14/05/2009
Les céanothes
Le mois de mai est bien avancé, il est temps de montrer les photos de ces superbes arbustes, les céanothes, d'autant plus que l'un d'eux, Ceanothus impressus, était déjà en fleurs en avril :
Ce groupe de quatre céanothes, trois bleus et un blanc à l'arrière plan, formaient un ensemble superbe avec les grands rosiers.
21:12 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
La consoude et les bourdons
Un autre avantage de la consoude bleue c'est qu'elle constitue un formidable garde-manger pour les bourdons. Il y a en permanence au moins dix bourdons qui s'agitent sur ses fleurs. Ils en oublient la bugle.
On s'y enfonce même complètement.
12:56 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
13/05/2009
C'est un pêcher
Je vous en ai parlé le 19 avril lorsque je l'ai découvert au milieu des broussailles et complètement cerné par des frênes. Je n'ai vu que deux fleurs fanées mais elles ressemblaient à des fleurs de pêcher, les feuilles aussi bien que plus petites que celles de 'Lacrima'. Aujourd'hui j'ai trouvé un jeune fruit. J'en verrai peut-être d'autres quand ils seront plus gros. C'est bien une future pêche. La voici :
Et pour comparer les fruits de 'Lacrima' il y a une semaine car ils ont un petit décalage de maturité :
Ces petits fruits avaient aussi sur les deux arbres la même façon de garder collés dessus des pétales fanés. Mais la différence, énorme pour moi, c'est que ce vieux pêcher abandonné n'a pas une seule feuille atteinte par la cloque alors qu'il est à 10 m seulement de 'Lacrima' sévèrement attaqué. Si son fruit parvient à maturité pour que je puisse constater sa qualité, et s'il est bon, je ferai faire un greffage à façon pour conserver cette variété.
En attendant je l'ai complètement dégagé de tout ce qui l'étouffait. Il ne reste plus près de lui que des eupatoires et des reines des prés qui fleuriront son été, et un pied de houblon car j'en garde quelques uns pour l'hépiale. J'ai coupé toutes les branches mortes. Il a repris un aspect d'arbre en bonne santé. Je vais lui donner à manger mais progressivement, il a jeûné si longtemps, il risquerait une indigestion. J'ai laissé au sol toutes les herbes coupées comme paillage à composter sur place.
23:27 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Jolis tapis
Voici quelques plantes qui peuvent former de jolis tapis et éviter l'envahissement par les orties ou d'autres plantes peu agréables à regarder.
La consoude bleue est la championne. Son tapis s'étend très vite et il est d'une telle densité que je passe une bonne partie de mon temps à la diviser alors qu'elle n'est plantée que depuis un an.
Son comportement n'a rien à voir avec celui de la grande consoude blanche qui est spontanée sur les terrains de Trifouilly et Romilly et se présente en éléments isolés ne semblant pas vouloir former un tapis.
Egalement très rapide, s'implantant par stolons qui recouvrent les petites plantes et les prive de soleil, c'est Lamiascum galeobdolon.
Ajuga reptans forme aussi de beaux tapis rapidement. Elle est vendue en jardinerie mais la mienne est spontanée à Romilly et s'étend magnifiquement depuis que je lui ai rendu le soleil en défrichant. J'en avais implanté à Veneux il y a quelques années, elle n'a pas survécu, trop sec et trop d'ombre.
Il y a aussi ce sauvage, le bouton d'or, que je trouve très décoratif mais il faudra le tondre après la floraison.
11:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
12/05/2009
Tarte au sureau
La saison du sureau noir a commencé ! Ce matin j'ai vu les premiers corymbes totalement épanouis sur le beau sureau de la rue des Buttes.
Il est donc temps d'ajouter une recette :
Muscat grape and elderflower tart
150 ml d'eau froide
3 têtes de fleurs de sureau
120 g de sucre
1 à 2 c. à soupe de vin Muscat Beaumes de Venise
450 g de raisin muscat blanc ou rouge sans pépins
90 g de fromage à la crème
150 ml de crème aigre
un fond de pâte à tarte cuite de 23 cm
Dans une casserole faire dissoudre le sucre dans l'eau et porter à ébullition. Laisser frémir 5 mn puis enlever du feu et laisser refroidir un peu. Ajouter les têtes de fleurs au sirop et laisser infuser 3 à 4 mn puis enlever les fleurs. Verser 1 ou 2 c. à soupe de vin muscat dans le sirop et ajouter les grains de raisin auparavant lavés et coupés en 2. Laisser au frais.
