14/03/2009
Une nouvelle jonquille
Il y a toujours eu des jonquilles, Narcissus pseudonarcissus, sur mon terrain de Veneux. Lorsque j'ai acheté le terrain il y en avait peut-être une centaine dans la partie est du terrain. Maintenant il y en a des centaines et elles ont envahi tout le terrain, même les escaliers et les pots et aussi le terrain du voisin au nord, toujours boisé. Mais il n'y en a pas une sur le terrain au sud. Il faut dire que le terrain a été déboisé et il est en grande partie occupé par un noyer, de mauvaise réputation pour les autres plantes.
Au milieu de ce lac de jonquilles, j'ai pourtant eu le regard attiré par un groupe de deux jonquilles différentes. Elles sont plus petites, d'un jaune plus soutenu, la fleur semble avoir une consistance plus dense.
Jonquilles habituelles :

Jonquilles nouvelles :


Chez Narcissus pseudonarcissus les tépales externes, pétaloïdes, sont d'un jaune plutôt pâle, et ils sont d'une texture fine, souple, ils retombent sur la trompette centrale, se vrillent légèrement :

Chez la nouvelle jonquille ces tépales sont fermes, se tiennent raides, éloignés de la trompette :

Parfois même un tépale se tient encore plus en arrière :

La partie fertile de la fleur présente aussi des différences :
Etamines et stigmates de Narcissus pseudonarcissus sont presque du même jaune :

Etamines et stigmates de la nouvelle jonquille ne sont pas de la même couleur, les étamines sont d'un jaune plus sombre, même franchement orange :



J'ai cherché sur le terrain, j'en ai trouvé un autre groupe de deux et une seule à courte distance de celles-ci. Et c'est tout.

Qui est cette nouvelle jonquille ? Ce n'est pas Narcissus jonquilla qui a une partie centrale plus courte, en coupe. Et cette nouvelle jonquille est petite. Je pense à Narcissus asturiensis, parfois appelé minimus, un autre narcisse sauvage. Vous pouvez le voir ici.
21:01 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, jardin, fleurs
Nouveautés au jardin
J'ai trouvé de nouvelles fleurs au jardin de Veneux ce matin.
La première fleur de pervenche :

La première fleur d'anémone :

J'étais bien contente de les revoir mais cela n'avait rien d'étonnant. Les pervenches étaient déjà là en vastes tapis en 1971. Les anémones, je les ai plantées.
Quand je parle de nouveautés, il s'agit de deux plantes que je n'ai jamais vues sur ce terrain et que je n'ai pas plantées.
Voyons d'abord les crocus. Il y en a plusieurs touffes, ils sont très beaux, d'un bleu inhabituel, bien lumineux. Ils sont de taille intermédiaire entre mes crocus botaniques et mes grands crocus mais plutôt grands. Je suis certaine de ne pas les avoir plantés car il n'y en a pas ailleurs et il aurait été farfelu de les planter à cet endroit, loin de la vue, à ras du grillage du voisin au sud. Je ne les aurais même pas plantés pour faire plaisir au voisin, il n'est jamais là.
D'où viennent-ils ? Il n'y a aucun crocus chez le voisin et mon terrain est surélevé par rapport à ce terrain (le voisin avait rasé la butte pour que son terrain soit bien plat !!).




15:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin, plantes, fleurs
13/03/2009
Chouette laponne
Ces deux-là n'ont sans doute pas trouvé cet hiver tellement froid.



22:07 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Gloire de Nantes
C'est la première fois que Camellia japonica 'Gloire de Nantes' fleurit avant 'Adolphe Audusson'. Mais la date de début de floraison des camélias est imprévisible. Pour Adolphe par exemple j'ai tout vu entre le 25 décembre et début avril. On pourrait penser qu'il attend à cause de l'hiver froid mais le rapport entre la date de floraison et les températures ne s'est pas vérifié les autres hivers depuis 20 ans.


La floraison des jonquilles, Narcissus pseudonarcissus, bat son plein maintenant. Ce faux narcisse est appelé jonquille dans la plupart des régions de France mais ce nom devrait être réservé à Narcissus jonquilla. Dans certaines régions il est appelé coucou alors que ce nom devrait être réservé à la primevère Primula veris.

Et les perce-neige sont toujours en fleurs depuis fin décembre.

10:47 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin, plantes, fleurs
12/03/2009
Taxus baccata
Cet if, je l'avais acheté il y a un an et planté à Trifouilly. Je suis donc allée le récupérer hier. C'est incroyable la masse de racines qu'il avait réussi à faire. Il faut dire qu'il n'était pas planté dans la terre du terrain mais dans une zone de terre rapportée. J'ai mis deux heures à le dégager en conservant un maximum de racines. Et ce n'est rien à côté du transport. Sans doute 30 kg. Pour faire 40 mètres je l'ai posé 5 fois.
Je l'avais acheté à cause de sa belle couleur dorée et surtout son port étroit. La couleur est maintenant nettement verte, sauf les tiges d'un très beau jaune doré. Mais je n'en ai acheté qu'un seul parce qu'il était impossible de connaître son sexe. Maintenant je sais. Il me suffit de le toucher pour être noyée dans une fine poudre jaune. Et il a de jolies petites fleurs jaunes formées d'étamines peltées (en forme de parapluie).
Il me reste à lui trouver une compagne. Mais ce n'est pas facile. Comme pour la plupart des plantes dioïques, les pépinières vous vendent soit toujours le même sexe (des Ginkgo biloba mâles…) soit des plantes sans indication de sexe (c'est ennuyeux pour l'argousier qu'on achète pour ses fruits, il faut donc bien un pied de chaque sexe).
Maintenant mon joli if est planté à l'extrémité nord du terrain de Romilly sur Seine en compagnie de petits cyclamens devant deux grands chênes. Il aime les sols humides, frais, calcaires. J'ai exactement ce qu'il aime.






22:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes
11/03/2009
Le coeur des fleurs

Les fleurs de perce-neige regardent toujours le sol. Personne ne regarde dessous. Même sur Internet je n'ai pas trouvé de photos du cœur de la fleur.
Si on soulève un peu la fleur, on voit déjà de jolies rayures vertes à l'intérieur des pétales.

Mais vraiment au cœur qu'y-a-il ? Comme dans toutes les fleurs, les organes sexuels, étamines et pistil.


Connaissez-vous le perce-neige à fleur double ? Souvent les pétales supplémentaires des fleurs doubles sont dus à la transformation des étamines. Mais ici il y a des étamines, on en voit une ou deux sur les photos, et le pollen est fertile. Mais l'ovaire est stérile. Ce caractère dominant est donc transmis à des fleurs simples par le pollen.


Bien sûr, il faut soulever la fleur pour voir tous ces jupons. Mais dans sa position naturelle on devine que c'est une fleur double, les tépales blancs externes sont très écartés, presque sur un seul plan.

Les forsythias aussi sont en fleur, depuis peu. Il s'agit ici de Forsythia suspensa de port plus léger que Forsythia x intermedia, le plus couramment cultivé et qui ne fleurira que dans quelques jours.


22:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes, fleurs
La grue de paradis
Grus paradisea se reproduit facilement en captivité et fait l'objet de programmes dans divers zoos car elle est en danger.
J'ai été séduite par sa grâce, son élégance aérienne, son teint gris bleuté très, très pâle, sa longue traine, sa jolie tête coiffée d'une calotte plate de plumes, son long cou très fin. La douceur d'un ange du… Paradis.
Désolée pour le mauvais cadrage de la pancarte.









10:05 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
10/03/2009
Bernache
Pour changer nous n'allons pas parler des bernaches si fréquentes sur tous nos plans d'eau mais de la petite bernache à cou roux. Elle est rare, même dans sa région d'origine, on la voit plus facilement en captivité.








21:40 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : animaux
Cultivons les morelles
Pas d'inquiétude, je ne vais pas vous proposer de cultiver de quoi empoisonner votre belle-mère (j'en suis une).
Morelle évoque pour nous des sauvageonnes toxiques, la morelle noire

et la morelle douce-amère, enlaçant ici ma vigne sauvage.

C'est vrai que les morelles font partie de la famille des solanacées qui sont pour la plupart très toxiques, et plus précisément des Solanum.
Pourtant il existe des Solanum très décoratifs (jasminoides, rantonetti…) et d'autres ont des parties comestibles, les tubercules pour la pomme de terre (enlever les éventuelles parties vertes, toxiques) ou les délicieuses tomates.
Il existe de même des morelles comestibles, elles viennent d'un autre continent.
La morelle de Quito, narangille, naranjilla, Solanum quitoense , ne semble pas facile à cultiver car il lui faut 10 mois pour mûrir ses fruits. Il faut donc la semer dès janvier, voire décembre, en appartement ou en serre chauffée, et la mettre dehors en été car sans insectes on risque des difficultés de pollinisation. Si vous voulez l'essayer, partez de ce site. Attention, le jardin est au Portugal.
Une autre morelle, plus facile, se cultive comme la tomate, mais avec des gants, elle a des épines partout. Sa culture commence à se répandre chez les jardiniers car son fruit est très bon. C'est la morelle de Balbis, au nom botanique impossible, Solanum sisymbrifolium. Sur ces photos vous verrez celle du Jardin Botanique de Marnay sur Seine le 25 septembre.





Vous trouverez des renseignements sur sa culture ici
et où trouver les graines ici. Entre autres.
19:50 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : plantes, jardin
Fleurs de fin d'hiver
Les primevères. Mais à Romilly beaucoup sont dévorées. Limaces ? Lapins ? Ces fripouilles de lapins ont mangé jusqu'au sol deux genévriers nains. L'odeur des genévriers est pourtant forte.


Mais chez mon voisin à Veneux où quelques touffes ont été plantées il y a trente ans elles se sont naturalisées et sont devenues si nombreuses qu'il faudrait un énorme troupeau de limaces pour en venir à bout.

Tapis de perce-neige.

Jonquilles.

L'hellébore oriental allonge très vite ses tiges.



Le laurier-tin nous prépare encore une vague de floraison. C'était du non-stop tout l'hiver.

Ce matin je découvre parmi les pervenches les premières fleurs de la minuscule mais si jolie Scilla bifolia (semis spontanés de cette petite sauvageonne qui n'a que deux feuilles).



Et l'Arum italicum n'a pas besoin de fleurs pour assurer le décor. Mais il fleurira et fera de beaux fruits rouge-orange, il faut bien ça pour qu'il se ressème partout.

13:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin
09/03/2009
Un cormoran à Paris
Comme la fois précédente la photo est prise depuis le pont d'Austerlitz. Il est toujours aussi loin mais cette fois l'éclairage est meilleur et il n'y a plus de doute sur son identité.

21:53 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Le geai des chênes
Oui, il aime bien les chênes, surtout leurs glands et il est devenu le grand spécialiste de leur dispersion. J'en sais quelque chose, les glands ça germe même sous le lierre.
Je l'adore mais je ne suis pas une spécialiste des oiseaux et photographier un animal aussi farouche que le geai des chênes, Garrulus glandularius, n'est pas facile. Il jouait à cache-cache, se plaquant tout en haut contre les branches d'un platane dont il avait presque exactement la couleur. La plupart du temps je ne voyais que sa queue. J'avais deviné que c'était un geai aux jolies rayures bleues des ailes mais les détails de sa physionomie, je ne les ai vus que sur les photos.



Une jolie tête :



Vue sur les moustaches,

la queue,

et le ventre

19:54 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux, jardin