31/05/2014
Geranium sauvage sur lit de fraisiers sauvages
23:27 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
30/05/2014
Cornus sanguinea
Cornus sanguinea, cornouiller sanguin, dogwood, est un effroyable envahisseur sur sol calcaire, pire que le frêne, ce n’est pas peu dire. J’en coupe sans cesse. Mais il faut reconnaître qu’il est beau et j’en ai gardé une longue haie, au moins 15m de long et 4m ou plus de haut. Tous les ans je me dis que je devrais en rabattre une partie pour donner du soleil à d’autres plantes et avoir des tiges bien rouges en hiver. Mais l’hiver, je suis trop occupée à planter et ensuite je ne peux y toucher à cause des nids. Justement c’est encore la période des nids pour les mésanges charbonnières. Il vient d’en rentrer une dans la maison. Je n’avais ouvert qu’une porte vitrée occultée par un rideau de perles pour limiter les intrusions. Mais elle a dû apercevoir des poils de chat et est passée sous le rideau. Il ne me restait plus qu’à ouvrir toutes les portes et toutes les fenêtres pour faciliter sa sortie.
En ce moment les cornouillers sanguins sont en fleurs. Celui du bout de la haie, le sureau canadien en bas, à gauche mesure 2m :
Voici celui qui est près du chemin. En 2011, il atteignait difficilement 2m. Depuis il a doublé de hauteur et de largeur et je dois sans cesse le tailler pour qu’il n’étouffe pas le cornouiller mâle à son pied :
Les fleurs :
Le feuillage d’automne :
Les tiges rouges de sujets jeunes ou taillés :
Les semis qui envahissent le terrain :
12:39 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
29/05/2014
Inula helenium a survécu
Cette superbe plante de 2m de haut, Inula helenium, était apparue sans crier gare dans la cuvette d’un Sambucus nigra ‘Aurea’ en 2011. En 2012 elle s’était même semée à environ 5m. Les photos sont de juillet 2012. Le sureau était encore petit.
Après les inondations de 6 semaines en mai-juin 2013, elle avait totalement disparu. Mes deux Sambucus nigra ‘Aurea’ étaient les seuls sureaux noirs qui avaient survécu sans le moindre dommage et avaient même fleuri avec un mois de retard. Cette année ils étaient magnifiques. Aujourd’hui ils sont en fin de floraison mais c’est en nettoyant le pied de celui-ci que j’ai découvert la réapparition de la grande aunée. Il y a peu de feuilles, je ne sais si elle aura la force de fleurir en juillet mais elle a survécu.
On peut remarquer qu'elle n'a pas échappé aux crachats de coucou, aucune plante n'y a échappé.
22:01 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Lonicera caerulea
Ils étaient en fleurs fin avril-début mai :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/05/01/lonicera...
J’ai pu goûter les fruits le 23 mai. Ils étaient tous mûrs sur le grand, il y en avait encore des verts sur ‘Maistar’ mais ils étaient 2 fois plus gros comme l’année précédente. L’an dernier ils n’avaient muri que fin juin mais j’avais attribué ce retard à l’inondation de 6 semaines qu’ils ont dû supporter. Cette année ce sont bien des baies de mai.
Pour le goût, ils sont agréables, sucrés et légèrement acides, du moins ceux de Maistar.
07:54 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Hydrangea heteromalla 'Bretschneideri'
Je sais, je vous en parle tous les ans. Mais je suis chaque fois éblouie par sa floraison et j’ai envie de faire part de mon enthousiasme. Il est remarquable par sa grande taille, sa floribondité, sa facilité de culture. C’est l’arbuste idéal pour un jardin dont on n’a pas le temps de s’occuper.
Il ne semble pas avoir grandi depuis l’an dernier, il a sa doute atteint sa taille finale. Mais cela fait environ 4m x 4m, il déborde sur un actinidia et un noisetier et envahit le chemin de l’autre côté. Il vit depuis plus de 20 ans dans du sable pur et s’y débrouille tout seul. Je ne l’ai jamais taillé, je ne m’en occupe pas, juste un peu d’arrosage pour lui permettre de survivre à l’été dans un sol aussi pauvre et aussi sec. Il est en fleurs depuis un mois mais j’attendais l’ouverture des fleurs fertiles pour le photographier.
Fleur stérile :
Fleur fertile en bouton :
Fleur fertile commence à s’ouvrir :
Fleur fertile ouverte :
Fleurs fécondées (fin juin une autre année) :
Fleurs stériles deviennent roses, fin juin également :
Les bourdons s’affairent et ne se trompent pas de fleurs, les bien sucrées sont les petites au centre :
Ecorce :
01:45 Publié dans écorces, hydrangea | Lien permanent | Commentaires (0)
27/05/2014
Rosiers
Je vous avais montré le 4 mai la floraison des rosiers des rues de Marnay sur Seine. Le 8 mai c’est le tour de Rosa x odorata :
Et Rosa rugosa :
La plupart des autres rosiers vont suivre rapidement. ‘Mme Alfred Carrère :
‘Cardinal de Richelieu’ :
‘Falstaff’ :
‘Red Parfum’ :
‘La Belle Alsacienne’ :
‘Leander’ :
‘Albert Poyet’ :
‘Jacques Cartier’ :
Inconnu :
Un autre rugosa forme un ensemble intéressant avec le pêcher pourpre et en arrière-plan plus flou le feuillage gris de l’argousier mâle :
23:04 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0)
Horribles limaces
J’avais un superbe Zanthoxylum simulans de 3m x 2m50. Je vous l’avais montré en octobre :
Il a été arraché sauvagement et sans aucune chance de reprise ailleurs car j’ai trouvé de grosses racines dans le sol. C’est l’une des multiples actions malfaisantes de la vermine de Romilly. C’est le dernier acte qui m’a obligée à installer un haut grillage qui me gêne beaucoup mais c’était la seule chance de conserver mes plantes. Le 13 avril je l’ai remplacé par une petite plante de semis. Je réussis parfois des semis et ceux des poivriers de Sichuan semblent faciles. J’ai planté en même temps Zanthoxylum coreanum :
Et Zanthoxylum simulans :
En passant j’ai vu avec horreur les feuilles basses de Z. simulans rongées :
Mais en examinant de plus près j’ai vu que l’écorce était rongée et sur toute la circonférence :
Il est probablement perdu. Je n’avais eu aucun problème avec des poivriers précédemment plantés mais ils étaient plus âgés et leur écorce sans doute déjà plus dure. Je ne me suis donc pas méfiée. J’ai trouvé la criminelle :
06:56 Publié dans Animaux, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (4)
26/05/2014
Les chrysomèles de Romilly
Deux chrysomèles sont particulièrement intéressées par mon terrain de Romilly. Elles sont vivement colorées pour prévenir leurs prédateurs de leur toxicité. Je vous ai montré Chrysolina polita sur les feuilles d’iris :
Mais il y en a des dizaines sur toutes sortes de plantes basses :
Et pour mon plus grand plaisir de voyeuse j’ai trouvé ce couple. Vous remarquerez que le mec est un peu plus petit. Je les ai vus à 14h20, la dernière photo a été prise à 16h23 et ils ne semblaient pas décidés à se séparer.
Chrysolina polita a tout qu’elle aime ici, surtout pour ses larves, un terrain humide (pas toujours), de la menthe, du lierre terrestre.
Je pense qu’il y a beaucoup d’autres chrysomèles sur ce terrain. Je les repère aux antennes en chapelet, aux bords relevés du pronotum et aux articles des pattes en forme de petits cœurs. Cela se voit bien sur ces photos de Chrysolina rufa. Je ne la vois qu’en fin d’été et je ne sais quels sont ses besoins. Elle est toute petite et entièrement rouge, même les antennes, la tête, le thorax et les pattes.
Clythra laeviuscula aime grignoter les feuilles de saules mais certains pensent qu’elle attaque aussi les feuilles d’arbres fruitiers :
Je ne connais pas le nom de ce petit noir mais il a les caractéristiques décrites. On voit bien les articles en petits cœurs sur les pattes avant, surtout la gauche :
13:43 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1)
25/05/2014
Qui suis-je ?
20:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (4)
Iris pseudacorus, le lys des rois
Au début ils étaient au bord de la mare
Et ils y sont toujours mais pas encore fleuris car ils sont à l’ombre. Pour plus de soleil, ils ont décidé d’envahir le terrain, partout où il y a beaucoup de soleil, jusqu’aux limites du terrain, pas plus loin parce qu’ensuite la tondeuse passe régulièrement. Ils ne souffrent même pas de la sécheresse actuelle. Cela vous étonne que je parle de sécheresse quand la météo nous montre sans cesse des perturbations. C’est pourtant le cas. A Veneux il a plu suffisamment mais Romilly se croit en Alsace. Pas de pluie depuis début mars même si le temps est dégueu. Juste en mai une fois 6mm et 2 fois à peine 1mm. J’y passe tout mon temps à arroser. La terre est craquelée. J’ai failli perdre une clématite. C'est pourtant Clematis jackmanii qui supporte la sécheresse du sable à Veneux depuis de nombreuses années. Heureusement après copieux arrosage elle est repartie de plus bas mais fleurira-t-elle cette année ? Les touffes d’iris restent superbes :
Les grandes feuilles plates aiment s’orner d’un bijou :
C’est une chrysomèle, Chrysolina polita, particulièrement abondante cette année.
12:21 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
24/05/2014
VIburnum opulus
Les viornes sauvages aiment bien s’installer sur mon terrain de Romilly. Je vous ai montré Viburnum lantana, la viorne lantane. Il y a aussi Viburnum opulus, la viorne obier :
Et j’ai ajouté 2 cultivars de Viburnum opulus. Nous avons vu récemment Viburnum opulus ‘Roseum’ surnommé Boule de Neige aux inflorescences en boule de fleurs toutes stériles. J’ai aussi planté très récemment Viburnum opulus ‘Xanthocarpum’ semblable à l’arbuste sauvage mais aux fruits jaunes d’or. Il a poussé à une vitesse incroyable et occupe une place que je n’avais pas prévue, entremêlant ses branches aux arbustes qui l’entourent. Ses corymbes de fleurs sont superbes et je ne peux résister au plaisir de vous les montrer. Les petites fleurs fertiles au centre, toutes hérissées d’étamines, sont très mignonnes.
21:55 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
23/05/2014
Crataegus pedicellata, une autre aubépine
Crataegus pedicellata, Crataegus coccinea, scarlet hawthorn, originaire des USA, est très rustique chez nous et tolère tous les sols. Ses fruits d’un rouge intense sont considérés comme très bons.
Le mien, planté il y a 3 ans, a un comportement un peu différent de ce qui est décrit : son feuillage ne rougit pas en automne, il lui faut un petit gel pour rougir et un gel plus intense pour tomber. Cette année, c’est sa première floraison, 3 ans c’est normal pour une plante greffée, il faut 8 à 10 ans pour une plante de semis.
Mais il n’a poussé qu’en hauteur, j’espère que maintenant il va s’épaissir, et son unique bouquet de fleurs est à 3m de haut. Il est encore souple et j’ai pu le rabattre vers moi pour photographier ces fleurs. Certains étant très à cheval sur le nombre de styles, je les ai comptés sur toutes les fleurs, elles ont toutes 3 styles (la fleur n’est décrite en détail nulle part). Ces fleurs sont plus grandes que celles de C. monogyna. Les feuilles aussi sont grandes et simples. Beaucoup de pétales sont rongés, je ne sais pas par quelle bestiole.
Elle ne serait pas auto-fertile mais s’hybride avec toutes les autres aubépines. Pollinisation avec l’aide des moucherons. J’espère qu’il n’y aura pas de problème cette année car elle fleurit un peu tard, normalement c’est plus tôt mais c’est son premier essai.
22:18 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
21/05/2014
Symphytum asperum
C’est la consoude hérissée, spontanée en France (en fait introduite et naturalisée) comme la consoude officinale avec laquelle elle s’hybride pour donner Symphytum x uplandicum, consoude de Russie. Ses fleurs surtout sont bien hérissées.
A Romilly, la petite consoude bleue qui formait des tapis de plus en plus vastes avait été décimée par les inondations. Il en est réapparu de petites touffes dans des zones un peu surélevées :
Mais ma consoude sauvage, Symphytum officinale, n’a pas du tout souffert et forme des touffes plus nombreuses.
22:25 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
Crachat de coucou
Le terrain de Romilly est complètement envahi de crachats de coucou. Il y en a des centaines, sur toutes sortes de plantes basses, surtout les ronces bleues. J’ai eu l’impression que pas une seule ronce n’était épargnée. Le crachat se trouve à l’intersection de 2 tiges ou à l’aisselle d’une feuille :
Cette sorte de bave pleine de bulles d’air renferme la larve qui l’a formée à partir de la sève de la plante pour se protéger. J’ai retiré un peu de bave pour voir l’habitant :
Il n’y a en général qu’une seule larve par crachat, très rarement deux :
Ces larves sont celles de cercopes et cicadelles, des sortes de minuscules cigales qui pompent la sève des plantes, généralement sans faire beaucoup de dégâts. D’ailleurs elles chantent comme les cigales mais à un niveau si faible qu’il nous est impossible de les entendre. Il y en a deux sortes sur mon terrain, l’un est très coloré et facilement repérable, c’est Cercopis vulnerata, le cercope sanguinolent :
L’autre, plus discret est également répandu sur le terrain. C’est Philaenus spumosus, la cicadelle écumeuse ou Aphrophora alni, le cercope de l’aulne ou tantôt l’un, tantôt l’autre. Les deux espèces se ressemblent et j’ai du mal à les distinguer. Par contre, je sais distinguer leurs larves grâce à leur comportement. Les larves de la cicadelle écumeuse emménagent sur des plantes basses, des herbacées, et sont isolées ou très rarement à deux dans le même crachat ce qui pourrait être une confluence de deux crachats, les larves du cercope de l’aulne sont plus sociables et vivent en colocation dans un crachat d’autant plus gros que les locataires sont nombreuses et nichent plus en hauteur sur un saule ou un aulne. En voici quelques uns :
Une bouille vraiment marrante mais qui nécessite une loupe pour l’admirer, la totalité de la bestiole atteint difficilement 1 cm :
01:08 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (1)
19/05/2014
La floraison des fusains
Les fusains d’Europe, Euonymus europaeus, sont en fleurs depuis le début du mois. Ils sont spontanés sur mon terrain de Romilly et de plus en plus nombreux car ils profitent du défrichage du terrain pour s’installer. Il est à noter que le cultivar ‘Red Cascade’ que j’avais planté n’a pas survécu aux inondations alors que les sauvages n’ont pas du tout souffert.
Euonymus phellomanus va prendre la suite, il est encore presque entièrement en boutons. Pour vous le montrer, j’ai dû le dégager de la végétation envahissante, d’autant plus qu’il est encore au ras du sol. J’avais pourtant nettoyé la zone lorsque je l’ai planté en mars et il était planté dans de la terre sortie d’un sac. Mais la végétation est vraiment exubérante sur ce terrain. J’ai dû nettoyer à la main avec de grandes précautions car je voulais conserver les fraisiers sauvages mêlés à la potentille rampante dont l’aspect du feuillage est très proche. C’était presque un travail à la pince à épiler :
Il est souvent confondu avec Euonymus alatus, le fusain ailé, à cause de ses ailettes liégeuses mais les ailettes de E. phellomanus sont plus grandes, plus nombreuses, plus régulières :
Une autre différence, c’est la date de floraison qui a eu lieu en avril pour le fusain ailé. Le 26 avril :
21:09 Publié dans euonymus | Lien permanent | Commentaires (0)
18/05/2014
Phyllobius pomaceus
Bien que son rostre soit court et non recourbé (on parle de museau), il a bien une tête de charançon. Et admirez les biscotos. On l’appelle charançon de l’ortie car il aime ça et il n’est pas étonnant que je le voie souvent sur ce terrain plein d’orties. Son coloris bleu-vert est vraiment ravissant et il est le plus beau des charançons.
En fait, ils étaient deux sur la même plante mais ils ne se sont pas rapprochés. Qu’à cela ne tienne, en 2010 j’avais surpris les ébats d’un couple :
23:16 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
17/05/2014
Les palmiers de Marnay sur Seine
A part Trachycarpus fortunei planté il y a 15 ans, les palmiers de Marnay sont encore petits car leur croissance est très lente au début. Sur les étiquettes vous verrez la date de plantation en bas à gauche. Tous ont résisté sans aucun dommage, comme mon petit Butia capitata, aux inondations prolongées. Je me souviens d’avoir observé avec effroi mon Butia subaquatique dans l’eau depuis 6 semaines. Mais lui, moins sujet à l’anxiété sans doute, a fait comme s’il ne s’était rien passé. Pour la rusticité, tous ces palmiers peuvent vivre sans problème en zone 8, certains même en zone 7.
Trachycarpus fortunei le 1 juin 2013. Vous verrez sur son « tronc » (stipe) pourquoi on l’appelle palmier chanvre :
Le 8 mai 2014 :
Trachycarpus takil est considéré comme le plus rustique des Trachycarpus car il vit en très haute montagne. En 2013 puis 2014, on sent qu’il commence à s’étoffer :
Trachycarpus martianus est peut-être encore plus rustique. Il vit jusqu’à 2500m. En 2013 puis 2014 :
Sabal minor supporte jusqu’à -15°C. En 2013 et 2014 :
Cycas panzhihuaensis (ils ont aussi Cycas revoluta mais en pot pour être rentré l’hiver) est incroyablement rustique, jusqu’ -16°C. Mais sa vitesse de croissance est tout aussi incroyablement lente. En 2013 puis 2014 :
16:04 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Ancolies, le retour
Je les avais plantées l’hiver précédent et en mai 2012 j’ai vu une belle touffe d’ancolies doubles sur de très longues tiges :
Elles avaient des visiteurs assidus :
Et à l’automne tout autour et jusque dans la grande allée des semis sont apparus :
En mai 2013 elles avaient commencé à fleurir lorsqu’elles ont été noyées dans 30cm d’eau et cela a duré 6 semaines. Elles en sont mortes et définitivement car il n’y a plus rien à l’emplacement d’origine.
En quittant le terrain, depuis la voiture, je les ai aperçues derrière le grillage. Il y a 2 touffes, une avec des tiges aussi longues que les plantes d’origine, une avec des tiges 2 fois plus courtes mais toutes les fleurs sont identiques, doubles et du même coloris. Ce ne sont sans doute pas les premiers semis, ils ont certainement péri eux aussi. Je pense que les premières fleurs apparues en mai ont lâché leurs semences lors de la mort des plantes.
02:56 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
16/05/2014
La chenille punk du Bombyx étoilé
En juin 2007 je vous avais montré une étonnante chenille d’allure punk avec taches fluo, crête iroquoise, tresses noires projetées en avant. Je l’avais trouvée dans la forêt de Fontainebleau au bord de la Route Ronde. Celle-ci, bien que petite, maxi 35mm au dernier stade, était encore du domaine du visible :
Hier à Romilly sur une feuille de mon argousier femelle dont j’admirais le grand nombre de jeunes fruits en formation j’ai vu ce qui semblait être un tout petit déchet végétal noir tombé sur une feuille. Mais mon œil de lynx a repéré 2 petits points fluo. Je suis parti chercher l’objectif macro. C’était bien une chenille mais cette fois nous frôlons le domaine du microscopique. C’est pourtant certainement la même chenille à un stade très précoce, la chenille de Orgya antiqua, le bombyx étoilé.
06:24 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (1)
15/05/2014
Asimina triloba
Ce matin, j’avais encore une crise d’angoisse à cause de mes asiminiers si jeunes. Leur feuillage ne grandit pas. Je me suis précipitée à Marnay pour voir comment évolue leur très grand frère. J’ai tout de suite été rassurée, lui aussi n’a pas beaucoup changé :
Avez-vous remarqué le deuxième tronc, un peu plus mince à sa droite. C’est un drageon qu’ils ont laissé (il drageonne beaucoup) et lui aussi fleurit.
Sur cette dernière photo j’ai trouvé le cœur bizarre. Un insecte ? J’ai fait un recadrage-agrandissement :
On dirait bien une sombre abeille charpentière, sauf la taille. C’est peut-être la petite Xylocopa iris. On dit que son territoire est limité au sud de la France et ne remonte pas plus haut que Lyon. Mais on en disait autant pour la processionnaire du pin et elle est chez nous depuis quelques années et remonte vers le nord et même depuis cette année vers l'est. Pourquoi la petite charpentière n'en ferait-elle pas autant ?
22:20 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
13/05/2014
Pistacia vera
Encore un qui prend son temps pour se réveiller. Mon petit couple a été planté cet hiver. C’est le mâle qui a pour l’instant le feuillage le plus développé. Mais il n’a pas de fleurs.
Les feuilles de la femelle sont encore pliées mais il y a un bel épi de fleurs. Les fleurs n’ont pas de pétales, elles ont quelques sépales, 5 au plus. L’ovaire est supère et comporte 3 carpelles.
Si vous voulez absolument voir des fleurs mâles, c’est ici 4è photo :
http://www.baumkunde.de/Pistacia_vera/
22:38 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
Diospyros 'Russian Beauty'
Je ne vous l’avais pas présenté avec les autres parce qu’il avait alors son aspect hivernal. Il débourre donc beaucoup plus tard mais c’est un hybride D. kaki x D. virginiana et il veut sans doute ainsi se protéger contre les gelées sibériennes. Il attend donc mai pour montrer son feuillage que l’on voit encore à peine le 13 mai. Sa floraison sera peut-être aussi retardée mais ce n’est pas grave, il est auto-fertile.
Ses fruits seraient proches en texture (douce) et goût (bien sucré) de D. virginiana
19:21 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
12/05/2014
Hesperis matronalis
Cette très jolie plante bien parfumée était autrefois dans tous les jardins sous le nom de julienne des dames. Il existait diverses variétés mais les variétés à fleurs doubles étaient stériles et ont disparu faute d’être multipliées végétativement. C’est une vivace de courte durée de vie mais qui se ressème abondamment et parfois très loin. Il est ainsi difficile de savoir si elles sont spontanées ou échappées d’un jardin.
La forme type a des fleurs violettes :
La forme blanche dans un jardin :
Ou dans la nature car elle aussi se ressème facilement :
22:44 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (2)
11/05/2014
Syringa sweginzowii
Il commence à fleurir alors que Syringa vulgaris a terminé et que mes deux lilas à Romilly sont en fin de floraison. C’est sans doute un des lilas les plus tardifs. Il est bien parfumé et son aspect léger est séduisant mais pour cela il occupe de la place. Il aime le calcaire et sa présence à Marnay prouve qu’il a supporté les longues inondations. Il fera sans doute partie de mes folies cet automne.
Celui-ci a 13 ans.
23:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
10/05/2014
Diospyros kaki
Je voudrais d’abord parler encore d’Asimina triloba. J’ai eu la curiosité de revoir mes archives. L’an dernier, c’était pire, il avait presque un mois de retard sur cette année. Le 1 juin 2013 :
Diospyros kaki ‘Fuyu’ a présenté lui aussi un premier signe de vie début avril. Mais il a aussi allongé ses branches et j’ai vite enlevé le grillage de protection pour qu’elles n’y restent pas coincées. Le 4 avril :
Ensuite il a évolué beaucoup plus vite que l’asiminier. Le 11 et le 20 avril :
Le 8 mai :
Diospyros kaki ‘Jiro’ à Veneux, un bébé planté cet hiver, le 9 mai :
Diospyros kaki à Marnay le 8 mai :
Il fleurira en juin. Le 23 juin 2013 :
Pour Ziziphus jujuba, le plus tardif, il ne montre un peu de vert, mais à peine, que début mai. Pour lui je ne m’inquiétais pas, je le connais, j’en ai eu un autrefois et il ne débourrait que début juin.
23:41 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Asimina triloba, quel paresseux !
Vous avez planté des fruitiers rares dont les fruits devraient vous régaler mais vous n’en avez pas l’habitude et il n’y en a pas d’autres alentour pour vous permettre de comparer leur développement. Pour certains c’est l’angoisse parce qu’ils débourrent très tard et qu’ils semblent morts alors que le printemps est très avancé et que tous les arbres autour ont tout leur feuillage et même des fleurs. Ces créateurs d’angoisse sont dans l’ordre de gravité le kaki, l’asiminier et le pire, le jujubier.
Pour Asimina triloba, un seul arbre ne suffit pas car il est autostérile et il faut au moins 2 variétés. J’en ai 2 à Romilly et 3 à Veneux. Le premier signe d’espoir apparait à Romilly le 4 avril :
Une semaine plus tard on n’est guère plus avancés :
Et le 20 avril, c’est pareil :
Va-t-il vraiment démarrer ou est-il mourant ? Comment de si petites feuilles vont-elles donner les énormes feuilles d’asiminier ?
Le 3 mai, les feuilles ont un peu grandi. Le grillage autour, c’est contre les chevreuils et il restera toute l’année. L’autre asiminier de Romilly ne donne toujours pas signe de vie début mai.
A Veneux, le 9 mai l’espoir est grand pour deux d’entre eux :
Mais pour le troisième le premier signe de vie n’apparait que ce 9 mai :
Le Jardin Botanique de Marnay sur Seine est enfin ouvert. Même terre, même climat, à 10km de Romilly. J’y suis donc allée pour voir son très grand asiminier. Je suis enfin rassurée : il est encore presque nu :
Il commence à fleurir. Les fleurs ont 3 sépales verts et 6 pétales rouge-brun. En voici une qui sort tout juste de son bourgeon, les pétales sont encore verts :
Une fleur plus avancée a déjà coloré ses pétales mais n’est pas encore ouverte :
12:52 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
09/05/2014
Crataegus laevigata
Je l’ai trouvée dans le Jardin Botanique de Marnay sur Seine. Cela ne répond pas vraiment à la question qui m’a été posée sur sa fréquence dans la nature. Bien que les aubépines soient fréquentes dans la région, celle-ci a peut-être été plantée.
Un syrphe apprécie son nectar :
Voir que les fleurs ont 2 ou 3 styles n’est pas facile, les étamines gênent et les stigmates ne sont pas tous de la même couleur. Les stigmates sont d’abord verts puis deviennent bruns. Ici 2 styles partent du même point central, les stigmates vert pâle semblent fusionnés :
Les 2 styles partent du même point central, l’un est surmonté d’un stigmate brun, l’autre d’un stigmate vert mais déjà tacheté de brun :
On voit surtout bien les 2 stigmates de teinte brun clair-orange :
Ici on voit la face supérieure de 3 stigmates verts :
Mais parfois, par endroits, il semble n’y avoir que des fleurs à 1 style :
Il faut dire que les deux aubépines s’hybrident très facilement et les hybrides sont nombreux.
00:25 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (3)
07/05/2014
Panorpa communis, ma mouche préférée
Appelée mouche-scorpion, ce n’est ni une mouche ni un scorpion. Son côté scorpion n’a rien d’effrayant, elle n’a jamais piqué personne, elle est inoffensive et pas très farouche. Ce qui lui vaut ce titre à priori effrayant de scorpion, c’est l’abdomen recourbé vers l’avant du mâle et terminé par ce qui ressemble à des pinces mais qui ne lui sert qu’à l’accouplement. Ce qui me plait aussi c’est sa bouille marrante avec ses mâchoires projetées en avant comme un bec.
J’ai un piège à insectes, un peu comme le piège à filles de Jacques Dutronc. C’est mon sac d’Or Brun en granulés. Je le promène partout lorsque j’installe de nouvelles plantes, c’est plus facile à porter pour mes très petits muscles qu’un sac de fumier. Il s’y pose souvent des insectes, sans doute attirés par l’odeur, une odeur dont je bénéficie lors de mes déplacements en voiture. Heureusement notre nez a la particularité de ne plus rien sentir si l’intensité de l’odeur ne varie pas.
Cette fois mon sac a attiré une jolie mouche-scorpion, un mâle :
Une femelle photographiée un autre jour :
Un dîner sur une feuille de peuplier grisard où elle a trouvé un insecte mort :
Mise au point sur le repas :
19:57 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
06/05/2014
L'aubépine
C’est le début de la floraison des aubépines sur le terrain de Romilly. Il y en a plusieurs, elles sont sauvages et elles sont très jeunes parce qu’elles ont profité du débroussaillage pour se trouver une petite place et s’y semer.
Voici la plus grande, déjà 3m. Elle avait été déracinée par les inondations et j’avais dû la tuteurer. C’est sa première floraison mais il y en aura beaucoup d’autres car une aubépine vit 500 ans ou plus. C’est une Crataegus monogyna, sa fleur a un seul style correspondant à un seul ovaire et ses fruits auront un seul noyau.
Une Carte géographique première génération y faisait la sieste, une vraie sieste car, lorsque j’ai bougé sa fleur, elle a à peine reculé
Le style unique :
J’ai une autre aubépine que j’ai plantée il y a de nombreuses années à Veneux. C’est Crataegus laevigata ‘Paul’s Scarlet’. Elle fleurit plus tôt, en même temps que le lilas, et elle est déjà en grande partie fanée. Je n’ai pas pensé à la photographier car je vous l’ai déjà montrée, je vous montre donc une photo d’une année précédente :
Crataegus laevigata a des fleurs à 2 ou 3 styles et des fruits à 2 noyaux. Mais je ne peux vous montrer ses styles car la fleur est très double chez ce cultivar. Les styles existent, noyés dans les pétales car elle est fertile.
On dit les feuilles de cette aubépine moins découpées que celle de monogyna mais la différence est subtile, celles de mon aubépine sont bien découpées en plusieurs lobes
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Romilly sur Seine, les décharges sauvages et les élections
Pour l’historique des décharges sauvages dans le chemin rural à la limite nord de la ville, chemin rural qui dessert mon terrain, vous pouvez retrouver mes notes en cliquant sur la rubrique Romilly sur Seine, en bas de la colonne de droite.
Mais je n’avais pas mis mes dernières photos, les pires peut-être parce que c’est ce qui se voyait le plus, un dépôt que je devais traverser chaque fois pour atteindre mon terrain. Je ne les avais pas mises parce que j’étais découragée par l’indifférence du maire et parce que mon blog n’a pas pour vocation de montrer des ordures. C’est pourtant ce que je dois subir avant d’admirer la nature. Voici donc ces photos, peu avant les élections, le 6 février 2014. Nous sommes en plein milieu du chemin rural :
C’est resté ainsi plusieurs semaines et tout-à-coup, surprise, juste avant les élections, tout a été nettoyé, non seulement ça mais aussi tout ce qui restait ailleurs après le nettoyage superficiel. Le chemin était de nouveau beau et propre, comme lorsque j’avais acheté le terrain, mais toujours défoncé, bien sûr. Cependant, il restait le terrain privé à l’entrée du chemin, un terrain qui longe la route départementale vers Conflans qui n’avait été que très partiellement désencombré et portait toujours des carcasses de véhicules, un spectacle dont je bénéficie à chaque passage.
Les élections ont eu lieu. Et, coïncidence ? ,voilà ce que je trouve le 3 mai. Le terrain privé :
Le chemin privé qui part du chemin rural et où étaient déposées précédemment l’essentiel des ordures :
Un terrain est à vendre par une agence depuis des mois. Comment pourrait-il être vendu quand l’éventuel acheteur doit parcourir un chemin défoncé encombré d’ordures. Et les jolies maisons à la limite nord de Romilly sur la route de Conflans qui sont entourées de terrains portant des caravanes et des baraquements ? Ne sont-elles pas dévaluées ? On peut même se poser des questions sur l’évacuation des WC et des eaux usées (nappe phréatique à 1m et souvent moins). Il y a pourtant un terrain prévu pour gens du voyage, je passe devant chaque fois, il est très propre et irréprochable. Il y a une casse auto qui respecte strictement la réglementation. Il y a une déchèterie.
Voici des extraits de mon titre de propriété :
La zone Na du Plan Local d’Urbanisme est une zone naturelle à protéger
Terrains ne pouvant être considérés comme terrains d’agrément ou de loisirs (interdiction d’implanter des mobiles-homes ou des caravanes). Mais des carcasses de voitures et des cabanes en ruine, c’est apparemment possible.
Alors, Monsieur le Maire, vous ne contrôlez plus ? Que faut-il faire pour avoir le droit de déposer des ordures dans mon chemin ? Paiement ? Chantage ? J’aimerais savoir pour m’offrir, moi aussi, le droit de déposer des ordures dans le chemin. Juste un très, très petit tas, pas polluant, juste pour me prouver que j’ai moi aussi du pouvoir.
Pour le traitement des décharges sauvages, je vous ai déjà conseillé, si vous ne vous en sortez pas, de faire appel à la Camorra (mafia de Naples). Ils s’y connaissent très bien, ils ont même trouvé un nouveau débouché : ils envoient les ordures en Roumanie. Car, sommes-nous toujours en France alors que certains s’affranchissent des lois de la République en toute impunité ?
08:37 Publié dans Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (3)