30/09/2012
Euonymus alatus
Le 16 septembre à l'arboretum des Grandes Bruyères un fusain ailé brillait de tous ses feux :
Mais je n'ai vu aucun fruit. Tombés ? Mangés ?
Pourtant le 21 octobre 2011 à l'arboretum des Barres il y avait encore des fruits, et même des fruits encore fermés :
Mais mon préféré, c'est mon petit Euonymus alatus à Romilly. Je l'ai acheté à l'arboretum des Barres le 8 octobre 2011 :
Le voici le 20 avril, il est bien fleuri :
La nouaison le 17 mai :
Le 17 septembre il commence seulement à rougir mais il a beaucoup de fruits :
Mais voilà dans quel état je l'ai trouvé le 27 septembre :
Probablement un fort coup de vent. Des asters juste à côté ont été couchés :
et une grosse branche encore vivante du grand frêne était tombée.
Mais la faute en incombe aussi à sa jardinière qui a mal fait son travail. Il était resté trop longtemps dans son pot et un réseau serré de racines tournait en rond. J'ai démêlé ces racines mais c'était un travail trop rapide, j'ai laissé des zones de racines serrées à la forme du pot. Cela se voit encore, elles sont dans le même état que lors de la plantation. Les racines démêlées ont commencé à s'enfoncer dans la terre alentour mais ce n'était pas le cas sur toute la circonférence.
De plus le tuteur a été enfoncé dans la terre meuble du trou, j'aurais dû l'enfoncer au marteau dans la terre dense en dehors du trou. Heureusement, je crois qu'il n'a pas eu le temps de souffrir et je l'ai replanté correctement.
23:55 Publié dans euonymus, Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
29/09/2012
Euonymus europaeus 'Red Cascade'
Les fusains d'Europe sauvages, de plus en plus nombreux sur le terrain de Romilly, ont un feuillage encore très vert et des fruits bien colorés mais fermés pour l'instant.
Euonymus europaeus 'Red Cascade' a pris de l'avance, feuillage rouge et fruits ouverts depuis plusieurs jours.
Il a mis du temps pour s'installer. L'an dernier il n'a pas fleuri. Cette année, il n'a pas beaucoup grandi et il n'a qu'une grappe de fruits mais l'aspect est prometteur. Il a des feuilles et des fruits plus grands que ceux du fusain sauvage.
Une particularité : le pédoncule de la grappe de fruits est plus long, plus fin, plus mou que celui du fusain sauvage. La grappe de fruits pendouille ainsi, promenée par le moindre souffle de vent :
Pour comparaison, des fruits du fusain sauvage photographiés une année précédente :
Les fruits de 'Red Cascade' le 27 septembre :
Deux jours plus tard ils sont d'un rouge plus sombre et ont perdu quelques arilles :
Le feuillage :
Derrière lui un fusain sauvage est venu s'installer, sans autorisation, entre un sureau noir 'Aurea' et un lilas et il est déjà deux fois plus haut que 'Red Cascade'
Pour l'instant tout ce petit monde ne se gêne pas. Plus tard ce sera dense mais peut-être pas trop gênant car le lilas a un tronc sans branches très haut et le fusain penche loin du sureau. Admirez au passage le tapis dense de consoude déjà bien loin de la zone d'implantation. J'ai pu amener une branche du fusain sauvage près du feuillage de 'Red Cascade' pour voir la différence de taille des feuilles :
13:04 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (0)
28/09/2012
Malus niedzwetzkyana
Malus niedzwetzkyana, c'est le nom sous lequel il est inscrit sur la liste IUCN des plantes en danger. Il est rare, 111 individus ont été recensés dans la nature.
Certains le disent synonyme de Malus pumila. Ils font sans doute partie de ces joyeux drilles simplificateurs qui, comme R. Bolli pour les sureaux, réduisent le nombre d'espèces sans trop se poser de question. C'est au moins une variété car Malus pumila n'a pas le feuillage rouge, la chair de ses fruits rouge.
D'autres le considèrent comme une variété soit de pumila soit de sieversii. C'est une belle pagaille dans le monde des Malus. Des études chimiques et génétiques sont en cours pour y mettre de l'ordre. Mais les tirés à part de ces études sont payants. Je me contenterai d'attendre que ces résultats soient davantage divulgués. Je m'intéresse aux pommiers surtout sur le plan visuel et gustatif.
J'ai déjà planté Malus sylvestris. J'attends des graines de Malus sieversii. Maintenant celui-ci qui est ravissant. Aurai-je un jour le jardin d'Eden ?
Les feuilles sont rouges ou bronze, les tiges et les nervures sont rouges. Il sera couvert de superbes fleurs rose intense, ses pommes de taille moyenne seront rouges avec une chair rouge.
Il est l'un des parents de Malus 'Coccinella'. L'autre est Malus 'Evereste'
22:31 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
27/09/2012
L'amande-pêche Ingrid
Prunus x persicoides 'Ingrid' est un hybride Prunus dulcis x Prunus persica. Je vous ai déjà montré ses fleurs et ses fruits.
Il avait donc fait comme prévu 2 petites pêches vertes. Ces petites pêches n'ont pas changé d'aspect depuis le 1 juillet. Elles n'ont pas grossi, sont restées vertes. Ne sachant quand les cueillir, j'ai choisi de les laisser sur l'arbre et d'attendre leur chute. Aujourd'hui je les ai trouvées entrouvertes. Je l'ai ai donc cueillies.
Le noyau n'est pas adhérent. La chair des fruits est dure et inconsommable mais c'est ce qui était prévu, l'intérêt de ces fruits, c'est l'amande. Le noyau ressemble à un noyau de pêche. J'en ai cassé un pour voir l'amande. Mais la coque est si dure que j'ai tout écrabouillé. Je n'ai pu donc photographier l'amande mais je l'ai goûtée. Elle ressemblait à une amande fraiche et elle était très bonne.
Je garde l'autre noyau pour plus tard, pour voir s'il devient plus facile à ouvrir.
22:39 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (3)
26/09/2012
Molucella laevis
Je suis en retard pour vous montrer cette plante qui fleurit en juillet-août mais elle vaut la peine d'y revenir. Elle était très utilisée dans les jardins autrefois et servait à faire des bouquets frais et des bouquets secs.
Lorsqu'elle est plantée en masse, la clochette d'Irlande forme un paysage étonnant :
C'est une annuelle, il est donc facile de la semer en quantités, en place en mars-avril.
La fleur est petite mais odorante, au fond du cornet :
Elle donnera des graines qui seront noires à maturité.
21:38 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
La faune aquatique d'Ingrannes
Un petit bassin à l'entrée de l'arboretum est grouillant de vie. Mais tout ce petit monde n'est pas facile à photographier car il plonge au moindre mouvement et il y avait beaucoup d'enfants un peu vifs ce jour-là.
Il y a presque autant de grenouilles que de feuilles de nénuphars :
Des gerris, les punaises d'eau (pas tout-à-fait des punaises mais elles font partie du même Ordre) :
Cette libellule revenait sans cesse sur ce bout de bambou creux. Elle y trouvait peut-être des restes de rosée :
Et un agrion assorti :
13:35 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
25/09/2012
Acer buergerianum
22:06 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (1)
Le catalpa de la gare
Je vais essayer de mener une enquête sur le catalpa de la gare. Deux questions sont à poser : qui est-il et comment est-il venu là ?
Qui est-il ? Est-ce le Catalpa bignonioides de base, le vert, ou bien est-ce 'Aurea', le doré ? Je vous avouerai que je ferais le diagnostic facilement au printemps mais à cette époque de l'année je suis incapable de répondre. Le catalpa doré devient peu à peu vert au cours de l'été et là il est vraiment jaune.
Le catalpa vert et le catalpa doré peuvent avoir déjà pris une coloration jaune car nous sommes déjà en automne et la sécheresse leur a peut-être fait prendre de l'avance dans leurs couleurs d'automne. Un argument ne plaide pas en faveur d'Aurea, c'est son port très étroit. C'est bien sûr dû à la jeunesse et à la gêne provoquée par l'autre arbre mais 'Aurea' a un port très étalé, je crois qu'il aurait déjà dû s'élargir du côté où il n'est pas gêné.
A-t-il été planté ? Je ne crois pas. Il est sur une butte qui surplombe une route et un parking. De l'autre côté la butte se continue par un parking puis une rue au même niveau. La partie en terre est en triangle, large à un bout et se terminant en pointe au niveau du catalpa. Sur la partie large des arbres ont été plantés. Ils sont alignés, ils ont un tronc haut et net, le sol est débarrassé des broussailles. Le catalpa est à distance de ces arbres et le sol n'est pas entretenu. L'excès de broussailles est limité par une clématite sauvage, Clematis vitalba qui rampe et commence à peine à grimper dans les deux arbres. Il en émerge de l'herbe, des rosiers sauvages et des érables, un pyracantha, tous très jeunes :
L'autre arbre qui lui est accolé, c'est un laurier-palme, Prunus laurocerasus, lui aussi très envahissant, presque autant que le laurier-sauce, il suffit de voir ce qui se passe dans mon jardin.
Le catalpa doré est lui aussi capable de se ressemer, on en trouve les graines en vente. S'il avait été planté, on l'aurait formé sur un tronc et on n'aurait pas laissé un laurier-palme le gêner. C'est au printemps que je saurai reconnaître sa variété.
04:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
24/09/2012
Acer sieboldianum
00:52 Publié dans acer, écorces | Lien permanent | Commentaires (1)
22/09/2012
Les paulownias de la gare
Il y a 3 paulownias à la gare de Veneux.
Je vous ai déjà montré la floraison du plus grand, dès 2008. Je le soupçonne d'être le père des deux autres et il est mon fournisseur particulier de semences (par milliers, il est généreux). Je vous ai aussi montré sa descendance, ça germe à tous les coups. Il a encore pris de l'ampleur et il mélange son feuillage à celui d'un érable. Il a déjà de gros boutons floraux qui pourtant ne s'ouvriront qu'en mai, juste avant les feuilles car il débourre tard. Ses fruits sont aussi bien visibles mais encore verts. Ils seront mûrs en décembre et ils s'ouvriront.
Les feuilles sont racornies, elles souffrent de la sécheresse qui n'a toujours pas pris fin malgré les annonces de pluies de la météo. Les bourgeons floraux sont au bout des branches, les fruits un peu plus bas :
Le deuxième est trois voitures plus loin. Il a été recépé et n'a donc pas fleuri mais ses feuilles sont encore plus grandes, certaines de la taille d'un panneau de signalisation.
Le troisième a poussé contre une construction. Des branches ont sans doute été récemment coupées à cause de la construction. C'est ce qui explique la grande taille des feuilles en bas et l'absence de fruits cette année. Mais il a des bourgeons floraux et il reste la coque sèche de fruits de l'année précédente.
Juste en face, de l'autre côté de la rue, on pourrait croire qu'il y en a un quatrième. Les feuilles ressemblent à celles d'un paulownia et ces deux arbres sont souvent confondus. Mais ses fruits sont différents, de longues gousses pendantes. C'est un catalpa. Lui aussi aime bien se ressemer partout. Il y a quelques années j'en avais vu un qui poussait à 4m de hauteur entre les pierres du mur d'enceinte de Moret sur Loing.
23:48 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (4)
21/09/2012
La persicaire
Je ne vais pas vous parler des persicaires que l'on voit dans les jardins mais de la petite sauvage, la renouée persicaire, Polygonum persicaria ou Persicaria maculosa.
Elle profite des espaces défrichés du terrain de Romilly pour vite y germer car c'est une annuelle. Il y en a un peu plus chaque année, surtout dans les zones bien ensoleillées. Elle pourrait même devenir envahissante mais elle est mignonne, facile à supprimer et plus agréable à fréquenter que les orties. Elle est en fleurs depuis juillet. Ses épis de fleurs sont trapus avec l'extrémité arrondie et non effilée comme les autres persicaires.
Le 17 septembre j'ai vu pour la première fois une petite touffe à fleurs blanches :
Une persicaire de jardin observée aux Grandes Bruyères :
22:49 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
20/09/2012
'Lemon & Lime', un joli troène
Je viens de recevoir ce lumineux petit troène. Il m'a été vendu comme Ligustrum sinensis 'Lemon & Lime'.
Mais qui est-il vraiment ? Si vous cherchez Ligustrum 'Lemon & Lime' vous trouverez aussi bien Ligustrum sinensis, ou sinense, le troène de Chine, que Ligustrum ovalifolium, appelé troène de Californie mais originaire du Japon. Il faut reconnaître qu'ils se ressemblent beaucoup. Et tous deux sont semi-persistants. Pour compliquer les choses, certains disent ovalifolium non rustique, d'autres très rustique. J'y perds mon latin (botanique surtout). Si quelqu'un a des idées sur la question, ce joli troène lumineux mériterait de connaître son identité.
14:47 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
Les cyprès chauves d'Ingrannes
Le cyprès chauve, Taxodium distichum, a conquis presque tous les parcs. A l'arboretum des Grandes Bruyères aussi sa beauté a séduit. Au bord d'une grande mare 4 jeunes cyprès chauves émergent de l'eau. Ils ont déjà leurs couleurs d'automne. Derrière c'est un liquidambar déjà coloré de rouge.
La zone est marécageuse jusqu'à au moins 3m du bord de l'eau, les pieds s'y enfoncent un peu et font remonter l'eau. Le liquidambar est lui aussi en zone très humide. Les très jeunes cyprès commencent à former leurs pneumatophores, on voit des racines apparaître :
Vue d'ensemble du bord de la mare avec les 4 cyprès et 2 liquidambars, au premier plan une molène bouillon-blanc :
02:48 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
18/09/2012
Diospyros lotus
C'est un joli petit arbre bien dense d'environ 6m de haut. Je pense qu'il a environ 30 ans. Beau et sain. C'est une femelle couverte de fruits pas encore mûrs. Ils sont brun-violet à maturité. Ces fruits sont comestibles mais très astringents.
Diospyros lotus est un plaqueminier à fruits beaucoup plus petits que ceux de Diospyros kaki mais incroyablement nombreux. Il est très rustique, jusqu'à -25°C ou pire. Il peut atteindre 10m dans nos régions, jusqu'à 30m en zone subtropicale. Il est dioïque et il ne semble pas qu'il puisse produire des fruits par parthénogénèse comme les kakis femelles (le kaki est monoïque ou dioïque).
J'avais oublié mon mètre-ruban. J'ai donc mis une plaquette de médicament à côté du fruit le plus proche de la maturité. Un carré de la plaquette mesure 2,3mm.
Mais comment a-t-il fait pour avoir des fruits ? Il doit y avoir un mec à proximité. J'ai pris ma loupe de détective et j'ai cherché le généreux donateur de pollen. A quelques mètres de la plantureuse femelle j'ai trouvé un groupe serré de 4 ou 5 petits diospyros. Pas petits au point de nécessiter la loupe mais hauts d'un peu moins de 2m. Je suppose que c'est une tentative pour lui trouver un mari. Parmi eux un seul portait des traces de 3 fruits. Ils avaient sans doute dépassé la maturité et il n'en restait que le calice encore accroché à la branche. Les autres petits arbres sont sans doute des mâles.
21:06 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3)
Le repas de l'épeire
C'est une épeire diadème, Araneus diadematus, en plein repas au centre de sa toile. Je n'ai pu photographier son dos caractéristique. Pour cela j'aurais dû couper des herbes sur lesquelles sa toile était accrochée et elle aurait aussitôt fui. Mais elle était bien reconnaissable à l'aspect de ses flancs, de ses pattes, de sa toile géométriquement parfaite et aussi par sa grande taille.
Comme preuve voici d'anciennes photos des flancs d'une épeire dont j'avais pu photographier le dos :
Je ne m'y connais pas assez en araignées pour dire son sexe sur l'aspect des organes génitaux. Mais sa grande taille garantit son sexe, le mâle est minuscule.
14:04 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
17/09/2012
Cornus drummondii
22:38 Publié dans cornus | Lien permanent | Commentaires (0)
Malus x zumi 'Winter Gold'
Je vous avais montré ses jolies petites fleurs au printemps. Voici maintenant se minuscules pommes tout aussi ravissantes.
Malus x zumi est un hybride dont il existe de très nombreuses variétés, la plus connue est sans doute 'Golden Hornet' (j'en ai réussi un semis). J'avais eu beaucoup de mal à déchiffrer les étiquettes de celui-ci. Cette fois j'en ai trouvé une parfaitement lisible et je connais son petit nom :
Je pense que 81 est sa date de plantation.
10:16 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (5)
16/09/2012
Euonymus latifolius
Pour me remonter le moral, j'ai passé l'après-midi à l'arboretum des Grandes Bruyères.
J'ai repéré le fusain à larges feuilles grâce à ses fruits car son allure dégingandée et ses grandes feuilles ne m'auraient pas permis de le reconnaître comme un fusain Il est européen et vit dans les montagnes, au-dessus de 500m.
Cependant pour les fruits je suis arrivée un peu tard. Tous les fruits ont déjà perdu leurs arilles. J'en ai trouvé un seul qui en avait encore une. La coque du fruit est d'un rouge très sombre, l'arille est orange.
20:47 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (0)
Fin d'été à Veneux
Allium odorum, la ciboule de Chine a encore des fleurs :
Les fruits du callicarpa se colorent :
Les fleurs de Hydrangea quercifolia ont pris leur couleur d'automne :
Le sedum commence à fleurir
Le Dahlia imperialis s'élance maintenant au-dessus du forsythia qui au besoin lui servira de tuteur :
La courge spaghetti mûrit lentement :
Un clivia refleurit :
Un chat d'automne :
Et une petite flambée pour oublier la fraicheur de la nuit :
11:02 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
15/09/2012
Fin d'été à Romilly
A Romilly les fleurs d'eupatoires sont maintenant fanées et les insectes refluent vers les asters
et les sauvageonnes qui fleurissent longtemps comme le séneçon jacobée ou plutôt peut-être Senecio aquaticus presque identique mais qui n'a pas de pointe noire sur les bractées des fleurs
tandis que d'autres se réfugient sur des feuilles :
La floraison de la consoude officinale s'épuise un peu et les fleurs commencent à penser à faire des graines :
Les fruits des fusains prennent peu à peu des couleurs :
Ceux du Cornus alba grossissent :
Et Viburnum opulus montre fièrement ses fruits maintenant bien rouges :
21:03 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
14/09/2012
Hydrangea radiata
Hydrangea arborescens ssp radiata est originaire des zones montagneuses des Appalaches. De ce fait il est très rustique mais ne supporte pas très bien la chaleur et la sécheresse. Je l'ai planté dans une zone un peu ombragée à Veneux et je dois l'arroser souvent. Malgré cela il ne peut atteindre sa taille normale et s'effondre souvent. Je me précipite alors avec un arrosoir.
Les américains l'appellent Silverleaf Hydrangea. En effet ses feuilles sont vert sombre dessus, mais d'une couleur argentée très claire à leur face inférieure :
Ses inflorescences en corymbes durent très longtemps. Elles sont formées surtout de fleurs fertiles et de quelques fleurs stériles en périphérie. Elles apparaissent dès juin. Le 21 juin :
Le 14 juillet il est en pleine floraison :
Le 14 septembre il est en fin de floraison. Il a encore quelques fleurs stériles. Les fleurs fertiles ont perdu leurs pétales, il ne reste que les ovaires qui commencent à former des fruits. Quelques fleurs sont complètement fanées, grillées. C'est parce qu'il a eu soif.
23:19 Publié dans hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
Zone de non-droit, cabanes, épaves et détritus
Dans cette zone humide protégée, il nous est interdit d'installer toute construction même légère, même un abri de jardin. Par "nous", j'entends les propriétaires dont le comportement est normal. D'ailleurs une telle construction serait rapidement volée ou vandalisée.
Mais il y a des exceptions. A quoi est due cette tolérance ? A quoi est due cette absence de dégradation ? Cette construction a été habitée longtemps par une famille. Elle n'est plus habitée depuis quelques mois, bien que quelques personnes y passent de temps en temps, et elle reste intacte. Rapport avec les voyous ??
Je n'ai pas mis les pieds sur le terrain, toutes les photos ont été prises depuis le chemin. C'est ce que je vois, et ce que tout le monde voit en passant sur le chemin.
Sur cette première photo on voit le chemin à l'extrême gauche. La route départementale est juste derrière la cabane et la voiture épave bleue, les arbres sont au bord de la route :
Les deux cabanes :
Le reste du terrain est occupé par deux épaves, mais il y en a eu davantage
et des détritus présents depuis plusieurs mois :
10:41 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (2)
13/09/2012
Verbena
J'aurais bien aimé avoir une verveine décorative dans mon jardin mais il faut trouver celle qui s'y plaira et ce n'est pas évident. Je vais vous en montrer 3, elles ont toutes ces caractéristiques : vivaces mais de courte durée de vie, croissance rapide avec floraison l'année du semis, semis spontanés abondants…quand le terrain leur plait.
Verbena bonariensis est sans doute la plus connue et c'est celle que j'ai essayée. C'est la moins rustique des trois mais bien protégée en hiver et grâce à ses semis spontanés, elle devrait réussir si le terrain lui plait. Et elle peut être cultivée en annuelle.
J'aurais aimé avoir une belle touffe comme au Grand Courtoiseau (climat plus continental, plus froid en hiver) :
A Paris, c'est déjà moins brillant. Les fleurs sont belles mais les touffes sont maigres :
Regardez, elle est plantée à côté de Verbena hastata. V.hastata plafonne normalement à 1m et V. bonariensis peut atteindre 2m et c'est pourtant la plus petite.
Je l'avais plantée à Romilly au printemps donc elle n'a souffert ni du froid ni de l'humidité. J'ai obtenu une floraison maigrichonne :
Je l'ai laissé grainer (photo du 21 novembre) :
Au printemps suivant il n'y avait ni les plantes d'origine ni de jeunes plantes, peut-être à cause de l'humidité l'hiver. J'en ai replanté, le résultat a été le même.
J'ai pu admirer Verbena rigida 'Polaris' au Clos du Coudray. Elle résiste à -10°. Elle est ravissante mais beaucoup plus petite. Je l'essaierai sans doute en bordure.
La forme type de Verbena rigida à Paris :
Mais surtout, j'espère beaucoup de Verbena hastata. Elle supporte -15° et probablement pire (Z4). Ce qui me fait croire en elle, c'est qu'elle aime l'humidité et ne s'offusquera donc pas de l'humidité en hiver du terrain de Romilly. Cette belle américaine des prairies humides donne tout l'été de magnifiques épis floraux dressés comme des chandelles. Elle attire papillons et abeilles et peut être utilisée en tisanes.
15:29 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
12/09/2012
Le buis
Je n'aime pas le buis. C'est sans doute parce que je ne l'ai jamais rencontré à l'état naturel mais toujours affublé de tailles au carré ou plus fantaisistes en topiaires. Je n'aime pas cette façon de traiter le vivant comme des meubles.
On rencontre le plus souvent Buxus sempervirens
et sa variété horticole 'Suffruticosa', plus petite sans doute parce que ses tiges sont moins dressées avec des feuilles plus rondes :
Même taillé, je le trouve déjà plus intéressant parsemé des jolies fleurs de Calystegia sepium, le liseron des haies :
J'ai trouvé une jolie photo d'un buis "libre". C'est un bel arbuste au feuillage permanent et bien vert. Il serait magnifique couvert de liserons des haies si abondants à Romilly.
22:49 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
Zone de non-droit, d'autres prédateurs
Prédateur, au sens figuré : personne qui abuse d'une autre personne plus vulnérable qu'elle. Les personnes vulnérables dans le cas qui nous intéresse, ce sont les propriétaires de petits terrains qui n'ont pas les moyens de soutenir un procès long et difficile face à des individus durs et coriaces qui ont l'argent et probablement les soutiens nécessaires.
Connaissez-vous beaucoup de communes où on peut dégrader fortement un bien commun sans avoir à réparer les dégâts ? C'est pourtant le cas à Romilly sur Seine où lors des réunions de propriétaires on a parlé de la nécessité de réparer les chemins défoncés par les engins des exploitants forestiers. Il était question d'une cotisation qui m'a paru modique. Les seuls opposants m'ont paru être justement ceux qui font des dégâts. Je n'irai plus à ces réunions qui me coûtent plusieurs heures et 160km alors que ce n'est que du vent. On y parle beaucoup et il n'y a aucune suite.
Voici l'origine du problème : l'abattage et la replantation de quelques hectares, le transport du bois par de gros engins :
Les dégâts sont bien dus aux engins, ces traces n'ont pas été faites par de gentilles voitures :
Les photos sont prises juste devant mon terrain. Entre ma clôture et le chemin en dur, il y a une bande de terre enherbée. C'est de la bonne terre moelleuse à souhait, facile à défoncer. Lorsque j'ai acheté ce terrain, je me garais souvent dans cette zone. Une voiture n'y faisait aucun dégât. Mais un gros engin chargé de tonnes de bois !! Les engins circulent sur le chemin en dur, qu'ils ont cependant réussi à défoncer, mais arrivés à hauteur de mon terrain ils dévient vers la zone de terre pour reprendre le chemin aussitôt après :
Cette déviation hors du chemin n'a lieu que devant mon terrain et elle a lieu à chaque passage depuis des années. J'ai de multiples photos de traces fraiches datées par l'APN. Pourquoi moi ? Je ne connais pas ces gens, je ne leur ai jamais parlé, je n'ai jamais parlé d'eux jusqu'à aujourd'hui, je ne les ai jamais gênés en aucune façon.
Le bois est entassé sur d'autres terrains puis récupéré par des camions :
Ce camion obstruait bien sûr tout le chemin et j'ai dû attendre 35 minutes qu'il finisse son chargement. Lorsqu'il a vu que je photographiais, il est devenu agressif. Je suis vite rentrée dans ma voiture et il s'est calmé, comprenant qu'il ne pouvait rien faire. Il me suffisait de m'enfermer et de mettre le klaxon à fond, c'était à 20m de la route.
Le résultat : le chemin est tellement défoncé que même en roulant au pas et en essayant d'éviter les plus gros trous, c'est un vrai tape-cul. Et cela commence par le plus gros trou au ras de la route départementale.
Le résultat c'est aussi la formation de grandes flaques gardant l'eau de pluie, et c'est la cause de l'enfer de moustiques que j'ai vécu en août. Devant mon terrain :
Plus loin, dans un chemin en terre, à moins de 10m de mon terrain, complètement ravagé :
Une prochaine fois je vous parlerai de construction illicite avec casse de véhicules au bord de la route départementale.
11:16 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (1)
11/09/2012
Zanthoxylum alatum et coreanum
Zanthoxylum alatum (= planispinum, = armatum) n'est planté que depuis 1 an. Il mesure 70cm. Il est très jeune et commence seulement à former les ailettes caractéristiques de ses feuilles.
Zanthoxylum coreanum est celui dont je suis le plus fière puisque je l'ai semé le 28 décembre 2011. Il est plus rare que les autres dans la nature. Il serait très sensible aux gastéropodes qui peuvent même ronger son écorce quand il est jeune. Il sera donc longtemps élevé en pot sur une table inaccessible à ses prédateurs. Il est très rustique, sans doute jusqu'à -20°.
Ils ont fait leur apparition et ont été repiqués en pots individuels le 2 et le 7 juillet :
Le 9 septembre :
20:06 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (3)
10/09/2012
Zanthoxylum piperitum
Il a été planté en même temps que Zanthoxylum simulans mais il était beaucoup plus petit. L'an dernier il était en très bonne santé mais n'avait pas grandi. Sans doute prenait-il son temps pour s'installer.
Au printemps cette année sa taille n'avait pas beaucoup évolué. Le feuillage a démarré tardivement. Le 13 juin :
Le 30 juin il a tout son feuillage mais pour repérer sa taille, on voit qu'il ne dépasse pas en hauteur la graminée à droite :
Et en été il s'est brusquement mis à croitre alors qu'il n'a jamais été arrosé. Il atteint maintenant environ 1m40. Il est 2 fois plus haut que la graminée :
Il n'a pas encore fleuri mais j'ai bon espoir pour l'an prochain.
20:09 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0)
Une zone de non-droit
Une zone de non-droit est un quartier où la police n'est que peu ou pas présente. Le fait que la police ne s'y rende pas y développe un sentiment d'impunité tel que la seule loi est celle de la jungle.
Une telle zone existe à Romilly sur Seine. C'est la zone des terrains non constructibles où se trouve mon terrain. Mais cette zone n'est pas due comme ailleurs aux difficultés pour la police d'y pénétrer. Cette zone est fabriquée par l'interdiction faite à la police d'y pénétrer.
Je vous parle tous les jours de belles plantes et d'une faune intéressante. Mais l'homme fait aussi partie de la nature. Je ne vous parlerai pas des humains "normaux", nous en sommes entourés tous les jours, heureusement. On connaît moins la fange de la société, les petits voyous minables. Une belle faune à étudier.
Je subis depuis des années des vols et des dégradations sur mon terrain mais ce que j'ai trouvé en arrivant hier dépasse l'entendement : le portail a disparu !!!
Avez-vous déjà vu, ou entendu parler du vol d'un portail de cette taille au bord d'une voie passante ? Cela a dû demander du temps, d'autant plus que les deux portes étaient solidaires à cause de la chaine qui nécessitait du matériel puissant pour être coupée.
Voici l'historique de ce portail. D'abord tel que je l'ai fait installer :
Une porte a été désaxée par le passage de gamins que je connais par dessus ce portail. Un jour un propriétaire d'un terrain situé beaucoup plus loin et que, de ce fait, je ne connaissais pas, s'est arrêté pour me dire qu'il avait vu ces enfants passer par-dessus le portail et qu'il en avait récupéré un âgé de 10 ans juste avant qu'il ne s'empale sur les piques au sommet. L'enfant lui a alors dit, comme justification, que je les autorisais à cueillir les tomates. C'est vrai, je les laissais cueillir toutes les tomates quand j'étais là mais je ne les ai jamais autorisés à venir les voler, surtout dans des conditions aussi acrobatiques.
Plus tard, toujours dans le but de passer ce portail, ils ont cassé la serrure. Désormais le portail était fermé par une chaine et un cadenas :
Enfin, pour améliorer l'aspect du portail, les engins des exploitants de bois l'ont souillé en déviant exprès hors du chemin au niveau de mon terrain de façon répétée pour ravager la zone enherbée. Il était inutile de nettoyer, cela se reproduisait sans cesse.
Que dois-je faire ? Vous pensez, il faut d'abord porter plainte. Mais non. Je ne perdrai pas du temps, avec risque d'augmenter mon stress, parce que cela est totalement inutile, inefficace. Mes voisins ont porté plainte il y a plusieurs mois. On leur a dit qu'on ne pouvait rien faire mais que la police passerait plus souvent. Je ne les ai jamais vus, vraiment jamais. Et il y a une bonne raison pour cela : il leur est interdit de venir dans le chemin. Et ça vous épate, non ?
Explications : lors de la dernière réunion des propriétaires de ces terrains, Monsieur le Maire nous a expliqué que la police n'a pas le droit d'y venir parce que c'est un chemin privé. Pour qu'ils viennent, il faudrait qu'un propriétaire les appelle. Mais il faut un motif pour les appeler, trouver un voleur. Je n'ai aucune chance de voir un voleur, ils ne viennent pas quand je suis là. Admettons que je passe à une heure imprévue et que j'en voie un. Je téléphone à la police. Mais le temps qu'ils arrivent il sera parti. A moins que je ne le maitrise. Avec mon 1m56, mes 55kg sans muscles et mon âge avancé, je ne maitriserais même pas un enfant. Si je tente de le photographier, je risque d'être passée à tabac.
Là où la police ne passera jamais, et ils en ont eu confirmation, ils peuvent prendre tout leur temps pour démonter un portail. Je ne remplacerai pas ce portail, je ne vais pas leur offrir un portail neuf. D'ailleurs un portail ne les empêche pas de voler.
Mais je ne suis pas la seule en cause. Ce chemin hors zone de police est à Romilly. Il fait suite à une petite rue habitée, je ne sais même pas où commence la zone de non-droit. Ils peuvent faire tout ce qu'ils veulent dans Romilly, il leur suffit de se réfugier rapidement dans cette zone hors sécurité et ils ne seront jamais pris. La ville entière va pouvoir se trouver en insécurité.
Mais les petits voyous minables ne sont pas les seuls à faire la loi dans ce quartier. Je vous montrerai d'autres situations étonnantes.
17:50 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (3)
Zanthoxylum simulans
Presque toutes les espèces de Zanthoxylum peuvent donner le poivre de Sichuan obtenu en pulvérisant la coque qui entoure la graine.
J'avais déjà Zanthoxylum simulans, piperitum et alatum. Mon tout petit dernier, c'est Zanthoxylum coreanum.
Voyons d'abord le plus grand, Zanthoxylum simulans, qui atteint maintenant 2m. C'est sa deuxième fructification.
05:46 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (0)
08/09/2012
Un repas de mouche-scorpion
La panorpe ou mouche scorpion dont je vous ai déjà parlé n'est pas une mouche et n'a du scorpion que l'aspect de l'abdomen du mâle recourbé vers l'avant. Elle est inoffensive et ne pique pas. Elle se nourrit de cadavres de petits animaux et de fruits.
Une feuille est tombée sur un carton. Une bestiole semble remuer dessus. C'est très petit et j'ai oublié mes lunettes indispensables de près à mon âge. Je reconnais une mouche scorpion femelle mais je n'arrive pas à comprendre ce qu'elle fait. J'ai même l'impression qu'elle est en détresse, souvent couchée sur le côté et elle ne s'envole pas alors que je l'approche de très près. Après l'avoir photographiée, je vais chercher une goutte d'eau sur un bout de papier car je crains que par une pareille sécheresse et une pareille chaleur elle n'ait soif. C'est la goutte d'eau que vous verrez sur les dernières photos. Mais cela l'a fait s'envoler avec vivacité.
Comme souvent ce sont les photos qui vont tout m'expliquer :
Elle s'est envolée, il reste la bestiole qu'elle consommait :
C'est sans doute une Panorpa vulgaris, les taches noires sur les ailes sont nombreuses :
Voici une Panorpa communis mâle, les taches sombres sont limitées à une bande transversale et une tache au bout de l'aile :
21:51 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)