27/02/2017
Lonicera fragrantissima
Le chèvrefeuille d’hiver, Lonicera fragrantissima n’est pas en avance mais le voilà enfin nettement fleuri. Et, comme les autres hivers il n’aura pas été caduc, il va bientôt perdre ces feuilles par la poussée des jeunes feuilles plus vertes.
Le calice frangé et bordé de rose est ravissant :
Les clients sont nombreux :
12:21 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
26/02/2017
Zanthoxylum subtrifoliatum
C’est le seul Zanthoxylum à feuillage totalement persistant en hiver chez nous (au moins jusqu’à -12° ou -15°). Je l’avais découvert au Jardin des Plantes de Paris mais je n’ai pu le trouver car l’étiquette du Jardin des Plantes est incomplète, il y manque l’essentiel, la variété :
http://sureaux.blogspirit.com/archive/2014/11/06/un-zanth...
A force de le chercher, j’ai fini par trouver son nom complet à la pépinière des Avettes mais je n’ai pu l’obtenir qu’à l’automne 2015.
C’est Zanthoxylum armatum (= alatum = planispinum) variété subtrifoliatum. Zanthoxylum armatum produit une épice proche du poivre de Sichuan qui commence à être appréciée et recherchée, une saveur poivrée agrémentée d’un fort parfum d’agrume. C’est le poivre de Timut, une merveille gustative à ce qu’on en dit.
https://www.bienmanger.com/1F10117_Poivre_Timut.html?ope=...
http://www.aromatiques.com/fr/poivres-et-baies/162-poivre...
Mon jeune Zanthoxylum subtrifoliatum est arrivé chez moi le 20 août 2015 :
Il était très épineux avec les ailettes caractéristiques sur la nervure centrale de ses feuilles :
Il a gardé son feuillage le premier hiver. Il a maintenant un peu plus d’un an et vient de passer son 2è hiver en gardant tout son feuillage d’un vert resplendissant. Il mesure environ 1m20. Juste un petit problème pour la photo : l’hellébore fétide exubérant l’a envahi mais il le dépasse déjà un peu :
Je n’ai pas l’intention de déplacer l’hellébore (énorme, pas déplaçable sans casse) ni le Zanthoxylum qui va bientôt faire une poussée de croissance en hauteur et deviendra peu à peu un petit arbre. Ils n’occuperont donc pas le même étage et formeront un bel ensemble.
Il y a quelques mois un élagage de voyous sur le terrain voisin derrière le mur (abattage d’un arbre magnifique, sans doute centenaire, qui ne gênait personne) a brisé une branche de mon petit poivrier.On voit bien sur les photos que la tige verticale, la flèche, a été cassée, elle se termine par une feuille et 2 épines. Sans cet incident il serait plus grand.
De rage j’ai piqué cette branche dans un pot, sans autre précaution et je l’ai laissée dehors tout l’hiver. Et, miracle, j’ai un nouveau poivrier. Je n’ai planté qu’une tige simple et maintenant il y en a au moins deux. De plus une jeune touffe se forme entre les deux tiges :
Contrairement au pied mère qui pousse sur un tronc unique, celui-là sera multi tronc. Il sera touffu et dense. C’est tout à fait ce qu’il me faut pour cacher le dépôt inesthétique d’un autre voisin.
12:48 Publié dans zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (3)
23/02/2017
Cornus, Taxus, Clematis, ça bouge
Le printemps météorologique, celui qui correspond le mieux au radoucissement des températures, commence dans moins d’une semaine, et les plantes semblent en être informées.
Cornus mas exhibe sa floraison, certes encore discrète :
Mais on aperçoit déjà des étamines :
Mon if, Taxus baccata mâle, ne m’a pas noyée sous son pollen mais il se tient prêt :
La première fleur de Clematis armandii s’est ouverte ce matin. Je n’ai pu faire une meilleure photo car elle se trouve au sommet de la liane et je n’ai pu la voir que depuis la cuisine :
Un crocus s’est ressemé là où je n’aurais jamais osé le planter :
Les premiers petits Iris reticulata noyés dans le feuillage du Sternbergia :
J’ai trouvé la première Scilla bifolia au ras de la maison. Cette adorable minuscule scille à deux feuilles est une sauvageonne qui existait déjà sur le terrain il y a 40 ans et étend son territoire lentement mais avec entêtement :
Et les tout aussi sauvages jonquilles commencent à conquérir le territoire des perce-neige :
Prunus subhirtella automnalis se décide à fleurir. Il m’a beaucoup déçue cette année. Il n’a pas du tout fleuri en automne et en hiver et pour un Prunus de printemps il n’est pas sérieux, ses fleurs sont trop petites :
20:29 Publié dans cornus, flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
21/02/2017
Le prix Cognacq-Jay
Lorsque j’étais jeune, on parlait tous les ans du prix Cognacq-Jay attribué à des familles nombreuses, 5 enfants ou plus. Mais cette famille bat tous les records :
En fouillant dans mes photos d’oiseaux, j’ai retrouvé avec plaisir cette photo. J’ai compté 12 petits, parfaitement disciplinés. J’avais rencontré cette famille dans un chemin et ma voiture ne les a pas impressionnés. J’ai dû suivre la troupe au pas. J’ai pris la photo de l’intérieur de la voiture de peur de les faire fuir en sortant.
18:19 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
La première jonquille
15:12 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
20/02/2017
Si mignon, le troglodyte
Adorable, vif, à peine 9 g, c’est le plus petit oiseau d’Europe après le roitelet. Impossible de ne pas le reconnaitre par sa petite taille, son petit corps tout rond surmonté d’une petite queue qu’il tient le plus souvent verticale, son sourcil blanc, son bec si pointu, son hyperactivité, sa conversation permanente.
J’ai fait sa connaissance pour la première fois il y a très longtemps, à une époque où je ne faisais pas de photo et c’est dommage car le spectacle dans le garage en valait la peine. J’avais rentré la voiture en marche arrière et j’avais donc la porte grande ouverte devant moi. Je suis restée figée, j’avais la vision d’un projectile, trop petit et trop rapide pour comprendre ce que c’était, qui passait et repassait devant la porte. Je suis sortie et j’ai pu le reconnaitre car il s’entêtait devant le garage. Et j’ai fini par comprendre pourquoi. A l’époque j’améliorais l’isolation du dernier étage et il y avait tout au fond du garage une grande poutre en polystyrène posée verticalement. Il avait fait un nid au sommet de cette poutre. J’ai fermé le garage pour qu’il n’insiste pas. Ce n’était pas grave car il fait toujours plusieurs nids qu’il fait visiter à sa dulcinée pour qu’elle en choisisse un.
Je le vois depuis très souvent. Mais il n’est pas facile de le photographier, il est si rapide.
Je l’ai souvent revu dans la maison et là, c’est plus facile. En voici un, sans doute un jeune, affolé, un 26 juin :
Et un autre un 21 novembre :
12:26 Publié dans oiseaux du jardin | Lien permanent | Commentaires (0)
19/02/2017
Galanthus
20:27 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
15/02/2017
Les crocus sont là
Hier, je n’ai rien vu. Et ce matin, c’est la surprise, l’explosion des petits crocus botaniques :
La fleur présente 3 sépales, 3 pétales, d’aspect à peu près identique, 3 étamines (6 pour le colchique), un pistil qui se divise en 3 parties qui restent assez fines, avec un stigmate légèrement évasé :
Mais parfois des stigmates très élargis :
J’ai surpris cet insecte qui semble avoir tellement bien collé à l’anthère qu’il l’a courbée et porte des grains de pollen :
18:58 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
14/02/2017
Pics et sittelle, les tambourineurs
Dans notre région on peut rencontrer 4 espèces de pics. Par ordre de taille : le pic vert, 33 cm, le pic épeiche, 24 cm, le pic mar, 22 cm, le pic épeichette, 16 cm.
Je n’ai jamais vu le pic épeichette, peut-être parce que je n’y ai pas prêté attention à cause de sa petite taille. Il n’est pas plus gros qu’un moineau.
J’ai certainement entendu le pic vert mais je n’ai pu le voir et encore moins le photographier. Il ne vient jamais aux mangeoires. Il m’est arrivé d’entendre des coups puissants sur un tronc d’arbre. Cela se passait de l’autre côté du tronc. J’ai contourné doucement, précautionneusement, je n’ai rien vu. Pourtant cela tapait toujours sur le tronc mais maintenant du côté opposé. Ce côté rusé, cette façon de tourner autour du tronc en me surveillant, la puissance des coups sur le tronc, cela a toutes chances d’être le fait d’un pic vert.