Mélanger le fromage et la crème et sucrer avec une partie du sirop. Verser la crème sur la pâte à tarte et l'étaler. Répartir les ½ grains de raisin en cercles sur le dessus et verser un peu de sirop dessus. Laisser reposer 2 h avant de servir.
Et vous trouverez aussi des recettes dans le dernier numéro, celui du 15 mai, de La Gazette des Jardins : .http://www.gazettedesjardins.com/
20:20 Publié dans cuisine des fleurs | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : cuisine
11/05/2009
Sureaux
La floraison des sureaux noirs est proche. Les fleurs sont encore en boutons mais certains arbustes sont prometteurs.
'Viridis', encore à peine un mètre de haut mais bien large, est couvert de corymbes, promesse d'une belle récolte de fruits verts plus doux que les noirs, mais seulement à condition de les protéger, les oiseaux en sont friands.
Sambucus nigra 'Black Beauty' est lui aussi bien fourni, bientôt ses belles fleurs roses seront mises en valeur par le feuillage sombre.
Parmi les sureaux à grappes, le plus prolifique est sans conteste Sambucus tigranii, le sureau d'Arménie. Aucun autre sureau rouge n'a transformé comme lui toutes ses fleurs en fruits. Je pense qu'il est totalement autofertile (mais il a pu être fécondé par racemosa).
Mais le grand succès du terrain de Romilly, c'est Sambucus nigra 'Heterophylla'. Ce petit sureau noir au feuillage très découpé, folioles souvent filiformes, était planté à Veneux et bien surveillé et arrosé. Ce pied mère a 10 ans, il se porte bien mais n'a jamais fleuri. L'an dernier deux boutures ont été plantées à Romilly. Elles y sont beaucoup moins surveillées et pourtant l'une d'elles, à peine encore 35 cm de haut a déjà un corymbe.
17:31 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, jardin
10/05/2009
Lacrima
Le pêcher pleureur 'Lacrima' est couvert de bébés pêches. Ce pêcher est une création récente, jolie et pratique car les pêches sont à portée de la main mais je n'ai aucun renseignement sur sa résistance aux maladies, la nécessité d'un pollinisateur, etc.
Malheureusement il a la cloque et il est trop tard pour agir cette saison. Je ne m'y attendais pas alors qu'il est planté depuis peu et que je n'ai pas vu de pêcher à proximité. Je me contente d'enlever les feuilles les plus atteintes.
22:21 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin
Un nouveau sureau
Lorsqu'on obtient d'un pépiniériste un sureau botanique rare, il faut garder l'œil critique car ce n'est pas toujours la plante souhaitée qui vous est livrée. Sauf que dans mon cas tous les sureaux sont désirés et conservés. Il faut cependant trouver leur véritable identité. Dans le pire des cas vous recevez une plante qui n'a rien d'un sureau comme ce soi-disant Sambucus adnata qui était un Rodgersia sambucifolia, acheté pourtant directement à un producteur chinois. Je ne compte plus les faux Sambucus callicarpa aux fleurs en corymbe, les faux Sambucus coreana sosies absolus de Sambucus nigra 'Laciniata', les sureaux noirs à fruits blancs qui étaient des mutations de type compressa identiques aux faux nigra 'Pyramidalis', etc., etc. L'erreur vient parfois même par l'intermédiaire d'un arboretum. Il faut dire que ces sureaux lointains sont très mal connus.
L'an dernier j'ai acheté aux anglais des rhizomes de Sambucus adnata. L'aspect des rhizomes était tout à fait ressemblant. Ils ont fait des tiges et des feuilles mais ont très peu grandi, pas plus de 30 cm de haut. J'ai cru que ce n'étaient même pas des sureaux parce que la disposition des feuilles était alterne et que ces feuilles avaient le plus souvent seulement 3 folioles. Je ne les ai pas jetés, je ne jette pas ce que j'ai payé sans savoir ce que c'est et si c'est une plante intéressante. Je les ai regroupés dans un grand bac, avec de la bonne terre bien enrichie. Ils ont perdu leur feuillage pour l'hiver.
