30/01/2011
Ecorces
18:17 Publié dans betula, écorces | Lien permanent | Commentaires (5) | Tags : jardin
Helleborus niger, suite
Il y a tellement de choses à observer partout autour de moi et plus loin que j'ai fini par oublier cette jolie fleur et je n'avais pas étudié la suite de son évolution.
Un lecteur de mon blog m'a suggéré de planter un hellébore à proximité des grands perce-neige très précoces, Galanthus elwesii. Helleborus niger est l'hellébore dont la date de floraison correspond à celle de ces perce-neige. Et c'est le plus blanc des hellébores malgré son nom dû à la couleur de ses racines. Les hellébores aiment l'ombre mais cet endroit est vraiment très sombre en été. Si je coupe deux branches pas bien grosses d'un hêtre l'endroit sera plus lumineux.
J'ai acheté 4 minuscules pots étiquetés hellébore sans plus de détails. Tous les vendeurs de plantes ne sont pas de brillants botanistes. Mais je les ai choisies parce que ces très petites plantes envoyaient leurs fleurs bien dressées très haut au dessus du feuillage. Depuis des déceptions avec des hellébores, surtout orientalis il est vrai, j'achète les hellébores uniquement en fleurs. La plus magnifique des fleurs n'a aucun intérêt au jardin si cette fleur pique du nez et ne montre que le dos de ses sépales. Elles ne sont pas encore plantées, il fait trop froid, pas pour les hellébores mais pour moi, je suis bien plus gélive que mes plantes les plus fragiles. Aujourd'hui j'ai aussi trouvé un gros pot tout fleuri et un hellébore oriental à fleurs blanches piquetées de rouge.
Cette plante est bien un hellébore noir. Cela se voit non seulement à sa blancheur mais aussi au nombre de ses étamines qui se comptent par dizaines, à la couleur jaune des anthères, à l'aspect des pétales en tube bien creux à deux lèvres inégales et jaune foncé.
Voici le cœur d'un hellébore oriental. Les étamines sont très nombreuses mais on arrive encore à les compter. Les anthères sont blanches. Les pétales forment un tube blanc et aplati dont les deux faces sont de même longueur :
Mais avez-vous remarqué que mon hellébore est à un stade plus avancé que celui des photos précédentes ? Toutes les étamines sont longues et lâchent ou ont lâché leur pollen. Et le bout du pistil forme comme une petite langue rose, bien gluante sans doute pour capturer le pollen :
J'ai coupé des carpelles pour mieux voir. J'ai mis les deux faces du carpelle pour le style. On peut voir aussi que l'ovaire contient plusieurs ovules qui s'échappent de la partie coupée :
Cette fois je n'abandonnerai pas ma jolie fleur, vous aurez la suite de l'évolution bientôt.
00:41 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
29/01/2011
Helleborus niger
C'est la période de triomphe pour l'hellébore noire, la rose de Noel. Elle fleurit sur tous les blogs de jardin et je vous conseille d'aller l'y admirer avec moi.
Je vais m'attacher ici à la voir sous un autre angle, à l'étudier dans son intimité pour la comprendre car cette fleur particulière en vaut la peine. Ces photos de détail ne sont pas faciles à trouver sur Internet. Je vous les ai déjà montrées l'an dernier mais je continuerai avec l'évolution du pistil et son examen de plus près.
Les grands et beaux pétales qui font notre admiration sont en réalité les sépales :
Voyons le cœur :
On voit 3 types d'éléments : des étamines, un gynécée, et des tubes. Ces tubes d'un jaune plus sombre que celui des étamines, bordés par 2 lèvres de longueur inégale, ce sont les vrais pétales :
Les étamines très nombreuses sont trapues et tassées près du gynécée, très longues à l'extérieur et libérant leur pollen :
Le gynécée est composé de plusieurs carpelles au style linéaire et effilé :
A suivre…
22:01 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Ecorces
01:40 Publié dans écorces, Prunus | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin
28/01/2011
Robinia x ambigua
Je les avais déjà vus mais sans y prêter vraiment attention, les prenant pour ces très vieux Robinia pseudoacacia dont le Jardin des Plantes a le secret. J'avais réussi à vous monter le très vieux, planté en 1636 par le fils de Robin à partir d'un rejet du plus vieux robinier de Paris, celui du Parc Viviani planté par son père en 1601, le plus vieux de Paris et d'Europe. Pour vous le montrer j'avais dû attendre l'hiver à cause de son envergure. Sur cette photo il occupe en largeur toute l'image :
Mais dans la nudité de l'hiver j'ai enfin remarqué l'écorce étrange et tourmentée de Robinia x ambigua. Ce robinier a été obtenu pour la première fois à Manosque par Villevieille au milieu du 19è siècle par hybridation de R. pseudoacacia et probablement R. hispida. Il a la grande taille du premier et la floraison rose du second.
Les photos du bas du tronc sont prises sur 2 sujets.
17:07 Publié dans écorces, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature
27/01/2011
BirdCam, portraits
20:54 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, animaux
BirdCam, premières tentatives
Cet après-midi je me suis démenée pour comprendre ma BirdCam américaine au point de me faire prendre pour un oiseau :
Je ne maitrise pas encore complètement la bête mais j'ai quelques photos qui me paraissent intéressantes. L'intérêt c'est de laisser la chose en place toute la journée sans s'en occuper. La caméra se déclenche lorsqu'elle perçoit un mouvement et je récupère mes photos le soir.
