01/08/2010
Un beau feuillage
Lorsque j'ai planté un if en mars 2009, j'ai nettoyé tout ce coin du terrain. J'y ai laissé un tout petit arbuste. Il mesurait alors 30 cm mais l'aspect de ses tiges, de ses ramifications, m'intriguait.
Il a grandi, il garde un beau feuillage rouge pendant toute la saison de végétation. Mais il n'a pas fleuri et cela ne facilite pas la détermination.
Les photos sont d'aujourd'hui :
23:30 Publié dans Plantes, Prunus | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : nature
Les lis géants
Il n'est pas question du cardiocrinum, je n'ai pas le temps de jouer avec celui-là : 3 ans pour fleurir et il en meurt !
Ce sont de nouveaux lis dits arbustifs, des sélections de je ne sais quelle espèce. Ils sont très prometteurs, ils doivent dépasser largement les 2m en 3 ans et les fleurs sont superbes et très parfumées.
Ces lis ont commencé à fleurir dans mes jardins. Ils ont été plantés cet hiver. Ce sont des lis à très grandes fleurs, toutes font 30 cm de diamètre.
Les lis rose vif sont dans un grand pot à Veneux. Ils partiront à Romilly l'hiver prochain.
Les lis rouge orangé ont fleuri quelques jours plus tard à Romilly. Ils sont juste derrière un Hibiscus paramutabilis :
Ils ont un septième pétale enroulé vers le cœur :
Le dernier à fleurir a été le jaune :
Les cétoines s'intéressent aux roses et aux sureaux mais maintenant elles ont découvert les lis :
Celle-ci a tout visité jusqu'au fond :
Quand je suis repassée un quart d'heure plus tard, elle n'était plus là et elle n'avait fait aucun dégât, pas plus qu'elle n'en fait sur les roses ou les sureaux.
Ils n'ont pas été attaqués par les criocères. Ce n'est pas une garantie absolue parce que mon terrain de Romilly est loin de toute plante cultivée autre que les miennes et aucun panneau n'indique la direction de mes lis pour ces petites bêtes ravissantes. Mais les roses sont à Veneux près du lis candide qui a été dévoré comme d'habitude. Et ce mignon criocère a été photographié sur mon terrain de Romilly en 2008 :
02:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
31/07/2010
Le lys et les criocères
J'aime les lys. Pour moi le lys par excellence c'était Lilium candidum, le lys de la Madone, si beau, si blanc, si pur, si parfumé. Je sais, lys est la forme ancienne du mot mais ce y convient si bien à sa majesté.
Mais il attire les criocères qui se ruent sur lui comme la misère sur le pauvre monde. C'est celui qui les attire le plus. J'en ai planté il y a peut-être 15 ans. Je n'ai vu la floraison qu'une fois, la première année. J'ai aperçu une fleur quelques années plus tard et le lendemain tout avait disparu. Chaque année une rosette apparaît et dès que la tige florale se forme elle est détruite. Je n'utilise que le nettoyage manuel et il en revient tous les jours. Que faire ? Les pesticides ? Il faudrait en remettre chaque jour. Pour tuer quoi d'autre ? Les coccinelles ? Les papillons, les gentils tircis de mon bois ?
J'ai définitivement renoncé au lys candide. Cet hiver je planterai Lilium regale en quantités, il supportera le calcaire de Romilly et à cause de cela les lis orientaux sont exclus. Je vous montrerai ceux que j'ai plantés l'hiver dernier.
En souvenir de mon beau lys, le voici photographié à Paris un 7 juin :
22:36 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Amours de papillons
J'étais à Romilly. Je photographiais les Hibiscus paramutabilis.
Il y avait beaucoup de papillons et surtout des piérides, une foule de piérides. Les eupatoires ne sont pas tout à fait à point, ils étaient sur la lavande
sur les chardons,
j'en ai même pris un en vol,
sur les potentilles rampantes.
Mais celui-là, il est bizarre il a deux têtes. C'est un couple qui s'envole aussitôt. Ils ont voleté de plante en plante chaque fois que je m'approchais trop mais sans jamais se séparer. L'un était bien blanc, l'autre jaune.
Regardez bien l'avant-dernière photo : l'un des deux est dans le vide sans aucun battement d'ailes, il tient parce qu'il est accroché à l'autre.
