31/03/2013
Sambucus mandschurica
Ce sureau que vous n'aurez sans doute jamais l'occasion de voir en France a des particularités qui permettent de le distinguer de tous les autres sureaux aussi bien en hiver qu'en été.
C'est un sureau de la section 3, les sureaux à grappes. Il est répertorié, cité, localisé géographiquement, mais il est impossible d'en trouver une description ou des photos. Je le découvre donc peu à peu. Il est planté à Romilly.
Lorsqu'on le voit en hiver, on est frappé par la couleur rouge de son écorce, unique parmi les sureaux, aussi étonnante que l'écorce blanche de Cae Rhos Lligwy.
Mais en été aussi il met du rouge en des endroits inattendus, sur les nervures centrales de ses feuilles (celles qui portent les folioles) alors que les limbes sont franchement verts :
Pour comparaison je vous montre l'écorce de 'Black Lace' et les feuilles de 'Black Beauty', deux sureaux qui s'y connaissent en pigment rouge :
D'où me vient ce sureau ? J'en ai obtenu des semences d'une botaniste russe. Je les ai semées en 2008 et j'ai obtenu une plantule que voici en mars 2010 :
Le l'ai planté à Romilly à l'automne 2010 et cela lui a beaucoup plu, il était déjà magnifique en juin 2011 :
Vous avez peut-être remarqué des piquets jaunes à son pied sur la première photo. Ces piquets ont été plantés serrés pour protéger les racines principales de mon trésor des campagnols :
Je tiens en effet beaucoup à ce sureau introuvable. Je ne peux même plus contacter la botaniste. Je vais cette année le reproduire par boutures.
20:39 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
L'amandier-pêche en fleurs
Comme prévu, Prunus x persicoides 'Ingrid' a ouvert sa première fleur hier.
Il est autofertile. Il est dit que la pollinisation peut-être améliorée par un amandier mais j'ai des doutes, l'amandier fleurit plus tôt. Il est dit aussi qu'il faut éviter la pollinisation par un pêcher car cela peut rendre les amandes amères. Heureusement les pêchers n'ont pas bougé. Je vais procéder la prochaine fois à l'autre méthode pour garantir une bonne pollinisation : la pollinisation manuelle avec un pinceau. L'an dernier il n'a eu que 2 amandes alors qu'il avait eu davantage de fleurs et cette année avec cet hiver qui dure les insectes ne sont pas très actifs.
10:24 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
30/03/2013
Le ginkgo se repose encore un peu
Ces photos ont été faites aujourd'hui pour rassurer Loïc sur l'état de santé de son bébé ginkgo.
C'est mon Ginkgo biloba femelle à Romilly, planté en 2009, environ 1m20 de haut :
Hé oui, il n'est pas encore sorti de son long sommeil hivernal. Pourquoi le ferait-il alors que les grands arbres de forêt qui m'entourent ne se sont pas encore réveillés et ont même encore leur feuillage marcescent qui ne tombera que sous la poussée des nouveaux bourgeons. La très longue expérience de son espèce, 270 millions d'années, n'a pu qu'apprendre au Ginkgo la sagesse, se méfier des froids tardifs.
20:27 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
Arbutus x andrachnoides
Arbutus unedo fleurit en automne. Arbutus andrachne fleurit au printemps. Leur enfant hybride (spontané dans la nature) fleurit entre ces deux périodes, en hiver.
J'ai reçu Arbutus x andrachnoides au printemps 2012. En automne j'ai été déçue de ne pas voir de floraison. Je l'ai surveillé jusque début décembre. Rien. Après tout, il n'était pas obligé de fleurir dès la première année.
Je ne m'occupais plus de lui lorsque, en passant par hasard à côté le 29 décembre j'ai aperçu des fleurs. Il y avait même déjà début de formation de fruits. Il avait 2 grosses grappes de fleurs et 2 ou 3 très petites. Il avait sans doute commencé à fleurir vers le 15 décembre :
Comment a-t-il supporté l'hiver ? Plutôt bien. Voici les 2 grosses grappes :
Les fruits ont légèrement évolué mais pas trop. Le froid ne donne pas envie d'accomplir des prouesses.
Mais là, c'est quoi ?
Je n'avais pas vu de boutons floraux en décembre parce que j'avais remarqué la floraison un peu tard. Mais là, il me semble bien que c'est un bouton floral. Cela voudrait dire qu'il peut fleurir jusqu'au printemps. Mais alors, si un hiver plus dur détruit les jeunes fruits, tout n'est pas perdu. Il pourra avoir une petite production à partir de cette floraison de printemps.
10:03 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
28/03/2013
Et les promesses de fleurs à Veneux
D'abord, honneur à la plus belle, la première fleur du Camellia 'Ave Maria' :
Premières fleurs de Mahonia aquifolium. Ne vous inquiétez pas des épines qu'on voit sur les feuilles, elles sont molles et ne m'ont jamais piquée :
L'Anemone blanda n'ose pas ouvrir ses fleurs et les met sous la protection des feuilles de crocus :
Premières fleurs du Forsythia suspensa :
Lamium sauvage :
Les jacinthes ensauvagées, plus gracieuses que les jacinthes obèses plantées il y a quelques années :
Les boutons du Cyclamen pseudoibericum sont visibles depuis plusieurs jours mais n'osent s'ouvrir, il fait si froid :
Les bourgeons de Laurus nobilis, le laurier-sauce, sont peut-être moins frileux, ils ont beaucoup gonflé en 2 jours, la floraison est pour bientôt :
Viburnum tinus, le laurier-tin ne cesse de fleurir depuis des semaines :
Dernières fleurs de Lonicera fragrantissima :
Dernières fleurs de Edgeworthia chrysantha, il me tarde de voir les fruits que je ne connais pas :
Dans la maison le bégonia bambusiforme a au moins quelques fleurs toute l'année :
Le cactus de Noël me fait comme tous les ans une deuxième présentation à Pâques :
Et le clivia prépare une troisième floraison dans le même pot :
15:41 Publié dans camellia, Plantes, viburnum | Lien permanent | Commentaires (0)
27/03/2013
Promesses de fleurs
Je ne supporte plus cet hiver interminable. Certes, il n'y a pas eu de gels intenses (-5°C seulement) mais prolongés et sans pauses pour récupérer. Beaucoup de neige même si nous n'en avons pas eu autant qu'à Paris. Si peu d'ensoleillement. Et surtout ça dure, ça dure… Je déprime et les plantes aussi.
Presque toutes les floraisons sont en retard. Pour obtenir l'induction florale, il faut un temps de froid suffisant et ensuite un temps de réchauffement suffisant, et c'est ce qui manque.
Le plus frappant, car il y en a dans tous les jardins, c'est le retard des forsythias. A part celui du voisin que je vous ai montré, ils ont du mal à démarrer. Ils ont plus d'un mois de retard !
Voici les promesses de fleurs à Romilly le 22 mars. Le seul fruitier qui aura probablement ouvert des fleurs les derniers jours de mars, c'est Prunus x persicoides 'Ingrid', hybride amandier-pêcher qui produit des amandes. Son intérêt, c'est de fleurir plus tard que l'amandier, donc de moins craindre la destruction des fleurs par le gel. Il fleurit habituellement quelques jours avant les pêchers :
Le pêcher 'Pourpre de Saint Genis Laval' :
Le pêcher 'Lacrima' qui est habituellement le premier en fleurs dès les derniers jours de mars, est sans doute plus méfiant, il est encore plus en retard.
Les bourgeons des poiriers et nashis ont encore leurs écailles bien serrées. Poirier :
Nashi :
L'argousier mâle commence à débourrer, on voit les feuilles qui verdissent au sommet. Mais les bourgeons floraux sont toujours bien fermés et ne montrent pas les étamines :
L'if mâle sort des fleurs composées uniquement d'étamines :
Enfin Viburnum lantana se réveille un peu. Il a quelques petites feuilles en bout de branches mais surtout les écailles des bourgeons floraux s'écartent et laissent apercevoir les fleurs en boutons :
20:11 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
26/03/2013
La sève du bouleau
Il semble que la sève du bouleau soit très utilisée et réputée. Elle a des qualités nutritives et thérapeutiques.
Il y a 4 jolis bouleaux dans l'entrée du terrain de Romilly, jeunes et fringants. Il faut faire un petit trou dans le tronc à 50cm du sol et y mettre un tube. Mais aurai-je le courage de faire ces trous ? Cela serait sans conséquences pour l'arbre qui ne donne que ses excédents et si l'on procède proprement il n'y a pas de risque d'infection. C'est un peu tard cette année, j'essaierai peut-être l'an prochain.
09:10 Publié dans betula | Lien permanent | Commentaires (0)
25/03/2013
Cornus mas 'Kazanlak'
Cornus mas 'Kazanlak' a une floraison très abondante et une grosse production de gros fruits en forme de poire jusqu'à 37mm.
Le 22 mars j'ai planté à Romilly un minuscule Cornus mas 'Kazanlak'. Il n'avait au-dessus de la greffe que 2 nœuds mais tous deux porteurs d'un bouquet de fleurs :
Un cornouiller mâle greffé ne produit pas de fruits avant au moins 4 ans. Nous allons tenter de comprendre pourquoi. Voyons ces bouquets de fleurs de plus près :
Les fleurs évoluent de façon différente :
Certaines fanent encore en bouton ou bien la zone de l'ovaire noircit :
Des fleurs s'épanouissent de façon apparemment normale :
On peut voir que même le style et le stigmate ont une apparence normale avec adhésion du pollen sur le stigmate mais la région de l'ovaire prend déjà une teinte brune :
Pour conclure, je vois que la cause de la non production de fruits sur un Cornus mas trop jeune, c'est uniquement la dégénérescence précoce des fleurs parce qu'il n'a pas encore assez de force pour mener leur évolution à terme.
Le 3 mars j'avais planté 'Yellow', beaucoup plus grand, mais il n'a pas fleuri :
16:30 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
24/03/2013
Puschkinia libatonica
Elle apparaît presqu'en même temps que la scille à deux feuilles, aussi petite, aussi délicate et gracieuse. Je lui reproche seulement de ne pas être aussi envahissante. Plantée il y a quelques années, les touffes n'ont pas grossi, et elle ne s'est pas ressemée.
Les fleurs sont d'un bleu très pâle et deviennent blanches en vieillissant.
13:49 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
22/03/2013
Forsythia
On commence à apercevoir quelques fleurs de forsythia dans les jardins mais le plus beau rencontré aujourd'hui était chez un voisin à Romilly. Le mien, juste en face n'est pas encore en fleurs mais il a été planté il y a moins d'un an et celui du voisin est beaucoup plus vieux :
A ses pieds et devant lui il dispose d'un parterre d'admiratrices, des primevères de toutes les couleurs :
Mes primevères aussi sont en fleurs mais plus dispersées et toutes sont blanches :
Au bord d'un fossé de drainage, les premiers Caltha palustris se mirent dans l'eau :
21:17 Publié dans flore locale, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Nouvelles fleurs
Le Camellia 'Adolphe Audusson', mon plus beau camellia ouvre enfin sa première fleur :
Il est très en retard sur sa date habituelle de floraison (il lui est arrivé de fleurir fin décembre) et aussi sur celle de son rival habituel en précocité 'Gloire de Nantes' en fleurs depuis déjà un mois :
'Madame Martin Cachet' :
Un autre dont j'ai oublié le nom :
Premières jonquilles doubles, des cultivars plantés, très différents, beaucoup plus grands que les jonquilles sauvages doubles de mutation spontanée que je vous avais déjà montrées :
10:46 Publié dans camellia, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
20/03/2013
Allium ursinum
L'ail des ours n'est pas spontané sur mon terrain de Veneux trop sec pour lui au printemps et en été mais dont l'excellent drainage en hiver lui est favorable. Je l'ai planté près d'une mare pour qu'il bénéficie d'une atmosphère un peu humide et je l'arrose lorsqu'il fait sec pendant sa période de végétation.
Il n'est pas encore en fleurs mais il s'y prépare sérieusement. Les touffes sont plus nombreuses chaque année et surtout cette année les plus anciennes touffes semblent trop denses.
L'an dernier :
Cette année :
Je crois qu'il est souhaitable de dédoubler les plus grosses touffes. Je me demande seulement quand le faire. Je crois que j'attendrai la fin de l'été quand le feuillage sera sec pour ne pas risquer de perdre une floraison et les semis qui vont avec.
Bien sûr il y a davantage d'ail des ours dans la nature que dans les jardins. Cependant pour les cueillettes dans la nature il est conseillé de se méfier avant la floraison de deux plantes très toxiques, les colchiques
et le muguet
En cas de doute, il suffit de froisser les feuilles, l'odeur d'ail est intense.
20:38 Publié dans légumes | Lien permanent | Commentaires (1)
19/03/2013
Scilla bifolia, l'adorable scille à deux feuilles
Les fleurs de perce-neige sont de plus en plus rares, elles se transforment en fruits. Les jonquilles les remplacent. Le terrain était tout blanc, il devient peu à peu tout jaune.
Mais il est une zone au sud-est du terrain que ni les perce-neige, ni les jonquilles, n'osent envahir. Cette zone c'est le domaine des très petites scilles à deux feuilles. Elles étaient là il y a 40 ans et, bien que le terrain soit trop sec pour elles, elles sont toujours là. Ici, le sol est vert toute l'année grâce au lierre et maintenant ce vert s'illumine d'éclairs bleus.
Ces minuscules scilles n'ont vraiment que 2 feuilles, exceptionnellement 3 :
Elles sont aussi ravissantes en boutons
qu'en fleurs :
Comme toute monocotylédone bien née ses fleurs exhibent leurs éléments par multiple de 3 :
Elle a essaimé un peu sur le reste du terrain, même au bord de l'escalier d'accès à la maison.
18:26 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (0)
18/03/2013
L'enfance de Jolico
L'intérêt de 'Jolico', c'est que je l'ai planté tout petit et que je peux suivre son développement. Il a été planté sous forme d'un très petit arbuste greffé en octobre 2007. Il a donné 2 fruits en 2010 et plus tien ensuite.
Pour expliquer ce retard de production, il a été émis la possibilité qu'il ne fasse que des fleurs mâles au début. Il n'est évidemment pas question de vraies fleurs mâles. Cornus mas n'a que des fleurs hermaphrodites. Cela voudrait dire plutôt que les premières années ses fleurs sont immatures et que la partie femelle des fleurs est encore mal développée. C'est possible mais je ne crois pas que ce soit la seule explication.
Jolico a fleuri dès sa première année, en février 2008. Malheureusement les photos de ses 2 premières années n'étaient pas axées sur les fleurs d'un si petit arbuste et les recadrages donnent des images trop floues des fleurs :
Mais, à partir de 2010 les photos plus nettes montrent des fleurs anatomiquement complètes. En 2010 :
En 2012 :
Sur cette dernière photo on voit que le pollen adhère bien sur le stigmate. Il n'y a pourtant pas eu de fruits.
Cette année :
Il a maintenant 5 ans, j'espère des fruits.
Je rappelle que Cornus mas ne produit pas de fruits avant 4 ans s'il est greffé, 10 ans s'il est issu de semis. A-t-il des fleurs incomplètes les 2 premières années, physiologiquement immatures ensuite ? Peu importe. Il est comme la plupart des arbres fruitiers, il lui faut plusieurs années, le temps qu'il soit assez fort pour ne pas s'épuiser. Il est d'ailleurs souvent conseillé d'éliminer les fruits la première année de production d'un arbre fruitier. La seule différence, c'est que Cornus mas a besoin d'encore plus de temps que les autres.
J'ai rencontré le même problème avec Cornus officinalis et avec Elaeagnus umbellata qui avaient pourtant montré un début de grossissement de l'ovaire. Un humain n'est pas capable de faire des enfants à l'âge de 5 ans. Comment en vouloir à des arbres qui parfois vivent plus de 100ans, et Cornus mas peut vivre 300 ans, de ne pas faire mieux.
Il est sans doute préférable d'avoir 2 arbustes de clones différents. Comme pour d'autres arbres fruitiers autofertiles, la fécondation croisée améliore la production. Mais elle n'est pas indispensable.
03:58 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
17/03/2013
Cornus mas, de la fleur au fruit
Les années nécessaires à la mise à fruits de Cornus mas ont été une surprise pour moi et pour d'autres. Il semble établi qu'il faut en moyenne 4 ans pour une plante greffée et jusqu'à 10 ans pour un arbuste issu de semis.
Mais d'autres questions m'ont été posées, des explications ont été données. Nous allons essayer d'y voir clair. J'ai passé des heures à explorer mes livres de botanique et Internet et à "éplucher" mon stock de photos anciennes. Ces photos n'avaient pas été faites dans les buts précis qui nous intéressent et ce sont souvent des recadrages sur des photos suffisamment nettes pour le supporter.
Nous allons d'abord voir la floraison, et son évolution, d'un Cornus mas sauvage en âge de produire.
Un groupe de fleurs est entouré de 4 grandes bractées :
Au bout d'un long pétiole velu on peut voir l'ovaire infère, 4 pétales jaune vif, 4 étamines insérées entre les pétales et entourant une formation en couronne également jaune vif. Cette formation en couronne surplombe l'ovaire et laisse passer un style terminé par un stigmate. Cette formation est une zone nectarifère décrite par Gaston Bonnier : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k5439008w/f144.image
Les pétales et les étamines vont tomber. La zone nectarifère persiste longtemps. L'ovaire grossit.
Là, je dois reconnaître que j'ai triché. Les deux dernières photos sont prises sur Cornus officinalis parce que ma photothèque ne contenait pas l'équivalent en Cornus mas mais leurs fleurs sont très semblables.
Enfin formation des fruits. Du grand nombre de fleurs entourées de 4 bractées, il ne va le plus souvent résulter que 2 fruits. C'est peut-être le groupement de ces fruits par deux qui leur a fait donner le nom de couilles de Suisse.
15:48 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1)
15/03/2013
Ma forêt (débutante) du Kazakhstan
Pour ceux qui s'intéressent à mes semis de Malus sieversii, voici où nous en sommes aujourd'hui :
Il y a 8 jolies plantules. La plus avancée a 3 feuilles et une minuscule 4ème.
Et depuis hier il y a une nouvelle germination :
Tout cela pousse très, très lentement. C'est sans doute normal, ce n'est pas du petit pois annuel, mes petites plantes doivent prendre le temps de former un tronc solide. Pour comparaison je vous montre un petit plant de Malus hupehensis (un rigolo qui a trouvé le moyen de faire des semences alors qu'il est triploïde). Un an après la germination il est encore très petit. Mais il débourre à peine et son jeune tronc est déjà ligneux :
13:25 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (3)
13/03/2013
Oeufs en danger
Il a fait très froid. Ce n'est rien en comparaison du reste de la région parisienne. J'ai même l'impression que nous n'en faisons pas partie lorsque je vois à la télé les amoncellements de neige à Paris et même à Melun qui est seulement à 25km. Ici il a très peu neigé et cela n'a pas tenu. Mardi je suis allée à Nemours, les routes étaient à peine humides. Il est vrai que nous sommes à l'extrême sud-est de la région, à moins de 20km du Loiret et de l'Yonne, départements qui n'ont pas été mis en alerte.
Jusqu'à la nuit dernière il n'y a eu aucun problème sur les mares. Mais cette nuit il a fait -4° et au matin il y avait une fine couche de neige. Le ciel était entièrement bleu et à midi la neige avait disparu. Mais la surface des mares a gelé :
Que sont devenus les œufs des grenouilles ? S'ils ont gelé, j'espère que ce n'est qu'à la surface des amas et qu'une grande partie des œufs a été préservée. Ce sera bien la première fois que je perds des œufs de grenouille.
Le 14 mars : il n'a pas gelé cette nuit. Les œufs sont en bon état sauf peut-être les deux en haut à gauche qui sont devenus jaunes :
Beaucoup d'amas d'œufs ont coulé mais je les vois et ils semblent en bon état. Peut-être est-ce une réaction normale de protection.
23:36 Publié dans Animaux, mare | Lien permanent | Commentaires (0)
La production fruitière de Cornus mas
Le cornouiller mâle sauvage produit ses fruits sans qu'on s'en occupe. Mais j'ai eu des difficultés avec Cornus mas 'Jolico', un cultivar à gros fruits. Ce ne sont peut-être pas de vraies difficultés mais seulement un retard de production normal.
J'ai planté 'Jolico' le 18 février 2008 :
Il n'a donné aucun fruit cette année-là, ni l'année suivante. J'ai mis cela sur le compte de son jeune âge. Le voici ensuite en fleurs l'année de sa fructification, seulement 2 fruits, en 2010 :
J'ai pu ainsi vérifier que ses fruits sont plus gros que ceux du sauvage. Les fruits sauvages sont à gauche, les Jolico à droite :
J'ai cru que c'était le début de la production. Mais, malgré une belle floraison, je n'ai pas eu de fruits en 2011 et 2012. J'ai pensé, et j'ai lu quelque part, qu'il était autostérile car il était seul à Romilly. Cela ne semble pas être l'explication, il serait autofertile mais nécessite 4 années pour commencer à produire.
Je suis abonnée à Garten Praxis, une revue allemande de jardinage. Je viens de recevoir le dernier numéro qui parle de Cornus mas. Il est sans doute presque impossible de se procurer cette revue en France et vous ne lisez peut-être pas facilement l'allemand. Je vais donc vous donner les principaux enseignements que j'en ai tirés.
Cornus mas apprécie une exposition ensoleillée, ou un peu d'ombre, un sol humifère et calcaire. Mais il n'est pas difficile, ce sont seulement les meilleures conditions pour une grosse production. A Veneux où il n'y a pas le moindre trace de calcaire, il produit mais pas énormément.
Il supporte parfaitement la sécheresse mais pour une bonne production fruitière il lui faut un peu d'humidité en été lors de la formation des fruits.
En raison de sa floraison très précoce, la pollinisation est surtout assurée par des abeilles sauvages et des bourdons. La neige ou une trop longue période de pluie peuvent limiter la pollinisation et donc la production fruitière.
Un Cornus mas greffé fleurit dès la 2è année mais il faut il faut compter 4 ans pour la production fruitière. Un arbre de semis attend 6 à 8 ans pour fleurir.
Même les cultivars à gros fruits seraient au moins partiellement autofertiles (c'est donc peut-être son jeune âge qui explique l'absence de production de mon Jolico). Mais pour une bonne production il est conseillé d'adjoindre aux cultivars à gros fruits un partenaire. Cependant pas n'importe quel partenaire, il faut un Cornus mas sauvage ou un cultivar à petits fruits. 'Hecoma' à petits fruits mais grosse production est le plus recommandé. 'Yellow', celui que j'ai planté, à gros fruits jaunes, est aussi un bon pollinisateur.
La taille n'est pas nécessaire mais parfois une taille d'éclaircissement pour permettre à la lumière de pénétrer est souhaitable. Il supporte très bien la taille, dans des haies taillées par exemple. Il accepte même le recépage.
Les fruits doivent être cueillis à maturité complète, ils ne murissent plus après.
Des cultivars sont décrits. J'ai remarqué particulièrement en plus de ceux précédemment cités :
'Macrocarpa' à gros fruits en forme de poire très décoratifs.
'Schönbrunner Gourmet-Dirndl' à fruits en forme de poire de 3 cm très sucrés.
Enfin, un grand cornouiller pas encore disponible mais qui promet pour l'avenir : Cornus eydeana découvert en 2002. Voir sa description ici, et avec photo ici : http://www4.ncsu.edu/~qyxiang/research.html
11:26 Publié dans cornus, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (8)
12/03/2013
Camellia 'Minato no akebono'
Ce sont mes petits derniers, des jumeaux. Je les ai depuis un mois dehors dans leur tout petit pot. Je les ai reçus couverts de boutons, des fleurs se sont ouvertes aujourd'hui :
Regardez le nombre de boutons floraux pour un si petit camellia, moins de 20cm de haut. Il faut dire qu'il est capable de fleurir 8 mois par an (!) d'octobre à mai :
Cette petite merveille c'est Camellia x 'Minato no akebono. Vous trouverez sa généalogie et son acte de naissance ici. Cette très longue floraison est parfumée. Il a des petites feuilles sombres et brillantes et des petites fleurs. Les taches noires sur les pétales sont des éclaboussures de terre par la pluie, je n'ai pas osé tout enlever de peur de blesser la fleur.
Ces photos ont été prises aujourd'hui vers 17h30. Vous remarquerez qu'il n'y a pas de neige malgré ce que raconte la météo qui nous a mis encore une fois en zone orange pour des amoncellement de neige. Il n'a commencé à tomber quelques flocons par intermittence qu'à partir de 13h. Cela n'a pas du tout tenu dans les rues et très peu de temps sur les végétaux.
Ce que je crains, c'est le gel cette nuit. On nous parle de -4° (mais -6° à Paris et -8° dans les Yvelines) et des températures légèrement positives dans la journée. J'espère que les mares n'auront pas le temps de geler à cause des pontes de grenouilles qui sont en surface. Ce serait la première fois que les mares gèlent après les pontes.
18:52 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0)
11/03/2013
Helleborus orientalis
L'hellébore oriental est en fleurs depuis quelques semaines mais c'est maintenant qu'il est au mieux de sa forme :
Les grands "pétales" très colorés sont en fait les sépales. Les vrais pétales sont les tubes verts aplatis qui entourent les étamines :
Le cœur à des stades différents :
Il va rester fleuri très longtemps ou du moins garder ses sépales très longtemps. Le 8 juillet 2008 alors qu'il avait fleuri pour la première fois :
Le 22 novembre 2009 :
Les fruits :
10:10 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Galanthus nivalis 'Flore Pleno'
Rappelons d'abord l'aspect d'un perce-neige "normal" avec 3 tépales externes entièrement blancs et 3 tépales internes marqués de vert :
Galanthus nivalis 'Flore Pleno' est connu depuis 1703. Ses fleurs sont très doubles mais les tépales en excès sont surtout des tépales internes. Il a 3 à 5 tépales externes et 12 à 21 tépales internes. Il persiste des étamines, d'aspect anormal, filiforme, sans loges polliniques bien visibles. Il ne produit pas de graines et est multiplié par séparation des bulbes. La tache verte sur la face externe des tépales internes est bien celle de Galanthus nivalis :
Sur cette photo on voit que la bractée est elle aussi dédoublée :
Mais il existe aussi des fleurs semi-doubles à 6 tépales internes et des fleurs semi-doubles à 6 tépales externes.
01:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
09/03/2013
Les grenouilles sont arrivées !
En ce moment la vie explose. J'avais à peine rédigé la précédente note et j'avais une nouvelle surprise. Je vois bien l'une des mares depuis l'ordinateur et il y avait à la surface …des ronds dans l'eau. J'y suis allée aussitôt. Alors qu'hier soir il n'y avait rien, je pouvais compter une dizaine de paquets d'œufs à la surface des deux mares. Ce sont ceux qui sont déjà remontés en gonflant dans l'eau, il y en a d'autres en profondeur.
Comme vous le voyez, malgré mes efforts encore ces jours-ci, il y a beaucoup de feuilles mortes. Il faut dire que c'est maintenant que les hêtres lâchent leur feuillage marcescent. Je ne pourrai plus retirer des feuilles sans blesser les œufs. Et ces coquines de grenouilles en profitent pour se cacher. J'en ai quand même repéré une :
13:54 Publié dans Animaux, mare | Lien permanent | Commentaires (0)
Amelanchier alnifolia, ça germe
Encore une petite joie ce matin, des germinations. J'ai voulu ajouter Amelanchier alnifolia, un petit américain, à mes amélanchiers. Le semis a été fait en automne et la terrine simplement posée dehors. J'ai vu avec plaisir 3 jeunes plantules, je n'ai vu la quatrième, complètement couchée, que sur les photos. La mise en pots va redresser tout ce petit monde.
13:00 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
08/03/2013
Edgeworthia chrysantha
19:31 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2)
Narcissus pseudonarcissus, la mutation
Hier on ne voyait que quelques jonquilles et ce matin elles s'étaient toutes épanouies d'un seul coup sur tout le terrain.
Je les appelle jonquilles parce que c'est ainsi qu'on les nomme dans la plupart des régions. Mais ce n'est pas Narcissus jonquilla qui a des fleurs groupées à la corolle d'un jaune uniforme.
Narcissus pseudonarcissus, jonquille ou narcisse des bois, est le narcisse sauvage le plus répandu dans notre pays. La fleur de grande taille en proportion de la taille de la plante est formée de 6 tépales entourant un tube central. Les tépales sont plus pâles que le tube. Une bractée encore plus pâle surmonte le tout :
Le centre du tube est occupé par 6 étamines qui restent reliées entre elles et encerclent le style en laissant émerger le stigmate :
On peut compter 12 loges polliniques soit 6 anthères :
Mais cette année mes jonquilles m'ont réservé une surprise : une mutation à fleur double. Les pervenches m'avaient déjà fait cette blague mais c'est la première fois pour les jonquilles. En fait cela devait déjà exister l'an dernier parce que c'est une touffe où on voit déjà 2 fleurs doubles donc le bulbe s'est déjà multiplié.
On voit nettement les tépales clairs à l'extérieur. Les nombreux pétales plus foncés au centre, de la couleur du tube qu'on ne peut plus y reconnaître, sont formés par les étamines transformées en pétales. Le tout a un aspect un peu froissé, un peu brouillon :
On dit qu'il lui faut un sol suffisamment humide pour qu'il s'installe durablement. Pourtant sur mon sol très sec il prolifère et envahit. Il se multiplie par multiplication des bulbes donnant des touffes de plus en plus denses et par semis pour envahir tout le terrain, aussi envahissant que les perce-neige. En fait tous les bulbes printaniers se naturalisent et prolifèrent sur mon terrain. Au printemps il y a suffisamment de pluie pour qu'ils ne souffrent pas et l'été ils sont en dormance et le sable si sec leur évite alors de pourrir. Ils étaient localisés au nord est lors de l'achat du terrain. Maintenant ils sont partout, ils ont grimpé sur les buttes, ils ont envahi les escaliers, ils sont jusqu'à la route au sud-ouest. Cet été j'en mettrai à Romilly. Même s'ils ne sont plus visibles en été, il me suffit de planter une bêche n'importe où pour en ramener une dizaine.
05:04 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (2)
07/03/2013
Le tarin des aulnes
Alors que je pensais arrêter le nourrissage des oiseaux, les tarins sont arrivés. J'ai repris mes photos des années précédentes : je les ai toujours vus tardivement, entre le 20 février et le 31 mars.
Il y en a 2 ou 3 sur la table, un sur une mangeoire verticale, mais l'essentiel est sous la table, tout un petit troupeau que je n'ai pu photographier parce qu'ils ressortaient mal parmi les feuilles mortes.
Je n'ai pu photographier une femelle, pourtant différente, moins colorée. J'ai donc repris des vieilles photos :
et ici en compagnie d'un gros-bec, c'est le tarin le plus à droite :
J'ai eu aussi plaisir à revoir celui-ci égaré dans la maison un 15 mars :
Cela me fait penser qu'ils commencent sans doute à songer à la construction du nid à la mi-mars. En effet, c'est pour cela que les oiseaux entrent dans la maison, parce qu'ils ont aperçu des poils de chat, très réputés pour le garnissage des nids. Cela n'est pas qu'une supposition de ma part, en voici la preuve :
Le 2 avril 2008, j'ai trouvé cette mésange nonnette dans le séjour.
J'ai alors mis des poils de chat dehors, pas loin de la porte d'entrée. Le lendemain 3 avril voici la même, ou sa sœur :
Désormais, et pour un mois, je vais ranger l'aspirateur et le remplacer par le balai pour récupérer les poils de chat à mettre dans le jardin. C'est une petite attention très appréciée.
19:29 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (1)
06/03/2013
Le Paon du Jour se réveille
Je suis rentrée dans le garage par la petite porte de communication avec la maison alors qu'il était totalement fermé. Un papillon s'est envolé. C'était encore une fois un paon du jour, Inachis io (Aglais io). Il y a probablement passé l'hiver bien caché au fond d'une étagère.
Il s'est précipité vers la seule source de lumière naturelle, une fenêtre au nord. J'ai ouvert la porte à l'autre bout du garage. J'ai tenté de l'y envoyer. Mais il s'entêtait à essayer de traverser la fenêtre que je ne pouvais ouvrir. J'ai fini par le convaincre de s'accrocher sur un balai et je l'ai emmené vers la porte. Il s'est aussitôt envolé. Je ne sais si on peut prêter de tels sentiments à un papillon, j'ai eu l'impression qu'il le faisait avec joie.
Il ne devrait pas mourir de faim. Le jardin est très fleuri : crocus, hellébores, premières pervenches et premières Scilla bifolia
et surtout les perce-neige qui sont la grande attraction pour les butineurs
si les syrphes lui laissent une place.
Ma maison est certainement cotée 5 étoiles dans le guide Michelin pour papillons. Pour l'hibernation j'y ai déjà trouvé la pudibonde, Calliteara pudibunda, dans la maison et surtout le paon du jour tantôt dans la maison, tantôt dans un garage. L'été, ils se réfugient dans la buanderie quand il fait trop chaud dehors, surtout la maure, Mormo maura, et le paon du jour. Ce sont des papillons connus pour leur crainte de la chaleur
09:12 Publié dans papillons | Lien permanent | Commentaires (0)
05/03/2013
Un grimpereau ?
Je crois. C'est la première fois que je vois ce très petit oiseau. Il m'a paru aussi petit qu'un troglodyte mais c'est peut-être sa queue qui lui donne les 3cm supplémentaires, ils pèsent le même poids. Son bec m'a fait comprendre de qui il s'agit. Voici les quelques photos qu'il m'a permis de prendre de loin derrière une fenêtre:
Recadrages sur le bec et la patte qui ne sont pas banals :
Que cherchait-il sur ce coffre ? Peut-être de minuscules araignées.
22:38 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (2)
04/03/2013
Le retour de la grue cendrée
J'étais dans le jardin vers 16h lorsque j'ai entendu des sortes de roucoulements puissants, plus forts et plus complexes que les roucoulements de pigeons. Je ne connaissais pas ce cri. C'était tellement fort que j'ai cherché des oiseaux dans mes arbres. Rien. Cela venait de beaucoup, beaucoup plus haut. J'ai fini par voir plusieurs vols, des formations en V, d'oiseaux splendides même vus de si loin. Tous volaient vers l'est. Je n'oublierai plus jamais ce cri, si puissant et pourtant si mélodieux.
Ils volaient si haut que je n'ai pu faire mieux au zoom 300mm :
C'était le vol de retour de Grus grus, la grue cendrée. Plein est, c'est le lac du Der où elles vont sans doute faire escale.
18:14 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Les hamamélis de Romilly
Hier, tous les hamamélis de Romilly étaient en fleurs. Je dis tous parce que j'ai eu une surprise. En plus de Hamamelis 'Arnold Promise' et Hamamelis mollis, j'en ai trouvé un troisième, tout petit mais bien fleuri et à fleurs rouges. Je plante tellement et le plus souvent sans étiquette pour ne pas aider mes voleurs, j'avais oublié cet arbuste sans doute planté depuis moins d'un an.
Le plus grand, le plus fleuri, c'est 'Arnold Promise', en fleurs depuis fin janvier et sans doute pour plus de 6 semaines. Il a fleuri pour la première fois en février 2008.
Les tiges rouges derrière, c'est Cornus alba sibirica.
C'est une formidable attraction pour les insectes précoces :
Hamamelis mollis a été planté en même temps que Arnold. Il était certes plus petit à la plantation mais il reste très petit.
Le petit nouveau à fleurs rouges n'est sans doute pas 'Jelena'. Voici 'Jelena' à Paris, la couleur de ses fleurs est orange :
Le mien a des fleurs d'un ton franchement rouge. Je pense que c'est 'Diane'. C'est donc sa première floraison.
Mes deux plus vieux hamamélis ont été plantés à l'automne 2007. On les considère souvent comme des plantes de terre de bruyère. Les miens supportent parfaitement jusqu'à présent le pH 8 du terrain. Je n'ai jamais eu à intervenir, ils n'ont jamais présenté de signes de chlorose.
10:42 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)