30/08/2009
Sambucus chinensis
Sambucus chinensis a une floraison remontante, comme canadensis et hookeri. Le 9 août il était au maximum de sa floraison à Romilly.

Les fleurs de ces premiers corymbes sont maintenant fanées mais de nouveaux corymbes sont en développement.

Je vous ai déjà montré que ce sureau de Romilly a, non seulement comme celui de Veneux (le pied-mère) des nectaires dispersés parmi les fleurs, mais aussi des nectaires au pied du pédoncule. Et maintenant il en a un peu partout :



Le sureau de Veneux, toujours en avance de floraison, montre des nouveaux corymbes déjà en fleurs de part et d'autre du premier corymbe :

Au-dessus de lui, il y a des nèfles. En recadrant dessus :

20:13 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
29/08/2009
Le temps des confitures
La grande saison des confitures de fruits sauvages commence. Je ne vais pas vous parler de la gelée de sureau, vous allez dire que je radote.
Donc voici la préparation de la confiture de prunes myrobolans

Je les coupe seulement en deux, j'aime bien trouver des morceaux.

Avant de les mettre dans la bassine, je les laisse dans le sucre quelques heures, cela m'évite d'ajouter de l'eau.

Vous voyez que j'ai la mauvaise habitude de laisser la cuiller en bois dans la bassine, c'est pourquoi elle a été un peu grillée. Celle-ci est une belle cuiller sculptée trouvée il y a 40 ans en Bavière.

Sa fourchette a eu moins chaud, mais un peu tout de même.

Les noyaux sont collectés pour un amateur d'un pays qui n'a pas la chance d'avoir des myrobolans.

Et pour ceux qui ne mangent pas de confitures à cause du sucre soupçonné de faire grossir, voici quelques idées sur ce site.
Il reste encore des fruits sur l'arbre. Je pense que je vais en cuire au porto pour les surgeler.
16:15 Publié dans Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
Punaise
ou plus précisément punaise d'eau. Les notonectes sont sans doute nombreuses dans la mare, j'en ramène souvent dans l'arrosoir.
En voici une :

et une autre :

On voit bien que ce n'est pas la même, celle-ci a perdu l'extrémité d'une "rame".
En fait je les ramène maintenant deux par deux :

Elles étaient au début très sautillantes et j'avais du mal à faire la mise au point. Ensuite elles se sont calmées. Au bout d'une demi-heure elles ne s'étaient pas encore envolées. Je les ai récupérées dans un gobelet, pas envie de me faire piquer, et je les ai remises dans la mare. Sont-elles incapables de décoller du sol sec ?
11:04 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
28/08/2009
Les libellules, gardiennes du domaine
Lorsque je suis arrivée, elles étaient là, comme si elles surveillaient l'entrée du terrain. Mais l'arrivée de la voiture ne les a pas fait bouger.
Voici la photo du portail avec les deux libellules, j'ai mis un carré au-dessus de chacune.

La première libellule, la plus grosse :


L'autre, plus pâle :



Elles semblent bien de la même espèce, peut-être un couple en période prénuptiale. Elles me plaisent beaucoup, j'espère qu'elles auront beaucoup d'enfants.
21:40 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Sambucus hookeri, les tiges
Avant de décrire les tiges de Sambucus hookeri, rappelons les caractéristiques des tiges des sureaux. Les tiges naissent vertes et
chez les sureaux ligneux elles se couvrent rapidement de lenticelles (zones d'échanges respiratoires nécessaires lorsque les parois se durcissent) alors qu'elles sont encore vertes. Le vert de ces tiges encore vertes est uniforme. Il y a parfois un aspect cannelé mais ce sont des variations de relief, pas de couleur. Ici, sur Sambucus nigra, les lenticelles existent jusqu'à proximité du bourgeon terminal :

chez les sureaux herbacés, il n'y a jamais de lenticelles. Les tiges sont toujours vertes, même les plus anciennes et sont parcourues de stries longitudinales, alternance de vert clair et de vert foncé. C'est net chez Sambucus ebulus :

aussi chez Sambucus adnata,

bien qu'un peu masqué par les poils.

Et c'est très marqué chez Sambucus chinensis, et jusqu'au sol :

Chez Sambucus hookeri, les très jeunes tiges présentent ces rayures vert sombre et vert clair des sureaux herbacés


mais se couvrent aussi rapidement de lenticelles, d'abord sous l'aspect de taches blanches allongées :


puis les lenticelles sont typiques :

La lignification se fait lentement. Les zones brunes sont encore très localisées près du pied le 13 juillet :

Elles sont plus avancées le 26 août

mais elles s'étendent lentement par taches confluentes :

00:20 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
27/08/2009
Une chenile rouge et noire
avec des bosses et tout plein de poils.
Une jolie chenille, toute petite mais très colorée, encore trouvée par Maurice, mon jeune copain qui se ronge les ongles.
C'est la chenille d'un papillon de nuit, Acronicta ou Triaena tridens. Elle n'est pas difficile, elle mange un peu de tout, fruitiers et saules dans le coin où elle se trouvait.





10:33 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux
Sambucus hookeri
En attendant de continuer l'étude détaillée de Sambucus hookeri, voici où il en est le 26 août.
Trois mois et demi après l'anéantissement total de ses parties aériennes, il est splendide, bien plus fleuri que l'année précédente. Le pied le plus avancé, au premier plan sur la photo, est en train de développer un nouveau corymbe sur sa droite.


08:15 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
26/08/2009
La carte géographique, le retour
J'ai photographié la carte géographique, Araschnia levana, le 2 juillet pour la dernière fois.
Les eupatoires sont maintenant en fleurs depuis longtemps et elle ne revient pas ? Est-ce le seul papillon insensible au charme des eupatoires ?
Aujourd'hui, je suis rassurée, je l'ai vue, sur les fleurs d'eupatoires bien sûr.




22:13 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, animaux
25/08/2009
Anemone hupehensis
L'anémone du Japon, voilà une belle plante pour égayer les sous-bois pas trop sombres. Elle fleurit longtemps puisque j'ai pu la photographier en juillet à Sens :

en août à Marnay :




et l'an dernier le 25 septembre à Marnay :

19:07 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
Sambucus hookeri, croissance
L'accident de début mai 2009 va permettre de voir un aspect particulier de sa croissance. Il avait été presque totalement déraciné par un animal et est sans doute resté ainsi plusieurs jours puisqu'il a alors perdu toute sa végétation aérienne. Lorsque je l'ai trouvé ainsi le 8 mai et que j'ai enterré ses racines, il avait déjà repoussé :

Vous remarquerez que la plus belle pousse se trouve à distance de l'ancien tronc, sans doute sur un rhizome qui est resté sous terre. Elle continuera à se développer mais ce n'est pas elle qui grandira le plus vite. Il préfère se développer à partir du collet.
A partir de là, ce qui va être étonnant, c'est sa vitesse de développement, digne d'un sureau herbacé. En effet, deux mois plus tard, début juillet, apparaîtra le premier corymbe. La floraison n'aura qu'un mois de retard sur la date habituelle. Pour un sureau ligneux, il faut le faire !
Le 22 mai :

Le 19 juin :

Le 13 juillet (devant Hydrangea 'Annabelle') :

Il commence à se lignifier (les deux tiges totalement lignifiées sont celles de l'an dernier qui sont mortes) :

Ce même 13 juillet, le premier corymbe apparaît. Il y en aura deux alors qu'il n'y en avait qu'un seul l'an dernier.


12:22 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
24/08/2009
Un amour de chèvre
Sa nonchalance était due à la chaleur, plus de 30°. Sa ravissante robe bouclée était un peu trop chaude pour la saison. Sa belle coiffure ne lui a peut-être pas semblé suffisante pour séduire, elle s'etait mis en plus un joli pendentif sur l'oreille. Cette beauté coquette est une chèvre angora.


23:10 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : animaux
Sambucus hookeri, suite
Où classer Sambucus hookeri dans le genre Sambucus ? Indiscutablement dans la deuxième section, la Section Eusambucus, celle de Sambucus nigra, les sureaux ligneux avec moelle blanche, inflorescences en corymbes et fruits noirs.
Nous allons voir qu'il a des aspects qui rappellent Sambucus nigra, Sambucus canadensis, mais aussi, et c'est plus étonnant, les sureaux herbacés et Sambucus chinensis. Ce mélange en fait un sureau que je reconnais entre tous à n'importe quelle période de l'année, ce qui n'est pas évident pour les autres sureaux.
La base : le tronc et les racines. Voici une photo prise lors de son déplacement de Trifouilly à Romilly le 17 février 2008 :

On voit que le tronc et les premières branches sont bien lignifiés. Au dessous du collet il y a des racines mais aussi des rhizomes :

En recadrant on voit bien le départ d'une tige sur le rhizome :


Cette faculté de drageonner, il ne l'a plus montrée pendant l'année qui a suivi. Elle va se révéler de nouveau lors d'une grande souffrance en mai 2009, lorsqu'il a été déraciné par un mammifère souterrain.
Les rhizomes n'ont rien d'étonnant chez un sureau ligneux, il ressemble en cela à Sambucus canadensis.
19:40 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Sambucus hookeri
Je n'ai trouvé aucune description de Sambucus hookeri, et ce n'est pas faute d'avoir fouillé, partout. Pourtant ce sureau est très différent des autres. Je me suis demandé s'il était proche voire identique à Sambucus javanica. Mais pour celui-là, si les renseignements ne sont pas complètement nuls, ils sont très flous. Il semble cependant différent, folioles pas aussi étroites, non bipennées, corymbe plus bombé un peu comme celui de canadensis. Quant aux fruits de javanica ils sont décrits tantôt comme rouges, tantôt comme noirs, allez donc savoir !
Je vous ai déjà décrit mon Sambucus hookeri. Mais cette année il a montré de nouveaux aspects. Je vais essayer de faire la synthèse. Evidemment ce ne sont que mes observations et mes élucubrations, mais avec preuves photographiques.
D'abord, un mot sur sa rusticité. Ce dernier hiver, inhabituellement dur, l'a éprouvé. Il a la particularité d'avoir un feuillage persistant.
Photo du 5 décembre :

Ou plutôt, comme Sambucus palmensis, il perd son feuillage, plus ou moins tôt en hiver, quand le nouveau feuillage pousse. On ne le voit pas sans feuilles. Photo du 24 décembre :

Mais les forts gels de début janvier, - 11°C sur le terrain de Romilly, ont mis à mal ce jeune feuillage. Photo du 23 janvier :

Il a encore refait son feuillage ! Photo du 24 mars :

Je pense qu'il peut supporter jusqu'à - 8 à -10°C . Il peut vivre sans problème en zone 8. En cas de gelées un peu plus intenses lors d'un hiver exceptionnel, il survivra. Je ne le tenterais pas en zone 7 où de fortes gelées vont se produire tous les hivers et peut-être plusieurs fois dans l'hiver. Il ne pourra tout de même pas refaire son feuillage 3 ou 4 fois dans l'hiver.
11:56 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Le sureau blanc
C'est maintenant l'époque de la cueillette des fruits du sureau noir et de ceux du sureau blanc. Sureau blanc, c'est ainsi qu'au Québec on nomme Sambucus canadensis. Les recettes pour les uns valent pour les autres.
Christian, mon ami du Québec m'a donné ce lien pour le site de Télé Québec où il est question de sureau, avec de bonnes recettes. Allez y voir.


00:28 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jardin