Ils sont repartis au printemps, un peu plus vigoureusement que l'an dernier.
Et maintenant ils ressemblent à des sureaux, avec des feuilles opposées deux par deux et le plus souvent à 5 folioles de grande taille.
Il y a toujours une disposition alterne mais elle ne concerne que les rameaux de départ qui portent ensuite des feuilles opposées :
Cela semble bien être un sureau herbacé mais lequel ? Ce ne peut être adnata dont les feuilles dès le départ, même les premières, ont des folioles décurrentes. Je vous ai décrit mon adnata, j'ai même fait un album, il a absolument toutes les caractéristiques, surtout les feuilles qui ont jusqu'à 5 folioles décurrentes et les fruits orange fluo qui ne deviennent jamais noirs et flétrissent orange. Et ce nouveau n'y ressemble pas.
Ce n'est pas chinensis qui est juste à côté, aucune ressemblance des feuillages, et encore moins ebulus.
Il ne reste qu'une possibilité : Sambucus wightiana dont l'origine géographique est proche.
Mais wightiana a lui aussi des feuilles décurrentes. Contrairement à adnata cela ne concerne que la dernière paire de folioles mais c'est constant et ce n'est pas le cas ici. Mais la dernière paire n'a généralement pas de pétiolule
et on a même sur une ou deux feuilles l'impression de l'évolution vers des folioles décurrentes :
Chez wightiana cette dernière paire décurrente peut englober la dernière foliole. N'est-ce pas ici une fusion d'une foliole de l'avant-dernière paire et de la foliole terminale ?
Cela arrive sur d'autres sureaux mais c'est très occasionnel, ici il y en a plusieurs.
Il faut peut-être attendre qu'il évolue, il semble de développement très lent. Il faut aussi attendre les fruits, rouges puis noirs.
Si c'est bien Sambucus wightiana, je possèderai tous les sureaux herbacés, sauf l'australien.
19:45 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Hookeri encore menacé
Lorsque j'arrive à Romilly je commence toujours par aller voir l'état de mes sureaux les plus précieux car les plus rares et en particulier Sambucus hookeri qui reste encore mon unique exemplaire et qui a subi une succession de catastrophes, et j'ai encore vu l'horreur. Ce sureau n'a vraiment pas de chance.
Le 2 mai son feuillage était magnifique, très sain. Je l'ai photographié à cause de cet escargot volant qui m'a beaucoup amusée. J'en trouve en effet un presque chaque fois tout en haut du feuillage mais ils n'y font aucun dégât, pas une feuille découpée. Ils semblent y faire la sieste, ou se faire bronzer.
Le 8 mai, je n'en ai pas parlé avant, le choc était trop dur à encaisser, tout le feuillage était fané ! mais oui, complètement fané. Que s'était-il passé ? Certes nous avons eu un hiver et maintenant un printemps presque sans eau, une partie de la Seine et Marne est déjà en restriction d'eau par arrêté préfectoral, et à Romilly il ne pleut pas plus qu'à Veneux, ou moins ? Je n'ai pas de pluviomètre, je me contente de voir ce qu'il y a dans une gamelle, car ici le vol est le sport le plus pratiqué, un thermomètre n'a pas tenu une semaine. Mais le sol garde bien l'humidité, il est resté toujours humide, et la nappe phréatique est à un mètre ou à peine plus. De plus, il a droit à une rasade chaque fois que je passe à côté avec un arrosoir.
J'ai dégagé le tapis de feuilles mortes qui le protège des mauvaises herbes et du dessèchement du sol et l'explication est apparue : il était presque totalement déterré par un réseau de tunnels tout autour. Il ne restait en terre que la racine pivotante et, flottant dans le vide, une racine horizontale.
Va-t-il refaire, encore une fois, du feuillage ? Pour la troisième fois en quatre mois ? Je ne touche à rien, j'attends, et j'espère. Dans tous ses malheurs il a montré un désir de vivre incroyable. Encore une preuve : il a déjà deux jeunes pousses au pied. Cela au moins devrait le sauver. Bien sûr, il m'a donné une descendance mais ce sont probablement des hybrides.
J'ai noyé les galeries, j'ai remis de la bonne terre de surface et du bon compost. J'ai enlevé définitivement le tapis de feuilles mortes. Désormais désherbage manuel et arrosages. J'ai saupoudré de Ferramol. Il ne manquerait plus que les limaces sur les jeunes pousse !
La prochaine fois, j'y vais avec un seau de cendres, à étaler en couche épaisse, les rats taupiers n'aiment pas ça. Ils n'aiment pas non plus le tourteau de ricin, à déposer aussi en couche épaisse, mais cela tue, et pas que les rats taupiers, j'ai sur la conscience la mort de lapins à Trifouilly. Dès que les feuilles de mes jonquilles seront fanées, je prendrai des bulbes à Veneux, il en sera cerné, de même que Sambucus latipinna. Il me suffit d'un seul coup de fourche bêche dans le terrain de Veneux pour en ramener une vingtaine. Elles seront accompagnées cet automne par des narcisses.
Aucun espoir de floraison cette année.
10:48 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
09/05/2009
Mespilus germanica
La belle floraison blanche du néflier d'Europe, Mespilus germanica, surplombe le sureau chinois, Sambucus chinensis, déjà grand.
Ses fleurs sont accompagnées, de l'autre côté de la vitre, mais ils devraient être déjà dehors pour la belle saison, des fleurs du Clivia
et de celles du bégonia bambusiforme.
Ce néflier sauvage était déjà là lors de la construction de la maison il y a 38 ans. Il pousse au pied d'un gros chêne, complètement accolé à son tronc. L'ensemble est à moins de deux mètres de la maison. Avec l'architecte nous avons orienté au degré près le plan pour pouvoir conserver le chêne et son néflier. L'architecte a fait "gainer" les racines du chêne pour qu'elles ne passent jamais sous la maison, ce qui pourrait la mettre en danger. Cet architecte adorait les arbres comme nous et sa spécialité était la construction autour d'arbres multi centenaires.
D'autres arbres ont été conservés selon la même technique et lorsque la tempête de 1990 a déraciné un groupe de deux charmes, ils ont soulevé une butte mais sans aucun dégât sur la maison.
12:08 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, fleurs
08/05/2009
Pucerons, fourmis et coccinelle
Voici un très jeune Sambucus nigra 'Laciniata'. Il est encore tout petit mais parait en très bonne santé, son feuillage est parfait.
Pourtant dans ce feuillage se joue un drame.
Tout le monde sait que les fourmis élèvent des pucerons en troupeaux serrés sur certaines plantes car elles prennent un grand plaisir à déguster le miellat que ces pucerons fabriquent à partir de la sève de la plante. Les jeunes tiges du sureau sont enserrées dans un manchon noir, les pucerons. Une fourmi surveille :
Mais les coccinelles aussi s'intéressent aux pucerons.
Une fourmi semble vouloir attaquer la coccinelle :
Les sureaux hébergent souvent ces troupeaux de pucerons. Sur d'autres arbres ou arbustes sensibles je mets des colliers de glu pour couper l'accès aux fourmis. Mais je n'ai jamais vu un sureau souffrir de cette invasion. Je vais donc laisser faire, il faut bien que les coccinelles se nourrissent. Et plus il y aura de coccinelles, plus elles pourront défendre les autres plantes contre les pucerons. Je vais me contenter de surveiller l'état du sureau. Au moindre signe de faiblesse, peu probable, du sureau, je le débarrasserai des pucerons avec de l'eau.
Il faut encore préciser que ces pucerons, Aphis sambuci, sont spécifiques du sureau et n'attaquent pas les autres plzantes
22:37 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
07/05/2009
Vitis
Les inflorescences de la vigne sauvage ou ensauvagée de Romilly sont déjà bien visibles. Je saurai bientôt si elle est hermaphrodite ou dioïque.
Les photos ont été prises le 6 mai sur le plus grand pied.
21:23 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
06/05/2009
Pyrochroa serraticornis
Encore un beau coléoptère rouge. Je vous disais que le rouge est très porté par les coléoptères à Romilly.
Ce n'est toujours pas le criocère du lys. Celui-là en diffère par une forme plus allongée, un "cou" très marqué entre la tête et le thorax, et une tête rouge.
Pyrochroa serraticornis, c'est le cardinal à tête rouge. Il diffère en effet du cardinal ou pyrochre écarlate, Pyrochroa coccinea, plus fréquent que lui, par sa tête rouge et non noire.
Les femelles pondent sous les écorces de bois morts. La larve se nourrit d'autres larves d'insectes xylophages.
Celui-ci est un mâle. Cela se voit à ses antennes longuement pectinées.
Antenne de femelle
22:48 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
05/05/2009
et encore des roses
toujours à Paris le 4 mai.
Rosa chinensis 'Old Blush'
22:48 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin, fleurs
Rosa rugosa
Les premières roses fin avril étaient surtout des roses simples portées par des rosiers botaniques.
Maintenant les roses sont plus dodues. C'est surtout en ces tout premiers jours de mai l'explosion de Rosa rugosa, de ses variétés et de ses hybrides. Ces rosiers au feuillage gaufré résistent à toutes les maladies et acceptent presque tous les sols. Ils sont précoces mais aussi remontants et ils ne lésinent pas sur le nombre de leurs fleurs parfumées. Et le spectacle peut continuer en hiver si les oiseaux et les gourmands laissent quelques uns de leurs gros cynorhodons extra pour les confitures.
Rosa rugosa
'Blanc double de Coubert'
'Roseraie de l'Haÿ'
'Conrad Ferdinand Meyer'
'Hansa'
'Schneezwerg'
'Max Graf'
Frau Dagmar Hastrup'
'Agnès'
12:01 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin, fleurs
Rosiers
Maintenant un grand nombre de rosiers sont en fleurs au Jardin des Plantes et le coin roseraie est déjà très beau, d'autant plus que ces rosiers précoces semblent avoir été regroupés. Et ça sent bon.
11:23 Publié dans roses | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
04/05/2009
Bébête rouge
Encore une bestiole rouge. Le rouge est très porté chez les insectes de Romilly. Ce qui diffère chez celui-ci, c'est la forme allongée et le noir des élytres.
20:45 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Trachycarpus fortunei
C'est le tout jeune Trachycarpus fortunei à l'entrée du Jardin des Plantes.
Je vous l'avais montré le 15 décembre
puis le 6 avril. Il présentait alors les promesses d'une belle floraison et je vous avais promis de vous dire son sexe dans un mois.
Le 27 avril la coloration jaune vif de ses inflorescences faisait penser à un mâle et c'était déjà confirmé par quelques étamines.
Aujourd'hui, malgré sa petite taille, il n'est pas plus grand que moi, la floraison est splendide et abondante. Regardez le nombre d'inflorescences :
A cause de sa petite taille on voit les inflorescences de dessus, à travers le feuillage. Quand il sera plus grand et qu'on les verra de dessous bien dégagées du feuillage, ce sera encore plus beau.
Les grappes jaune vif sont celles d'un mâle.
Les jolies fleurs aux pétales jaunes tout ronds disposés en coupe s'ouvrent pour laisser échapper les étamines :
18:44 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin, fleurs
03/05/2009
Rana esculenta
Depuis le temps que j'entends des plouf dans l'eau dès que j'approche de la mare de Romilly, il fallait bien que j'arrive à les voir ces farouches batraciens. Depuis un mois j'ai de la chance. J'ai d'abord vu le tout petit crapaud sombre dans l'eau, puis le tout petit crapaud rose saumon dans l'herbe, et hier, cette grosse grenouille verte avec un pyjama à rayures et un corsage à gros pois, sans doute une femelle étant donné sa taille.
Tout le monde l'aura reconnue, c'est la grenouille verte au chant puissant, Rana esculenta rebaptisée depuis peu Pelophylax kl. esculentus. Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? De toute manière ce serait un hybride, c'est ce que signifie le kl. qui en entier est klepton.
Contentons-nous de l'appeler grenouille verte et de signaler que c'est la plus recherchée pour les plats gastronomiques aux cuisses de grenouilles. Mais pas touche à mes grenouilles.
J'ai vu celle-ci lorsque je suis allée prendre de l'eau avec mon arrosoir vers 14 h. Elle était installée au bord de la mare, environ 50 cm au-dessus de la surface de l'eau, à 2 m de moi. Je ne pouvais m'approcher davantage, et je ne l'aurais pas fait pour ne pas la faire fuir.
Je suis allée prendre de l'eau une dizaine de fois sans l'émouvoir. Elle se contentait de me surveiller du coin de l'œil. A vingt heures elle y était toujours.
19:32 Publié dans mare | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Amours de nymphes
Ni la mort qu'elles avaient frôlée ni ma présence n'ont perturbé les ébats de ces jolies petites nymphes au corps de feu. Ou peut-être sont-elles restées près de moi pour me remercier de les avoir sauvées.
Les images ne sont pas parfaites, je n'avais pas l'objectif macro à proximité, mais c'est beau. Elles se sont envolées deux fois pas très loin et je ne suis pas assez rapide pour les prendre en vol mais on voit qu'elles changent de feuille. C'est bien toujours le même couple.
C'est beau, c'est tendre, c'est lumineux, et plein de poésie.
Les images sont dans l'ordre chronologique. Le mâle tient fermement la femelle derrière la tête mais la femelle a dû s'y reprendre à deux fois pour agripper le mâle et former le cœur.
Je leur souhaite beaucoup, beaucoup d'enfants. Ils viendront illuminer ma mare de Romilly sur Seine.
08:31 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
02/05/2009
Pyrrhosoma nymphula
C'est une demoiselle, la petite nymphe au corps de feu. Regardez comme elle est belle :
Je suis arrivée à temps pour sauver un couple d'amoureux pris au piège d'une araignée :
Le sauvetage a réussi, ils s'envolent normalement et se posent à côté :
Le mâle est en haut, anneaux noirs très fins sauf à partir du 6ème qui comporte une bande d'un noir intense. La femelle a les premiers anneaux noirs un peu plus larges et bordés de blanc, les derniers anneaux sont plus ternes que chez le mâle.
La suite de la belle histoire d'amour demain.
23:43 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Floraisons d'avril, suite
Brunnera
11:32 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
Floraisons d'avril
au Jardin des Plantes de Paris
Iris barbu
09:50 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, fleurs
01/05/2009
La sexualité de Melolontha melolontha
Avis aux âmes pudiques voire pudibondes, la lecture de cette note est à éviter, certaines images sont vraiment osées.
Deux hannetons faisaient l'amour à l'abri des regards au fond d'un pot vide.
Ma curiosité, ou ma malveillance naturelle, m'a poussée à les sortir du pot pour mieux voir.
Vue de profil :
Vue de dessous :
Je les ai interrompus à force de les remuer.
Organe de copulation en position intermédiaire :
Organe levé :
Je me suis éloignée et tout a repris pendant une bonne heure.
Mais ma compréhension de l'évènement s'est heurtée à une difficulté : l'individu qui se trouve dessous est un mâle. Cela se voit à ses antennes déployées bien visibles sur la première photo qui présentent 7 feuillets. Les femelles n'en présentent que 5 ou 6.
Dans ma grande naïveté j'ai toujours cru que les coléoptères faisaient ça mâle dessus, femelle dessous. Je suis novice en matière de sexualité des coléoptères en général et des hannetons en particulier. Est-ce que quelqu'un peut m'expliquer ? Est-ce que l'individu du dessus, celui qui tend son organe copulateur vers l'autre est la femelle ? Ou est-ce un couple homosexuel ? Il paraît que chez certains coléoptères où les mâles sont plus nombreux cela se pratique.
Voici des images rapprochées pour vous faire une meilleure idée :
J'ai, bien sûr, cherché à mieux voir les antennes de l'individu du dessus. Je lui ai titillé les antennes, rien à faire. Juste une fraction de seconde, cela explique que je n'ai pu faire une meilleure photo, j'ai obtenu cela :
En recadrant encore et en forçant sur le contraste, on voit peut-être mieux :
Il semble bien que l'antenne ne comporte que 5 feuillets, ce serait donc bien la femelle.
Il est bien entendu que si je ne peux vous en dire plus, c'est parce que je n'ai rien trouvé sur le web, de rares photos ressemblant aux miennes mais sans précision du sexe de chaque individu.
17:03 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux