27/03/2017
Encore du jaune
Alors que les jonquilles fanent, les narcisses horticoles sont moins nombreux et pas toujours jaunes :
Mais de nouvelles fleurs jaunes apparaissent. Les ficaires, de plus en plus nombreuses forment des tapis un peu partout dans le jardin. Ces petites sauvages envahissantes sont adorables et illuminent le jardin et ne sont d’aucune gêne car après la floraison tout disparaitra. Ces jolies fleurettes aux pétales nombreux mais en nombre variable attirent de tout petits coléoptères noirs :
Sur la rive opposée de la mare, la floraison des Caltha palustris commence. Ficaria et Caltha se ressemblent, c’est normal, elles font partie de la même famille. Mais fleurs et feuilles de la ficaire sont beaucoup plus petites, sur cette photo elles sont derrière les caltha :
Les Kerria illuminent l’entrée :
Et à leur pied, les plus tardifs des narcisses, les curieux petits Narcissus bulbocodium au feuillage filiforme :
Et aussi une surprise. Certes pas jaune mais d’une certaine blondeur, une morille en plein soleil au pied des lilas que, parait-il, elle affectionne :
J’en avais trouvé une le 21 avril 2010 mais en sous-bois :
21:06 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
26/03/2017
Eriobotrya japonica, des bébés
J’ai trouvé 3 bébés néflier du Japon au bord de la terrasse noyés dans le Lamium galeobdolon. C’est tout près de la table utilisée pour nos repas l’été et mon fils a l’habitude de jeter les noyaux. Ils germent facilement sans aucune aide.
Le plus petit des 3 a encore sa graine :
J’ai déjà deux néfliers de grande taille, je ne peux transformer on terrain en « néflerie ». Je ne peux non plus me décider à les détruire. Je les ai donc transplantés dans un endroit plus approprié en les laissant groupés. J'espère obtenir un bosquet de feuillage d’aspect exotique et persistant. J’ai laissé le lierre à proximité. Il va vite recoloniser le terrain et protéger mes très jeunes plants, encore plus l’hiver en piégeant les feuilles mortes.
20:36 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
24/03/2017
Piquou a une fiancée
Piquou, c’est le nom bien mérité de mon hérisson. Un prénom s’imposait car c’est maintenant un familier. Il est venu toutes les nuits, dès la tombée du jour, depuis des semaines, soit tout l’hiver, manger dans la gamelle du chat. Certains me diront que je l’ai empêché d’hiberner normalement. Mais je n’ai aucun remord. L’important n’était pas qu’il hiberne « normalement » mais bien plutôt qu’il survive à l’hiver.
Il y a une semaine, j’ai vu qu’il y en a deux. Le deuxième, c’est Piquette mais je ne sais les distinguer. Mais impossible de les photographier, ils se sauvent dès qu’ils me voient. Ce soir j’ai réussi une photo, une seule car la fuite a été immédiate. Ils s’étaient renversé l‘assiette sur la tête et on voit bien qu’ils sont deux :
Bientôt j’espère une série de bébés à la queue leu leu derrière la mère.
21:25 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Clematis 'Apple Blossom'
Clematis armandii ‘Apple Blossom’ a été plantée en octobre 2015, c’est sa deuxième floraison. Elle est encore en grande partie en boutons mais c’est ainsi qu’elle est la plus rose.
Lorsque les fleurs sont complètement ouvertes, elles sont presque blanches :
Elle a réussi à attraper des branches d’un sureau situé à 2m et les a courbées vers elle :
Voici le spectacle depuis l’intérieur de ma cuisine :
C’est tout-à-fait l’effet recherché. Lorsque les feuilles de sureau auront pris toute leur ampleur, j’aurai une intimité totale et je ne verrai plus les maisons entassées derrière le mur. Je ne verrai plus que la végétation de mon jardin au pied du mur. Pour mon intimité, un rideau n’était pas évident sur une fenêtre basculante et m’aurait caché le spectacle de la nature. Pour l’hiver prochain, le feuillage longtemps présent du sureau et le feuillage persistant de la clématite qui aura pris de l’ampleur continueront à faire écran.
14:50 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
23/03/2017
Mon couple de geais est toujours là
Je craignais qu’il ne niche plus chez moi. Mon environnement s’est désertifié au nord, fait de maisons entourées de béton. J’ai eu peur que mes arbres ne lui suffisent plus. Il nichait pourtant tous les ans dans une grosse masse de lierre sur le tronc d’un vieux chêne près de la maison. Cette année il a bien niché ici en été mais je ne l’ai pas revu en hiver.
Hier soir mon cœur a fait un grand bond. J’ai cru le voir très haut dans un arbre, dans une zone très sombre. Je n’étais pas certaine mais j’ai pu faire rapidement des photos avec le zoom à fond. J’ai un peu éclairci les images :
J’ai recadré pour agrandir. C’est bien lui avec ses grosses moustaches noires :
Et surtout ses plumes bleues au bord de l’aile :
19:20 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
21/03/2017
Un petit tour de jardin
16:21 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
20/03/2017
Begonia maculata, floraison non-stop
Il y a bien longtemps que je ne vous en ai parlé. Pourtant je peux l’admirer tous les jours dans la maison. Et tous les jours, tous les jours de l’année sans aucune exception, il est en fleurs sur un feuillage délicat et ravissant. Le voici aujourd’hui :
C’est un bégonia tropical, il lui faut au moins 15°C. Mais il passe l’été sur la terrasse, l’air vif et le plein soleil lui plaisent et il est alors encore plus fleuri, avec des fleurs d’un rose encore plus vif.
On l’appelle bégonia bambou. C’est à cause de ses tiges qui évoquent les cannes de bambou et sa façon de pousser très vite verticalement. Il a vite fait de dépasser 2m et je dois le tailler pour lui faire passer la porte du séjour vers l’extérieur.
Les botanistes l’appellent maculata. Il suffit de regarder ses belles feuilles pour comprendre pourquoi :
Il porte en permanence des grappes de fleurs femelles
et des grappes de fleurs mâles d’aspect plus simple
J’ai obtenu ce bégonia il y a plus de 20 ans par une bouture à partir d’un tamaya dont je n’avais pas réussi à maintenir la forme artificielle. On peut le multiplier par boutures d’une facilité étonnante.
Pour les passionnés de botanique, je conseille de revoir la description très détaillée des fleurs avec photos et dissection que j’avais donnée il y a quelques années. Vous aurez du mal à trouver ailleurs une description aussi détaillée :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2010/07/15/begonia....
18:59 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
19/03/2017
Carduelis carduelis
Cet adorable petit oiseau, multicolore, joyeux et excellent chanteur est en grand danger en Europe, il a presque disparu dans certaines régions d’Afrique du Nord. La cause principale, c’est son braconnage. Des dizaines de milliers d’oiseaux seraient capturés chaque année et de la façon la plus cruelle qui soit, à la glu qui oblige souvent à les mutiler pour les en dégager. Il est totalement protégé en Europe mais les peines, amendes et prison, sont insuffisantes pour être dissuasives. Pensez qu’un gramme de chardonneret rapporte autant qu’un gramme de cannabis mais les peines pour le cannabis sont plus lourdes. Un chardonneret se vend en moyenne 150 € et jusqu’à 1000 € pour un chardonneret à gorge blanche.
Jusqu’à présent j’avais la visite d’un petit nombre de chardonnerets, peu de jours en hiver. Pas étonnant vu sa raréfaction et l’absence des graines qui l’intéressent alentours car il est essentiellement granivore : béton au nord de mon jardin avec la nouvelle cité de style HLM horizontal, jardins trop bien entretenus dans les autres directions et plus loin le forêt domaniale dense à peine traversée d’une route aux bordures bien tondues.
Tout a changé cet hiver, d’abord quelques chardonnerets puis de plus en plus nombreux. Maintenant c’est l’affluence. A toute heure du jour, il y en a au moins trois et même jusqu’à 6 en même temps sur les deux petites tours de graines de tournesol. Et il y a une autre tour de l’autre côté de la maison qui est vidée en une seule journée. Ils ne sont absent que lorsqu’un chat apparait mais reviennent vite après son départ :
J’ai supprimé toutes les installations de nourrissage mais je ne peux me décider à supprimer ces tours de tournesol étant donné leur fréquentation de plus en plus intense. En les nourrissant cet hiver, j’ai signé une sorte de contrat moral. En mars ils ont déjà prévu l’installation de leurs nids, ils ont les grands arbres, particulièrement les érables qui leur conviennent pour cela. Mais ils ne peuvent trouver à proximité les plantes sauvages à graines qui leur sont nécessaires. Mon terrain est trop boisé pour que chardons, bardanes, astéracées s’y installent. Leur supprimer les graines de tournesol, ce serait peut-être les condamner à mort ou condamner leurs nichées.
J’ai acheté un grand sac de tournesol, je vais les nourrir tout l’été s’ils continuent à venir le consommer. Je n’en fais pas de complexe, de plus en plus de voix s’élèvent pour conseiller de poursuivre le nourrissage l’été dans les zones urbaines car les plantes sauvages y sont trop rares.
https://blog.zooplus.fr/2011/02/08/nourrir-les-oiseaux-sa...
04:23 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (5)
17/03/2017
Papillon Citron et fleurs bleues
Des plages de bleu sont maintenant apparues dans le jardin. Les bleus les plus visibles sont ceux des jacinthes « ensauvagées » depuis de nombreuses années et dont l’aspect est beaucoup plus gracieux que leur aspect massif à la plantation :
Les petites scilles à deux feuilles forment maintenant des tapis qui les rendent bien visibles malgré leur petite taille :
Les jolies fleurs bleu pervenche de Vinca minor (sauvage, spontanée sur le terrain depuis 40 ans) s’ouvrent un peu partout :
Scilles et pervenches ont envahi tout le terrain. Ce déploiement de fleurs bleues semble faire le bonheur des papillons Citron. Je les voyais depuis au moins une semaine mais il était impossible de les photographier car ils ne se posaient jamais, semblant toujours à la recherche d’on ne sait quoi. Maintenant ils sont posés en nombre parfois enfouis dans la végétation, toujours suçant une fleur bleue, uniquement les bleues :
Étonnant décollage à l’envers, ventre en haut :
21:16 Publié dans flore locale, papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
15/03/2017
Prunus cerasifera et Prunus salicina en fleurs
Ce matin, au réveil, j’ai aperçu une nuée blanche au fond du jardin. C’est Prunus cerasifera, mon prunier myrobolan type sauvage, en pleine floraison. Il est beaucoup plus fleuri que l’an dernier, sans doute sujet à l’alternance. Avec tant de fleurs, j’espère qu’il va polliniser les deux autres pruniers diploïdes, deux pruniers japonais, Prunus salicina.
Contrairement à nos pruniers européens, moins cultivés dans d’autres pays, ils fleurissent plus tôt et sont diploïdes. Les pruniers européens, Prunus domestica, sont hexaploïdes et ne peuvent les polliniser à cause de la date de floraison et surtout d’un nombre très différent de chromosomes.
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2015/04/02/le-pruni...
Prunus cerasifera ce matin :
Prunus salicina ‘Crimson Glo’ commence à fleurir. C’est sa troisième floraison mais elle sera beaucoup plus abondante que les précédentes :
La floraison de Prunus salicina ‘Golden Japan’ sera peu abondante, c’est la première. Il a été planté en mars 2016 :
10:36 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
13/03/2017
Allium ursinum
J’ai remarqué le feuillage de l’ail des ours, au bord de la mare, le 7 mars :
Il n’est pas en avance, l’an dernier le 15 février 2016 :
Aujourd’hui, 13 mars, il s’est déjà bien étoffé :
Je peux commencer à cueillir des feuilles pour les salades, à faire avant l’apparition des fleurs. Mais il faut reconnaître que la confusion est possible avec les feuilles de colchiques toxiques, à peu près au même stade de développement aujourd’hui (le feuillage des colchiques sera rapidement beaucoup plus grand) :
Mais l’ail des ours pousse en sous-bois, les colchiques en plein soleil. Surtout, le parfum du feuillage de l’ail des ours, c’est la certitude sur son identité.
10:12 Publié dans légumes | Lien permanent | Commentaires (0)
11/03/2017
Acronicta rumicis ?
Je l’ai trouvée à Romilly le 2 février et j’ai tardé à vous la montrer parce que je ne trouve pas son nom. J’ai eu l’impression de la sortir de terre mais c’est peu probable, elle était sans doute simplement au sol. Lorsque je l’ai touchée, elle s’est enroulée mais j’ai fait une mauvaise mise au point.
Est-ce Acronicta ou Viminia rumicis, la noctuelle de la patience ? Quelle que soit son identité, elle est superbe.
20:22 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
10/03/2017
Galanthus à Fontainebleau
20:00 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
09/03/2017
Eriobotrya japonica en Ile de France
Ce joli petit arbre au grand feuillage persistant d’aspect exotique est un néflier du Japon, Eriobotrya japonica. Rien à voir avec notre néflier sauvage, Mespilus germanica, au feuillage ordinaire et caduc et aux fruits à peine mangeables même blets. Les fruits du néflier du Japon sont délicieux.
Celui-ci se trouve sur le parking Jardiland à Dammarie-lès-Lys près de Melun. Il est exposé à tous les vents.
Eriobotrya japonica est bien rustique en Ile de France. J’en ai un qui a plus de 30 ans et a toujours gardé un feuillage impeccable, même après l’hiver de 1985 au gel incroyable. Cependant il n’est planté en Ile de France que comme arbre décoratif, très décoratif. Jusqu’à présent on n’espérait pas obtenir des fruits parce qu’il fleurit en automne et fleurs ou fruits sont décimés par le gel en hiver.
Que se passe-t-il depuis 2 ans ? J’ai obtenu 1 nèfle l’an dernier. Est-ce un accident ou un début ? Peut-être s’adapte-t-il au climat. D’une part les hivers sont moins froids, même l’anticyclone de Sibérie n’a pas réussi à obtenir les gels extraordinaires de 1985, chez moi, pas au-delà de -8°C. D’autre part la date de floraison semble reportée à la fin de l’hiver comme vous pouvez le voir sur ces photos du 8 mars.
Il y a des bouquets de fleurs au bout de presque toutes les branches :
Le mien est encore plus en retard, les boutons floraux sont encore fermés. Ils ont maintenant toutes chances d’échapper à des gels dangereux, les fleurs sont détruites à partir de -5°C.
J’ai 2 semis « spontanés », des noyaux semés par mon fis, c’est son habitude, après consommation de nèfles. Je vais leur trouver un endroit plus abrité, moins exposé au vent, près de la chaleur de la maison, pour tenter une production. La croissance est en général rapide.
Ce gros retard de floraison, est-ce une adaptation au climat de la région ? Pourtant l'an dernier il avait fleuri en octobre. J'avais obtenu sa première nèfle parce qu'il n'avait presque pas gelé. Ou bien a-t-il un station météo interne et performante qui lui permet de programmer correctement sa floraison ? C'est la question que je me suis posée cette année à l'hiver bien froid et où toutes les plantes à floraison hivernale (un record pour le camellias) ont beaucoup retardé leur date de floraison.
10:49 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (4)
08/03/2017
Des fleurs par milliers
00:38 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
06/03/2017
Mahonia japonica et bientôt aquifolium
La floraison des Mahonia x media est maintenant terminée. Ils sont en fleurs souvent dès novembre et jusqu’en février, Charity d’abord, vite suivi par Winter Sun.
Pour prolonger leur floraison, j’ai planté plus récemment deux exemplaires d’un de leurs parents, Mahonia japonica. Ils sont encore en début de floraison, une floraison qui commence par la base de l’épi. Très jeunes, ils sont déjà bien fleuris pour leur taille mais ils ne dépasseront jamais 1m50.
Et Mahonia aquifolium est encore en boutons mais se prépare déjà à prendre le relai. J’en ai maintenant 2 variétés. La variété présente sur le terrain il y a 40 ans et sans doute depuis bien plus longtemps s’est complètement naturalisée et envahit un peu plus le terrain chaque année par marcottage et semis. Elle se marcotte facilement parce que son port est souple et les branches touchent souvent le sol. Elle atteint 1m sur une grande partie du terrain mais environ 1m40 dans une zone, sans doute par différence d’ensoleillement. Ses feuilles ne sont pas très piquantes malgré leur aspect. Aujourd’hui les bourgeons floraux sont très avancés :
Une autre variété, à l’entrée du terrain au bord de la rue, est plus récente. C’est sans doute un semis à partir d’un terrain voisin. Elle est très semblable, mêmes feuilles, mêmes fleurs, même période de floraison mais elle est davantage lignifiée, tronc et tiges sont plus dressés, et les feuilles ont une teinte d’un rouge plus marqué en hiver :
Si vous regardez bien, les feuilles de Mahonia japonica ont un pétiole et des nervures jaunes, ceux de Mahonia aquifolium sont rouges.
Ensuite, je n’aurai pas de floraison de mahonia en été. Les floraisons reprendront avec Cabaret fin août et Soft Caress en octobre, Charity en novembre …
Je n’ai pas trouvé de mahonia pour combler le trou en été.
Tous ces mahonias ont un très beau feuillage persistant qui contribue à un aspect vivant du jardin en hiver.
19:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
05/03/2017
Le lent réveil des Camellia
Le plus précoce cette année était Elsie Jury. Je vous ai montré ses premières fleurs le 9 février. Il est maintenant en pleine floraison. Les fleurs les plus anciennes sont déjà tombées au sol car il présente l’avantage de ne pas garder les fleurs fanées pour rester toujours beau.
Je n’ai pu le photographier en entier car il est très grand et je n’ai pas pu avoir suffisamment de recul :
D’autres camellias s’éveillent peu à peu :
Spring Promise
Mme Martin Cachet
11:13 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
03/03/2017
Bombus terrestris peut-il faire un AVC ?
C’est la question que je me suis posé devant le comportement de ce bourdon terrestre, le bourdon cul blanc, Bombus terrestris.
Alors que je me dirigeai vers la boite aux lettres, mon regard a été attiré par une grosse tache noire dans un crocus. Je me suis approchée, il m’a semblé que c’était un bourdon mort, du moins totalement immobile ce qui n’est pas habituel pour un bourdon. Je suis repartie vers la maison pour prendre mon appareil photo. Il était toujours totalement inerte. Je suis repartie pour chercher le courrier. Au retour j’ai pris les photos. Il s’est écoulé 5 minutes entre la première et la dernière photo (comptage exact de l‘APN) et il faut ajouter 3 minutes environ depuis la première constatation. En tout 3 à 4 mn d’immobilité totale. Les photos sont dans l’ordre de prise de vue :
Enfin, il s’envole :
Le crocus, apparemment intact après son passage :
Je pense qu’il s’agit d’une jeune reine car elle est grande. On peut apprécier sa taille sur cette photo.
On voit qu’elle fait légèrement plus que 2 fois la largeur de l’ensemble des stigmates. J’ai mesuré la largeur de ce groupe de 3 stigmates : 10mm. Or, une ouvrière ou un mâle ne dépassent jamais 18mm. Les jeunes reines fécondées sont les seules à survivre à l’hiver et en fin d’hiver elles installent le nid pour leur colonie, pondent les œufs et assurent l’approvisionnement au début. Celle-ci venait peut-être tout juste de réveiller et s’est rendormie dans le crocus.
Le même jour, un autre cul blanc sur une fleur d’hellébore fétide :
20:07 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (4)
01/03/2017
Le premier forsythia
Joli spectacle ce matin entre les deux petites mares :
Je n’ai pas vu d’autres forsythias en fleurs dans le quartier. Cela n’a rien d’étonnant car celui-ci est un Forsythia suspensa et non un Forsythia x intermedia le plus souvent planté et il fleurit toujours quelques jours plus tôt. Ce qui est plus étonnant, c’est que le pied mère, dont il est issu par marcotte spontanée, situé de l’autre côté de la maison et beaucoup plus grand n’est pas encore en fleurs.
On dit que le forsythia annonce le printemps.
16:39 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)