00:53 Publié dans Hibiscus, papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
30/07/2010
Hibiscus manihot
C'est encore une plante vivace. Il a été expulsé du genre Hibiscus et s'appelle maintenant Abelmoschus manihot mais il ressemble toujours à un hibiscus. Du moins sa fleur car son feuillage ferait penser au manioc (Manihot esculenta) ce qui lui vaut son nom d'espèce.
Il est en fleurs dès la fin juin. Il grandit vite et prend même l'aspect d'un arbuste. Sur la première photo il est à droite d'un Hibiscus moscheutos pas encore fleuri.
Il a un petit défaut, sa rusticité. La souche peut résister jusqu'à environ – 5°C ou – 8C°. Il lui faut donc une grosse protection en hiver et le risque de le perdre n'est pas nul. Mais ce n'est pas grave. Ses fruits

sont pleins de graines qui germent très facilement. Il peut donc être cultivé en annuelle très vite fleurie. Il faut récolter des graines, les semer en janvier près d'un radiateur (25°C) et les planter au jardin en mai ou même plus tôt en zone 8. Il grandit et fleurit très vite.
Et j'ai prévu la plantation d'autres hibiscus rustiques au moins jusqu'à – 15°C : coccineus, dasycalix, grandiflorus.
12:13 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (2)
Hibiscus moscheutos
Hibiscus moscheutos, l'hibiscus des marais, est une plante vivace. Elle a des besoins en eau importants. Sa résistance au froid est estimée à – 12°C. Si vous êtes en zone 7, il faudra la couper au ras du sol en automne et la couvrir d'un épais tapis de feuilles mortes. Ne vous inquiétez pas, elle réapparait tardivement au printemps mais fleurira dès juillet.
Elle est remarquable par la très grande taille de ses fleurs. Elle existe en rose, rouge et blanc.
09:54 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Hibiscus syriacus
00:16 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
29/07/2010
Hibiscus paramutabilis
C'est maintenant la saison des hibiscus de jardin. Dans presque tous les jardins on trouve Hibiscus syriacus. Il est très beau, très florifère, mais il n'est pas le seul à supporter notre climat.
Hibiscus paramutabilis peut supporter - 15°C. Il peut donc être cultivé partout sauf en montagne. Les miens sont encore très petits, ils sont là depuis 18mois seulement, mais ils pourront atteindre 4m.
Aujourd'hui celui de Veneux a ouvert sa première fleur. Ceux de Romilly étaient prêts à le faire aussi il y a deux jours.

14:35 Publié dans Hibiscus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Argiope, l'amour qui tue
Une toile est tendue entre des feuilles de pimprenelle.
Une belle araignée est en apparence immobile au milieu de la toile. Ce que vous voyez c'est la face ventrale d'une femelle argiope fasciée, Argiope bruennichi. Derrière elle et un peu au-dessus, sur une autre toile il me semble, il y a une autre araignée beaucoup plus petite. Mais je n'avais pas remarqué cette araignée plus petite et plus terne. Je ne l'ai vue que sur les photos. Si je l'avais remarquée, j'aurais suivi la scène jusqu'au dénouement.
L'argiope femelle a une proie :
Le petit mâle, car la petite araignée est un amoureux qui tente de l'approcher, est encore loin :
La femelle commence à consommer sa proie :
ou bien elle l'emballe, il y a davantage de toile :
On devine le petit mâle toujours derrière mais maintenant à sa hauteur :
Eloignons-nous pour mieux voir la situation :
Pour la dernière photo j'ai eu la bonne idée de me placer de côté et on voit bien le petit mâle :
Recadrage sur celui qui va bientôt mourir :
Car ce pauvre petit mâle va mourir. Sa femelle le mangera mais ce n'est pas elle qui le tue. Ce qui le tue c'est l'acte d'amour, comme un orgasme trop intense pour son petit cœur. C'est du moins ma version romantique. Mais je vous propose une version plus scientifique ici.
00:11 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
27/07/2010
Les fruits de 'Pulverulenta'
Avant d'étudier ces fruits surprenants voyons d'abord ceux des autres sureaux photographiés le même jour, eux aussi en cours de maturation.
Sur 'Sambu', un sureau noir productif qui donnera des fruits noirs, tous les corymbes n'en sont pas au même stade, certains sont encore verts, d'autres se teintent déjà de rouge.
Chez 'Viridis', albida et 'Fructo Luteo', des sureaux à fruits clairs, ils sont verts et ne prendront jamais de teintes rouges :
Voici maintenant le corymbe de 'Pulverulenta' tel qu'il m'a surprise. A l'œil nu tous les fruits sont blancs :
En grossissant grâce à l'APN on voit qu'ils sont très blancs avec des traces de vert sur certains seulement :
C'est comme les feuilles, certaines sont presque totalement blanches, d'autres ont des zones de chlorophylle.
