30/06/2014
Athalia rosae
On dirait une très jolie mouche aux couleurs ravissantes. Mais ce n’est pas une mouche, c’est un hyménoptère avec 4 ailes même si cela se voit mal en position de repos et de longues antennes avec 10 articles ou plus. C’est la tenthrède de la rave, Athalia rosae.
Les tenthrèdes et surtout leurs larves qui ressemblent à des chenilles mais avec davantage de fausses pattes consomment le limbe des feuilles ne laissant parfois que les nervures et les faisant ressembler à de la dentelle. Celle-ci est crainte surtout pour les champs de colza.
Mais, avouez qu’elle est ravissante avec son abdomen orange surmonté d’un corselet à losanges assorti.
En voici une autre toute sombre :
Une autre très colorée, Tenthredo temula, légèrement plus grande et surtout très occupée à butiner m’a permis des photos plus détaillées
De fortes mandibules montrent qu’elle ne se contente pas de butiner :
Si on les appelle mouches à scie, c’est à cause de l’ovipositeur de la femelle long et denté pour percer le limbe et y insérer ses œufs :
Là, on peut voir les insertions rapprochées des 2 ailes de droite :
13:51 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
29/06/2014
Hydrangea quercifolia
A Veneux en mai il y a eu la floraison du géant Hydrangea heteromalla, maintenant en fin de floraison avec la coloration rose des fleurs stériles et la formation des fruits des fleurs fertiles.
C’est maintenant la floraison des arbustes de taille plus modeste qui commence à Veneux avec Hydrangea quercifolia
Accompagné par les inflorescences encore en boutons de Hydrangea radiata :
Cet hydrangea n’a pas été planté. Comme je l’avais pensé l’an dernier, et c’est confirmé par cette floraison, il s’est semé au soleil au pied d’un Forsythia suspensa dont on voit le feuillage d’une branche basse qui se mêle à son feuillage. Deux des pieds d’origine ont été transplantés à Romilly où ils ont bien repris, deux sont restés en place mais ne sont pas encore en fleurs sans doute parce qu’ils sont à l’ombre. Cet hydrangea semble identique à Hydrangea arborescens mais ses feuilles ont un revers argenté et il est maintenant considéré comme une espèce à part.
Ils accompagnent les dernières fleurs du seringat :
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27/06/2014
Le sureau blanc, un sureau pour les inondations
Notre sureau noir, Sambucus nigra, est considéré comme résistant aux inondations, même conseillé pour les zones de balancement des eaux. Mon expérience des inondations à Romilly où mon terrain est resté sous l’eau pendant 6 semaines en mai-juin 2013 puis 4 semaines en octobre m’amène à tempérer cette notion de résistance. Après des inondations aussi longues, presque tous mes sureaux noirs sont morts ou en état de mort apparente ne repartant que tardivement en 2014 à partir du tronc ou de branches basses alors que tous les rosiers et tous les arbres fruitiers ont résisté. Une seule variété a totalement résisté, mes deux exemplaires de Sambucus nigra ‘Aurea’ qui ont même fleuri après le retrait des eaux avec un mois de retard et qui sont toujours magnifiques cette année. Le 23 mai et le 29 mai :
Mais une autre espèce de sureau à corymbes et fruits noirs d’aspect proche a parfaitement résisté. J’en ai une dizaine d’exemplaires, aucun n’a perdu ne serait-ce qu’une branche et tous ont fleuri cette année-là. C’est le sureau blanc, Sambucus canadensis, la version américaine du sureau noir. Il est plus petit mais présente toutes les qualités et toute l’utilité du sureau noir. Ses fleurs et ses fruits ont les mêmes utilisations culinaires et médicinales. Sa floraison plus tardive commence fin juin mais se renouvelle jusqu’en septembre, elle attire les insectes, souvent des nuées de syrphes ou de cétoines. Ses fruits, souvent en très grands corymbes, se récoltent à la même époque. Ces fruits sont un peu plus petits mais moins amers et leur maturité est plus uniforme sur un corymbe.
Le 22 juin ils sont en début de floraison :
La suite une autre année :
Je pense que Sambucus canadensis est plus approprié aux berges de rivières. De plus il drageonne, cela peut aider au maintien du sol.
22:18 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
26/06/2014
Dracunculus vulgaris
Cet arum étonnant à la fleur extraordinaire est planté sur mon terrain de Veneux depuis environ 10 ans mais il y souffre. On dit qu’il a besoin d’un terrain léger et drainé mais le sable, c’est sans doute trop. Sur les sites en anglais, on parle de sol humide et je crois en effet qu’il a besoin d’humidité pendant la période de végétation, davantage de sécheresse en période de repos végétatif, c’est à dire après la floraison en été et en début d’hiver. Dès qu’il apparait en février, je l’arrose mais cela ne semble pas suffire, il se couche et sa fleur au sol fait peine à voir. Le voici à Veneux, la floraison est la dernière qui s’est tenue debout, en 2011, mais la spathe ploie. Il pointe le 21 février entre des feuilles d’Arum italicum :
Le 5 mars :
Début avril :
Le 28 mai :
Le voici à Marnay le 12 juin :
Je crois qu’il sera souhaitable que je le transplante à Romilly cet automne, le terrain est semblable à celui de Marnay, il ne dessèche pas.
On dit qu’il pue. C’est pour plaire aux mouches mais je vous assure que lorsqu’il est planté au milieu du jardin, on ne s’en rend pas compte.
21:21 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
24/06/2014
La floraison des fusains, la suite
La floraison des différents fusains est étalée. Nous avions commencé par Euonymus alatus fin avril, en mai c’était le tour de E. europeus suivi de E. phellomanus.
Euonymus americanus a été planté en hiver cette année. Le 23 février :
Comme on peut le constater il garde chez nous son feuillage en hiver mais il est caduc en climat plus froid (il tolère jusqu’à la zone 5). Il peut cependant rougir en automne, le 23 novembre lors de l’achat :
Il avait début juin une dizaine de boutons floraux. J’ai attendu l’ouverture des fleurs pour le photographier mais il n’en restait que deux le 8 juin. Je ne sais qui les a mangées. C’est dommage parce que ses fruits sont parmi les plus beaux.
Par contre en hiver, je sais contre qui je devrai le protéger. Il est considéré comme un délice pour chevreuils, ice-cream plant for deer.
Euonymus grandiflorus a attendu le 22 juin pour ouvrir ses deux premières fleurs mais il y a beaucoup de boutons :
Ses fleurs sont les plus grandes du genre.
19:49 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (0)
Le monde du Sorbaria
A Romilly, trop occupée par l’arrosage de plus en plus pénible à cause du niveau de plus en plus bas de la mare, j’ai loupé la pleine floraison de Sorbaria sorbifolia. Il y a encore 2 panicules en boutons et une grande panicule en fleurs. Ces fleurs sont comme tous les ans envahies d’insectes :
Parmi tous ces anonymes plutôt noirs se détachent deux papillons, le sphinx pygmée déjà vu et un paon du jour un peu fatigué :
Et aussi des leptures tachetées, Rutpela maculata, de magnifiques longicornes :
En voici une deuxième qui a fait la guerre, elle a perdu la moitié de l’élytre de droite :
C’est un mâle, cela se voit aux dents sur le tibia de la patte postérieure :
00:56 Publié dans Animaux, papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
22/06/2014
Le Sphynx pygmée
C’est la trouvaille du jour. Cela se passe sur une inflorescence de Sorbaria sorbifolia, comme toujours couverte d’insectes de toutes sortes. Cet étrange papillon est minuscule, moins de 2cm d’envergure. Je ne l’avais jamais vu. Pas étonnant, c’est une espèce rare (ou bien trop petite pour être remarquée). J’ai beaucoup cherché son identité mais ce qui m’a cependant aidée, c’est son corps épais et l’allure vu de dessus qui m’a fait penser à un sphinx, version minuscule. C’est en effet le sphinx pygmée, Thyris fenestrella.
http://www.papillon-poitou-charentes.org/Thyris-fenestrel...
http://www.papillon-poitou-charentes.org/Thyris-fenestrel...
Une superbe vidéo :
http://www.youtube.com/watch?v=KAg-gJXkZfQ
Je vais surveiller les Clematis vitalba à la recherche de sa chenille mais elle est très petite.
http://www.insecte.org/forum/viewtopic.php?f=2&t=1256...
20:34 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
21/06/2014
La Maure se met à l'ombre
La chaleur arrive et avec elle l’envahissement des garages et de la buanderie par les papillons. Pour Mormo maura, La Maure, Old Lady, je crois qu’elle recherche surtout un peu d’obscurité car elle est lucifuge. Ce grand papillon de nuit est le plus abondant des papillons dans la buanderie chaque été car la Maure aime aussi l’humidité. Cette fois je l’ai trouvée dans la maison mais dans une pièce d’eau.
20:29 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
20/06/2014
Toby Tristam
A Marnay le 12 juin le tunnel de roses est magnifique :
Le plus remarquable est ‘Toby Tristam’ :
C’est un rosier liane hybride de Rosa multiflora que revoici chez moi à Romilly
Et de la même section Synstylae que mon Rosa mulliganii à Veneux :
Les fleurs de ces 3 rosiers sont semblables avec, comme je vous l’ai déjà montré, les pistils groupés en colonne au centre de la fleur. Voici celle de Toby Tristam :
Et voici les deux autres rosiers dont j’étais le plus fière à Romilly le même jour, ‘Albert Poyet’ et ‘Red Parfum’
21:18 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
19/06/2014
Des poils pour le nid
Il est impossible d’empêcher le chat de perdre des poils et ce n’est pas la première fois qu’un oiseau entre dans le séjour pour se servir.
Je n’ai pas réussi à le faire sortir. Il a fini par se percher sur une poutre à plus de 5m de haut
Puis près de l’ordinateur sur la mezzanine
Enfin tout au sommet du séjour à 6m
J’ai passé toute la soirée toutes portes et fenêtres ouvertes mais le lendemain matin il était toujours là. J‘ai de nouveau tout ouvert et je suppose qu’il a fini par trouver la sortie.
Je ne connais pas cet oiseau, je ne l’ai jamais vu aux mangeoires. Ses couleurs pourraient faire penser à une mésange noire mais elle est plus petite, plus trapue, plus ronde, et la tâche blanche sur sa nuque est plus étendue. Merci à qui me dira qui il est.
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Meligethes aeneus
Je les ai vus la première fois le 15 juin, de minuscules coléoptères noirs, environ 2mm, dans des fleurs de seringat
Et sur la première fleur de marguerite sauvage :
Le 18 juin j’en trouve dans une fleur de liseron des haies :
Et sur une rose :
Je n’ai vu les bestioles encore plus minuscules que sur la photo donc je n’ai pu tenter une meilleure mise au point :
Je pense qu’il s’agit de Meligethes aeneus, un parasite du colza mais qui vit, surtout par une deuxième génération, jusqu’en automne et doit bien chercher alors le pollen d’autres fleurs.
Ils aiment les rosacées et ça se remarque :
Comment les microscopiques bestioles qui n’ont pas d’ailes ont-elles pu arriver là (sur la rose rose) ? Seraient-ce des larves ? Cela y ressemble mais elles seraient à un tout début de développement, au dernier stade elles font 4mm de long.
00:52 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
18/06/2014
Hémérocalles
Les hémérocalles sont en fleurs partout, dans les jardins et sur les trottoirs.
L’espèce la plus répandue est Hemerocallis fulva :
‘Corky’ :
Hemerocallis minor :
‘Tejas’ :
‘Jean’
Ma petite ‘Stella de Oro’ est plus tardive mais lorsqu’elle s’y mettra elle sera très florifère et longtemps :
Mais le 8 mai à Marnay une touffe d’hémérocalles était en fleurs un mois avant les autres :
Qui est-ce ? L’étiquette ne correspond pas, elle indique une variété à fleurs doubles et rouges :
A cause de cette précocité et de la finesse des feuilles, je pense qu’il s’agit de Hemerocallis flava.
20:37 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
17/06/2014
Alchemilla mollis
C’est vraiment un joli couvre-sol, surtout quand elle exhibe sa floraison vaporeuse. On la dit envahissante par ses semis et j’espérais la voir se disséminer. Peut-être a-t-elle été trop gênée par les inondations de l’an dernier. Elle s’est cependant étendue localement. L’arbuste au bord duquel elle avait été plantée semble mort. C’est un sureau noir ‘Naomi’ à feuillage panaché très atteint par les inondations mais qui repart sur quelques branches.
L’alchémille en juin 2012 :
Ce qu’il en restait en octobre 2013 après les deux inondations prolongées :
Le 12 juin 2014 on voit qu’elle a repris des forces et a réussi à faire le tour de l’arbuste :
Au jardin botanique de Marnay sur Seine :
04:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/06/2014
Callimorpha dominula
Tous les ans je vois plusieurs écailles différentes à Romilly et toutes ont des couleurs superbes. J’ai rencontré la première de l’année aujourd’hui, l’écaille rouge, Callimorpha dominula. Elle faisait la sieste sur une ronce bleue car c’est un papillon de nuit. Elle aime les zones humides ou proches de l’eau et trouve chez moi toutes les plantes qui nourrissent sa chenille.
J’ai retrouvé des photos de sa chenille prises en avril :
20:58 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
14/06/2014
L'androsème officinal
Officinal, cela suppose qu’il est utilisé pour ses propriétés thérapeutiques. C’est vrai, il l’a été, on l’a appelé toute bonne, herbe à tous les maux, surtout comme antispasmodique et antiparasitaire mais il est tombé en désuétude. Son nom scientifique, Hypericum androsaemum révèle que c’est un millepertuis. Mais il ne faut pas le confondre avec celui que vous achetez en gélules pour vos petites déprimes. Celui-là, c’est le sauvage, Hypericum perforatum, qui pousse spontanément sur mon terrain de Romilly, s’y multiplie joyeusement et que je vous montrerai quand il sera en fleurs.
Mais si on n’utilise plus l’androsème pour soigner, il garde une qualité essentielle, sa jolie présence au jardin. Il est beau, il croit très vite et c’est magnifique pour un jeune jardin encore insuffisamment planté. Il peut même être envahissant, s’étalant par rhizomes et se ressemant avec autant d’enthousiasme que l’autre. J’aime bien ça, il suffit d’arracher et d’en donner.
Décrit tantôt comme vivace et tantôt comme arbuste, il est en fait intermédiaire avec la base des tiges lignifiée. Comme vous le verrez sur le jeune pied dans le pot, toutes les tiges partent du sol. Il est décoratif presque toute l’année par son feuillage vert éclaboussé de rouge aux belles couleurs d’automne et semi-persistant, ses tiges rouges, ses belles fleurs jaunes hérissées de longues étamines, ses fruits rouges puis noirs. Il est bien rustique, il accepte tous les terrains, d’acides à calcaires. Il pousse spontanément dans des bois humides mais il fleurit davantage au soleil à condition de lui éviter les heures les plus chaudes qui peuvent griller son feuillage.
Les feuilles engainent la tige et ces belles tiges rouges portent 2 ailes longitudinales opposées :
Les fruits surmontés des 3 styles de la fleur :
A Marnay il y a plusieurs massifs, preuve qu’il n’hésite pas à s’y multiplier. J’ai quitté le jardin de Marnay avec mon petit pot :
14:20 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
13/06/2014
Pterocarya stenoptera, les fleurs
Je vous avais déjà montré cet arbre photographié à l’arboretum de l’Ecole du Breuil fin mai mais la floraison était terminée et on voyait déjà les jeunes noix ailées.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2011/05/28/pterocar...
Le voici cette fois dans le Jardin botanique de Marnay sur Seine et, bien que l’on soit quelques jours plus tard, on peut voir les fleurs :
Je n’ai trouvé nulle part de telles photos de près des fleurs. Je pense que les éléments bruns sont les étamines.
Je vous avais montré en 2007 deux autres Pterocarya à Segrez : Pterocarya fraxinifolia et leur hybride, le premier de l’espèce né dans ce parc, Pterocarya x rehderiana :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2007/06/09/segrez.h...
Pas facile pour un néophyte de s’y retrouver, ils ont tous des feuilles de frêne.
15:25 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
12/06/2014
L'oranger des Osages, les fleurs
Je vous avais montré le Maclura pomifera de Paris mais je ne l’avais remarqué qu’à la période des fruits. Les fleurs sont vraiment très discrètes.
Cette fois nous sommes de nouveau au Jardin Botanique de Marnay sur Seine. On a attiré mon attention sur sa floraison, sinon je ne l’aurais pas remarqué. Le seul que j’ai pu photographier en entier, c’est le mâle, parce qu’il est bien isolé sur une butte :
Ses fleurs mâles minuscules sont regroupées en grappes :
La femelle, plus âgée, est moins fleurie sans doute parce qu’elle est un peu étouffée par des arbustes qui l’enserrent mais elle commence à s’en dégager en les dépassant en hauteur. La fleur que j’ai photographiée se trouve sur une branche haute. De la même couleur que le feuillage, je ne l’aurais pas vue si on ne m’y avait aidée. C’est une masse ronde de fleurs agglutinées dont les longs stigmates dépassent :
Pour la suite de l’histoire, la formation des fruits, je reprends les photos de l’arbre femelle du Jardin des Plantes de Paris, un 15 juillet. Ce n’est pas un fruit simple mais une agglomération de fruits :
Le 24 septembre, je retrouve tous les fruits au sol :
Une belle écorce :
22:20 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
11/06/2014
La sexualité piquante de l'ortie
La grande période de la floraison de la grande ortie, urtica dioica, commence. Cette plante sans aucun charme et peu fréquentable dans un jardin est très utile, aliment, médicament, traitements phytosanitaires, engrais, et surtout plante hôte de beaucoup de chenilles de nos plus beaux papillons.
C’est une grande envahisseuse. Elle occupe rapidement de grandes surfaces par rhizomes, par stolons, le même génome donc le même sexe. Mais cela ne lui suffit pas, pour aller encore plus loin elle utilise aussi la reproduction sexuée. Comme son nom l’indique, il y a des pieds mâles et des pieds femelles et exceptionnellement des pieds monoïques. Toute la plante porte des poils urticants, feuilles, tiges, et même les fleurs. Ces poils urticants, ce sont les longs poils rigides et pointus, les poils courts et souples ne piquent pas.
Les fleurs sont absolument minuscules, moins d’1mm, réunies en grappes. Elles ne sont une attraction ni pour nous, ni pour les insectes. Mais l’ortie n’a pas besoin des insectes pour répandre son pollen. Elle utilise le vent et surtout une façon explosive d’ouvrir ses fleurs mâles en envoyant le pollen au loin.
Les grappes de fleurs femelles sont pendantes
Et celles de fleurs mâles plus dressées et teintées de rose :
Les photos des grappes de fleurs sont faciles à trouver sur Internet mais pas les photos de détail des minuscules fleurs. Ces photos sont difficiles à réaliser à cause de la très petite taille des fleurs. Je les ai faites en 2010, je n’ai pas le courage de recommencer cet exploit. Je propose aux passionnés d’ortie de revoir mon étude de 2010 :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/08/31/le-sexe-...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/09/02/le-sexe-...
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/09/02/orties-l...
22:34 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
09/06/2014
La zérène du groseillier
La Zérène du Groseillier, Abraxas grossulariata, est un papillon courant en France mais que je n’avais jamais vu. Il a pourtant sur mon terrain de Romilly toutes les plantes qui l’intéressent, des groseilliers aux Prunus en passant par les fusains. Mais il est plutôt nocturne.
Hier, en arrivant à Romilly, j’ai eu une belle et bonne surprise : 9mm d’eau dans le pluviomètre ! Presque autant que tout ce qui était tombé depuis début mars. Exemptée de corvée d’arrosage, j’ai attaqué le gros travail : rabattre sévèrement les saules. Je m’étais laissé déborder, ils avaient pris de l’ampleur et de la hauteur, traversant même le grillage vers un terrain voisin et mon plus beau pêcher ne voyait plus le soleil. Il y en a tellement qu’il me faudra au moins 3 autres séances pour en venir à bout.
En déposant les branches coupées, j’ai aperçu un truc coloré :
C’est une chrysalide aux couleurs inhabituelles. Elle est suspendue par son extrémité postérieure, c’est donc un lépidoptère, un papillon. Depuis hier, j’ai passé des heures sur Internet pour trouver son identité :
http://aramel.free.fr/INSECTES13ter-2.shtml
Je l’ai ramenée à la maison. Je ne lui ai fait aucun mal, elle n’a pas de besoins pour l’instant. J’espère voir sortir le papillon.
22:15 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
Le plus paresseux et le plus costaud, le jujubier
Je dis le plus paresseux parce qu’il ne débourre que début juin ! Si vous venez de le planter, vous vous affolez. Si vous habitez au nord de la Loire, vous vous dites que ce méditerranéen n’a pas survécu à l’hiver. Impossible
Ziziphus jujuba résiste à tout, au froid, à la sécheresse, aux inondations. Pour le prouver, je vais vous raconter ses aventures chez moi.
Pour le froid, je n’ai pas de preuves, il n’a jamais subi au-delà de -10°C mais il est connu pour résister à -17°C voire pire.
Pour la sécheresse : il y a longtemps, j’ai eu un jujubier. Mon fils l’avait ramené de ses vacances en Espagne. Il avait parcouru plus de 1 000km en plein mois de juillet toutes racines à l’air sur le toit d’une voiture. Et il a repris et même fleuri (des fleurs minuscules, il faut les chercher pour les voir). Il a vécu 3 ou 4 ans dans le sable, sans précautions. Il est mort en été, de soif ou de faim. Je ne l’avais jamais arrosé le sachant résistant à la sécheresse mais plusieurs mois d’été sans pluie dans le sable pur lui avaient sans doute fait rencontrer ses limites.
La résistance aux inondations : ceux qui lisent régulièrement mon blog savent que le terrain a subi 6 semaines d’inondation continue, l’eau 40cm au-dessus du niveau du sol, en mai-juin 2013 puis 4 semaines en octobre-novembre. Alors que mes dernières photo de la première inondation sont du 6 juin, voici une photo de ‘Lang’ le 5 juin2013, encore les pieds dans l’eau :
Et le 12 juin 2013 :
Il est vrai que cette année-là a été difficile et il n’a pas beaucoup grandi. Mais le voici maintenant, le 8 juin 2014 alors qu’il a encore subi depuis la deuxième inondation :
J’avais planté aussi ‘Li’ et il avait aussi bien résisté. Je ne vous le montre pas parce qu’il m’a été volé fin 2013. Le seul fléau auquel il ne résiste pas, c’est la racaille de Romilly.
17:28 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Acer capillipes
Mon Acer capillipes planté cet hiver est encore tout petit et il nous a déjà montré sa belle écorce peau de serpent
Et son jeune feuillage rouge au printemps :
En automne il sera entièrement drapé de rouge. Mais la surprise, c’est qu’il exhibe du rouge, et un rouge très vif pendant toute la saison de végétation. Le rouge de ses jeunes pousses est remarquable sur le vert du feuillage et vaut la beauté de fleurs :
S’il persiste dans ce comportement lorsqu’il aura la taille d’un petit arbre, il se fera remarquer toute l’année, écorce en hiver, jeune feuillage rouge au printemps, jeunes pousses écarlates en été sur fond vert, feuillage rouge d’automne.
Dans ce terrain au pH élevé, je ne planterai jamais un érable japonais mais parmi les érables il y a d’autres merveilles et j’en ai déjà planté plusieurs.
13:57 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0)
07/06/2014
Du jaune en mai
Retournons un peu en arrière, le 8 mai dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine. Il y a de très belles floraisons jaunes.
Azara serrata est un arbuste à feuillage persistant et à la jolie floraison jaune au printemps. Les fleurs apétales montrent surtout de nombreuses étamines et font penser aux fleurs du mimosa. Celui-ci ne mesure qu’un mètre, il devrait pouvoir atteindre 4m en culture. Il est moyennement rustique et il ne faut pas le tenter dans un climat plus froid que la zone 8, au-delà de -10°C il se sent mal.
Je ne sais quel âge il a car son étiquette a subi les assauts du temps et on ne peut plus lire sa date de plantation. A noter qu’il a résisté aux longues inondations de 2013.
Isatis tinctoria, le pastel des teinturiers est une vivace de courte durée ou bisannuelle mais elle se ressème abondamment
Lotus maritimus, le lotier-pois, forme un beau tapis. Il aime les prairies humides et le calcaire un peu partout en France. Comme toute fabacée, il enrichit le sol en azote.
Sisymbrium austriacum est une jolie brassicacée qui aime les zones caillouteuses, les éboulis. Comme beaucoup de plantes de cette famille elle est comestible mais avec un fort goût de moutarde.
Nous reparlerons bientôt de cette hémérocalle, lorsque les autres seront en fleurs.
19:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
06/06/2014
Tetragnatha
C’était une toute petite araignée, à peine 10mm pour le corps, sur une feuille à Romilly. Je n’avais jamais vu ce genre d’araignée. Son abdomen étroit, ses très longues pattes faisaient penser à un pholque. Mais ce n’était pas la couleur et les pholques sont des pantouflards qui vivent bien au chaud dans les maisons.
J’ai cherché. C’est de toute évidence un Tetragnatha :
Vit près d’une zone d’eau
Très fines et très longues pattes sauf la 3è paire
Disposition des yeux
Grande taille des chélicères
Je ne suis pas assez compétente pour vous dire l’espèce, je pense à Tetragnatha montana.
23:29 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
05/06/2014
La naissance d'un cercope
Le petit monde de l’herbe est merveilleux mais les petits êtres qui l’animent sont si minuscules qu’on ne les voit pas. Mais lorsqu’on est au sol pour désherber manuellement, plante par plante pour garder les bonnes, on les voit, surtout lorsqu’ils sont très nombreux.
Je vous ai montrés en mai les crachats de coucou et les larves qui s’y cachent.
Les crachats sont toujours très nombreux, des centaines, aucune plante basse n’en est exempte et même des arbustes. Dans le coin où j’étais assise il y avait aussi maintenant des imagos et j’ai eu la chance d’assister à la naissance d’un adulte et à sa façon de s’extraire de son exuvie. Cela se passe sur une feuille de Viburnum lantana.
Alors que j’étais assise près d’un vêtement posé au sol, l’un d’eux a sauté dessus. Ils sont capables de faire des bonds de 1 ou 2m :
Ces images sont des agrandissements photographiques, on ne voit pas si bien à l’œil nu. Armez-vous d'une loupe pendant vos promenades, c'est incroyable la complexité qu'on peut voir chez des êtres dont la taille se mesure en mm.
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04/06/2014
Toxicodendron radicans
Poison ivy, herbe à puces, c’est encore une plante que je ne conseille pas dans un jardin, sauf si vous voulez faire une blague à des voleurs de plantes. Comme son nom vernaculaire en anglais (c’est une américaine) l’indique, c’est une plante toxique mais il ne vous viendrait pas à l’idée de la manger, et surtout elle provoque des dermites très pénibles. Elle est cependant utilisée en homéopathie avec plusieurs indications.
Son feuillage est beau, brillant, avec des feuilles pointues groupées par trois. En ce moment elle fleurit. Est-ce sa première floraison ? Ses fleurs sont minuscules, environ 1mm, et il est possible que je ne l’aie pas remarquée l’an dernier. Son port est des plus variables, grimpant, rampant, arbustif, selon les plantes qu’elle trouve alentour. Sur la première photo on devine qu’elle s’étend par drageons. L’arbuste à gauche est un argousier.
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02/06/2014
Lonicera involucrata
Ce chèvrefeuille arbustif est actuellement en fleurs dans mon jardin et je me dois de vous en parler, même si je ne peux en dire du bien.
Il n’a fait que me décevoir. Je l’avais acheté par correspondance à un pépiniériste pourtant proche de Veneux. Le catalogue le proposait comme plante fleurissant l’hiver et c’est pourquoi je l’avais acheté. Je l’ai planté à Romilly et il a fleuri …. en juin ! On trouvait alors davantage de renseignement sur Internet et j’y ai vu qu’il fleurit effectivement en juin. Je suis allée sur le site de cette pépinière, l’arbuste y était toujours proposé pour une floraison hivernale. Sa floraison discrète à une époque de l’année où il y a beaucoup de fleurs était vraiment décevante. Pour limiter le nombre de victimes de ce catalogue, j’ai envoyé un mail gentil au directeur de la pépinière avec un lien vers un site qui décrit la plante. J’ai reçu en retour un mail d’insultes. Deux ans plus tard l’arbuste était toujours proposé pour sa floraison d’hiver. J’ai vu que maintenant la pépinière a un autre directeur et cette plante n’est plus au catalogue.
Autre déception : la discrétion de la floraison. Sur mes photos de l’ensemble de l’arbuste il est en fleurs et, avouez-le, vous ne les voyez pas. Il faut vraiment se mettre devant pour les voir. Elles sont pourtant jolies et je vais vous les montrer mais trop peu nombreuses et trop petites pour ce feuillage imposant. Je pense qu’il s’agit de la variété ledebourii parce que les fleurs ne sont pas jaunes mais marquées d’orange et de rouge.
Je vais le conserver parce qu’il est dans une petite partie du terrain que je n’ai pu clôturer. Je ne peux donc rien y planter, ce serait rapidement volé. Lui est trop encombrant pour être emporté et son feuillage occupe agréablement sa place dans cette zone que je vais laisser s’ensauvager (en été il y a de jolies reines des prés et il y a des sureaux qui n’intéressent pas mes voleurs). Mais je ne le conseillerai pas pour un jardin.
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01/06/2014
Rosa multiflora, un rosier explosif
Ce rosier est originaire d’Extrême-Orient. C’est le rosier sauvage le plus commun au Japon. Mais il s’est naturalisé sur tous les continents sans exception. En Amérique du Nord il est considéré comme une peste. Dans les régions qui s’y prêtent, surtout les zones de prairies, de pâturages, il se propage à grande vitesse. D’une part il forme des buissons denses de plus en plus larges et impénétrables et d’autre part il se ressème abondamment.
En ce moment il est en fleurs et c’est en l’examinant que j’ai compris comment il procède. Il est en fleurs en même temps que Rosa mulliganii, un vrai grand rosier liane à Veneux aux fleurs semblables. Ils font tous deux partie de la section Synstylae dont les fleurs caractéristiques présentent des pistils soudés en une colonne centrale. Voici R. multiflora à Romilly en 2012, 2013 (inondations sans conséquences) et hier 31 mai 2014 :
Rosa mulliganii aujourd’hui :
Une fleur qui montre bien la colonne centrale de pistils accolés :
Mon rosier, je l’ai trouvé en 2010 en limite du bois, tellement à l’ombre qu’il ne pouvait fleurir. C’était pour l’essentiel une très longue tige. J’ai cru que c’était un Rosa canina, il y en a beaucoup sur ce terrain de Romilly. Je l’ai transplanté dans un endroit moins sombre. Cet été-là, il n’a pas évolué, il était mal, il s’est couché, je l’ai tuteuré. L’année suivante il a fait beaucoup de nouvelles tiges. En juin 2012 il m’a donné sa première superbe floraison blanche et j’ai compris qui il était. Cette floraison couvre totalement les tiges de l’été précédent ou plus anciennes. On voit des zones vertes, ce sont les tiges de l’année, verticales et sans fleurs. Ces tiges récentes vont se courber en fin d’été en recouvrant les tiges précédentes et elles fleuriront dès l’année prochaine. C’est l’explication d’un premier fait : comment il devient de plus en plus dense.
Deuxième fait : il s’étend énormément. Actuellement il forme une demi-sphère étendue et fleurie tout autour, d’une circonférence de 3m. Au sol, au bord de cette sphère, on peut voir de très petits rosiers. Semis ou marcottes car l’extrémité des branches touche le sol ? De cette façon il va commencer à gagner du terrain.
Les américains lui reprochent aussi sa dissémination. Ceci aussi est déjà visible chez moi. Dans cette caisse sans fond derrière le Rubus j’ai planté l’été dernier un hortensia grimpant et un akebia dans de la terre plus acide que le terrain et un peu hors inondations, près d’un frêne qui doit leur servir de support. On est là à 40cm au-dessus du sol. Toute nouvelle plante non voulue ne peut être qu’un semis. J’y ai trouvé une ortie et deux minuscules rosiers de moins de 20cm de haut et déjà fleuris ! Des fleurs qui ne peuvent être que des fleurs de Rosa multiflora.
D’où venait mon rosier ? Il est possible que ce soit un semis de celui de Marnay sur Seine, à environ 10 km :
En septembre le rosier porte beaucoup de fruits, des fruits plus petits que ceux de Rosa canina, faciles à transporter entiers par les oiseaux :
Épaississement, extension, dissémination, mon rosier a déjà toutes les caractéristiques qu’on lui reproche dans les pays où il envahit. Une question reste cependant pour moi sans réponse. Il est utilisé depuis des années comme porte-greffe des rosiers mais dans ce cas ils ne survivent pas en sol calcaire et pour ces terrains on utilise (du moins les producteurs sérieux qui s’inquiètent de la survie des plantes qu’ils vendent) Rosa canina ou sa variété laxa. Il est vrai qu’on avait choisi au départ ce rosier pour l’adaptation aux sols acides. Mais mon Rosa multiflora, et celui de Marnay, sont en excellente santé en pH8 et s’y multiplient à plaisir. Je crois surtout que le problème c’est le greffage. C’est une facilité pour les producteurs, multiplication et floraison rapides, donc vente rapide. Mais ces rosiers greffés vivent moins longtemps que les rosiers de boutures. Sans compter qu’on perd les avantages recherchés de certains rosiers comme le drageonnage de Rosa rugosa pour retenir les talus ou sa facilité à vivre dans le sable. J’ai pris l’habitude de mettre en terre sans autre précaution les branches cassées ou volontairement coupées de plusieurs rosiers et j’ai eu de belles surprises avec floraison immédiate. Je crois que la greffe devrait être réservée aux rosiers qui ne se bouturent pas ou à l’adaptation à des terrains difficiles.
19:20 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
Lonicera caerulea, complément d'enquête
Voici ma cueillette de l’année. Juste de quoi faire une tartelette. Les fruits les plus nombreux, très petits, sont ceux du grand arbuste, 1m x 1m, qui m’avait été vendu comme Lonicera edulis. Il semble assez sauvage en comparaison de l’autre. Ses fruits sont si petits que je n’en aurai jamais assez pour faire plus qu’un petit pot de gelée. Je parle de gelée car ils ne sont pas très agréables à manger frais, peu sucrés et trop acides. Mais l’arbuste est très beau, bien dense, jamais malade, jamais parasité, en fleurs en mars mais avec quelques fleurs dès décembre et il sert de pollinisateur pour l’autre.
J’ai planté ensuite ‘Tomishka’, probablement les plus gros fruits (3cm) et les plus savoureux mais qui n’a encore jamais fleuri et ‘Maistar’ qui n’a donné qu’une dizaine de fruits, excellents, sucrés et légèrement acidulés. Ces deux arbustes ont bien résisté aux inondations mais ont vu leur croissance totalement stoppée en 2013. Normalement ils produisent bien 2 ou 3 ans après leur plantation.
Si vous désirez produire ces petits fruits, intéressants pour leur date de production, je vous conseille de planter 2 variétés différentes, c’est indispensable pour la pollinisation, mais 2 variétés sélectionnées pour la grosseur du fruit et les qualités gustatives. Sur la photo vous voyez quelques fruits de ‘Maistar’, beaucoup plus gros que les autres.
Il est peu encombrant, on peut toujours lui trouver une petite place. Il est extrêmement rustique et peut être cultivé partout en France, même en montagne : supporte – 40°C, les fleurs en mars résistent à – 8°C. Il est peu exigeant et jamais malade. Il produit quand il n’y a pas d’autres fruits dans le jardin.
http://monarbrelorraine.blogspot.fr/2011/02/le-fruit-de-m...
http://www.jardiplante.fr/baie-de-mai-tomishka-ou-lonicer...
06:57 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)