08/03/2009
Cornus mas
A Veneux les premières fleurs de Cornus mas, notre cornouiller mâle apparaissent. Plus tard il me donnera ses cornouilles comestibles.




Son collègue japonais, Cornus officinalis, qui lui ressemble beaucoup est planté à Romilly. Il est légèrement en retard mais lui aussi finira par me donner de bonnes cornouilles.



15:53 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Un curieux nigra
Fin décembre j'ai bouturé une branche cassée du Sambucus nigra 'Black Lace' de Trifouilly (les nigra acceptent ce terrain). Comme aussitôt il a fait très froid j'ai gardé la bouture dans une pièce à 17 °C.
Au débourrement j'ai eu une surprise : elle se comporte comme un sureau à grappes avec un développement du bourgeon à fleurs plus avancé que les feuilles. Un nigra ne montre ses bourgeons floraux qu'après le complet développement du feuillage, vers fin avril.
On pourrait penser que je me suis trompée de bouture. Mais les petites feuilles ont déjà l'aspect nettement lacinié et commencent à prendre des tons rouges et sur ce qui est bien un corymbe plat les fleurs en boutons montrent déjà leur future couleur rose. Il y a un deuxième corymbe identique plus haut.




12:54 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes, fleurs
07/03/2009
Sureaux à grappes
Les sureaux à grappes débourrent à Veneux et, comme c'est habituel pour cette section, les bourgeons floraux se développent aussitôt.
Sambucus racemosa 'Coup de Foudre' montre de gracieuses volutes de feuilles au dessus du bourgeon floral.


Le sureau à grappes dont j'ai perdu l'étiquette :

Sambucus tigranii ne montre que des feuilles mais c'est normal, il fleurit un peu plus tard que les autres :



18:10 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes
Puschkinia
Puschkinia scilloides var libatonica est une adorable mini jacinthe. Je l'ai aperçue depuis quelques jours et je l'ai photographiée pour vous ce matin.
Ma variété est très blanche mais vous remarquerez un fin trait bleu au milieu des pétales qui lorsqu'il est plus marqué les fait paraître bleues.






A noter : elle se ressème toute seule et elle est parfaitement rustique.
15:51 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes
06/03/2009
Latipinna et Albovariegata
Deux autres sureaux ont débourré à Romilly.
Sambucus latipinna, rescapé de Trifouilly, que j'ai transplanté il y a un an en état de mort apparente. Ce serait magnifique s'il avait un développement complet dès cette année, je n'ai trouvé nulle part des photos des fleurs et des fruits, seulement une photo d'herbier où on ne voit pas grand-chose des quelques feuilles qu'il montre.


Sambucus nigra 'Albovariegata' transplanté cet automne depuis Veneux. Il était en bon état sanitaire mais ne poussait plus car il n'aime pas le sable. L'avantage du sable est cependant que j'ai pu l'extraire sans perdre une seule racine. Admirez la couleur de son écorce claire, presque blanche.

11:10 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes
05/03/2009
L'hiver de Sambucus palmensis
Comment s'est passé cet hiver difficile pour Sambucus palmensis habitué à l'hiver très doux des Iles Canaries ?
Habituellement il se comportait comme un semi-persistant, ne perdant ses feuilles qu'en décembre ou janvier lors du débourrage des nouveaux bourgeons, il restait donc très peu de temps apparemment dénudé.
Cela ne parait pas être le cas cette année, il est resté nu très longtemps. Mais en fait tout s'est passé comme d'habitude : je vous ai montré le début de développement des bourgeons en décembre, ce qui a provoqué la chute des anciennes feuilles. La différence lors de cet hiver plus rigoureux, c'est que le froid a calmé la croissance des bourgeons qui ne repart que depuis peu. Pourtant les très jeunes feuilles qui n'étaient plus protégées par les écailles du bourgeon n'ont pas du tout souffert (contrairement à S. hookeri).
Voici l'aspect le 5 mars sur les jeunes Sambucus palmensis, à peu près identique à Romilly sur Seine et à Veneux les Sablons, alors qu'à Romilly la plupart des Sambucus nigra n'ont pas débourré.


Le grand Sambucus palmensis de Veneux (4,5 m) est très légèrement plus avancé.


Ces photos de plus près pour voir la fine pilosité sur les jeunes feuilles et les jeunes tiges qui le différencie de Sambucus nigra :



Je sais par expérience d'une année précédente que le feuillage même bien développé supporte – 8°C sans dommages. Je crois qu'il est maintenant à l'abri d'un accident.
12:48 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
04/03/2009
Sambucus chinensis en hiver
Sambucus chinensis est un sureau totalement herbacé, comme Sambucus ebulus, notre sureau yèble.
Le sureau de Romilly, en pleine terre, se comporte comme notre sureau yèble. En octobre on voyait encore ses premiers corymbes

et il s'en formait même deux nouveaux au niveau de bourgeons latéraux cette fois (comme à Veneux et par cela il diffère du sureau yèble).

Mais les tiges commençaient déjà à noircir et ces corymbes ne se sont pas développés davantage. En novembre toute la partie aérienne était morte, comme le sureau yèble, et il n'y avait aucune repousse au pied. A ce moment le sureau de Veneux resplendissait, totalement vert.
Le sureau en pot de Veneux se comporte donc différemment : ce qui semble provoquer la mort des vieilles tiges, c'est l'apparition très précoce des nouvelles pousses. Lors d'un hiver doux les anciennes tiges sont encore vertes en hiver. Le voici le 31 décembre 2008 : les jeunes pousses sont apparues, la tige commence à brunir mais il a encore les anciennes feuilles vertes.

Ensuite il y a eu les grands froids de début janvier qui ont précipité la mort des vieilles tiges et qui ont calmé la croissance des jeunes pousses. Ces jeunes pousses n'ont repris leur croissance que récemment.
Donc à Romilly il se comporte comme une plante vivace à feuillage caduc, à Veneux à feuillage semi-permanent (comme la rose de Noel). A Romilly il évite les dégâts d'un fort gel, pas à Veneux où une jeune feuille a été grillée. Il n'y a aucun dégât à – 4°C, brûlures à - 9°C.
Je le considère comme une plante en limite de rusticité chez nous, à surveiller et à protéger si nécessaire. A moins que la bonne solution ne se trouve à Romilly, en pleine terre : démarrage tardif et protection facile. C'est ainsi que se sont également comportés des chinensis en pleine terre à Trifouilly, le temps qu'ils ont survécu dans ce terrain pourri. C'est peut-être sa façon de vivre dans son pays ? Pourquoi garde-t-il son feuillage en hiver quand il est en pot ? Je ne comprends pas, les racines y sont moins protégées.
Par comparaison, le grand sureau des îles Canaries, Sambucus palmensis, tellement grand qu'il est impossible de le protéger, n'a pas souffert cet hiver.
22:46 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
L'autre Sambucus chinensis
Je veux parler du sureau chinois de Romilly sur Seine, planté il y a juste un an, le petit frère de celui de Veneux les Sablons puisqu'il a été obtenu par division des rhizomes de celui-ci. C'est donc bien le même clone et s'il y a des différences, de comportement uniquement car l'aspect est absolument identique, il faut en chercher la cause uniquement au niveau de l'âge de la plante ou de son environnement.
La semaine dernière rien ne dépassait du sol, sauf les vieilles tiges complètement desséchées. Je les ai conservées comme repère, comme protection, pour retenir le tapis de feuilles mortes. Hier j'ai trouvé, en écartant les feuilles mortes qui le protègent, la première pousse de l'année.

Elle semble se développer vite et dans 15 jours je suis persuadée que les deux sureaux auront la même apparence. Voici celui de Veneux le même jour :

Et celui du même âge, obtenu de la même façon que celui de Romilly mais resté en pot à Veneux :

pour ce dernier, il n'y a pas grande différence avec celui de Romilly.
La différence est ailleurs, dans le cycle annuel.
19:41 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
03/03/2009
Un tour de jardin
Grand crocus bleu bien ouvert grâce au soleil :

Rien d'étonnant ? On dirait qu'il n'a pas d'étamines. En fait elles sont cachées par les stigmates très développés mais on en devine deux, j'ai marqué la plus visible avec un point à côté :

Sous un autre angle on les voit mieux :

Crocus botanique, les étamines sont plus longues :

Et j'ai trouvé un crocus intermédiaire, presque aussi grand que le grand crocus mais pas tout à fait et les pièces sexuelles identiques au petit crocus. Une autre espèce ? Ou un hybride spontané ?

L'hellébore orientale se réveille. Elle a encore les feuilles de l'an dernier, bien vertes mais elles se sont écartées du centre de la plante, on en voit une à gauche :

La partie rouge est composée des nouvelles feuilles et des fleurs :

Nous avons vu le réveil des fleurs, des insectes, la vie des oiseaux. Et les mammifères ? J'ai vu les écureuils tout l'hiver, je vous les ai déjà montrés l'an dernier. Ce matin j'ai vu un hérisson. Il semblait dormir enfoui dans le lierre. Mais cela m'a paru un abri bien léger pour hiberner. En réalité il ne dormait pas mais m'avait aperçue et s'était caché et immobilisé. Je suis partie chercher l'appareil photo. En revenant j'ai juste eu le temps de le voir se réfugier en courant sous son abri. Je ne veux pas l'ennuyer. Vous verrez seulement où il niche, au bout d'un tunnel sous le lierre et les feuilles mortes dans la cuvette du rosier liane :

22:46 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, plantes
Hepialus humili et les petites filles
Cet après-midi je suis allée à Romilly sur Seine. J'ai rapidement été accompagnée de trois petites filles du quartier, des sœurs. Il semble que c'est actuellement les vacances scolaires dans l'Aube.
A part quelques tours dans le chemin en vélo, elles semblent s'ennuyer et elles ont entamé la conversation. J'ai accepté cette compagnie après m'être assurée que leur mère savait où elles étaient. Elles prétendaient m'aider mais on peut se demander comment. Elles prenaient cependant un réel plaisir à mettre les mains dans la terre. Il faut dire que je jardine beaucoup avec les mains, elles ont dû trouver ça bien. En fait d'aide, elles m'ont surtout retardée dans mon travail : en plus de la conversation, mais c'était un plaisir, je devais surveiller continuellement leur tendance à piétiner les plantes qui commencent à sortir de terre. Mais elles étaient jolies, gentilles et sympathiques. Elles ne connaissaient pas mon prénom, trop retro, elles ont donc décidé de m'appeler Lucie, et nous nous sommes tout de suite tutoyées.
Nous avons eu la chance, en faisant un trou de plantation, de trouver une chenille d''Hepialus humili, l'hépiale du houblon, un petit papillon de nuit dont la chenille se nourrit des racines du houblon. Ceux qui suivent mon blog connaissent déjà, j'en trouve souvent. Nous l'avons d'abord mise dans une tasse, le temps de terminer le trou. Le contraste avec la tasse met bien en évidence ses trois minuscules pattes (du moins celles de droite) sur les trois segments thoraciques :

Nous avons repris des photos quand nous l'avons remise dans le trou. Elles ont été étonnées de voir comme la chenille cherchait à s'enfoncer dans la terre. On voit un peu les fausses pattes abdominales mais il est difficile de faire mieux, elle se remettait immédiatement sur le ventre.

La meilleure photo pour voir ces fausses pattes, c'est celle d'octobre :

J'ai pu entrevoir par cette charmante rencontre le plaisir que j'aurais à montrer la nature à mes petites-filles, elles sont si loin.
J'ai promis d'apporter aux trois fillettes des tirages sur papier de la photo de la chenille.
21:11 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
02/03/2009
Lierre et bourdons
Les fruits du lierre sont maintenant mûrs pour les oiseaux. La longue tige verticale à gauche, c'est un rosier liane bien piquant qui a colonisé arbre et arbustes alentours.



Les insectes aussi se montrent. J'ai vu un bourdon terrestre la semaine dernière, aujourd'hui un bourdon tout noir, bien trop rapide pour que je le photographie et celui-là, à peine plus calme, ce qui explique la qualité de la photo. Les bourdons sont beaucoup plus agités qu'en été. Ce bourdon est un passionné de fleurs de perce-neige, je l'ai vu s'engouffrer complètement sous les jupes d'une fleur.


Il semble donc que les oiseaux vont commencer à trouver de quoi se nourrir et je vais réduire peu à peu les distributions alimentaires. Il ne faut pas les sevrer trop brutalement alors que certains se préparent sans doute à couver. Mais mon expérience des années précédentes m'a montré qu'ils réduisent d'eux-mêmes leur fréquentation des mangeoires jusqu'à ne plus venir. Bientôt ils vont plutôt s'intéresser aux poils du chat, c'est extra pour un nid douillet.
20:52 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, animaux
La première jonquille
C'est la gaieté dans le sous-bois.
Hier soir elles étaient encore fermées et ce matin la première fleur de jonquille s'est ouverte :





Et aussi la première fleur du mahonia sauvage (M. repens ?) :

Et il fait doux. Cette fois c'est confirmé, c'est le printemps.
12:49 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes, jardin