Sureaux

Contrairement à Cornus officinalis, Cornus mas n'est pas réputé pour ses couleurs d'automne.

Ce Cornus mas à l'arboretum des Grandes Bruyères m'a surprise car il était paré de belles couleurs le 6 octobre :

Pourtant aujourd'hui encore mes Cornus mas ont un feuillage très vert, aussi bien les Cornus sauvages à Veneux

que Cornus mas 'Jolico' à Romilly

qui a déjà de gros bourgeons :

On voit sur cette photo de très près que les feuilles commencent à ce teinter de rose mais plus de 3 semaines après celui d'Ingrannes.

Cornus officinalis est planté pour sa magnifique floraison en fin d'hiver, semblable à celle de Cornus mas, mais aussi pour ses couleurs d'automne, mais pas avant la mi-novembre ici, pour son écorce et pour ses fruits. Le 12 novembre 2011 à Paris :

Le 7 novembre 2011 à Romilly :

Le 28 octobre 2012 à Romilly :

Il a beaucoup grandi en un an, il a pris 1m de plus en hauteur et en largeur.

Un autre le 6 avril :

Pyrus calleryana 'Bradford' très jeune le 9 avril 2012 :

Aujourd'hui la grande saison de la corvée de feuilles mortes a commencé. Il y en a beaucoup et pourtant les arbres sont encore verts. Cela durera jusqu'au printemps à cause des feuillages marcescents, charmes et hêtres. Je ne ramasse que les feuilles dans les allées et je les verse sur les plantes à protéger du froid ou à nourrir ou pour améliorer leur sol. La moitié des feuilles part à Romilly. J'ai découvert la floraison de mon petit arbre en ratissant à proximité. Il était déjà très tard, presque le coucher du soleil.

Prunus subhirtella 'Automnalis' est tout petit, il a été planté il y a 1 mois.

Juste à côté Viburnum bodnantense a lui aussi commencé sa floraison. Les tiges fines et sombres qui le parcourent sont celles d'une clématite 'Jackmanii' à grandes fleurs bleues qui assure le décor d'été.

A leur pied des touffes de sedum :

et le cyclamen qui se ressème vers l'allée, à ras du passage de la voiture et que je vais donc devoir déplacer :

Toujours à leur pied, j'ai eu la surprise de trouver un semis spontané de Hydrangea arborescens radiata :

Le mois dernier j'en avais trouvé un autre :

Ils sont à environ 10m des pieds d'origine et il y a 6m entre les deux. Les graines ont-elles été transportées par le vent ? Ce serait un vent de sud, c'est rare et ça passe mal à cause du bois. Ou bien les oiseaux s'intéressent-ils à ces fruits très fins ? Voici un pied d'origine :

et le corps du délit sans doute à l'œuvre pour l'année prochaine :

Il a 20 ans et ne mesure qu'un peu plus d'1m.

L'intérêt de cet arbuste, c'est sont aspect exotique dû à son feuillage persistant et, si vous y croyez autant que les japonais, ses qualités de porte-bonheur.

Celui-ci est jeune, il pourra atteindre 6m chez nous. J'essaierai de vous le montrer en fleurs au printemps. Le fait qu'il ne porte pas de fruits bleus persistant tout l'hiver ne veut pas dire qu'il n'est pas encore capable de fleurir. Il est en effet dioïque et je n'ai vu qu'un exemplaire.

Prunus x yedoensis ou cerisier Yoshino est l'un des plus appréciés au Japon. Il sert à prévoir le front de floraison des cerisiers. C'est un hybride non fertile qui ne peut être multiplié que par voie végétative.

Le 6 octobre :

Le même le 9 avril :

Acer saccharinum, l'érable argenté, photographié le 21 octobre à l'arboretum des Grandes Bruyères :

Il est déconseillé de le planter près d'un bâtiment, ses racines superficielles s'étendant loin le mettraient en danger.

J'ai ressorti de vieilles photos prises à l'arboretum de Chèvreloup un 20 octobre. Elles montrent 2 variétés de cet érable.

Acer saccharinum 'Pyramidalis' que je ne trouve pas plus pyramidal que le précédent :

Surtout Acer saccharinum 'Wieri' au feuillage très découpé :

Mais il existe aussi Acer saccharum, l'érable à sucre. Devant leur nom latin on risque de toujours se demander lequel est l'érable à sucre. J'ai un moyen mnémotechnique : la saccharine n'est pas du sucre donc saccharinum n'est pas l'érable à sucre. Je n'ai pas rencontré Acer saccharum dans les arboretums mais j'en ai un petit à Veneux. Il ne grandit pas vite, sans doute parce que le sable ne lui plait pas.

Aux  Grandes Bruyères il y a un groupe de Camellia sasanqua, appelés camellias d'automne. Le 21 octobre l'un d'eux, 'Crimson King', commence à fleurir mais les autres sont chargés de boutons floraux et vont bientôt le suivre.

Dès janvier j'ai l'habitude de vous montrer la floraison de mes camellias, des japonica et des x williamsii. Cette floraison durera jusqu'en mai. Le record est détenu par 'Adolphe Audusson' qui a montré sa première fleur le 4 janvier 2012

et la dernière le 16 mai 2012 :

Il a 30 ans, il mesure 3m x 3m et n'a jamais souffert de mes conditions de culture.

J'aimerais compléter cette longue floraison des camellias par des Camellia sasanqua. Certains fleurissent dès septembre et cela peut durer jusqu'en janvier. Cela me ferait 8 à 9 mois de camellias en fleurs. Ces camellias ont des feuilles et des fleurs plus petites mais souvent très parfumées. Ils ont besoin de davantage de soleil, d'un terrain légèrement acide mais bien drainé et de davantage d'humidité.

J'ai déjà planté 3 Camellia sasanqua. J'ai pu photographier des fleurs de 'Yuletide' :

Pourtant un seul est encore en vie, c'est 'Maiden's Blush'. Il semble en bonne santé, sans déficience ni maladie ni carence. Mais il ne grandit pas, 50cm x 70cm depuis 4 ans, ne fleurit pas. En le photographiant aujourd'hui j'ai découvert, oh miracle, un bouton floral. Ne rêvons pas, je n'en ai trouvé qu'un seul.

Qu'est-ce qui ne convient dans ma culture ? Je l'ai planté dans une fosse de terre forestière. Je lui ai donné un emplacement ensoleillé. Je le nourris. Je laisse l'hiver les feuilles qui tombent sur lui et j'en rajoute. Je l'arrose et je le douche le soir en été.

Cet arbuste ou petit arbre présente une végétation d'aspect encore plus étagé que le Viburnum 'Mariesii'. Il convient bien à un petit jardin par sa petite taille mais aussi par le peu d'ombre qu'il projette, le soleil passe facilement entre ses branches.

Ses belles feuilles vertes et blanches rosissent légèrement le 6 octobre 12

et plus nettement le 21 :

Pour répondre à un commentaire, l'écorce de Prunus serrulata photographiée à Paris est bien celle d'un arbre, très vieux, étiqueté Prunus serrulata var spontanea :

Mais il y a d'autres Prunus serrulata au Jardin des plantes. Celui de la variété alba est aussi très vieux :

de même que le sublime 'Shirotae' :

Mais il y a aussi Prunus serrulata hisakura

et Kanzan

et peut-être d'autres que je n'ai pas photographiés.

Agé de 4 ans il n'est pas encore très grand et tente de se cacher derrière une bruyère arbustive. Mais ses immenses feuilles très colorées à l'aspect exotique attirent tous les visiteurs.

J'ai mesuré cette feuille : 42cm, 50cm avec le pétiole.

L'écorce aussi est intéressante :

Il a une magnifique parure d'automne. Mais qui est-il vraiment ? Au Japon sakura ou zakura désigne les cerisiers ornementaux. Il semble que jamasakura soit Prunus serrulata var. spontanea.

Photographié 15 jours plus tard :

Il est accompagné de bambous à cannes noires :

Voici l'écorce d'un beaucoup plus vieux Prunus serrulata var. spontanea à Paris :

Choisya ternata mérite bien son nom d'oranger du Mexique. Il sent délicieusement bon et son feuillage est permanent. Mais ce ne sont pas ses seuls attraits. C'est vraiment un arbuste extraordinaire.

On dit qu'il fleurit au printemps avec parfois une remontée en automne. Mais je vous ai déjà dit que celui du Jardin des Plantes de Paris fleurit toute l'année. Je ne l'ai jamais vu sans fleurs quel que soit le mois de l'année, certes pas autant qu'au printemps, même en hiver, même quand il gèle avec une intensité inhabituelle comme l'hiver dernier.

Le 31 décembre :

Le 21 janvier :

Ensuite il y a eu le terrible gel de février. Les fleurs ont gelé. Mais dès le 19 février la floraison repartait de plus belle :

Aujourd'hui j'ai vu des Choisya en fleurs à Montereau fault Yonne. Il y en a en plusieurs endroits de la ville, tous en fleurs, mais le plus extraordinaire c'était une très longue haie sur le parking d'une zone commerciale. En voici une partie :

Ils sont aussi fleuris qu'au printemps. Et ce n'est que le début de la floraison, il y a beaucoup de fleurs encore fermées.

Un arbuste parfumé au feuillage persistant et à la floraison permanente, avec 2 grosses floraisons au printemps et en automne, en climat tempéré connaissez-vous mieux ?

Cet américain ne semble pas très connu en France, je n'ai trouvé aucun texte en français à son sujet.

Il est planté depuis 1 an. Il n'a pas encore fleuri mais cela semble normal, il fleurit après quelques années. Mais il s'est bien étoffé.

En décembre 2011 dans son corset anti-grignoteurs :

Aujourd'hui :

Diospyros lotus est dioïque. Il faut donc un pied mâle et un pied femelle pour obtenir des fruits. Or, le magnifique Diospyros lotus femelle couvert de fruits de l'arboretum des Grandes Bruyères est seul. Il y a bien à proximité de très petits sujets sans doute de semis mais si petits que les mâles, s'il y en a, ont certainement fait moins de 10 fleurs. Cela ne peut expliquer la fécondation d'une multitude de fleurs de la grande femelle.

La question que je posais est : Diospyros lotus peut-il être parthénocarpique comme Diospyros kaki ? Malgré le grand nombre de pages consacrées à ce Diospyros je n'ai trouvé la réponse nulle part, personne ne se pose seulement la question, mais tous les pépiniéristes vendent cet arbre en exemplaire unique sans précision du sexe. Ce n'est pas sérieux.

Le 16 septembre :

Le 6 octobre :

Hier, 21 octobre, l'aspect était le même sur l'arbre que le 6 octobre mais des fruits commençaient à tomber. Ils étaient donc à maturité.

J'ai ramassé des fruits au sol. Certains étaient encore fermes :

D'autres étaient très mous et s'écrasaient :

Ces fruits ne contenaient aucune graine. Comment auraient-ils pu contenir une graine de 1cm

alors qu'ils mesurent moins d'1 cm ? Un fruit "normal", fécondé, de Diospyros lotus mesure 2 à 2,5cm.

J'ai goûté un fruit très mûr, bien mou. Il était peu sucré, légèrement astringent mais cette astringence a persisté presque 1 heure en bouche. Cela ne veut pas dire qu'un fruit fécondé très mûr est astringent. Je pense que ces très petits fruits seront cependant bons en confiture.

Diospyros lotus est donc bien dioïque mais capable de parthénocarpie. Cependant les fruits non fécondés sont beaucoup plus petits que les fruits fécondés.

Nyssa sinensis est vraiment un très bel arbre au feuillage brillant. Quelques feuilles commencent à rougir.

Il repose sur un tapis d'épimedium :

A chaque passage à l'Arboretum des Grandes Bruyères je vais le voir dans l'espoir de le photographier dans sa parure d'automne mais il n'y a chaque fois que 2 ou 3 feuilles rouges supplémentaires. Je ne le verrai pas tout rouge, l'arboretum ferme dans 10 jours.

Pour nous consoler, j'ai trouvé Nyssa sylvatica, plus avancé dans sa coloration d'automne :

Le Kalopanax à 7 lobes est un très grand arbre de l'est de l'Asie mais il ne dépassera pas 6m, parfois jusqu'à 10m dans votre jardin. Il est très rustique (-40°C), supporte le calcaire, est très facile à cultiver. Cependant en cas d'été sec, pour avoir cette belle coloration d'automne, il faudra l'arroser car il perd ses feuilles prématurément s'il a trop soif.

Ses feuilles ressemblent à celles des érables mais c'est une Araliacée. Il porte de fortes épines quand il est jeune. J'espère vous montrer l'an prochain ses grandes ombelles de fleurs très mellifères.

Il est au milieu d'un groupe de Cornus kousa chinensis.

ou sericea var.'Baylei'. Cornus sericea ou stolonifera ressemble beaucoup à Cornus alba et aura le même aspect en hiver avec son bois rouge. La principale différence évidente est qu'il est américain alors que alba est asiatique.

Il est photographié le 13 octobre alors que ses feuilles commencent à peine à prendre leurs couleurs d'automne.

Il existe aussi une variété 'Flaviramea ' à bois jaune vif très connue.

Suite de mes aventures dans la zone hors de France de Romilly sur Seine. (Cliquez colonne de droite sur la rubrique Romilly sur Seine pour avoir le début de mes aventures.)

Le 28 septembre, lorsque j'ai voulu quitter mon terrain de Romilly sur Seine, j'ai trouvé un gros obstacle en travers du chemin. L'arbre qui avait cassé et ne tenait en l'air qu'accroché à un arbre de l'autre côté du chemin depuis des mois était partiellement tombé. Pourtant il n'y avait pas eu le moindre souffle de vent ce jour-là mais le bois mort est de plus en plus cassant.

Malheureusement je n'ai pas le réflexe de prendre les photos indispensables devant tout ce qui me menace et je n'ai pensé à prendre cette photo qu'après avoir dégagé la plus grande partie des branches que voici au bord du chemin :

Pourtant je n'avais pas encore accompli le plus difficile. J'ai dû casser la branche qui restait et qui était toujours solidaire du reste de l'arbre et ensuite rassembler toutes mes forces pour la déplacer jusqu'au bord du chemin.

Vous imaginez, avec mes tout petits muscles et mon grand âge ! Depuis j'ai toujours dans la voiture ma tronçonneuse sur batterie.

Je n'ai pas l'intention de reprocher au propriétaire du terrain d'avoir un arbre qui casse. Mais ce qui n'est pas normal c'est de laisser cette menace pendant des mois. Ce qui n'est pas normal c'est que les gens qui passent, et il passe des voitures tous les jours, ne s'en inquiètent pas. Ou bien ils signalent le danger et personne ne fait rien.

Le danger est toujours là et même plus grave car le plus gros de l'arbre est toujours en l'air. Photo prise dans l'autre sens, la branche que j'ai déplacée est cette fois à gauche :

La voiture passe de justesse sous les branches qui pendent :

La voiture passe de justesse sous les branches qui pendent :

Un peu plus loin d'autres arbres, un de chaque côté, heureusement plus petits, menacent de tomber :

C'est quand la prochaine chute ? Tombera-t-elle sur une voiture ou, pire, sur un vélo ou un piéton ?

Des voitures passent tous les jours conduites par des gens qui vivent à Romilly, n'y sont pas seuls. Est-ce à moi qui suis seule et sans défense, qui suis déjà sans cesse agressée, de porter plainte, pour être encore plus gravement agressée ?

Pourquoi cette tolérance pour tout ce qui ce passe d'anormal dans ce quartier ? Qui fait la loi ? Qui est responsable ? Là j'ai la réponse : c'est la commune et je vais le démontrer avec des documents car ce n'est pas un chemin "privé" comme le prétend le maire mais un chemin rural.

Nous avions déjà vu Viburnum plicatum au printemps

La coloration d'automne un 16 septembre :

Les fruits de Viburnum plicatum 'Pink Beauty' le 16 septembre :

Voici maintenant Viburnum plicatum 'Mariesii' le 6 octobre.

Il a encore des fruits et même des fleurs

mais pas aussi opulentes qu'au printemps :

Mon jeune Cornus alba a été planté à la fin de l'hiver 2011, il a moins de deux ans. Cette année, c'est sa deuxième fructification. Le 5 septembre :

Ses couleurs d'automne le 27 septembre :

Le 18 octobre il a perdu presque toutes ses feuilles et il brille par son beau bois rouge :

Malgré son jeune âge il est très porté sur la multiplication et toutes les méthodes lui sont bonnes :

Il drageonne et ainsi épaissit la touffe. Pour comparaison le 27 janvier :

Il se sème. J'ai découvert le premier semis le 14 septembre :

Aujourd'hui j'ai trouvé un semis et une marcotte. La flèche blanche montre le semis, la flèche jaune montre la marcotte :

La marcotte a émis ses racines dans des feuilles mortes, j'ai assoupli la terre à ce niveau et je l'y ai plantée.

Il y a 2 jours, je vous ai montré cette très petite araignée sur ma vitre et je me demandais ce qu'elle y faisait. Même avec l'objectif macro on ne voyait pas de toile, seulement un fil entre la filière et une patte. A la tombée de la nuit elle était toujours au même endroit. La nuit je ne l'ai plus trouvée mais elle est si petite, sans projecteur ce n'était pas évident. Le lendemain matin je l'ai retrouvée mais beaucoup plus haut sur la vitre.

Ce matin elle est descendue, elle est très bas (la vitre fait plus de 2m de haut). Je ne vois pas de toile à l'œil nu mais j'ai pris des photos avec des petites variations de mise au point et sous des angles différents. Il y a bien une toile, très ténue. Cliquez sur l'image pour l'agrandir :

Donc elle a un comportement normal, elle chasse. Pourquoi sur la vitre ? Sans doute a-t-elle compris l'attraction de la vitre pour de petits insectes surtout la nuit quand ils sont attirés par la lumière dans la maison. Il faut remarquer que ma présence et mon agitation ne l'impressionnent pas.

Evidemment, le nettoyage extérieur de la vitre est remis à plus tard. Je risque fort de l'abimer si je cherche à l'enlever et je ne veux pas tuer cette adorable petite bête. Et l'observation de son comportement est plus intéressante que le nettoyage de quelques gouttes de pluie qui reviendront vite.

C'est un petit pommier d'ornement très apprécié pour sa coloration d'automne. Je suis arrivée un peu tard, il a déjà perdu ses fruits (oiseaux ?) et une partie de son feuillage.

C'est joli mais c'est banal, juste une prolongation de l'été.

Mais j'ai trouvé un spectacle plus original, plus automnal. C'est une grosse touffe de lierre arborescent couverte de fleurs.

On y voit quelques syrphes

mais surtout des nuées de toutes petites guêpes très actives, très colorées, changeant sans cesse de fleur, se croisant, se bousculant dans un silence total, indifférentes à quelques gouttes de pluie et à ma présence, comme si elles étaient dans un autre monde. Un ballet magique.

ou Eleutherococcus henryi appelé aralia d'Henry, à l'Arboretum des Barres le 13 octobre :

J'avais vu son cousin, Acanthopanax wardii à l'Arboretum de Chèvreloup un 20 octobre :

Je vous l'ai déjà montrée à Romilly. En cette saison elle est partout et c'est pourquoi on l'appelle méta d'automne. C'est Meta ou Metellina segmentata.

Je l'ai vue lorsque j'ai nettoyé une vitre à l'intérieur de la maison. Si je n'avais pas été si près, je ne l'aurais sans doute pas remarquée, elle est si petite. Pourtant c'est une grande pour son espèce, le corps mesure 8mm mais la totalité, pattes bien tendues, approche 2cm. Elle est plaquée contre la vitre et je me demande ce qu'elle fait. La première photo est prise à 13h. Je vois un fil entre la filière et une patte arrière :

mais pas de toile. Et pourtant à la tombée de la nuit elle était toujours là au même endroit et toujours sans toile. En pleine nuit elle n'y était plus.

J'ai donc d'abord vu la face inférieure :

Et je suis sortie pour voir la face supérieure :

C'est à croire que je me dirige vers une nouvelle addiction (envie répétée et irrépressible…), après les sureaux, les poivriers de Sichuan. Mais comment aurais-je pu résister lorsque j'ai rencontré ce magnifique poivrier déjà aussi haut que moi et magnifiquement pourvu d'épines. Je vous présente donc mon "petit" dernier, en fait le cinquième, Zanthoxylum schinifolium :

Et voici des nouvelles du plus grand de mes poivriers, Zanthoxylum simulans. Sa fructification dure très longtemps. Les fruits ont commencé à prendre des couleurs début septembre :

J'avais photographié l'ouverture du premier fruit le 8 septembre :

Le 10 octobre il était toujours couvert de fruits :

Zanthoxylum piperitum n'a pas encore fleuri mais il a fait une grosse poussée de croissance cette année et j'espère une production pour l'an prochain.

C'est la coque des fruits qui est moulue pour donner le poivre :

Je vous ai parlé de mes difficultés avec Hydrangea arborescens 'Hayes Starbust' qui semble incapable de tenir ses lourdes inflorescences. Et aujourd'hui à un stand de la fête de l'arbre de l'Arboretum des Barres je suis restée en admiration devant un hydrangea qui avait les mêmes inflorescences mais les portait très haut sans problème. Mais ce n'est pas un arborescens, c'est un Hydrangea involucrata :

Le bouton floral est original :

Je n'ai pas hésité à acheter un bébé :

Le vendeur : Le Jardin des Dentelles.

Je crois bien que c'est, de tous les fusains, le fusain le plus flamboyant en automne. J'ai trouvé 2 exemplaires de ce bel américain à l'Arboretum des Barres.

L'un d'eux a été planté en 1996, la date de plantation est en bas à droite :

L'autre est beaucoup plus vieux. Il semble moins touffu car il a formé un tronc :

Au pied du plus jeune le porte-greffe s'est permis d'émettre une branche très fructifère :