30/04/2013
Un autre coin bien fleuri
La scène est dominée par le grand sureau Sambucus kamtschatica difficile à photographier en entier :
A ses pieds le Camellia 'Paul Maymou' et le laurier-tin défleuri depuis peu :
Plus à gauche le Rhododendron 'Cunningham's White' commence à peine à fleurir :
Devant s'étale un large tapis de monnaie du Pape :
23:57 Publié dans camellia, flore locale, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (1)
La floraison du laurier
Je viens de vous montrer la floraison du laurier-sauce. Mais cela vaut la peine d'en reparler. On trouve partout ses exploits culinaires et l'intérêt de son feuillage persistant mais on n'insiste jamais sur la beauté de sa floraison.
J'ai rencontré cet après-midi sur la N7 à Pringy le laurier le plus fleuri que j'aie jamais vu. Ce qu'on en voit, c'est ce qui dépasse au-dessus d'un mur de 2m.
On voit à ses pompons d'étamines que c'est un mec.
20:38 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Une belle journée
J'ai passé une magnifique journée à Romilly. Il faisait beau. Il faisait chaud au soleil, j'ai rapidement dû travailler en T-shirt. Les papillons étaient plus nombreux, citrons et piérides comme les jours précédents et des paons du jour.
J'ai longuement bavardé avec un voisin. Nous avons parlé de nos problèmes communs : la destruction systématique du chemin rural par les engins des exploitants de bois et la non réparation des dégâts, le comportement des chasseurs qui prétendent nous interdire l'accès à nos terrains, les vols et le vandalisme. Un habitant de Romilly qui aime se promener par ici et engage volontiers la conversation m'a appris que notre voleur principal est en prison pour 2 ans. Cela explique que plus rien ne m'a été volé depuis des semaines, depuis que la cabane (non autorisée) n'est plus habitée. C'est vrai que je ne laisse aucun matériel sur le terrain mais des plantes étaient arrachées et emportées (le portail aussi).
Le pluviomètre m'a fait un grand plaisir : 19mm depuis le 23 avril, pas besoin d'arroser les nouvelles plantations.
Des nouvelles du ginkgo :
Ce n'est pas le plus tardif, il y a plus paresseux que lui : Asimina, Zanthoxylum, kaki, peuplier grisard et, pire encore, le jujubier.
Des nouvelles du dernier actinidia planté :
C'est ma faute. J'aurais dû prendre des précautions car la plante était très jeune et cela m'est déjà arrivé à Veneux. C'est habituellement l'œuvre des chats qui sont fous d'actinidias. Les premiers que j'avais plantés à Veneux avaient ainsi été déterrés, je n'avais retrouvé que quelques fines racines éparpillées sur le sol. J'avais alors appris l'attrait des chats pour cette plante et j'en avais eu confirmation un jour de taille d'un Actinidia arguta : il y avait au sol un tas de branches, ma chatte et son petit se sont roulés dedans, complètement délirants. Mais je n'ai jamais vu de chats ici car les habitations sont loin. Est-ce que les lapins en sont fous aussi ?
Tous les cerisiers sont en fleurs mais ils sont encore très petits. Il y en a cependant un grand : c'est le très vieux cerisier en très piteux état que j'avais trouvé dans les broussailles. Je l'avais dégagé, j'avais coupé les nombreuses branches mortes, je l'avais arrosé, nourri et maintenant il est heureux et couvert de fleurs :
Au premier plan à gauche, un pommier qui avait été presque totalement écorcé par les chevreuils l'année de sa plantation, a paru mort et est reparti 2 ans plus tard au dessus du point de greffe.
Un cerisier est facile à reconnaître à ses fleurs, à la manière dont elles sont groupées :
Mais si vous vous trouvez devant un arbre sans fleurs ni fruits et que vous hésitez, il y a un signe infaillible. Prunus avium et les cerisiers cultivés qui en dérivent ont un pétiole des feuilles long avec, près du limbe, 2 petites glandes rouge vif, des nectaires :
02:57 Publié dans fruitiers, Plantes, Romilly sur Seine | Lien permanent | Commentaires (3)
29/04/2013
Un coin bien fleuri
Me voici arrivée au bord de la mare, le tuyau d'arrosage à la main. La saison sèche semble bien avoir commencé. Certes, le temps est moche, très moche et froid mais depuis au moins 15 jours il ne pleut pas, comme d'habitude. Juste 1mm (!) il y a 2 jours. Cela me donne le temps d'admirer les floraisons.
A mes pieds les calthas resplendissent et l'ail des ours commence à fleurir. Devant moi le beau camellia 'Contessa Lavinia Maggi' commence aussi sa floraison. Il est maintenant un peu plus grand que moi mais il est un peu caché par l'exubérance des lauriers-sauce. Je vais devoir donner du sécateur.
02:29 Publié dans camellia, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
28/04/2013
Sambucus canadensis, ça drageonne
Si les sureaux herbacés ne pensent qu'à drageonner, le sureau canadien est le seul sureau ligneux capable d'en faire autant.
Mais jusqu'à présent seul 'Nova' s'y employait. Il est même très doué. Il a drageonné dès son année de plantation en 2007 :
Depuis il a récidivé et j'ai distribué ses drageons, encore deux à l'automne 2012. Cet hiver il n'y avait plus rien puisque j'avais tout enlevé. Mais dès que les feuilles sont apparues sur l'arbuste, un drageon est également apparu. Quelqu'un l'attend déjà mais je ne l'enlèverai qu'à l'automne, il aura alors un bon système racinaire.
La nouveauté cette année, c'est que 2 autres sureaux drageonnent, des drageons qui sont apparus eux aussi en même temps que le feuillage :
Et encore une nouveauté : un semis spontané. Il est bien reconnaissable, les folioles sont plus fines que celles du sureau noir :
Le grillage, c'est pour protéger des poireaux perpétuels contre les dents des lapins.
Dès la fin de l'hiver beaucoup de mauvaises herbes poussent en même temps que ces drageons. Cela m'oblige à désherber à la main avec précaution.
22:50 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Valeriana officinalis
J'adore la valériane officinale (rien à voir avec la valériane des jardins, Centranthus ruber). C'est une plante médicinale inscrite à la pharmacopée mais il faut utiliser ses racines et il n'est pas question que j'y touche si je n'en ai pas davantage de plants). Ce qui m'intéresse surtout c'est son élégance, la beauté de ses feuilles et de ses fleurs.
Elle aime les terrains calcaires et un peu humides. J'ai pour cela tout ce qu'il lui faut. Il y en avait à Trifouilly. J'ai eu le plaisir de la découvrir à Romilly en 2010 au pied d'un sureau :
Elle était toujours là en 2011 mais ne s'était pas multipliée :
Je ne l'ai pas retrouvée en 2012 et j'étais déçue. Cette année j'en ai donc acheté un pied que je m'apprêtais à planter devant le même sureau :
C'est alors que j'ai aperçu un jeune plant de l'autre côté du sureau. Par bonheur elle s'était ressemée avant de mourir, sans doute de soif en été :
La voici en détail, photographiée les années précédentes :
Elle ne plait pas qu'à moi :
Elle améliore le sol en attirant de nombreux vers de terre. Elle plait aussi aux chats, mais c'est une autre histoire.
C'est une plante de terrain humide, je l'arroserai l'été pour ne plus la perdre.
11:44 Publié dans flore locale | Lien permanent | Commentaires (2)
27/04/2013
Acer griseum et Quercus pubescens
21:14 Publié dans acer, quercus | Lien permanent | Commentaires (0)
C'est quoi ? suite de l'enquête
Le commentaire de Christian est très intéressant, c'est un botaniste très observateur. Ma petite plante ressemble en effet beaucoup à la morelle de Balbis. Mais je ne vois pas d'épines. Il est vrai qu'elle est encore bien petite, un bébé ne pique pas.
Pour y voir mieux, j'ai pris l'objectif macro :
Les feuilles sont vraiment semblables à celles de la morelle. La dernière photo, obtenue par recadrage donc un grossissement plus important que celui de l'objectif, est très intéressante. On voit une pilosité dense semblable à celle des tiges de la morelle et parmi ces poils quelques uns plus grands qui pourraient bien être des ébauches d'épines.
Je vais m'empresser de replanter mes plantules dans des pots confortables pleins de terre riche avec des orties au fond comme pour les tomates. Il y a grande urgence pour la petite plante tout au bord de la barquette, elle n'arrive plus à grandir. Je vous raconterai la suite.
Reste un grand mystère à résoudre : si c'est bien des morelles de Balbis, d'où viennent les graines ? Il est peu probable qu'elles aient été mélangées aux graines de Zanthoxylum dans le paquet, elles auraient germé l'an dernier. Viennent-elles d'un jardin voisin ? Je n'imagine pas mes voisins proches cultivant des morelles. Mais avec l'aide des oiseaux cela peut venir de beaucoup plus loin.
11:48 Publié dans fruitiers, Plantes | Lien permanent | Commentaires (1)
Couleurs de printemps
Nous avons vu qu'à Romilly c'est le blanc qui domine avec les jeunes fruitiers, nashis, poiriers, cerisiers, et le rose des pêchers. Mais il y a quelques taches de jaune avec les narcisses qui n'intéressent pas les campagnols et de rouge d'une touffe de tulipes qui leur a échappé.
Sur le chemin du retour la route dans Montereau est très jaune avec beaucoup de forsythias et de kerrias :
A Veneux il y a toujours les magnifiques floraisons des camellias
Des grosses touffes de tulipes rouges :
Mais toutes les autres floraisons sont jaunes. Kerria :
Lamium galeobdolon :
Caltha palustris
Mahonia aquifolium :
et toujours la petite ficaire :
sans oublier les nombreux pissenlits :
00:05 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
26/04/2013
C'est quoi ?
J'avais semé le 28 décembre 2011 des graines de Zanthoxylum coreanum. J'en avais obtenu 2 petites plantes en 2012. Les voici cette année, ils viennent juste de démarrer :
Mais j'avais gardé la barquette car chacun sait que les semences prennent parfois leur temps pour lever la dormance. J'ai en effet 2 nouvelles plantes. Mais c'est autre chose !
Il n'y a sur mon terrain aucune plante qui y ressemble et il n'y a de telles plantules dans aucune autre barquette de semis ni aucun pot. Je ne sais ce que c'est. J'attends la suite avec impatience.
11:50 Publié dans fruitiers, zanthoxylum | Lien permanent | Commentaires (2)
25/04/2013
Laurus nobilis
Les fleurs de mon laurier mâle se sont ouvertes hier soir, 15 jours plus tard que l'an dernier. Je les ai photographiées ce matin :
Mon laurier femelle qui a fait quelques fleurs pour la première fois l'an dernier, ne semble pas vouloir fleurir cette année. J'ai donc photographié au téléobjectif les fleurs de celle du voisin :
Comme vous le voyez, les fleurs femelles ne sont pas encore ouvertes. Voilà ce que cela donnera sans doute dès demain :
Mais il est inutile d'attendre ni de photographier de façon plus précise car j'ai déjà donné une étude anatomique précise de l'intimité des fleurs mâles et des fleurs femelles.
23:03 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Epimedium
21:20 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
24/04/2013
Tout blanc
Amelanchier canadensis le 23 avril. Il est encore très jeune mais prometteur :
Les jeunes feuilles sont roses :
Mon plus vieux nashi a déjà produit abondamment il y a 2 ans, peu l'an dernier. Est-il sujet à l'alternance ?
Les poiriers n'ont qu'un an. Deux d'entre eux sont en avance sur les deux autres, c'est peut-être une question d'exposition.
Fleur de mirabellier :
Sambucus racemosa :
Viburnum macrocephalum. Je ne m'attendais pas à recevoir la forme 'Sterile' mais il est mignon et il ne lésine pas sur la floraison. Sitôt planté, sitôt fleuri. Les boules sont plus grosses que le reste de la si petite plante.
Nivéoles :
Lonicera edulis, baie de mai :
Elaeagnus umbellata, la floraison débute à peine :
16:44 Publié dans fruitiers, Plantes, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Acer platanoides
C'est un semis spontané d'érable plane sur mon terrain de Veneux au milieu des innombrables semis de mes érables sycomores. J'ai déjà trop d'érables de grande taille à Veneux. Je l'ai donc mis en pot pour l'emmener à Romilly.
Je veux vous montrer son amusante façon de débourrer au milieu de volutes rouges :
Nota : sur la 3è photo on croirait qu'il a des grands poils sur une tige. C'est un chaton de bouleau. Il en pleut de grandes quantités et je n'y avais pas prêté attention lorsque j'ai pris la photo.
00:05 Publié dans acer | Lien permanent | Commentaires (0)
23/04/2013
Sambucus coreana
A Romilly les premières fleurs de sureau épanouies le 20 avril sont celles de Sambucus coreana. C'est un sureau facile qui se débrouille tout seul, bien mieux que racemosa qui a sans doute trop chaud ici. J'en ai 3 qui atteignent, voire même dépassent 3m pour le plus grand. Les grappes de fleurs sont les plus grosses et denses parmi celles des sureaux rouges.
Les fleurs de Sambucus racemosa 'Sutherland Gold' ne sont pas ouvertes mais il le suit de près. Vous remarquerez les jeunes feuilles rouges, c'est le cas pour tous les sureaux qui auront un feuillage jaune.
10:47 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
22/04/2013
L'araignée dans l'amélanchier
Le 14 avril les fleurs de l'amélanchier sont encore en boutons :
Et pourtant une araignée s'y est déjà installée :
Elle sait que les fleurs vont bientôt s'ouvrir et elle s'apprête à recevoir les butineurs. Cela m'a aussitôt fait penser au sureau chinois à Veneux que j'ai sous le nez toute l'année. En juillet les araignées s'y installent alors que les fleurs ne sont pas encore ouvertes :
Elles resteront à la chasse dans les corymbes tout l'été. Elles sont encore là en octobre alors qu'il n'y a plus de fleurs depuis longtemps. C'est parce qu'il y a encore les nectaires qui ont changé de couleur mais sont toujours fonctionnels et attirent les insectes :
Je viens de planter un autre amélanchier, même espèce mais un cultivar à gros fruits (Prince William). Il est tout petit mais va lui aussi fleurir :
Le 20 avril le grand amélanchier a ouvert ses fleurs gracieuses :
et le petit aussi :
23:11 Publié dans Animaux, fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
Argousiers, la floraison
Cette floraison m'a beaucoup fait attendre, 20 jours comme les autres plantes. Mais la différence, c'est que les fleurs sont minuscules, à peine visibles, et voir si un bouton floral est ouvert relève de l'exploit visuel.
Ces fleurs très petites et sans pétales, vous les verrez beaucoup mieux sur les photos.
Avant l'ouverture des bourgeons, il y a déjà une différence entre un pied mâle et un pied femelle. Ces premières photos sont du 22 mars. Il y a toujours une légère avance du pied mâle. On voit des amas de bourgeons. Au centre du groupe c'est le bourgeon qui va donner les feuilles. Il y a davantage de bourgeons sur un groupe du pied mâle et le bourgeon central laisse déjà apparaître les feuilles :
Les groupes de bourgeons du pied femelle sont plus réduits :
Le 20 avril les fleurs sont matures. Celles du pied mâles sont bien reconnaissables, on voit les étamines :
Les fleurs du pied femelle ont un aspect plus simple, c'est juste un stigmate en forme de languette au centre d'un périanthe bifide :
11:39 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0)
21/04/2013
L'artichaut et l'escargot
Pour la deuxième année consécutive j'ai tenté de planter des artichauts. Ce n'est pas tellement pour manger des artichauts, j'en trouve de beaux au marché, mais pour la beauté de la plante et de ses fleurs que j'admire au Jardin des Plantes :
Je l'ai planté le 14, il était à moitié dévoré le 20 :
Le présumé innocent (une innocence qui ne résistera pas au procès) a laissé sur place le résultat de son repas :
On y trouvera bien des cellules intestinales pour recherche d'ADN. Mais ce n'est même pas nécessaire, il a été retrouvé en pleine sieste digestive au cœur de la plante. C'est vraiment un très gros escargot, un des plus gros du terrain. Vous remarquerez que j'avais entouré la plante d'un grillage anti-lapins qui ne l'a pas découragé.
14:04 Publié dans légumes | Lien permanent | Commentaires (4)
Prunus salicina
Prunus salicina, le prunier du Japon (diploïde alors que notre prunier européen, Prunus domestica, est hexaploïde) a été planté en 2011.
Il a beaucoup grandi mais fleurit pour la première fois. Il y a peu de fleurs mais l'an prochain il sera magnifique.
00:13 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
20/04/2013
Les pêchers
Maintenant mes 3 pêchers sont en fleurs.
'Lacrima' a 20 jours de retard mais c'est le plus beau à cause de son port retombant et de ses fleurs deux fois plus grosses que celles des deux autres :
Le vieux pêcher que j'avais découvert sous les broussailles et qui ignore totalement la cloque :
'Pourpre de Saint Genis Laval' qui est en fleurs depuis plusieurs jours et que je vous ai déjà montré :
22:29 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
Ginkgo
Vous remarquerez que je ne me donne même plus la peine de préciser l'espèce, biloba. Il n'y a pas de confusion possible, c'est la seule espèce de ce genre encore représentée sur Terre.
Je rentre de Romilly et je commence par des photos du ginkgo car cela inquiète les éleveurs récents qui s'affolent de ne pas voir encore les feuilles.
Les bourgeons progressent mais très lentement. Il ne diffère pas en cela des grands arbres de la forêt qui m'entourent et commencent à peine à débourrer.
Regardez bien la dernière photo prise avec l'objectif macro, la surface du bourgeon est intéressante.
20:18 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
19/04/2013
Un dahlia surprenant
C'est du moins un comportement inattendu quand on n'a pas l'habitude de cultiver ce dahlia géant, Dahlia arborea.
J'ai planté son gros bulbe l'an dernier. Il s'est magnifiquement développé jusqu'à un peu plus de 3m de haut mais n'a pas fleuri, sans doute parce que je l'avais planté trop tard car mon fournisseur m'avait fait beaucoup attendre.
Le voici au maximum de sa taille le 11 novembre :
Le 2 décembre j'ai mis à son pied une épaisse couche de feuilles mortes, environ 40cm :
Plus tard tout a gelé pour seulement -1°. Mais sa grosse tige qui ressemble à un gros bambou serait encore là si je ne l'avais cassée récemment.
Aujourd'hui j'ai enlevé les feuilles mortes, les risques de gel sont passés, même si on aime se faire peur avec les saints de glace. Ce que j'ai trouvé m'a surprise. Je m'attendais à ce qu'il reparte à partir du bulbe comme tous les dahlias et c'est sans doute ce qu'il va faire bientôt. Mais j'ai aussi trouvé une base de la tige non gelée, même la partie à la limite supérieure du tas de feuilles. Et sur cette partie basse apparaissent des bourgeons, comme sur un arbuste. C'est pourtant une vivace mais c'est vrai qu'elle est persistante dans les régions où il ne gèle pas.
20:23 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0)
Podophyllum peltatum
Claudette me parle à l'instant d'une plante qu'elle adore, Podophyllum peltatum. Je me demande si ce n'est pas ce que j'ai dans un pot pas très grand et qui s'accroche à la vie malgré mon indifférence. Il est dans ce pot depuis des années parce que, ne le connaissant pas, je ne sais pas quoi en faire.
Je l'ai photographié le 21 avril 2010 lorsque je l'ai découvert :
Depuis il vit dans ce pot, suffisamment arrosé parce qu'il était sous les camellias, mais sans aucun soin, aucun engrais.
Les dimensions du pot ne lui permettent pas de s'exprimer pleinement. Pourtant nous sommes passés de 2 tiges en 2010 à 5 cette année. Aujourd'hui, il mesure 30cm de haut, la plus grande feuille mesure 20cm. Les feuilles ont 6 à 8 lobes. Et il se produit un petit miracle : une des tiges a fait une deuxième feuille et entre les 2 feuilles il apparaît ce qui me parait être un bourgeon floral !
Je crois que c'est bien un Podophyllum et il mérite d'être planté en pleine terre. Mais je n'ai trouvé aucun renseignement sérieux sur sa culture. Puis-je le mettre en sous-bois clair sous l'érable à sucre du même pays ? Quel type de terre aime-t-il ? Tous les conseils sont les bienvenus.
17:41 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2)
L'abeille et le prunellier
A Romilly, sur un terrain non entretenu en face du mien, j'ai vu un magnifique prunelier. Il a dû pousser très vite car je ne l'avais pas remarqué l'année précédente. Il est couvert de fleurs, en rangs serrés.
Une abeille ne savait plus où donner de la trompe :
Je crains que plus tard elle ne soit tombée à pic, entrainée par son overdose de pollen :
Je n'ai trouvé qu'une seule branche sans fleurs. J'en ai tiré 3 boutures.
00:55 Publié dans flore locale, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
18/04/2013
Ingrid et les pêchers
L'amandier hybride 'Ingrid' poursuit sa floraison. Il a plus de 20 fleurs. Je lui ai planté un copain tout près, un hybride comme lui. Il s'appelle 'Robijn' mais il ne fleurira pas cette année.
Le pêcher 'Pourpre de Saint Genis Laval' est le premier à fleurir, avant 'Lacrima' qui d'habitude le précède. C'est lui qui se trouve le plus près d'Ingrid, j'espère qu'il ne va pas rendre ses amandes amères.
20:54 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0)
La cuisine des fleurs
La très longue saison de la cuisine des fleurs de sureaux commence.
Les français ont connu une longue période où seuls les légumes et les fruits cultivés et sévèrement calibrés étaient comestibles. Depuis quelques années on redécouvre les produits de la nature, sains, sans chimie douteuse, et gratuits. Ainsi notre sureau noir, très consommé autrefois, était considéré comme une "mauvaise herbe" parce qu'il se multiplie trop bien grâce aux oiseaux qui, eux, savent ce qui est bon. Dans certaines régions il était même considéré comme toxique (!!). La "mode" des plantes sauvages revient et les fleurs et les fruits du sureau noir sont consommés.
Mais le sureau noir n'est pas le seul sureau comestible. Seuls les sureaux herbacés sont toxiques au point de vous donner de bonnes coliques si vous vous trompez. Mais les sureaux arbustifs, tous les sureaux arbustifs ont des fleurs et des fruits comestibles. Chez nous, dans la nature, on trouve le sureau noir, Sambucus nigra, et le sureau à grappes ou sureau rouge, Sambucus racemosa. Dans le jardin on peut en cultiver bien d'autres, des rouges et des noirs dont Sambucus canadensis, même si les canadiens l'appellent sureau blanc, sans doute pour le différencier de notre sureau noir.
Mais ailleurs qu'en France, et en particulier en Grande Bretagne, dans les pays du nord de l'Europe, et en Alsace, en Allemagne, les sureaux ont toujours fait partie de la cuisine et même de celle de grands chefs aux recettes primées. Nous parlerons des fruits en fin d'été.
Les recettes pour les fleurs du sureau noir peuvent être utilisées pour toutes les fleurs de sureaux arbustifs. Ainsi la cuisine aux fleurs de sureaux peut commencer fin mars (avril cette année) avec les sureaux rouges pour se terminer fin août voire début septembre pour le sureau canadien à longue floraison.
Dans le très beau livre de Jelena De Belder, que les amateurs de plantes n'ont sans doute pas oubliée, et Elisabeth de Lestrieux, La saveur des fleurs, Editions Casterman, elles utilisent par ordre d'entrée en onde : Sambucus tigranii, racemosa, koreana, nigra, canadensis. A ma connaissance, elles n'en ont jamais été malades.
J'ai déjà donné des recettes de cuisine aux fleurs de sureaux. Vous trouverez les notes correspondantes colonne de droite, catégorie cuisine des fleurs. En voici une autre, extraite de ce livre :
Sauce Chaudeau au vin et aux fleurs de sureau
C'est une recette autrichienne.
Faites macérer pendant 6 heures 6 ombelles (ou grappes) de sureau bien mûres dans 6 dl de vin blanc. Filtrez et enlevez les fleurs.
Battez 4 jaunes d'œufs avec 6 cuillerées à soupe de sucre jusqu'à obtention d'un ruban mousseux jaune pâle.
Chauffez le vin aromatisé au sureau. Retirez-le du feu et versez-le peu à peu sur les jaunes d'œuf battus en mousse.
Chauffez au bain-marie sans cesser de battre, jusqu'à ce que le mélange commence à épaissir.
Pour terminer, incorporez les blancs d'œuf battus en neige très ferme.
Servez chaud avec des beignets de sureau ou d'autres fleurs, des fruits rafraîchis, ou des groseilles à maquereau pochées et refroidies.
14:19 Publié dans cuisine des fleurs, Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2)
17/04/2013
Sambucus kamtschatica
La floraison des sureaux à grappes commence et le gagnant est Sambucus kamtschatica à Veneux. Les premières fleurs se sont ouvertes ce matin :
Ces fleurs ne sont pas faciles à photographier parce qu'elles sont au moins à 3m de haut. Ce sureau a en effet pris l'habitude d'éliminer ses branches basses pour prendre l'aspect d'un petit arbre.
Voici ses fleurs photographiées de plus près le 16 avril 2010 quand il les portait moins haut :
Son tronc est accompagné d'un laurier-tin encore en fleurs et du Camellia 'Paul Maymou' qui commence sa floraison :
Egalement à son pied les premières fleurs de la monnaie du Pape bisannuelle s'ouvrent :
alors que la monnaie du Pape vivace émerge à peine, en même temps que l'aspérule odorante que l'on voit à sa gauche :
Fleurs et fruits de ce sureau sont utilisables en cuisine comme celles du sureau noir, nous verrons cela la prochaine fois.
23:58 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0)
Alerte, je suis attaquée
Avez-vous déjà été piqués par un bourdon ? Probablement pas. Les bourdons sont équipés pour piquer mais ils ne sont pas agressifs et ne piquent que lorsqu'ils se sentent coincés.
Comment ne pas ouvrir une porte sur le jardin quand il fait 25° ? Lorsque je le fais plus tard en saison mon rideau de perles est déjà installé pour limiter l'intrusion des insectes et des oiseaux. Je ne l'avais pas encore mis et un gros cul-blanc (bourdon terrestre) s'énervait sur une fenêtre. Je cherchais à le photographier
mais je n'ai pas eu le temps de faire mieux car j'ai ressenti une violente douleur à un orteil. Mon pied n'était armé que d'une chaussette et je venais d'être piquée. La petite bête a sans doute bien fait de me piquer, elle n'aurait pas supporté mes 55 kg. Après retrait du pied, voila ce que j'ai vu :
sur le dos, tout recroquevillé, il était méconnaissable. Je l'ai remis à l'endroit. Il était presque inerte :
Je l'ai récupéré dans ma boîte d'allumettes vide toujours à portée de main pour l'expulsion des insectes. Dehors il a repris ses esprits doucement et s'est envolé au bout de 5mn :
La douleur a totalement disparu en ¼ d'heure.
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16/04/2013
Mon plus beau camellia
Cet après-midi, entre deux gros efforts (gros pour moi, ma musculature n'est pas géniale) pour monter des arches dans le jardin, je suis rentrée dans la cuisine pour me faire un petit café. Le spectacle par la fenêtre de la cuisine est génial en ce moment et j'ai eu envie de vous en faire profiter. J'ai fait une photo format paysage et une photo format portrait parce que je n'ai pas assez de recul pour vous montrer 'Adolphe Audusson' en totalité car maintenant il dépasse un peu 4m. C'est pris depuis l'intérieur de la cuisine, on voit le rebord de la fenêtre en bas. A droite, plus près de la maison, c'est un sureau noir de semis spontané. A gauche, beaucoup plus petit bien que du même âge, c'est le Camellia 'Gloire de Nantes'.
Photographié depuis l'extérieur, cette fois à droite c'est un sureau Sambucus miqueliana :
J'ai remarqué des taches noires dans le cœur de la fleur donc j'ai fait un recadrage pour mieux voir :
C'est un troupeau de fourmis. Puis j'y suis retournée pour photographier de plus près. Les fourmis étaient toujours là, elles rentraient, sortaient :
Alors, pas goûtu le nectar de camellia ?
Il y a encore beaucoup de boutons floraux et à son pied déjà un tapis de fleurs. Une qualité essentielle de ce camellia, c'est qu'il perd ses fleurs juste avant qu'elles ne fanent. Il a ainsi en permanence un aspect propre. Vous m'imaginez enlever les fleurs fanées tous les jours sur un camellia de cette taille ?
Ce n'est pas sa seule qualité. Il est très rustique, probablement le plus rustique parmi les japonica et x williamsii, certains le donnent pour -25°C. Il a subi un hiver incroyable, comme je n'ai aucune chance d'en voir un autre, où il a subi -18°C plusieurs jours sans dégel dans la journée. Il venait d'être planté et n'a pas perdu une seule feuille. 'Gloire de Nantes' et 'Mme Martin Cachet' plantés en même temps que lui ont perdu beaucoup de feuilles mais les ont refaites sur les rameaux atteints et je n'ai pas eu besoin de les tailler.
Encore une qualité : sa grande taille et sa vitesse de croissance.
Il ne nécessite aucun entretien. Je laisse les feuilles mortes des arbres à son pied et je lui mets de l'engrais une fois par an car le terrain est très pauvre. Et c'est tout.
Son seul défaut : sa date de début de floraison est imprévisible, entre le 25 décembre et le 1 avril et cela ne semble pas dépendre de la sévérité de l'hiver, peut-être de l'arrosage en été.
J'ai maintenant beaucoup de camellias. C'est lui que je recommanderais à un jardinier qui plante son premier camellia.
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Apatura ilia, le Petit Mars changeant
Je ne l'ai pas vu récemment mais je me suis occupée de son cas après avoir vu une belle émission sur les papillons sur France 5. J'y ai découvert que, si sa chenille se nourrit de saules et de peupliers, le papillon se nourrit de…pourriture.
Je n'ai vu ce papillon qu'une seule fois à Trifouilly et une fois à Romilly. S'il s'appelle changeant, c'est parce que la couleur de ses ailes varie selon l'incidence sous laquelle on les voit :
Ce qui permet de le distinguer facilement du Grand Mars changeant, hormis la taille qu'il n'est pas facile d'apprécier de loin quand on n'en voit qu'un, c'est l'ocelle orange centrée de noir sur l'aile antérieure.
Je ne l'ai vu qu'en 2009 et jamais depuis. Je sais maintenant pourquoi. Il vole très haut et ne daigne descendre que lorsqu'une odeur horrible (du moins pour nous) l'attire. Plus ça pue, plus ça l'attire. J'ai repris toutes mes photos. Effectivement, ce qui l'intéresse ce ne sont pas les plantes, pas les fleurs. Ne connaissant pas ses centres d'intérêt, je n'ai pas étudié la composition de ce qu'il consommait.
A Trifouilly sa chenille trouve en abondance saules et peupliers. Il était posé sur une zone de détritus entrainés par les pluies sur ma zone de parking cimentée :
A Romilly sa chenille trouve des saules et à proximité des peupliers. Il était parmi des herbes mais ne se sentait pas concerné par ces plantes. Il semble posé sur une zone de terre qui pourrait être une taupinière :
Maintenant je sais ce qu'il faut faire pour le voir. Je vais garder et laisser pourrir quelques déchets de viandes et de poisson que je lui offrirai quand le "parfum" sera suffisamment intense. Pour le transport en voiture, il suffira de fermer la gamelle hermétiquement.
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