Que deviendra la couleur de ces fruits ? J'ai fouillé dans mes archives. J'ai retrouvé des photos des fruits du 'Pulverulenta' de Marnay un 19 août.
Ils sont blanc rosé ou roses. Ils n'ont pas le rouge foncé de ceux de 'Sambu' mais le pigment rouge se fixe sur du blanc :
En cherchant bien j'ai trouvé 4 fruits mûrs : ils sont noirs !
Les fruits des sureaux à fruits clairs ne manquent pas de chlorophylle mais ils manquent d'anthocyanes et la chlorophylle ne sera remplacée que par des pigments clairs. Ainsi ils sont moins amers mais ne comptez pas sur eux pour l'action antivieillissement.
Les fruits de 'Pulverulenta' manquent de chlorophylle mais ils ne manquent pas d'anthocyanes, ils deviennent à maturité aussi noirs que ceux du sureau sauvage.
21:47 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Pulverulenta
Sambucus nigra 'Pulverulenta' est-il albinos ? J'exagère beaucoup en employant ce terme. D'abord parce qu'il est habituellement utilisé pour l'homme et les animaux. Mais ce défaut total de pigments existe aussi de façon exceptionnelle chez les plantes. Une graine donne naissance à une plante albinos. Mais une plante ne peut se passer d'au moins un des pigments, la chlorophylle, et ces plantes sans chlorophylle ne vivent pas longtemps.
Ce n'est pas le cas de 'Pulverulenta''. Si certaines zones de ses feuilles sont dépourvues de chlorophylle, il dispose de suffisamment de cette molécule pour être un arbuste viable et même vigoureux. Je vous ai déjà montré ceux du Clos du Coudray et du jardin botanique de Marnay sur Seine, ils sont superbes et pleins de vie.
Si l'idée d'albinisme m'a traversé la tête hier, c'est parce que j'ai été frappée par la pâleur de ses fruits en cours de maturation. Des fruits presque totalement blancs. Je n'avais jamais vu ça sur un sureau noir. Quelle que soit la couleur à maturité ils sont toujours verts, d'un vert soutenu avant.
Si j'ai fait cette découverte hier, c'est parce que je n'ai jamais eu de fruits dans mon jardin avant et je n'avais pu suivre leur évolution. Mes 'Pulverulenta' sont très jeunes. L'un d'eux avait fleuri l'an dernier mais sans donner de fruits.
Celui qui va donner quelques fruits est encore plus jeune, il a été planté cet hiver. Il n'a eu qu'un seul corymbe de fleurs qui donne quelques fruits.
Nous étudierons ses fruits dans la prochaine note.
21:25 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
26/07/2010
Les fruits de Sambucus tigranii
Vous avez sans doute gardé l'impression que les fruits des sureaux rouges ne durent pas longtemps. Mais c'est faux, ce n'est pas leur évolution naturelle, c'est dû à la voracité des oiseaux de Romilly. Il faut dire que ces pauvres oiseaux n'ont pas d'autres baies juteuses à se mettre dans le bec. Autour de mon terrain il n'y a que de l'herbe tondue sur les terrains "entretenus" et des broussailles sous les arbres ailleurs. Bientôt ils auront d'autres baies sur mon terrain. Mais aussi personne ne les dérange sauf moi quand j'y vais. La plupart du temps il n'y a pas un seul humain à l'horizon.
Je vais vous montrer l'évolution de ces fruits grâce à mon Sambucus tigranii de Veneux. La différence avec celui de Romilly c'est la proximité de la maison qui fait sans doute hésiter les petits prédateurs de fruits. Et il y a des baies variées partout dans le village.
A Romilly j'avais photographié les fruits du sureau d'Arménie début juin. Ils étaient encore verts et il y en avait de nombreuses grappes. Ensuite ils ont disparu grâce aux oiseaux. Le 1 juin :
Le 8 juin :
A Veneux les fruits ont commencé à rougir vers le 15 juin. Les voici le 27 juin :
Ils sont toujours là le 13 juillet :
le 18 juillet :
et encore le 25 juillet :
Après plus d'un mois ils sont toujours brillants, même pas fripés. A quand les cerisiers en espalier contre la maison ?
07:14 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin