30/06/2013
Rosa mulliganii et ses fans
Rosa mulliganii est encore plus fleuri que lorsque je vous l'ai montré il y a une semaine. On ne voit presque plus le feuillage :
Le côté complètement à l'ombre est moins fleuri :
C'est pourtant à l'ombre que se précipitent les amateurs de pollen. Toutes les roses y ont leurs très petits coléoptères noirs :
Comme les fleurs de Rosa multiflora, celles de Rosa mulliganii ont les caractéristiques de la section Synstylae, styles soudés en colonne et étamines vidées de leur pollen qui se rabattent sur le pistil quand la fleur fane :
20:16 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
Rubus odoratus
Cette jolie ronce sans épines, et à grandes fleurs pour une ronce, est très décorative. Son feuillage aussi est très beau. Elle fleurit à Marnay dans une zone très ombragée :
J'en avais une variété à fleurs blanches à Trifouilly, en plein soleil et elle y fleurissait aussi bien. Elle m'avait été vendue sous ce nom et lui ressemble beaucoup mais je crois qu'il s'agit de Rubus parviflorus. Photographiée le 7 mai 2007 :
Étant donné sa tendance expansionniste, il est sans doute préférable de l'installer en bordure de bois où elle gênera moins de plantes. Je vais sans doute l'utiliser pour combattre la ronce bleue qui commence à m'ennuyer. Étant beaucoup plus grande, je pense qu'elle parviendra à l'étouffer.
01:44 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3)
29/06/2013
Acantholimon ulicinum
Vous en avez ras-le-bol de ce rocher tout nu au milieu de votre rocaille et de la tristesse de la rocaille en hiver. J'ai ce qu'il vous faut : Acantholimon ulicinum.
Il se présente sous forme d'un ravissant tapis vert ou bleu-vert, dense et uniforme, qui dévale les rochers. Le 23 juin 2013 il est couvert de fleurettes rose vif :
Pour la suite, je reprends des photos d'il y a 5 ans. Le 4 juillet 2008 les fleurs sont devenues rose très pâle :
Le 25 septembre 2008 il y a encore des traces des fleurs fanées qui seraient facilement enlevées :
Tout le reste de l'année ces beaux coussins verts aux feuilles très fines persisteront. C'est en réalité un arbuste. Il pousse dans les éboulis rocailleux des montagnes d'Albanie, Grèce, Turquie entre 1200 et 3000m.
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28/06/2013
Actinidia, les femelles
Les fleurs femelles des actinidias ont des étamines, souvent aussi belles que celles des fleurs mâles et on pourrait les croire fertiles mais ce n'est pas le cas. Ce qui nous permet de reconnaître le sexe d'une fleur, c'est la disposition des étamines. Sur les fleurs mâles les étamines sont au centre de la fleur formant, quand elles sont nombreuses comme chez deliciosa ou chinensis, un gros pompon. Les étamines des fleurs femelles sont repoussées en périphérie, en couronne autour d'un gros pistil avec un gros ovaire d'où émergent styles et stigmates.
Actinidia deliciosa aux fleurs blanches devenant jaunes en vieillissant et étamines jaunes :
Actinidia melanandra aux fleurs blanches et restant blanches avec des étamines noires :
Actinidia kolomikta :
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Actinidia kolomikta, le mâle
21:05 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Actinidia chinensis, le mâle
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Encore des fruits
Hier matin un colis est arrivé d'Allemagne livré par la poste qui l'a pris en charge à son arrivée en France. L'organisation du colis était superbe. Toutes les plantes étaient calées et attachées entre elles et aux parois du paquet, rien n'aurait pu bouger même en cas de chute importante. Les prix, de 6,95 à 11,95€ (+TVA 7%) étaient bas pour des plantes de cette taille et de cette maturité car presque tous porteurs de fruits. Wildobstzucht fait maintenant partie de mes fournisseurs de confiance.
Le colis contenait : 3 actinidias, un amélanchier spicata, un goji, une framboise noire. Les plantes mesurent 1m à 1m40 comme on peut le voir à côté du clivia qui se trouve dans un très grand et haut pot.
Les actinidias sont 3 cultivars différents de Actinidia kolomikta, des femelles. J'ai un mâle depuis plusieurs années. Le mâle est couramment vendu pour l'aspect décoratif de son feuillage, supposé plus coloré que celui des femelles. Mais c'est une plante fruitière, je ne veux pas me contenter de l'aspect décoratif, d'autant plus que cette année, sans doute à cause de l'absence quasi totale de soleil, il s'est très peu coloré. Sur la photo, c'est lui qui surplombe les autres plantes, s'accroche sur l'arceau, cherche à grimper sur le grand sureau d'Arménie et sur le pyracantha et envoie de nouvelles branches dans toutes les directions. Le harem de ce puissant mâle ne sera planté qu'à l'automne à cause du sable qui dessèche même les fosses de bonne terre et qui m'a fait perdre 2 femelles précédemment plantées malgré des arrosages réguliers. Mais je vais pouvoir goûter les fruits dès la fin de l'été, la plus petite porte déjà 2 fruits, la plus grande en porte 21.
Amelanchier spicata porte quelques fruits :
La framboise noire, Rubus occidentalis 'Black Jewel' porte 2 petites grappes de fruits :
Lycium barbarum 'Korean Big' est le seul à ne pas porter de fruits mais il fleurit plus tard que les précédents.
07:04 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (4)
27/06/2013
Baie de mai, baie de juin
On l'appelle habituellement baie de mai, c'est Lonicera caerulea. Le nom baie de mai est donné à la variété kamtschatica. Mais cette année je me moque de lui parce que ses fruits sont mûrs à la fin du mois de juin. Je ne peux le lui reprocher, toutes mes plantes ont 1 mois de retard cette année.
Le premier a été planté à l'automne 2009. Cette année c'est son 4è printemps de floraison et c'est pourtant sa première fructification.
Il a bien apprécié les inondations et il a pris un développement explosif jusqu'à envahir un nashi. Je vais laisser faire. Le nashi est un arbre et à hauteur du lonicera il n'y a que le tronc et 2 branches qui restent en plein soleil, cela ne peut donc le gêner.
Il m'avait réservé une surprise : des fruits bleu-noir, groupés par deux
L'explication de cette soudaine productivité n'était pas loin. On dit qu'il ne sont pas auto-fertiles et qu'il faut en planter deux. J'en avais planté un autre en même temps que lui, 'Maistar', le seul cultivar qu'on trouvait facilement à l'époque. Mais Maistar ne grandissait pas, ne fleurissait pas. Et, est-il lui aussi amateur d'inondations, il a brutalement démarré et fleuri cette année. Lui aussi a des fruits groupés par deux, deux fois plus gros, et plus nombreux malgré sa plus petite taille. Je vois une explication : le grand a pu lui donner beaucoup de pollen et lui très peu étant donné leur différence de taille.
Voici les fruits sur papier millimétré : le fruit de Maistar mesure 2cm, il est 2 fois plus grand que celui du Lonicera commun.
Les fruits des deux arbustes ont le même goût. Ils sont très parfumés, un peu sucrés, un peu acides, vraiment très bons.
Devant le refus de grandir de Maistar, j'ai planté au printemps deux autres, des très jeunes plants encore minuscules qui, j'espère, fleuriront l'an prochain, 'Blue Velvet' et 'Tomishka'.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/04/12/baie-de-...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2013/01/31/lonicera...
21:52 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Rhus typhina 'Dissecta'
Le sumac de Virginie est planté dans tant de jardins qu'il en devient banal. Mais celui de Marnay est plus original avec son feuillage lacinié très gracieux et très dense. Pour le reste il ne diffère pas de l'arbre type. Très drageonnant, il a été mené sur plusieurs tronc et c'est ce qui explique son étonnante largeur. A cette époque on peut voir les fleurs de l'année vertes et les fruits de l'année précédente qui de rouges sont devenus presque noirs. Il a été planté en 1999.
Il est très rustique et il tolère le calcaire.
06:01 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
26/06/2013
Les curieux fruits de Orlaya grandiflora
11:54 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
25/06/2013
Digitalis purpurea alba ? Non lutea
J'ai cherché pendant des heures pour lui donner un nom. Et je ne vois pas d'autre nom que Digitalis purpurea alba. Ce qui la rend difficile à reconnaître, c'est sa très petite taille. Si c'est bien elle, je vois deux explications : c'est un semis récent, la plante considérée comme bisannuelle vit 2 à 3 ans et peut mettre un an à atteindre sa taille maximale et d'autre part elle s'est semée dans un sol totalement inculte fait de graviers sans la moindre trace de terre ou d'humus.
J'en ai trouvé une colonie tout au fond du parking du jardin botanique de Marnay sur Seine, à 1m de la terre normale du jardin, dans une zone faite pour le stationnement des voitures et où presque rien n'arrive à pousser.
J'ai pris une plantule, très petite mais déjà fleurie, dans le but de la planter à Romilly. Il m'était impossible de creuser ce sol de graviers très tassés. J'ai tiré doucement et elle est venue facilement car elle n'avait pu accrocher efficacement ses racines. Une très longue racine principale courait horizontalement puis avait pu s'enfoncer un peu. Cette extrémité verticale est venue couverte de craie, toujours pas de terre. Je lui ai fait faire 70 km seulement protégée par des feuilles mortes humides. Je l'ai plantée aussitôt dans un pot de bonne terre. Deux jours plus tard elle est en pleine forme. C'est ici que j'ai pu faire des photos plus précises.
Le 23 juin, fleurs encore fermées :
Le 25 juin :
J'ai emmené le pot à l'ombre. La première fleur en bas est restée ouverte, la deuxième s'est refermée en rabattant le bas de sa corolle :
Je vais amener le pot à Romilly mais sans lui faire subir le traumatisme d'une nouvelle transplantation. J'espère qu'elle va se semer abondamment comme elle semble savoir le faire.
P.S. François a raison, c'est la petite Digitalis lutea dont les fleurs sont plus près du blanc que du jaune. Cela explique sa petite taille, aggravée ici par le sol qui ne peut la nourrir, et l'aspect étonnamment velu de ses fleurs. C'est tout bon : elle vit plus longtemps et se ressème beaucoup.
http://www.florealpes.com/fiche_digitalejaune.php
16:06 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (2)
Pholcus, une mère attentionnée
Pas gênée du tout, une araignée descend entre l'ordinateur et moi. A ses longues pattes, on devine Pholcus phalangioides.
Elle a une drôle de tête, voyons de plus près :
Elle tient un paquet d’œufs entre ses chélicères. Cette brave mère les a agglomérés avec un peu de soie et va les porter ainsi pendant près d'un mois, un long temps pendant lequel elle ne se nourrit pas et son abdomen devient très mince. Elle aidera ses jeunes à sortir et les surveillera encore un peu. Ensuite seulement elle pourra capturer des araignées ou des insectes parfois plus gros qu'elle et reprendre un peu de ventre.
J'en avais photographié une autre en août l'an dernier :
La "grossesse" en était à un stade plus avancé et on pouvait deviner des formes dans les œufs :
Voici l'abdomen plus arrondi quand elle n'est pas à jeun :
09:45 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
24/06/2013
Alangium platanifolium
C'est un charmant petit arbre très touffu. Celui de Marnay sur Seine planté en 1998 mesure un peu plus de 3m. Pourquoi platanifolium ? Ses feuilles ne risquent pas d'être confondues avec celles d'un platane pas plus que celles de ses variétés trouvées sur divers sites.
Il fait partie de la même famille que les cornouillers mais là encore les fleurs n'y feraient pas penser. Pour voir ces fleurs, j'ai dû y retourner 3 fois. Le 1 juin :
Le 16 juin :
Le 23 juin, elles s'ouvrent enfin :
Je pense que celui-ci est la variété trilobum :
http://www.asianflora.com/Cornaceae/Alangium-platanifoliu...
http://asianflora.over-blog.com/article-500-plantes-de-no...
13:57 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)