16/04/2013
Prunus tomentosa
Mon ragouminier fleurit enfin. Et quelle floraison ! Les branches vont être noyées sous les fleurs.
Il était arrivé le 23 octobre 2010 et il était déjà beau :
Il n'avait pas fleuri depuis, même pas une fleur, et il n'a pas beaucoup grandi. Mais cette année, le 16 février, un espoir est né, j'ai vu une multitude de boutons floraux :
Maintenant sa floraison commence :
et les futures fleurs attendent en rangs serrés sur les rameaux :
02:16 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (6)
15/04/2013
Une petite grenouille verte
Je fréquente les grenouilles de Romilly depuis quelques années et je crois pouvoir dire qu'il y a une belle biodiversité. Parmi elle, j'ai repéré 2 espèces de grenouilles vertes. Il y a les très grosses :
et des petites :
Plus tard en saison, elles se promènent sur le terrain ou elles se font bronzer au bord de l'eau. Mais en avril il n'est pas facile de les photographier. Elles semblent rester à la mare et lorsque j'approche, j'entends un plouf avant d'avoir pu les voir. J'ai eu de la chance avec celle-ci. Sans doute se croyait-elle bien cachée. Vous la voyez ?
Elle m'a laissé l'approcher un peu. C'est une toute petite grenouille.
Le genre Pelophylax regroupe toutes les grenouilles vertes. Mais ne m'en demandez pas plus, je me noie au milieu de toutes leurs "méthodes" d'hybridation.
15:04 Publié dans Animaux, mare | Lien permanent | Commentaires (1)
14/04/2013
Le ginkgo se réveille
mais doucement, vraiment très lentement. Il faisait 12° cette nuit, 23° dans l'après-midi avec un ciel tout bleu. Il y avait de quoi l'émoustiller.
Les bourgeons sont encore fermés mais il leur a mis une belle touche de vert au bout :
Je ne sais dans combien de temps les feuilles seront libérées. Mais je m'aperçois que j'ai oublié de vous redire qu'il y a un décalage dans le développement des feuilles entre le mâle et la femelle. Cela peut être un moyen d'avoir une idée du sexe avant la première floraison (pas avant 10 ans) à condition d'avoir les deux arbres à proximité l'un de l'autre ou dans des conditions climatiques vraiment identiques. Le mâle a des feuilles (nous n'en sommes pas encore là) 15 jours avant la femelle mais elles jaunissent et tombent également 15 jours plus tôt. Je vous en avais fait la démonstration avec cet arbre du Jardin des Plantes de Paris, un mâle auquel on a greffé dans sa partie basse une branche femelle. Fin novembre la branche femelle avait toujours son feuillage doré et le reste de l'arbre était nu :
De plus le grand arbre femelle que je vous ai souvent montré avait tout son feuillage.
Si l'on ne m'a pas trompée, mon petit arbre est une femelle.
20:37 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (8)
13/04/2013
L'anémone sylvie
Notre mignonne anémone locale, Anemone nemorosa, est en fleurs. Je l'avais déjà vue au bord de la route samedi dernier de retour de Lorrez le Bocage mais il n'était pas possible de se garer pour la photographier.
Mais c'est dans la forêt de Fontainebleau qu'elle est la plus abondante. Elle y forme de vastes tapis en profitant de l'absence de feuilles pour se dorer au soleil. Elle est si petite que les tontes fréquentes des bords de routes ne la gênent pas. La voici au bord de la Route Ronde entre la N6 et la N7 :
et sous les arbres :
Les touffes souvent bien denses se laissent parfois ponctuer du jaune d'une ficaire ou d'un pissenlit :
Comme la ficaire, elle disparaît totalement après la floraison. J'en ai planté une touffe dans mon jardin il y a quelques années. Elle est toujours là mais elle ne s'étend pas. Le terrain est sans doute trop sec pour elle :
18:43 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
12/04/2013
Fleurs
Les floraisons continuent à Veneux. Les fleurs précédentes sont encore là, les jonquilles et même quelques perce-neige. Hellébore et jacinthes naturalisées sont au mieux de leur forme :
La ravissante petite ficaire a envahi tout le terrain dans la moindre zone libre, mais aussi elle émerge du lierre et du lamium, envahit les joints des dalles, les pots. Elle illumine de ses fleurs jaune vif et de son feuillage bien vert et disparaitra dès sa floraison terminée :
Les fleurs de petite pervenche sont si nombreuses qu'elles se permettent quelques fantaisies, corolles à 4 pétales et corolles doubles :
Les grands narcisses vont remplacer peu à peu les jonquilles :
D'autres fleurs de camellia s'ouvrent :
22:56 Publié dans camellia, flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
11/04/2013
Camellia 'Desir'
14:45 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
10/04/2013
Callimorpha dominula
On ne s'attend pas à trouver une chenille de papillon dans une mare. Et pourtant c'est la surprise qui m'attendait à Romilly aujourd'hui. Je suis allée à la mare puiser de l'eau avec l'arrosoir. Avant de m'éloigner, je vérifie toujours que je n'ai pas ramené une bestiole aquatique afin de la remettre à l'eau aussitôt. Quelle n'a pas été ma surprise de voir remonter lentement dans l'eau de l'arrosoir… une chenille ! Une ravissante chenille jaune et noire :
Comment est-elle arrivée là ? Venait-elle de tomber dans la mare ? Etait-elle au fond de l'arrosoir quand il était sec ? Je l'ai bien sûr posée sur la terre ferme.
Cette chenille, je l'avais déjà rencontrée le 16 février. C'est la très belle chenille d'un papillon encore plus beau, l'écaille marbrée ou écaille rouge, Callimorpha dominula qui se plait bien sur mon terrain en été :
18:46 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
09/04/2013
Le pin-lierre
A Lorrez le Bocage, dans le parc du château de la Motte,
une monumentale masse végétale s'impose au regard. C'est un très grand pin dont les troncs sont couverts d'une luxuriante végétation de lierre. Le tiers supérieur de ce monument vert est constitué par la cime de l'arbre, le reste c'est du lierre.
En 2010 :
en 2013 :
Le lierre n'est pas un parasite, il ne fait que prendre appui sur l'arbre. Il ne lui nuit pas tant que son poids n'est pas excessif, et les troncs du pin sont forts, et qu'il ne prive pas son feuillage de lumière. Le houppier du pin reste libre et accède totalement à la lumière. Le seul risque que je vois, c'est la prise au vent. Heureusement nous ne sommes pas dans une région ventée, même s'il y a eu 2 tempêtes exceptionnelles, et c'est pour cela que nos arbres peuvent être si grands.
Tout près de lui il y a un platane remarquable par son écorce tourmentée :
L'accès du public vers le parc, et le pin, se fait dans une double allée de mahonias en début de floraison :
14:29 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
08/04/2013
Cyclamen pseudibericum
Il y avait Cyclamen hederifolium en fin d'été et en automne, Cyclamen coum en hiver et maintenant c'est la floraison de Cyclamen pseudibericum. Il a 15 jours de retard mais il était déjà en boutons à la mi-mars. Il a gardé ses boutons bien fermés et n'a déployé ses corolles qu'aujourd'hui lorsqu'il a vu enfin le printemps.
01:45 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
06/04/2013
Raphiolepis umbellata
J'ai divers néfliers dont Eriobotrya japonica et x Raphiobotrya dont il est l'un des parents. Je n'avais pas le chainon manquant, l'autre parent du x Raphiobotrya, un Raphiolepis. Je ne voulais pas l'acheter parce que j'avais des doutes sur sa rusticité et parce qu'il ne produit pas des fruits comestibles.
Mais aujourd'hui, à la fête des plantes de Lorrez le Bocage, je suis tombée en arrêt devant un magnifique Raphiolepis umbellata. Et je n'ai pu résister à la tentation.
On lit n'importe quoi sur ses dimensions, de 1m x 1m à 2,5m x 2,5m.
On lit n'importe quoi sur sa rusticité, de -5° à -15° ! Je crois qu'il est parfaitement rustique en zone 8. C'est le plus rustique des Raphiolepis.
23:26 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
05/04/2013
Salix
Dans la plaine de Sorques il y a un bosquet de saules que j'aime bien, un mélange imbriqué de deux espèces. Je les connais depuis quelques années et ils ne dépasseront jamais 4m de haut. Ce sont donc des arbustes.
Salix purpurea ne peut être confondu avec aucun autre saule, à cause de ses anthères rouges et des ses feuilles opposées. C'est le seul saule spontané en France qui a des feuilles opposées. Las anthères rouges sont sublimes, elles deviennent jaunes quand le pollen s'échappe.
L'autre est, je pense, Salix viminalis, le saule des vanniers. Il est légèrement plus grand mais à peine.
Salix caprea, le saule marsault, le saule des chèvres, est un petit arbre. Il pousse sur mon terrain de Romilly. Les photos sont des années précédentes parce que j'ai élagué les branches basses pour faire un peu de place à d'autres plantes et les chatons sont maintenant trop haut pour de bonnes photos.
Il y a des mâles :
et des femelles :
Tout ce petit monde se multiplie joyeusement, presque autant que les frênes, mais je contrôle.
20:37 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
Jardins en Gâtinais
Demain j'irai à Lorrez-le-Bocage pour une fête des plantes que je manque rarement parce que c'est seulement à 20km de chez moi, parce qu'elle est organisée au profit d'œuvres, parce qu'elle a lieu dans le très beau cadre du parc du château de la Motte, parce qu'on y trouve de belles plantes et des produits du terroir à déguster, parce que la petite ville est ravissante et la région de bocage qui l'entoure digne d'une promenade.
Pour donner envie d'y aller, j'ai récupéré quelques photos prises les années précédentes.
Au château :
La ville :
11:25 Publié dans Plantes, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0)
04/04/2013
Cassandra
20:29 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
03/04/2013
Salix 'Tristis'
C'est la grande saison des saules qui exhibent leurs beaux chatons. Nous allons les admirer mais commençons par les plus beaux, mes saules pleureurs.
Sur mon terrain de Romilly il y a deux magnifiques saules pleureurs. Mais qui sont-ils vraiment ? J'ai bien étudié la question. Leur grande taille, on peut se promener dessous car les branches ne commencent qu'à 3m sur le tronc, ne permet que deux possibilités : Salix babylonica et Salix 'Tristis'.
Ont-ils été plantés ? Je ne crois pas. La zone du terrain où ils se trouvent a toujours été sauvage. La partie déboisée ne l'avait été que pour planter quelques arbres fruitiers et de la vigne.
Salix babylonica est facilement exclu. En effet ce saule dioïque semble n'exister en Europe que sous la forme femelle et n'y est reproduit que par voie végétative. L'argument choc, c'est que mon plus grand saule a des chatons mâles :
C'est donc Salix 'Tristis', souvent appelé Salix alba 'Tristis' mais c'est un hybride de babylonica et alba. Il est appelé saule pleureur doré. C'est en hiver qu'il est doré, quand il n'a pas de feuilles. Et il est vraiment doré :
Dès la fin mars les feuilles apparaissent et il devient vert. Le 30 mars le feuillage est encore très fin mais cache déjà totalement la couleur des tiges :
Pourquoi l'a-t-on appelé Tristis ? Evidemment parce qu'il pleure. Mais celui qui lui a donné ce nom n'a pas su voir ce qu'il exprime. Il pleure mais c'est de joie, de joie de vivre.
22:44 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
02/04/2013
Les sureaux herbacés
Notre sureau yèble, Sambucus ebulus, n'est pas visible pour l'instant. Il va sans doute garder encore quelques semaines ses rhizomes bien cachés sous terre. Mais les sureaux herbacés "exotiques" sont plus précoces. Les voici aujourd'hui :
Sambucus chinensis
Sambucus adnata
Ce sont ceux que je garde en pot à Veneux mais ceux qui sont en pleine terre à Romilly sont aussi bien visibles, avec juste un léger retard sur ceux de Veneux.
La raison pour laquelle je garde des exemplaires en pot n'est pas la même pour ces deux sureaux.
Je n'ai aucune crainte pour Sambucus chinensis en pleine terre. Il s'y comporte très bien et étend même son territoire. Je n'ai pas à craindre la survenue d'un gel tardif, je sais que son feuillage y résiste. Je le sais parce qu'en pot à Veneux où je l'ai depuis 2007, il garde son feuillage tout l'hiver et ne le perd que lorsque le nouveau feuillage apparaît (à Romilly il est totalement caduc). Le 11 décembre :
Le 25 décembre :
Le 19 février :
Gardant son feuillage l'hiver, il en a déjà subi les rigueurs. Le 9 décembre 2008 sous la neige :
Il a subi la neige tous les ans et abondamment cette année. Le 22 janvier 2010 il a survécu à un gel de -8°C :
Si je le garde en pot, c'est parce qu'il s'y comporte magnifiquement et fait de plus beaux corymbes qu'en pleine terre. Evidemment, je dois le dépoter tous les 2 ans environ sinon il s'étoufferait tant il se multiplie.
Je garde un exemplaire de Sambucus adnata (album photo colonne de droite en bas) en pot pour pouvoir le rentrer car je ne sais comment son feuillage supporterait un gel tardif. Mais il y a pire pour lui que le gel. Celui qui était planté à Romilly il y a 2 ans a été totalement dévoré par les campagnols et je ne l'ai jamais revu. Les campagnols adorent les racines tendres et dodues, les dahlias ne s'en sont pas remis non plus. Je dois le planter dans une forteresse souterraine de grillage, sans garantie. Et c'est un sureau presque impossible à trouver.
11:04 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
01/04/2013
Les pommiers
Quels sont les Malus les plus courageux, ceux qui osent affronter cet hiver qui n'en finit pas ? Ce ne sont pas les Malus à fruits cultivés mais les sauvages et les pommiers à fleurs.
Le plus hardi est Malus niedzwetzkyana :
Malus 'Evereste' :
Malus sylvestris n'ose pour l'instant qu'une petite touffe au sommet :
09:56 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)