19/09/2010
Les fruits de 'Pulverulenta'
Revoyons d'abord les fruits d'un Sambucus nigra sauvage avant maturité. Ils sont photographiés un 29 juin, un mois avant les premières photos de 'Pulverulenta' mais il y a un décalage d'un mois dans la maturation de leurs fruits.
Le 26 juillet à Romilly je remarque ces fruits très blancs. Grâce au grossissement des photos on s'aperçoit que certains sont totalement blancs et d'autres ont des traces de vert comme les feuilles. On voit aussi un peu de rose tout comme les feuilles naissantes de tous les sureaux à feuillage panaché. Ils ont une forme allongée qui disparaitra par la suite.
Le 17 août les fruits sont toujours blancs. On remarque sur cette photo que le pédoncule et le pédicelle de droite manquent aussi de chlorophylle et sont striés de vert seulement.
Mais ce sureau n'a aucun déficit en pigments rouges et le 21 août, cette fois à Marnay sur Seine, les fruits sont devenus roses :
Il y a même des corymbes plus avancés où ils sont rouges:
Le 29 août à Romilly la maturation sur mon très jeune sureau est moins avancée, les fruits sont toujours roses :
Le 18 septembre à Marnay les fruits ont acquis leur complète coloration. Ils sont noirs et parfaitement ronds, absolument identiques à ceux du sureau botanique.
19:26 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Pulverulenta
Sambucus nigra 'Pulverulenta' est l'une des plus belles variétés de sureau noir. Son feuillage est saupoudré de blanc. Pas un blanc jaunâtre, un blanc très pur. Les plus jeunes feuilles sont souvent totalement blanches. On le croirait couvert de neige.
N'imaginez pas que c'est un taré qui a du mal à vivre. Il a un départ lent mais ensuite il est sain, vigoureux, et devient aussi grand qu'un sureau "normal". En voici la preuve avec deux beaux exemplaires.
Dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine j'estime sa hauteur à 4m. Il n'y a pas assez de recul pour le prendre en entier, je vous montre son sommet :
Mais il est peut-être encore plus large. Il est installé dans une zone très encombrée et il s'insinue entre les arbres et les arbustes en hauteur mais aussi jusqu'au sol :
Celui du Clos du Coudray a davantage de place et il est impressionnant en taille et en densité :
Il a donc un défaut de fabrication de la chlorophylle au niveau des feuilles mais qu'en est-il des fruits ? Je ne m'étais jamais posé la question la chlorophylle étant bêtement pour moi un problème de feuilles. Pourtant les fruits sont verts avant d'être noirs. Je n'ai vraiment réalisé que ce défaut en chlorophylle pouvait concerner les fruits que le 26 juillet cette année lorsque mon tout petit spécimen m'a montré trois ou quatre fruits juste sous mon nez :
Nous verrons donc l'évolution de ces fruits dans la prochaine note.
12:45 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Asimina triloba
Lors de ma dernière note sur Asimina triloba je me suis demandé pourquoi je n'ai jamais vu de fruit sur cet arbre de belle taille. Je crois que c'est parce qu'il est seul. Il faut normalement 2 variétés pour la fécondation.
Cette fois je me suis acharnée, j'ai cherché, cherché, cherché. Et j'ai trouvé cet unique fruit :
10:28 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Roses de septembre
Voici les rosiers les plus beaux à Marnay sur Seine le 18 septembre.
Pink Cloud :
Souvenir de Claudius Denoyel, fleuri tout en haut :
Aloha :
Marietta Silva Tarouca :
Triomphe du Luxembourg :
A Romilly Sophia Renaissance
et Red Parfum dominent toujours
Mais les rosiers sauvages, Rosa canina, très nombreux sur ce terrain, se font remarquer maintenant par leurs fruits :
Ces fruits sont allongés, plus larges près du pédoncule en raison de la disposition des graines.
Ceux des Rosa rugosa, botaniques ou variétés sont plus gros et ronds, même aplatis
et les graines y sont nombreuses.
01:54 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
18/09/2010
Euonymus phellomanus
Ce fusain sans doute encore très jeune à Marnay sur Seine a grandi depuis 2ans mais il s'est surtout élargi et ne dépasse pas de beaucoup le mètre de hauteur. On nous promet 2m x 2m50 en 10 ans. Son feuillage d'automne et même de fin d'été est lumineux. Je n'ai jamais vu ses fruits, ils sont plus tardifs et le jardin ferme vers le 15 octobre.
Le 25 septembre 2008 :
Le 18 septembre 2010 :
Sur ce recadrage d'une photo de 2008 on voit bien les ailettes de liège et en bas à gauche un fruit :
20:14 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : jardin
Euonymus planipes
C'est déjà l'automne puisque colchiques et asters sont en pleine floraison. Au jardin sauvage les eupatoires sont fanées, les sureaux canadiens se couvrent de fruits et le sureau chinois voit ses feuilles jaunir.
L'automne, c'est la période de gloire des fusains. Mes fusains sauvages ont chaque année davantage de fruits depuis que je les ai dégagés des broussailles. Les fruits vont bientôt sortir de leur enveloppe rose. Pour vous faire patienter je vais vous montrer ceux d'un autre fusain.
Euonymus planipes a été photographié dans les jardins du Grand Courtoiseau. Il est moins grand, il a un port plus étalé que le fusain d'Europe. Il n'a pas encore son rutilant feuillage d'automne. Ses feuilles plus grandes et plus larges que celle d'Euonymus europaeus commencent à peine à se teinter de rose. Mais les fruits se montrent déjà.
11:33 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
16/09/2010
Cornus mas
Les fruits de mon cornouiller mâle arrivent à maturité. C'est le vrai cornouiller de chez nous, le sauvage. Il a mis plus de 10 ans à produire enfin de quoi faire un clafoutis. Mais il a des excuses. Il vit dans le sable sec et pauvre de Veneux alors qu'il aime les sols frais et calcaires. Et il vit sous de grands arbres, il ne voit bien le soleil que très tôt le matin et tard le soir.
Cornus mas a naturellement un port étalé mais le mien s'est étalé au-delà du raisonnable. Il le fait peut-être pour chercher le soleil. Il a utilisé pour cela une arche pour actinidia et des noisetiers tout aussi sauvages que lui et même envahissants. Cela lui permet de tenir ses branches à l'horizontale alors qu'elles n'en auraient pas encore la force et il atteint une envergure d'environ 5m pour au plus 3m de haut. Les feuilles qu'on voit sur certaines photos sont un mélange des trois plantes.
Le 9 août :
Le 16 septembre :
Je viens d'apprendre grâce à Wikipedia que ces drupes sont souvent appelées couilles de Suisse. Est-ce pour cela qu'il est qualifié de mâle ? Il est vrai qu'elles sont souvent groupées par deux :
Mais la couleur ? Je n'ai pas d'avis, je n'ai jamais vu un suisse tout nu.
Il va avoir droit à une bonne dose de compost et un peu de calcaire. J'ai un autre cornouiller qui vit dans des conditions encore pires, il est sur une butte. Il n'a fait que trois ou quatre drupes. Il partira bientôt à Romilly où le terrain lui convient mieux.
20:10 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
15/09/2010
Verbena bonariensis
Verbena bonariensis est une belle plante digne de figurer au jardin. Sur une très haute tige peu ramifiée et très peu feuillée se balancent des fleurs gracieuses :
Sur la deuxième photo, tout à gauche, on voit une toile d'araignée car les araignées savent qu'elle est très appréciée par leurs proies favorites. Cette floraison se poursuit du printemps jusqu'à l'automne, elle ne cessera qu'aux premiers gels. En septembre les bouquets sont à peine moins denses.
Ces fleurs nectarifères attirent les papillons comme le prouvent cette belle dame et ces vulcains qui se régalent :
Son port gracile sur une tige de 1m20 à presque 2m slon le terrain la fait le plus souvent conseiller en mélange ou en fond de massifs pour les alléger. Mais j'avais été déjà séduite par une plantation plus serrée en premier plan à Saint Jean de Beauregard :
Et j'ai beaucoup aimé ce massif dense dans les jardins du Grand Courtoiseau :
Pour obtenir ce massif il faut installer beaucoup de plantes et c'est très coûteux. Il est préférable de l'obtenir par semis gratuit à partir des semences de l'année précédente.
Cette plante en effet se ressème facilement. Elle est rustique en principe jusqu'en région parisienne mais un gel un peu fort risque de la faire disparaître et même sans cela c'est une vivace peu durable. De plus je crois qu'elle est plus belle la première année. Elle fleurit dès la première année si elle est semée assez tôt, ce qu'elle sait faire toute seule. On peut récupérer les semis spontanés et les regrouper pour former le massif mais ce n'est pas évident car les jeunes plantes aux feuilles rares et très petites ne sont pas faciles à repérer. Le mieux est de les semer soi-même soit en place soit en terrine. Ces semences sont à récupérer en fin de saison.
Voici ce qui se passe en fin d'automne. Les photos sont du 21 novembre. De nouvelles pousses feuillées apparaissent
quelques boutons tentent encore de s'ouvrir
et surtout il y a ces belles grappes de semences qui tiennent assez bien sur la plante et attendent d'être ramassées :
19:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
14/09/2010
Catalpa bignonioides
Je vous ai déjà montré ce bel arbre et sa variété 'Nana'. Je viens de voir une autre variété. C'est 'Aurea'. On peut se poser la question du choix de la variété en fonction de son aspect, de son utilisation, de la taille du jardin.
La forme commune de Catalpa bignonioides est bien connue et se voit dans beaucoup de jardins. C'est un arbre splendide aux belles feuilles de grande taille. Mais il lui faut de la place. Il peut dépasser 10m de hauteur et autant de large comme ce très vieux spécimen au Jardin des Plantes de Paris :
La personne et les voitures à proximité vous donnent une idée de sa taille. Il est très, très vieux et vous remarquez plusieurs étais qui soutiennent son vieux tronc à l'écorce tourmentée. Mais sont-ils suffisants pour un pareil tronc et le poids de la ramure ?
Le voici en fleurs dans un jardin de Veneux un 17 juin :
Ces fleurs seront suivies de longues gousses :
Je viens de voir la variété 'Aurea' dans les jardins du Grand Courtoiseau. Il a déjà un peu verdi en fin d'été.
Au printemps le très jeune feuillage est rouge (comme pour les sureaux à feuillage doré) puis il devient franchement jaune. Il est un peu plus petit que la forme commune, 6 à 8m et il peut être taillé.
Le catalpa 'Nana' est bien sûr le plus petit. Il mesure 4 à 6m et sa ramification dense forme une boule presque parfaite. Il est souvent greffé sur haute tige. Il a un seul défaut, il ne fleurit pas ou très rarement. Je l'ai photographié à l'Arboretum des Barres un 11 octobre. En automne il prend une magnifique coloration jaune beurre :
Il existe encore 'Hochei' au feuillage marginé de blanc, 'Purpurea' au feuillage pourpre et des hybrides.
11:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : jardin
13/09/2010
Crocosmia et Alstroemeria
Les crocosmias que j'avais transplantés au printemps à Romilly depuis le terrain de Veneux où ils ne fleurissaient jamais faute de soleil mais étrangement se multipliaient m'avaient fait le plaisir de fleurir tout au long du mois de Juillet. Je vous les avais montrés. J'avais alors 5 pieds dont 3 fleuris. Ces jolis épis rouges sont maintenant couverts de fruits.
Le 18 juillet :
Le 4 septembre :
Mais début septembre d'autres pieds se sont révélés à un autre emplacement par leur floraison en épis moins chargés :
S'ils se multiplient aussi bien qu'à Veneux, j'aurai deux beaux massifs.
Une autre fleur qui me plait beaucoup et fleurit aussi tout l'été, c'est l'alstroemeria que je planterai au printemps. Il faut l'enterrer profondément pour qu'elle fleurisse dès la première année. Elle s'est rappelée à mon souvenir lors de la visite des jardins du Grand Courtoiseau :
La fleur est très appréciée par les bourdons :
20:57 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin
Clerodendrum bungei
Sur la dernière note, Antoine propose la réalisation d'un massif clérodendrons en associant les deux plus rustiques, trichotomum et bungei. Clerodendron bungei est plus petit et très drageonnant ce qui pour moi est un avantage, des plantes gratuites sans les efforts et les échecs du semis et du bouturage. Il a un aspect très différent car ses inflorescences sont plus resserrées et les fleurs sont d'un rose vif. Lui aussi fleurit en été jusqu'au début de l'automne. Je l'avais photographié au Prieuré d'Orchaise le 11 août 2008. C'est probablement le cultivar 'Pink Diamond' aux feuilles bordées d'un liseré crème.
Plus tard ils se ressembleront davantage grâce à leurs beaux fruits très bleus entourés d'un calice rose vif. Allez voir les fruits de Clerodendrum trichotomum. Pour ceux de bungei j'ai longtemps cherché. On trouve des centaines de photos de l'inflorescence, aucune des fruits qui sont pourtant magnifiques. Mais j'en ai trouvé une. Allez voir aussi les fruits de Clerodendrum bungei.
J'exagère, je rêve. Où trouverai-je la place pour toutes les plantes que j'admire. Mais cela peut donner des idées à d'autres jardiniers.
18:37 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin