07/09/2012
Lippia dulcis
Je ne l'aurais sans doute jamais achetée parce qu'elle est gélive. Mais elle m'a été donnée et elle est bien mignonne. Elle passera sa vie en pot pour être rentrée en cas de gel.
Lippia dulcis est une plante sucrante comme la stevia. Elle est interdite en France pour la consommation mais personne ne viendra vérifier si j'en croque une feuille. Mais elle était davantage utilisée comme plante médicinale par les Aztèques. Elle serait efficace contre la toux.
22:16 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Araignée sans peur
La diversité des araignées à Romilly est remarquable. Je n'ai pas trouvé le nom de celle-ci. Toute aide est la bienvenue. Pour percer tous les mystères de la faune de ce terrain je devrais sans doute faire des études spécialisées es araignées.
J'en ai d'abord trouvé une sur mon pantalon alors que je folâtrais dans l'herbe. Elle n'était vraiment pas farouche. Je n'avais pas l'objectif macro et elle voulait sans cesse monter le long de ma jambe, se plaçant ainsi hors des possibilités de mise au point. Je la remettais au bas de ma jambe et elle remontait aussitôt, très rapide.
J'ai fini par la jeter dans l'herbe dans l'espoir de mieux la photographier et elle a vite disparu.
Environ 5 minutes plus tard, j'en ai trouvé une autre au bord du coffre de la voiture. Il y a de petites différences mais je crois que c'est la même espèce. Et aussi peu farouche.
Elle a d'abord fini de consommer sa proie.
Puis elle est descendue un peu mais ne s'est pas assez éloignée de l'ouverture du coffre. Dans son intérêt, j'ai fini par l'envoyer dans l'herbe.
Bravo Brigitte. C'est bien Meta segmentata. J'en ai trouvé une autre dans les herbes près du sol comme la première :
11:23 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (5)
06/09/2012
Sophia Renaissance
L'intérêt des rosiers, c'est qu'ils peuvent se passer d'arrosages. Mais beaucoup cessent de fleurir au milieu de l'été. Ils ont une floraison remontante mais pas continue.
Parmi mes rosiers, quelques uns font mon admiration parce que leur feuillage est parfaitement sain et leur floraison continue même au plus dur de l'été. Je pense aux rugosa comme 'Roseraie de l'Haÿ' qui, en plus, donne de beaux cynorrhodons
mais aussi 'Jacques Cartier'
ou 'Red Parfum'
Aussi sain, aussi sobre, aussi florifère, mais beaucoup plus grand, je voudrais vous parler d'un rosier qui me semble peu connu en France : 'Sophia Renaissance'. Ses fleurs au bout d'une très longue tige très solide peuvent être utilisées comme fleurs à couper.
06:43 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
05/09/2012
Achillea ptarmica
Voilà une ravissante sauvageonne que l'on trouve souvent sous une forme plus sophistiquée à fleurs doubles. Elle fleurit tout l'été. Son rhizome traçant la rend parfois envahissante mais ce n'est pas pour moi un défaut. Son vrai défaut : elle est sensible à l'oïdium.
Les fleurs externes ligulées sont des fleurs femelles, les minuscules fleurs du centre sont hermaphrodites.
00:34 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
04/09/2012
Tegenaria domestica
Elle se tenait derrière un tuyau dans la buanderie. J'ai eu un mouvement de recul devant sa taille et sa noirceur. C'était un simple réflexe parce que je ne m'attendais pas à la voir mais je sais qu'elle est totalement inoffensive. Même la peur de ceux qui craignent les araignées n'est rien à côté de sa peur.
Je pense que c'est une femelle parce qu'elle était très grande, sans doute 5cm en comptant les pattes, et aussi parce que l'extrémité de ses pédipalpes est fine. C'est pourtant la plus petite des tégénaires.
J'ai frôlé une de ses pattes dans l'espoir qu'elle se déplace un peu afin de mieux la photographier mais elle s'est instantanément laissé tomber derrière la machine à laver.
Pour mieux vous montrer la bestiole j'ai retrouvé des photos anciennes :
Le mâle a les pédipalpes élargis en gants de boxe :
Ce sont ses organes copulateurs. Pauvre mâle. D'abord pour approcher sa belle il doit tapoter sa toile selon un code précis. Si c'est mal fait il est aussitôt capturé. S'il parvient à ses fins, il sort rarement vivant de son acte d'amour. Mais la femelle prendra soin de ses petits pour finalement se faire bouffer par eux.
Mâle ou femelle, la tégénaire est souvent victime de l'autre araignée vue récemment, le pholque pourtant gracile.
Le monde des araignées est un monde de brutes.
23:32 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
03/09/2012
Drôles de boutures
Je dois prochainement rencontrer un lecteur de mon blog pour un échange de plantes. Il aime les sureaux et j'ai tenté pour lui il y a 15 jours des boutures de Sambucus coreana et Sambucus tigranii qui sont pour moi les sureaux à grappes les plus beaux et les plus faciles à cultiver.
J'ai planté le 15 août 2 branchettes de Sambucus coreana et 3 branchettes de Sambucus tigranii. Elles ont aussitôt perdu toutes leurs feuilles. Mais voici ce que j'ai trouvé ce matin :
1 bouture de S. coreana :
et 2 boutures de S. tigranii :
La végétation a démarré sur des bourgeons axillaires. La surprise c'est qu'il y a des fleurs :
J'ai déjà eu la surprise d'une floraison sur une bouture d'un sureau de la section sureaux noirs, Sambucus palmensis, au mois de mars. Lors de la prise de la bouture il y avait déjà eu l'induction florale :
Les sureaux de la section Eusambucus, les sureaux noirs à corymbes, ne fleurissent pas avant le mois de mai, bien après le développement du feuillage. En ce moment et tout l'hiver les bourgeons axillaires sont minuscules et pointus, ce sont des bourgeons végétatifs, l'induction florale surviendra plus tard.
Les sureaux de la section Botryosambucus dont font partie coreana et tigranii, sureaux rouges à grappes, fleurissent dès mars ou début avril, en même temps que l'apparition du feuillage. Dès maintenant les bourgeons axillaires sont gros et ronds, ils ont les caractéristiques des bourgeons floraux. En fait ces bourgeons contiennent déjà feuilles et fleurs, c'est ce qu'on voit sur mes boutures. D'ailleurs un Sambucus coreana m'a déjà fait la blague de fleurir en novembre.
Je n'ai pas de S. coreana sous les yeux parce que je suis à Veneux et que je ne l'ai planté qu'à Romilly. Mais voici des bourgeons axillaires de S. tigranii photographiés aujourd'hui :
J'ai déjà réussi des boutures de Sambucus tigranii mais elles avaient été faites au printemps. Je ne sais ce que vont devenir ces boutures, il est possible que les fleurs fanent et que les plantules se développent bien. Mais je crois préférable de bouturer les sureaux de cette section au printemps.
22:35 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
02/09/2012
Un après-midi à Romilly
A chaque arrivée à Romilly j'ai des moments d'angoisse. J'ai peur de trouver des plantes en détresse. Tout le mois d'août s'est passé sans qu'il soit tombé une seule goutte de pluie et les prévisions sont désespérantes pour les 10 prochains jours. Mon expérience me dit qu'il ne pleuvra peut-être pas avant octobre, même fin octobre. Jusqu'à présent toutes les plantes ont résisté, même les hydrangeas (paniculata et arborescens). Le sol de ce terrain est vraiment formidable. J'ai cependant dû arroser Sambucus sibirica, ses feuilles sont grillées.
Ma traversée du terrain puis tout l'après-midi passé à défricher ont été vécus comme dans un rêve. Je croyais être dans un monde de fées. J'évoluais au milieu de nuées de papillons. Il y avait des piérides
des Robert le diable
mais surtout des dizaines de paons du jour. Il y en avait partout. J'avais en permanence au moins dix papillons dans le champ visuel.
Progressivement au cours de l'après-midi ils ont été rejoints par d'autres papillons, aussi grands et aussi lumineux, des vulcains. Eux aussi ont fini par être des dizaines.
Tous ne s'intéressaient qu'aux fleurs d'eupatoires où se trouvaient aussi bien d'autres insectes, sans doute des abeilles solitaires
et des bourdons de toutes tailles.
La petite hémérocalle 'Stella de Oro' que je n'ai pourtant jamais arrosée a osé faire encore une fleur :
Sur un pétale il y a un minuscule insecte, tellement minuscule, 3 ou 4mm, que je ne pouvais comprendre à l'œil nu ce que c'était. C'est encore la photo qui donne la solution. C'est une toute petite punaise du genre Lygus, reconnaissable au V sur le dos, peut-être Lygus rugulipennis :
Ces punaises peuvent être des ravageurs des cultures.
23:25 Publié dans Animaux, papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
01/09/2012
Aralia spinosa
22:24 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Ma climatisation
Cet été la climatisation a sans doute fait encore une fois des ravages sur notre bilan d'effet de serre. Elle n'est pas sans effet sur notre santé mais je ne vous parlerai que du bilan écologique et d'un des moyens de l'éviter. Je me suis inspirée de Wikipedia que vous pouvez consulter en complément.
Selon l'Ademe a climatisation d'un véhicule augmente sa consommation d'1l/100km. On vous demande de rouler moins vite pour réduire la consommation et son effet sur l'environnement. A quoi cela sert-il si c'est pour y ajouter 1l ? Les véhicules récents sont équipés de climatisation et c'est bien, c'est indispensable quand on est dans des embouteillages ou, pire, lorsqu'on fait la queue à un péage en plein soleil par 40° à l'ombre. Mais est-ce indispensable quand on roule. Je vois les vitres fermées de tous les véhicules alors qu'on roule à 90kmh. Cela veut dire que la clim est à fond. Est-ce indispensable ? Quand on roule, si on ouvre plus ou moins les fenêtres, cela suffit au confort.
La consommation électrique en été approche et a même dépassé la consommation électrique en hiver en 2003 !
La fuite de frigorigènes à effet de serre très élevé est importante.
Un décret de 2007 interdit le fonctionnement de la climatisation lorsque la température est inférieure ou égale à 26°C.
La climatisation de ma maison ne consomme aucune énergie, ne répand aucun gaz à effet de serre. Mieux : elle consomme et non rejette du CO2. Pendant que les voisins fermaient leurs volets et se coupaient visuellement du monde extérieur, probablement en allumant l'éclairage, j'ai gardé mes volets ouverts. La température dans mon séjour s'est maintenue à 22°C une bonne partie de l'été. Elle a atteint 25°C quand la température extérieure a dépassé 35°C et jusqu'à 39°C mais n'est jamais allée au-delà. Portes et fenêtres n'étaient ouvertes que la nuit quand la température était à 20° ou moins. La température sur mon terrain boisé était toujours d'au moins 5° inférieure à la température annoncée ailleurs.
Cette climatisation n'a été débordée qu'une fois, en 2003 quand la température a dépassé 35° de façon très prolongée. Un ventilateur près de moi m'a alors rendu un confort acceptable et une telle situation est rare.
Voici ma climatisation, les arbres très proches. Côté sud :
Le mur à l'ouest, sans fenêtres, est couvert de lierre. Le pignon est est le seul point faible mais au départ il était protégé par un énorme hêtre qui est mort depuis.
Lorsque nous avons construit cette maison en conservant un maximum d'arbres même très proches, nous avions continuellement des réflexions concernant l'humidité et le froid l'hiver. C'est vrai que le toit est plus facilement couvert de mousses que celui des voisins. Mais il existe des anti-mousses. C'est vrai que je ressens parfois l'humidité en automne quand le chauffage n'est pas encore utilisé. Une petite flambée dans la cheminée et le confort revient pour plusieurs jours. Le froid l'hiver ? C'est absurde. Les arbres n'ont pas de feuilles et ne font pas obstacle au soleil. Les grandes baies vitrées du séjour que ces arbres ont permis ont l'effet d'une serre et il arrive par beau temps que le chauffage s'arrête.
Tout le monde n'a pas un terrain boisé. Beaucoup ont peur des arbres. Mais il existe d'autres méthodes de climatisation sans danger pour l'environnement.
10:42 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)