si on étale les pétales.
Cornus officinalis :
Largeur de l’inflorescence 18mm, largeur de la fleur 5mm.
Il n’y a pas de différence dans la taille des fleurs. Mais il y a d’autres différences discrètes. On peut voir sur les photos des fleurs que le plateau qui termine l’axe central et sur lequel s’insèrent pétales et étamines est jaune chez les 2 Cornus mas et orange soutenu chez Cornus officinalis :
Par ailleurs les poils qui recouvrent les pédoncules des fleurs sont souvent bruns chez les Cornus mas surtout à la base du pédoncule :
Et plutôt blonds chez Cornus officinalis :
Les différences florales sont infimes, les deux derniers détails donnés ne sont visibles qu’à la loupe ou sur agrandissements des photos. C’est plus facile de les différencier sur la puissance, la vitesse de croissance, l’écorce, les couleurs d’automne.
23:26 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
15/03/2015
Prunus dulcis et cerasifera en fleurs
Les fruitiers les plus précoces se réveillent. A Paris, il y a un alignement d’arbres fruitiers mais cette année ils ont tous perdu leur étiquette. Un seul est en fleurs le 6 mars.
Je pense que c’est Prunus dulcis, l’amandier. Je vous l’avais montré le 20 février 2012 et tout correspond, emplacement, aspect, date de floraison, il est un peu plus fleuri ce 6 mars.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/02/20/prunus-d...
A Romilly c’est mon Prunus cerasifera à deux troncs, fleurs blanches et feuillage rouge, certainement de semis spontané, qui commence sa floraison :
Il est autofertile mais ses fleurs sont absolument indispensables à la pollinisation de Prunus salicina. Celui-ci n’est pas encore en fleurs mais a déjà des bourgeons dodus
et je l’ai photographié en fleurs le 17 mars l’an dernier, c’est donc pour les prochains jours. Avec la floraison très abondante et prolongée du cerasifera il ne devrait y avoir aucun problème.
03:14 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
14/03/2015
Festival de jaune
A Romilly toutes les floraisons sont jaunes aujourd’hui.
Hamamelis’ Arnold Promise’ poursuit sa floraison :
Hamamelis mollis, à croissance beaucoup plus lente mais plein de bonne volonté :
Cornus mas ‘Jolico’ :
Cornus officinalis :
Premier narcisse :
Premières fleurs de forsythia :
Primevères sauvages déjà photographiées en fleurs le 22 novembre et c’est ininterrompu depuis :
L’hellébore oriental, moins jaune et taché de rouge :
Le Ligustrum ‘Lemon and Lime’, totalement persistant quoiqu’on en dise (vérifié depuis sa plantation en 2012), n’est pas en fleurs mais ajoute sa touche de jaune :
11:04 Publié dans cornus, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
13/03/2015
Adolphe Audusson
Camellia japonica ‘Adolphe Audusson’ a 31 ans et mesure 3m de haut, taille qu’il a atteinte depuis plusieurs années. Il a ouvert sa première fleur le 30 novembre mais a vraiment été chargé de fleurs depuis janvier. Le 29 janvier :
Aujourd’hui :
Vous remarquerez que cette floraison est irréprochable, on ne voit pas la moindre fleur fanée ou un peu abimée. Il perd les fleurs en fin de vie à temps, c’est sa principale qualité. Il serait impossible de « faire le ménage » sur un arbuste de cette taille. Il a encore beaucoup de boutons et sans doute pour encore un mois de floraison. Il a une végétation aérée parce qu’il n’a jamais été taillé.
C’est le camellia le plus rustique, le seul qui n’a pas perdu une seule feuille lors de l’horrible hiver vers 1985 alors qu’il était planté depuis à peine un an. Ses fleurs ne sont abimées ni par le gel ni par la neige. Une valeur sûre, même pour les régions plus froides. Et une vraie beauté.
08:21 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
12/03/2015
Que manque-t-il à mon iris fétide ?
Au Jardin des Plantes, les Iris foetidus du jardin sauvage sont joliment chargés de fruits :
Mais le mien, à Veneux, a fleuri et fructifié l’année qui a suivi sa plantation en 2009 :
Et depuis, plus rien, pas de fleurs donc pas de fruits. La touffe de feuilles est saine mais maigrichonne :
Il est planté dans la zone ombragée, c’est ce qu’il aime, mais reçoit du soleil l’après-midi. Il est dans le sable mais je lui laisse toujours les feuilles mortes des arbres pour l’humus et je lui donne des granulés de fumier décomposé. Il est arrosé en même temps que les camellias qui l’entourent. Que lui manque-t-il ? Davantage de nourriture ? C’est vrai que le sable ne garde rien, il faudrait peut-être en mettre plus souvent. Ajouter de l’argile ? Un peu de calcaire ?
18:29 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
11/03/2015
Mais c'est Buddleia officinalis
Le Buddleia que je viens de vous montrer n’est pas Buddleia davidii. Certes, celui-ci a un feuillage persistant à Paris (et chez moi à Romilly avant qu’il ne soit décimé par les inondations).
Ce Buddleia en fleurs en plein hiver, de janvier à avril-mai, c’est Buddleia officinalis. Je vous l’avais montré en boutons en janvier 2012 (photos du 31 décembre 2011) :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2012/01/15/buddleja...
En plantant Buddleia glomerata, Buddleia davidii et Buddleia officinalis, vous pouvez avoir une floraison continue toute l’année et de quoi attirer les premiers papillons qui ne vont pas tarder à se réveiller si ce n’est déjà fait, comme ce citron le 8 mars 2014 à Romilly :
09:42 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Le buddleia attend les papillons
C’est encore une floraison à contre saison ? Chacun sait que le buddleia a un feuillage caduc, parfois semi-caduc, et une floraison estivale.
Au Jardin des Plantes de Paris il a oublié de perdre son feuillage et il continue à fleurir abondamment en plein hiver.
Photos du 10 février :
Photos du 25 février :
Mais est-ce Buddleia davidii ?
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10/03/2015
Les jonquilles
Le 5 mars de nombreuses jonquilles avaient ouvert leurs corolles :
Elles côtoient les perce-neige qui sont encore en fleurs :
Et envahissent peu à peu leur tapis :
Comme les perce-neige et les petites scilles sauvages, elles ont envahi les escaliers, les bords des marches,
Et tout doucement un grand tapis jaune va remplacer le tapis blanc.
Mais d’autres ont des idées de floraison. L’ail des ours émerge déjà du tapis de feuilles mortes permanent qui le protège non du froid mais de la sécheresse :
Et le houx mâle montre des boutons floraux :
Un bourgeon très différent d’un bourgeon végétatif, encore un peu couvert de bourre :
Camellias et edgworthia sont toujours là :
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08/03/2015
Xylocopa violacea
Le Lonicera fragrantissima est encore en fleurs et, sous un ciel tout bleu et 17°, c’est par nuées que les insectes volants l’assaillent. C’est ainsi que j’ai eu le plaisir de voir la première abeille charpentière de l’année :
La voici en bonne position pour la mesurer, un groupe de 2 fleurs du chèvrefeuille fait 3 cm de large :
Elle est impressionnante mais totalement pacifique. La femelle a bien un dard mais elle ne s'en sert que si on est assez vicieux pour chercher à l'écraser entre deux doigts. Elle creuse son nid dans le bois mais ne s'attaque qu'au bois assez pourri pour faciliter le creusement.
Elle a butiné presque toutes les fleurs encore présentes. Une bonne pollinisatrice.
J’ai fait un agrandissement pour montrer que c’est un mâle : pilosité grise sur le thorax et deux anneaux jaunes juste avant l’extrémité des antennes.
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07/03/2015
Encore des oiseaux
Hier, au Jardin des Plantes, le spectacle n’était pas parmi les plantes, plutôt calmes en ce moment, mais animé par les oiseaux. Mésanges, moineaux, pigeons amoureux, corneilles, beaucoup de corneilles. Lorsque j’étais assise sur le banc, il y en avait plusieurs au-dessus de moi sur les branches de deux platanes. Elles n’émettaient pas leur horrible crouac mais des sons plus doux. Celle qui, juste au-dessus de ma tête, émettait ce presque chant, semblait me regarder. Était-ce à mon intention ? Par bonheur, je n’ai reçu aucune fiente.
La perruche venait de partir lorsque j’ai vu au loin un oiseau qui courrait très vite dans l’herbe, un oiseau aux couleurs contrastées mais il était si loin, en partie caché par une clôture en bois, que je n’ai pu le reconnaitre. J’ai pris à tout hasard des photos dans cette direction. C’est en recadrant et en agrandissant ces photos que j’ai pu reconnaitre, bien que l’image soit floue, une poule d’eau :
Sur cette photo, j’ai même l’impression qu’elles sont deux :
Je connais ces poules d’eau depuis 2011 lorsque j’ai vu le 15 juillet l’étonnant spectacle de l’élevage de poussins dans les herbes hautes d’un bassin. Les spectateurs étaient nombreux et silencieux. Même les enfants ne faisaient aucun bruit.
Deux oisillons sont visibles à gauche :
Alors que cet oiseau est considéré comme peureux, ici il n’est pas farouche et se promène parfois pas très loin des visiteurs. Elle vit toute l’année dans le jardin. Je l’ai vue au bord des allées un 21 janvier :
Un 21 juillet :
Ma première rencontre a même eu lieu le 26 septembre 2010 :
Alors que je m’éloignais des mangeoires, encore éblouie par la vision de la perruche, j’ai croisé un canard. Il traversait la grande allée, pas impressionné du tout par les nombreux visiteurs. Je ne connais pas très bien le monde des anatidés mais il ne peut s’agir que d’une cane colvert, moins typée que son mâle (elle doit avoir un costume discret pour ne pas être repérée quand elle couve). Je sais que plusieurs couples nichent dans le jardin.
Continuant de m’éloigner, j’ai assisté à une séance de drague et de rapprochement :
Et ça se termine par un tendre baiser :
16:48 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
06/03/2015
Perruche de Paris
Je vous avais déjà montré un mâle de cette perruche à collier de grande taille qui a envahi Paris et même sa proche banlieue (et aussi Londres et Bruxelles). C’était en décembre et elle se gavait de kakis.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/12/01/les-perr...
Mais il n’y a plus de kakis, tout juste encore quelques baies de lierre. Qu’importe, les humains sont là. Et c’est bien pour ça que ces magnifiques oiseaux d’Afrique tropicale préfèrent les villes où l’abondance de nourriture leur permet de s’adapter à l’hiver.
Au Jardin des Plantes il y a un restau pour zoziaux toujours abondamment garni de graines de tournesol. Je suis assise sur un banc à environ 4m des mangeoires dont je suis séparée par une grille.
C’est un ballet incessant de mésanges. Elles se posent toujours du côté opposé à l’allée et cela ne facilite pas les photos :
Sous les mangeoires c’est un tapis noir de corneilles qui récupèrent les graines que les petits oiseaux laissent tomber :
Soudain, un grand oiseau lumineux apparait sur un arbre à proximité des mangeoires :
Elle est rapidement sur une mangeoire. Cette belle perruche n’est vraiment pas farouche. Elle a pour habitude de squatter les mangeoires et elle ne se cache pas derrière comme les mésanges. Elle ne s’émeut même pas lorsque je m’approche de la grille en compagnie de deux autres personnes. Les perchoirs, faits pour les petits oiseaux, sont trop petits pour ses grosses pattes, elle s’agrippe dans un trou d’accès aux graines :
Cette fois, c’est une femelle, elle n’a pas de collier :
Longue vie aux perruches de Paris, c’est un rayon de soleil qui réchauffe l’hiver.
18:58 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Leucojum vernum
Une lectrice de mon blog m’a dit avoir vu des nivéoles le 3 mars dans la forêt de Ecouvottes dans le Doubs.
J’ai d’abord eu du mal à y croire car elle parlait de Leucojum aestivum qui fleurit en avril et du Jura où elle n’a pas été observée. Mais elle m’a envoyé des photos. Il s’agit bien d’une nivéole, Leucojum vernum qui pousse dans les départements de l’Est, y compris le Jura d’ailleurs car son territoire est plus étendu, et fleurit de février à avril, tout de suite après les perce-neige.
Voici les belles photos que m’a envoyées Francine Ducrot :
J’aimerais bien la voir dans la nature moi aussi, elle pousse dans l’Aube et je l’invite à venir sur mon terrain naturel garanti sans herbicides ni aucun autre cide.
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05/03/2015
La floraison des ifs
J’ai 3 Taxus baccata à Romilly et 2 à Veneux, soit 2 mâles et 3 femelles. Tous, sauf une, sont en pleine forme. Les mâles sont d’une variété fastigiée, les femelles ont un port plus classique un peu évasé et irrégulier. Je me rends compte que j’ai fait une petite erreur : j’ai planté les mâles à l’est, les femelles à l’ouest. J’aurais dû faire l’inverse étant donné que le pollen est transporté par le vent. Mais ils sont proches et la quantité de pollen qu’émet un mâle est énorme, aucune fleur femelle n’en manquera. J’avais transporté un mâle en fleurs pour le planter et j’en étais sortie complètement jaune des pieds à la tête.
Il y avait un if spontané sur le terrain au nord qui a été complètement déboisé, l’if a subi le même sort que les autres arbres.
A Romilly, il y a ce mâle dont je suis très fière :
En fait, il montrait ses boutons floraux depuis un mois et la reprise du froid l’avait calmé.
Une des femelles :
L’autre femelle a eu des problèmes de reprise :
Mais elle a encore des branches vertes en bas :
Et un peu plus haut :
Pour l’instant je n’y touche pas, je ne taille pas. L’hiver ne l’a pas aggravée et elle semble vouloir vivre. Un if est capable de refaire des pousses vivantes sur les branches et sur le tronc. J’en ai vu des exemples saisissants à l’arboretum des Barres :
A Veneux, mes ifs sont très jeunes. Le mâle :
La femelle :
Voyons les fleurs. Elles sont petites et réduites à leur plus simple expression, Juste les organes de reproduction sous quelques écailles.
Les fleurs mâles sont une boule d’étamines qui sort d’une sorte de cône rudimentaire fait de quelques écailles. On ne voit que des loges polliniques les unes contre les autres et bien rangées en petits cercles :
Les fleurs femelles sont vertes, vite jaunes, et tellement petites, tellement discrètes qu’il faut vraiment les chercher. On ne voit qu’une sorte de minuscule cône pointu fait d’écailles qui protègent et cachent le pistil. Elles sont en général solitaires mais mon petit if est si plein de vie qu’il en a de très rapprochées par trois et même cinq :
Lorsque l’ovule sera fécondé, il grossira et sortira du cône mais il y a déjà une ouverture pour le passage du pollen :
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04/03/2015
Les Cornus
La plupart des Cornus sont en plein repos hivernal encore fin février. Seuls se font remarquer Cornus alba et les Cornus fruitiers
Les tiges de Cornus alba sont toujours d’un rouge très vif le 27 février et forment un beau contraste avec les fleurs jaunes de Hamamelis ‘Arnold Promise’ :
Mais j’ai un gros problème, un vrai casse-tête. Je ne l’ai jamais taillé depuis 2011 et ses tiges sont toujours très rouges :
Mais on dit qu’il faut le rabattre sévèrement en fin d’hiver car seules les jeunes pousses ont une écorce rouge vif. Si je ne le fais pas, mes tiges vont s’assombrir ? Mais si je le fais, je perdrai la si belle fructification :
La solution est peut-être de ne rabattre qu’une branche sur deux.
Cornus mas ‘Jolico’ qui m’a donné une petite récolte de cornouilles l’été dernier, promet l’abondance cette année. Il y a un mois, le 27 janvier il m’avait fait cette promesse avec une profusion de boutons floraux :
Le 27 février quelques fleurs s’ouvrent :
Le Cornus mas sauvage de Veneux en est au même stade mais les fleurs sont moins nombreuses, le sable ne lui plait pas.
Comme chaque année, Cornus officinalis est en avance sur Cornus mas :
Curieusement, il est plus fleuri dans sa partie nord. Le nord est à gauche :
Beaucoup de fleurs sont ouvertes :
Cornus mas ‘Yellow’ aux fruits jaunes est en retard. Il est encore en boutons très fermés :
Ces boutons sont rouges. Cela ne m’étonne pas. J’ai souvent constaté cette couleur rouge au départ pour une végétation qui sera jaune, comme par exemple Sambucus racemosa ‘Plumosa Aurea’ dont le jeune feuillage qui débourre est d’un rouge lumineux avant d’être jaune.
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02/03/2015
Nandina domestica
Je l’avais planté le 28 novembre, en zone surélevée car le précédent avait péri dans les inondations et cerné de grillage pour le protéger des chevreuils. Il avait 3 superbes grappes de fruits :
Le 27 février, les fruits sont toujours aussi beaux. C’est vraiment un décor de longue durée.
A Paris il a perdu beaucoup de fruits :
Il en a encore :
Mais certaines grappes ont été presque totalement dévorées :
La différence, c’est le grillage qui, à Romilly, le protège aussi de la voracité des oiseaux.
Est-ce la perte de ses fruits qui à Paris l’incite à fleurir en hiver ?
Sa période normale de floraison, c’est l’été. Il a pourtant pris pour habitude à Paris de fleurir aussi en hiver. Le 4 décembre 2012 :
Le 12 janvier 2013 :
Bien sûr, la floraison d’été est plus abondante :
19:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Garrulus glandarius
J’ai vraiment craint de perdre mon couple de geais. Au nord du terrain, ce n’est plus qu’un univers de béton, un hectare de maisons collées les unes aux autres, plus un seul arbre, et l’agitation et les bruits du chantier. Il n’y a plus d’arbres que sur mon terrain et deux ou trois arbres sur deux terrains voisins. Mais il y a mes chênes et le lierre sur les troncs pour cacher un nid. Depuis plusieurs jours les geais semblent agités, ils passent et repassent mais très vite. Aujourd’hui j’ai pu en photographier un pour m’assurer qu’il s’agit bien d’un geai mais il est posé très haut et caché par des branches :
Mais voilà qu’il part sur un autre arbre, puis un autre. C’est plus haut, plus loin, à contre-jour, mais on peut voir son comportement : il se nettoie dessus, dessous, sous les ailes, lisse ses plumes, s’ébroue…
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