Le pic épeiche est moins rusé, moins farouche, et j’ai pu le photographier une fois tapant sur un tronc à Romilly :
Et il vient facilement aux mangeoires, aussi bien sur que sous la table :
Le mâle présente un carré rouge sur la nuque, visible de dos ou de profil.
Le pic mar est le plus coloré avec sa calotte rouge bien nette chez les deux sexes et son cul rouge. Lui aussi vient facilement aux mangeoires :
La sittelle est abondante, visible presque tous les jours aux mangeoires. Contrairement à ce que l’on peut lire, elle n’est pas agressive et ne chasse pas les mésanges :
C’est une acrobate habituée à descendre les troncs ou sur les murs tête en bas
et elle picore dans toutes les positions :
Elle fait vraiment son marché. Elle n’a pas de caddie mais elle entasse jusqu’à 3 graines dans son bec :
Si elle tape, ce n’est pas souvent pour percer l’écorce d’un arbre, pour son nid elle utilise un trou déjà existant qu’elle maçonne aux dimensions voulues, quoiqu’une fois je l’ai surprise à écorcer un sureau dont l’écorce est tendre. Le temps que je prenne l’appareil photo, elle s’était enfuie, sans doute la conscience pas tranquille. Voici le résultat :
Lorsqu’elle tape, c’est sur une noisette qu’elle a coincée dans une fente d’écorce de chêne en général car c’est l’écorce qui s’y prête le mieux :
Il m’arrive donc de trouver un reste de coquille de noisette sur un tronc de chêne :
20:32 Publié dans oiseaux du jardin | Lien permanent | Commentaires (0)
12/02/2017
Le geai des chênes
Il vient aux mangeoires quand il fait froid en décembre et janvier. Il a une nette préférence pour les cacahuètes. Il mange aussi bien sur la table :
Que sous la table :
Mais il fait aussi son marché tout seul au sol dans le jardin :
En mars, encore célibataire, perché un peu partout dans les arbres :
Lissage, nettoyage et mise en forme du plumage :
Envol :
Les noces le 9 avril :
Le 18 avril j’ai compris où ils avaient installé le nid familial parce que, pour y accéder ou en sortir, ils se posaient sur une branche d’un grand chêne devant la vitre du séjour :
Mais dès que je sortais pour voir l’endroit exact, ils se méfiaient. J’ai fini par en apercevoir un sortant d’une grosse touffe de lierre sur le tronc du chêne :
J’ai pu aussi admirer les geais du Jardin des Plantes de Paris. Ils sont si peu farouches qu’ils s’attroupent juste au-dessus des visiteurs comme pour les surveiller :
19:28 Publié dans oiseaux du jardin | Lien permanent | Commentaires (0)
11/02/2017
Jasminum nudiflorum et Lonicera fragrantissima fleurissent enfin
Le jasmin d’hiver, Jasminum nudiflorum, qui fleurit habituellement dès début novembre m’offre seulement maintenant ses premières fleurs :
Le chèvrefeuille d’hiver, Lonicera fragrantissima, montre ses premières fleurs avec deux mois de retard :
On le dit caduc et je lui reproche de ne pas l’être, le feuillage persistant rend moins visible la floraison. Je pouvais espérer qu’il perde au moins une partie du feuillage après la forte période de gel, cela n’a pas été le cas.
C’est à cause de la persistance du feuillage que j’ai tenté il y a un an la plantation d’un autre chèvrefeuille d’hiver, Lonicera purpusii, également donné comme caduc. Hélas lui aussi a gardé toutes ses feuilles malgré le gel et ces feuilles sont plus grandes et d’un vert plus soutenu. Il n’est pas en fleurs mais il est encore très jeune, les taches blanches que vous pouvez apercevoir sont dues aux oiseaux car il y a une mangeoire juste au-dessus :
17:24 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
10/02/2017
Camellia 'Elsie Jury', premier au sprint
Encore pas une fleur de camellia en février, c’était désespérant. Tous sont en boutons qui n’évoluent pas. Et hier, le miracle : Camellia x williamsii ‘Elsie Jury’ a entrouvert plusieurs fleurs, il y en a même une complètement épanouie au sommet (plus de 2m de haut), et il est couvert de boutons. Il va être magnifique. Comme l’an dernier il est le premier à fleurir mais avec plus d’un mois de retard puisque je vous l’avais montré en fleurs le 2 janvier l'an dernier.
06:44 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
09/02/2017
Les mahonias d'hiver
Avec plus d’un mois de décalage, nous sommes en plein milieu de la floraison des mahonias d’hiver avec dans l’ordre x media Charity, x media Winter Sun, japonica Hivernant. Tous ont parfaitement supporté, y compris sur leur floraison en cours, les rigueurs de l’anticyclone de Sibérie.
Mahonia x media ‘Charity’ a commencé à fleurir début décembre. Le 12 décembre 2016 :
C’était très tard, il commence habituellement dès octobre. Je l’ai même vu en floraison bien avancée fin septembre à Paris :
Il est maintenant en fin de floraison. Une floraison commence à la base de l’épi et se propage vers l‘extrémité et maintenant les fleurs de la base ont perdu leurs pétales et sont devenues de jeunes fruits :
La floraison de Mahonia x media ‘Winter Sun’ a aussi parfaitement supporté le froid et en est à peu près au même stade bien qu’elle ait démarré 15 jours plus tard. Ce mahonia me déçoit un peu parce que ses épis de fleurs sont moins longs que ceux de Charity et, comme ils sont perchés à 2m, ils sont en partie masqués par les grandes feuilles. Chaque année j’ai espéré les voir plus longs mais c’est sa 10è floraison, cela ne changera plus. Je pense à le tailler sévèrement pour avoir ses fleurs à portée du regard sur un arbuste plus touffu.
Mahonia japonica ‘Hivernant’ me plait beaucoup. Il est encore en boutons mais on voit que ses grappes sont très longues. Il mesure encore moins d’1m mais sa croissance est lente et il sera nettement plus petit que les deux autres, ne dépassant pas 1m50.
18:54 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3)
07/02/2017
Des rubis pour décorer l'hiver
A Romilly après la grave période de gel il y a encore quelques bijoux rouge vif.
Un tout jeune Nandina domestica exhibe ses fruits :
On le dit sensible au froid. Pourtant il n’a pas perdu une seule feuille et, même, il a poussé depuis l’automne une longue branche, à gauche sur la photo, reconnaissable à sa teinte d’un vert encore soutenu :
Les jolis fruits rubis de Rosa nitida jouent avec les plumeaux nuageux du Miscanthus :
Ravissant petit champignon d’hiver, la pézize écarlate, commence à être abondante sur le terrain, toujours accrochée à un bout de bois mort. Comestible mais sans goût, elle peut décorer joliment une salade de fruits.
20:22 Publié dans flore locale, Plantes, roses | Lien permanent | Commentaires (0)
06/02/2017
La mort du frêne
Il était très malade. J’avais découvert qu’il était mourant le 6 novembre lorsqu’il était apparu une importante touffe d’armillaire tout autour de la base du tronc.
L’écorce était pourrie et se décollait sur environ 50cm de haut :
Il risquait de tomber sur le mur du voisin, il fallait donc l’abattre.
L’armillaire n’a pas résisté au gel mais la pourriture de l’écorce monte à vue d’œil. Ce matin l’écorce était pourrie jusqu’à 1m50 de haut.
Et la pourriture avait aussi gagné en profondeur :
C’est alors que sont arrivés les élagueurs dont un acrobate :
Il grimpait le long du tronc seulement aidé par des chaussures à crampons.
Le résultat :
Cela m’a fait de la peine, bien sûr. Mais j’ai déjà vécu la mort des ormes.
12:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
04/02/2017
Ligustrum 'Lemon and Lime'
Ligustrum ovalifolium est souvent appelé troène de Californie mais il est originaire d’Asie.
‘Lemon and Lime’ porte bien son nom, il est en partie jaune et en partie vert avec une variation selon les saisons. C’est en hiver qu’il est le plus lumineux. Le voici recto et verso le 2 février :
On le dit de rusticité moyenne, à limiter à la zone 8, mais il n’a pas du tout souffert de l’anticyclone russe. Son feuillage est d’ailleurs toute l’année impeccable, sans la moindre tache. Il serait plus petit que l’espèce type, limité à 1m50 à l’âge adulte, mais le mien commence à dépasser cette taille. Il faut dire qu’il grandit et s’élargit à grande vitesse. Il a 4 ans, je l’ai planté le 21 décembre 2012 :
Le tuteur blanc avait aussi servi à accrocher une protection anti-chevreuils faite de grillage à poules et de fils barbelés. Un an plus tard il avait tout englobé et j’ai tout laissé en place.
Il semble commencer à dégager un tronc. C’est un plaisir de cultiver cet arbuste sans maladie ni parasite. Il éclaire magnifiquement le jardin en hiver.
09:46 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
03/02/2017
Hamamelis
Le froid sibérien de la semaine dernière a laissé indifférents les Hamamelis.
Hamamelis x Arnold Promise commence sa floraison sur fond de tiges rouges d’un Cornus alba devenu imposant :
Il y a encore quelques fruits de l’année dernière :
Et des fleurs en boutons :
Et des fleurs bien épanouies :
Hamamelis x Diane a des fleurs bien épanouies mais peu nombreuses et il n’y en aura pas davantage car il n’y a pas de boutons en réserve. Je pense qu’il accepte moins bien qu’Arnold Promise le sol trop basique de Romilly. Je vais lui mettre de l’engrais et acidifier son sol.
Hamamelis mollis, toujours légèrement plus tardif, commence à peine sa floraison.
19:48 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
02/02/2017
La floraison des perce-neige
Les floraisons d’hiver ont un mois ou plus de retard. Encore aucune fleur sur les camellias alors que cela commence habituellement fin décembre. Aucune fleur sur le laurier-tin. Les hellébores fétide et de Corse ont stoppé pendant un mois l’ouverture pourtant proche de leurs fleurs. On croirait que les plantes avaient prévu l’arrivée de l’anticyclone de Sibérie, un peu comme, dit-on, les oignons ont une pelure plus épaisse quand l’hiver va être froid.
Les premières fleurs de perce-neige auraient dû s’ouvrir fin décembre, les dernières maintenant avec dans l’ordre Galanthus elwesii monostictus, Galanthus elwesii type, Galanthus nivalis. Maintenant, le grand froid est passé et tous les perce-neige débutent leur floraison en même temps. C’est la première fois que j’assiste à cela.
La zone des Galanthus elwesii, monostictus à droite, les autres à gauche au fond, quelques Galanthus nivalis complètement au bord à droite :
Galanthus nivalis à droite, Galanthus elwesii plus grand, fleurs plus grandes, feuilles plus larges à gauche :
Des semis spontanés de Galanthus elwesii en haut, Galanthus nivalis en bas :
Des touffes de Galanthus nivalis partout sur le terrain :
Galanthus elwesii monostictus, une seule tache au bout du tépale :
Galanthus elwesii type avec une autre grande tache au sommet du tépale, les deux taches étant parfois réunies en formant un grand X :
10:25 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
01/02/2017
Les abeilles se réveillent, est-ce le printemps ?
19:17 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Pinson des arbres, pinson du nord
Deux espèces de pinsons ont été clientes de mes restos. Celui de chez nous, le pinson des arbres se repère toute l’année par son chant. On dit gai comme un pinson et, malheureusement certains le mettent en cage pour son chant. Il parait qu’il devient alors très familier et chante à la demande. L’autre espèce, c’est le pinson du nord qui ne vient chez nous que lorsqu’il fait trop froid là-haut (Scandinavie) et je ne l’ai vu que lors d’un hiver très froid, dans la neige, mais alors en grande troupe.
Ils se ressemblent beaucoup. Le pinson des arbres, surtout le mâle a les joues roses. Le pinson du nord a la tête plus sombre. Mais les femelles des deux espèces sont d’un gris plus pâle sur la tête et moins faciles à différencier.
Pinson des arbres :
Un jeune qui s’est assommé sur une vitre en juillet. Il a mis 10 min à sortir du coma :
Pinson du nord :
Mâle et femelle :
Une autre différence, le pinson du nord a le milieu du dos et le croupion blanc. En vol il est facilement repérable à son croupion blanc :
Le pinson des arbres est farouche et solitaire. Le pinson du nord est grégaire et arrive chez nous en bandes parfois impressionnantes :
Pas peur d’un gros merle :
01:01 Publié dans oiseaux du jardin | Lien permanent | Commentaires (1)