Voyons d'abord quelques photos de groupe :
19:05 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, animaux
Quercus myrsinifolia
Vous rêvez d'un chêne, de ses glands pour nourrir vos geais, écureuils et sangliers. Mais un chêne c'est trop grand pour votre petit jardin et ça manque de présence en hiver. Je crois que j'ai ce qu'il vous faut :
C'est bien un chêne, il produit des glands. Quoique, il ne faut peut-être pas trop espérer, il parait qu'il produit peu en Europe. Pourquoi ? Qu'est-ce qu'il a contre l'Europe si le climat lui convient ? Mais il ne ressemble pas à l'idée qu'on se fait d'un chêne. Ses feuilles font plutôt penser à celles du bambou en très brillant, coriace. Normal, elles sont persistantes. Dans votre jardin il poussera très lentement sur un tronc court. Il est très large et dense et cela lui donne un aspect arbustif. Il ne dépassera peut-être jamais 10m. Il est tellement dense jusqu'au sol que j'ai eu du mal à photographier son étiquette et pour son tronc très court, j'ai renoncé de peur de casser une branche.
Il y en a un très beau dans le Parc de la Vallée aux Loups.
Il est rustique de façon certaine en zone 8, sans doute à mettre dans un coin protégé pour la zone 7.
14:44 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
26/01/2011
Ecorces : une chimère
Ma bêtise et mon manque d'attention ne me permettent pas de vous montrer aujourd'hui cette chimère mais seulement son porte-greffe. Je faisais des photos d'écorces, donc surtout de troncs, au Jardin des Plantes de Paris. Il faisait froid, en tout cas trop froid pour moi, et dans ce cas je pense trop à mon mal-être. Je n'ai vu la petite croix devant le nom botanique de l'arbre qu'à la maison sur la photo, trop tard pour photographier au-dessus du tronc.
Cette croix devant son nom veut dire que ce n'est pas un hybride, bien que certains l'appellent à tort hybride de greffe, mais une chimère. C'est la deuxième chimère que je découvre au Jardin des Plantes. Retournez voir la première et mes explications sur la nature d'une chimère.
Cette plante est donc composée d'une juxtaposition de tissus de poirier et de cognassier. Le tronc du porte-greffe est certainement celui d'un cognassier car on greffe le poirier sur cognassier et non l'inverse. Et si c'est la multiplication d'une chimère formée ailleurs, elle n'a pu être faite que par greffage sans doute encore sur cognassier.
Pour compléter voici l'écorce d'un vieux cognassier, Cydonia oblonga :
et celle d'un cognassier plus jeune, le mien, âgé d'environ 15 ans :
Vous aurez droit à un reportage complet sur cette chimère, et sur l'autre, quand le temps viendra pour les feuilles, les fleurs, les fruits.
Chimère : juxtaposition des tissus d'un greffon et de son porte-greffe, se produit en général sur une très vieille greffe.
Hybride inter générique : c'est rare mais cela existe (chez l'animal entre l'âne et le cheval par exemple). Un tel hybride est stérile (si ce n'est pas le cas la notion deux genres différents est discutée). Son ADN est hybride mais toutes les cellules portent le même génome.
14:17 Publié dans écorces, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Promesses de fleurs
L'autre perce-neige, Galanthus nivalis, commence à fleurir lui aussi :
Le mahonia sauvage se prépare à prendre le relais de 'Charity' et 'Winter Sun' qui ont encore quelques fleurs :
Un autre Mahonia aquifolium probablement horticole qui s'est semé dans l'entrée à partir d'un jardin voisin n'est pas aussi avancé mais la coloration rouge de ses fleurs est très jolie :
Le camellia 'Paul Maymou' montre toujours ses pointes de boutons rouges pour une floraison qui n'interviendra peut-être qu'en avril :
A Paris Acacia decurrens promet une opulente floraison pour bientôt :
pendant que les boutons floraux de Clematis armandii sont de plus en plus dodus :
00:39 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
25/01/2011
Ecorces : Melia
Sur ces photos prises en octobre on voit bien les caractéristiques de cette écorce brune, crevassée verticalement et laissant apparaître l'aubier jaune orangé. A gauche on voit des rejets.
On peut tout lire sur sa rusticité, de +4°C à -20°C !!! Il semble qu'il supporte jusqu'à -15°C voire un peu moins en terrain bien drainé. Il y en a à Strasbourg et à Clermont Ferrand. Même s'il est souhaitable que le terrain soit drainé, il aime l'eau et se développera mieux et plus vite s'il n'en manque pas.
07:37 Publié dans écorces | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin
24/01/2011
Melia azedarach
Le grand Melia azedarach assure lui aussi le décor d'hiver avec ses fruits. Nous l'avons vu en octobre avec encore tout son feuillage.
La perte du feuillage permet de voir l'abondance de cette fructification.
Les fruits durent tout l'hiver, ils deviennent jaunes et en janvier commencent à se friper.
La prochaine note sera consacrée à son écorce.
21:49 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Couleurs
Le jasmin d'hiver s'est remis à fleurir après 15 jours de pause. C'était sans doute dû à la taille sévère que je lui avais imposée, il doit apprendre à laisser passer la voiture.
Viburnum bodnantense avait été calmé plutôt par le froid, il refleurit aussi.
Au bord de la nationale les cornus flamboient.
Et à Paris le cyprès chauve fleurit :
Les cônes mâles sont les plus décoratifs :
Les cônes femelles sont nettement plus gros mais plus ternes :
07:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin