17/02/2008
Le crapauduc, c'est pas mon truc
disait un vieux crapaud farouche, alangui sur le dos d'une femelle qui lui servait de taxi.
Non, tout n'est pas pour le mieux dans le meilleur des mondes. Par manque de concertation avec les crapauds.
Non seulement ils refusent d'emprunter les crapauducs mais, en plus, ils cherchent à contourner l'obstacle. J'ai vu apparaître des clôtures provisoires en plastique pour prolonger les clôtures en bois.
Et ces clôtures s'étendent chaque année plus loin vers Moret. Et il faut toujours leur faire traverser la route dans des paniers.
Vous pouvez voir des photos de ces superbes crapauducs sur ce site.
20:39 Publié dans mare | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, animaux
La Plaine de Sorques et les crapauds
Mais dans la Plaine de Sorques il n'y a pas que des oiseaux. Nous sommes dans la forêt de Fontainebleau, il y a des mammifères, des petits et des grands. Mon terrain, qui n'en est pas loin, moins de 3 km, a déjà vu passer un cerf, un sanglier, un renard, et tous ceux que je n'ai pas vus. Et il y a aussi des batraciens. Chez moi, seulement des grenouilles, pour l'instant. Si j'ai eu un jour l'idée de créer une mare artificielle, qui a été tout de suite habitée, c'est parce que l'année où j'ai habité pour la première fois cette maison, il y avait une colonie de grenouilles dans le vide sanitaire en été. Celui-ci communiquant avec la buanderie, elles s'y hasardaient et je devais regarder où mettre les pieds pour étendre le linge.
Les étangs de la Plaine de Sorques sont le lieu de reproduction de divers batraciens et surtout un lieu très important pour les crapauds.
Mais ils vivent dans la forêt le reste de l'année et, pour atteindre les étangs, il faut traverser la route. Autrefois c'était une hécatombe. On lit que les automobilistes n'ont aucun respect pour la vie des batraciens. C'est injuste, ils n'ont pas le choix. Je n'ai jamais écrasé ni un chat, ni un chien, ni un lapin, ni un écureuil et pas même un hérisson. Il suffit de freiner, quand on fait attention on a généralement le temps. En est-il de même lors de la migration des batraciens vers leur lieu de ponte ?
Une amie m'a raconté un jour ce voyage infernal. Elle habitait Moret et avait pris cette route pour voir sa mère à Moncourt-Fromonville, en soirée, après le coucher du soleil. Elle n'allait pas vite. Elle a vu les crapauds, elle s'est arrêtée. Sa voiture s'est alors trouvée complètement cernée par des dizaines de batraciens, un flot incessant. Que faire ? Rester là et passer la nuit dans la voiture ? D'autres voitures arrivaient. Leurs conducteurs allaient-ils aussi passer la nuit dans la voiture ? Il y en aurait eu combien au petit matin ? Trente, quarante, cinquante, plus, jusque dans Moret ? Elle n'avait pas le choix, elle a foncé dans le tas. Et elle est rentrée par une autre route. En me racontant cela, elle s'est mise à pleurer et à trembler. Elle a longtemps eu du mal à dormir. Avait-elle le choix ? Que celui qui connaît la solution lui jette la première pierre.
Plus tard des petites barrières en bois ont été installées. Des passionnés ramassaient les crapauds dans des paniers pour leur faire traverser la route.
Enfin des crapauducs ont pu être installés. Tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes ? Pas du tout.
19:17 Publié dans mare | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
16/02/2008
La Plaine de Sorques
Nous quittons le lac aux oiseaux, direction Moncourt-Fromonville. Nous passons au dessus du canal du Loing. Un chemin longe le canal et permet la promenade. Mais nous sommes en voiture, nous prenons à gauche vers La Genevraye. Entre La Genevraye et Episy nous voyons des étangs des deux côtés de la route et même, à droite un élevage de truites où il est possible de pêcher soi-même les truites du repas.
A Episy nous prenons à gauche vers Sorques, nous traversons une plaine où paissent des chevaux, une plaine inondée dès que le Loing déborde. Arrivés à Sorques, tout de suite à droite vers Moret sur Loing, au bord de la route, il y a un petit parking. Sitôt sortis de voiture, par un chemin qui fait le tour de l'ensemble, nous pouvons encore admirer des étangs. Ils nous étaient cachés par des arbres, beaucoup d'arbres, nous sommes encore en forêt de Fontainebleau.
Mais ces étangs sont sur une zone protégée :
Une clôture entoure la zone protégée mais le chemin est très proche de l'eau. Ici les oiseaux n'ont pas le comportement des précédents. Il est préférable de prévoir des jumelles et un télé-objectif.
Tous ces étangs autour du Loing sont parfois naturels, souvent artificiels, laissés par l'exploitation de carrières de sable. Mais l'ensemble est une réussite esthétique et écologique.
21:00 Publié dans mare, Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
14/02/2008
Larve de libellule
Aujourd'hui c'est nettoyage de mare. Il y a urgence, les grenouilles arrivent à la fin du mois et après il ne faudra plus y toucher pour ne pas abimer les pontes.
C'est une larve d'un an, celles de deux ans sont beaucoup plus grosses. Ce sont de féroces carnassières, aucune larve de moustique n'y résiste. La bestiole à gauche, je ne sais pas ce que c'est.
14:22 Publié dans mare, odonates | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, animaux
13/02/2008
Le menu spécial week-end
La question était donc : pourquoi y a-t-il tant d'oiseaux sur ce lac alors que je n'en ai pas vu sur les autres plans d'eau très proches ?
Il faut préciser que j'y suis allée un dimanche. Et je crois avoir trouvé la réponse :
Ce lac est longé par un grand parking. Il y a des arbres et des bancs. A la belle saison c'est le point de départ d'une promenade avec le Tacot des Lacs.
C'est un but de sortie pour les familles qui viennent avec des sacs pleins de pain, de gâteaux, de tout ce qui se mange et qui flotte.
Eh oui, le plat principal pour les oiseaux c'est toujours le poisson, les bestioles aquatiques, ou les plantes mais ici il y a en plus le dessert. Regardez, ils vont tous dans la même direction, une nouvelle famille vient d'arriver avec son sac plein de victuailles :
Là, ils tendent le cou car plus rien ne vient, le sac est vide :
Mais sur l'autre berge il y a de nouveaux venus, on repart dans l'autre sens, mais il y a déjà une troupe de bernaches, des bernaches du Canada comme à Moret :
22:35 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
Le lac aux oiseaux
Sur ce lac, le plus grand, il y a, comme sur tous les plans d'eau de la région, beaucoup de cygnes
Ils vont vous montrer quel est le repas principal des oiseaux sur un lac. C'est bien sûr du poisson. On cherche
et on trouve
Mais tous les plans d'eau ont des poissons. Cela n'explique pas que tous les oiseaux, et en grand nombre, de plusieurs espèces, sont sur ce lac et pas sur les autres alentour. Je vous montrerai pourquoi la prochaine fois.
00:51 Publié dans mare, Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
12/02/2008
Le lac
21:33 Publié dans Oiseaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
La boîte à souris
Je l'appelle boîte parce que piège fait penser que l'on va tuer la souris et je ne veux pas tuer les adorables souris des champs (ici plutôt souris des forêts).
Mon problème, c'est que mon chat capture des souris. Ce n'est qu'un jeu, il ne les tue jamais. Il dépose la petite bête vivante et jamais blessée à mes pieds. D'abord, elle ne bouge pas, puis elle s'enhardit et commence à courir. Il la rattrape, la repose… etc…
Lorsque je suis là j'attrape facilement la bestiole à la main et je la mets aussitôt dehors. Le chat n'y comprend rien et cherche la souris dans la maison.
Mais si je ne suis pas là, ou si je n'ai pas entendu à temps le miaulement de triomphe, la souris finit par lui échapper. Et moi, je ne peux plus l'attraper, elle n'est plus paralysée par la peur, court vite et se cache derrière les meubles. Et les petits dégâts commencent. Un jour en faisant le ménage je la retrouve morte de faim ou plus probablement de soif.
D'où l'intérêt de la boîte qui fonctionne sur le principe de la tapette mais enferme seulement la petite bête sans la blesser. Il ne reste plus qu'à sortir la libérer dehors.
00:10 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux
10/02/2008
Au fil du Loing
Le Loing termine sa course entre Veneux les Sablons et Saint-Mammès en se jetant dans la Seine. Ainsi la ville de Veneux est au bord du Loing qui la sépare de Saint-Mammès et au bord de la Seine qui la sépare de Champagne sur Seine. On ne l'a pas appelée Veneux sur… sans doute pour ne pas avoir à choisir et ne vexer ni l'un ni l'autre fleuve.
Je ne vous ai montré le Loing qu'à Moret sur Loing. Maintenant je vous le montre à partir de la petite route qui va de la N7 à Grez sur Loing jusqu'à Montcourt-Fromonville. Là, il ressemble beaucoup à ce qu'il est à Moret avec des bras qui enserrent des îlots, et il fait partie d'une zone humide avec plusieurs étangs que je vous montrerai ensuite.
Le Loing à la sortie de Grez :
21:53 Publié dans Tourisme | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, France
Abeliophyllum distichum
Si le forsythia est appelé mimosa de Paris, l'abeliophyllum est appelé forsythia blanc et même par les italiens, forsizia bianca, ou les anglais, white forsythia. C'est vrai qu'il en est très proche mais avec des fleurs blanches ou blanc-rosé. En attendant la floraison des forsythia, je vous le présente :
Il est bien assorti aux perce-neige encore en fleurs, envahisseurs charmants et peu gênants. Voici un coin envahi de mon jardin :
C'est d'autant plus étonnant que le perce-neige s'est ressemé dans un tapis dense de lierre, exploit que seules quelques graines d'érable peuvent réussir.
Il a aussi envahi de vastes zones de forêt, comme ici à Fontainebleau près du parc du château, mais les feuilles mortes le mettent moins en valeur que le lierre.
20:30 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, plantes
08/02/2008
Encore des fleurs
Hier matin, c'était la surprise de nouvelles floraisons.
Les crocus à grandes fleurs, toujours plus tardifs que les botaniques :
L'hellébore orientale, plus tardive que l'hellébore noire :
Les parties grandes et joliment colorées sont les sépales. Les pétales sont réduits à des bourses aplaties qui contiennent du nectar :
Iris nains :
Les perce-neige sont toujours là, ils ont envahi toute la partie sud du terrain:
Et dans le trou de plantation d'un feijoa (Acca sellowiana) j'ai trouvé ce joli vermisseau plein de pattes :
22:35 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
07/02/2008
Le noisetier jaune
Pour un botaniste il n'a rien d'un noisetier et ne lui ressemble que par l'aspect de ses feuilles. Mais les anglophones l'appellent witch hazel, noisetier de sorcière. Les allemands apprécient mieux sa beauté puisqu'ils l'appellent Zaubernuss, noix (ou noisette) magique.
Il est très beau, à une période de l'année où il y a peu de fleurs, mais n'espérez pas en obtenir des noisettes.
Je viens de m'offrir Hamamelis x intermedia 'Arnold Promise', tout en fleurs :
Et les saules s'apprêtent à concurrencer les noisetiers, ils commencent à montrer le bout de leurs chatons soyeux :
13:09 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
Le robinier de Robin
Toujours au Jardin des Plantes à Paris, cet arbre très évasé et aux multiples tronc qui occupe toute la largeur de l'image, c'est Robinia pseudoacacia planté en 1630 par Vespasien Robin, le fils de Jean Robin qui avait quelques graines de cet arbre inconnu en Europe jusqu'alors. Le tronc d'origine est mort mais il a refait tous ces troncs à partir des racines.
03:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
05/02/2008
Monstrosa en rajoute
23:27 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
Le noisetier rose
Je n'y connais rien en noisetiers. Du moins pas plus que tous les jardiniers qui plantent ceux qu'on leur vend et en cueillent les fruits.
Sur mon terrain de Romilly il y a un noisetier, un seul, qui ne ressemble pas aux autres : il a des fleurs roses, complètement roses, aussi bien mâles que femelles.
Voici ses chatons, photographiés aujourd'hui :
On devine les grains de pollen qui, eux, sont jaunes. Tout de même...
Pour les fleurs femelles c était plus difficile, je n'en ai trouvé que deux déjà épanouies :
De plus près elle semble déjà couverte de pollen :
Ce noisetier est très en retard sur les autres et il ne peut compter sur eux pour la pollinisation. Les autres fleurs seront sans doute fécondées par ces chatons en retard, encore immatures :
20:55 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature, plantes
L'étrange fleur du noisetier
Comme on ne voit pas souvent cette fleur femelle en photo, je suis allée en récupérer pour vous la montrer en gros plan. La partie rouge, les stigmates, fait environ 3 mm de long.
Il y a une belle video sur la pollinisation du noisetier à cette adresse.
12:40 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature, plantes
Sambucus williamsii, suite
Son équipement chromosomique : 2n = 36
Situation géographique : comme son nom l'indique (North China Red Elder), on le trouve au nord-est de la Chine, Shaanxi, Gansu, Jiangsu, parfois cultivé dans les jardins, sur les flancs de montagnes, bords de rivières, bords de routes, près des maisons, à une altitude de 500 à 1600 m.
Rusticité : je n'ai trouvé aucune précision mais il vit dans des zones de climat rigoureux, supporte sans doute – 20°C ou moins.
Variétés :
coreana est pour certains une variété de williamsii, j'en parlerai plus tard.
un semis naturel a donné un arbuste à fruits jaune d'or à l'arboretum d'Hemelrijk en 1996.
Utilisation :
La plante entière est utilisée pour le traitement des rhumatismes, des fractures.
Son huile est utilisée pour le traitement des hyperlipidémies et de la sénescence. Cette huile a été étudiée : elle contient entre autres une quantité importante d'acide linolénique (un oméga 3). Elle est comestible et utilisable en médecine (cabi.org).
Son action sur l'ostéoporose est à l'étude sur des rattes ovariectomisées par des équipes de chercheurs au Japon et en Corée.
Un pigment soluble dans l'eau extrait de ce sureau est vendu comme colorant pour les vins et les jus de fruits.
Des photos du 4 février :
00:03 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
01/02/2008
Un tapis efficace
Lorsque j'ai acquis ce terrain, il était couvert de lierre. C'était beau, tout vert, bien propre. Mais je n'y connaissais rien, ni en botanique, ni en écologie, et je n'avais pas d'arguments pour me battre contre les ricanements des amis et de la famille. Le lierre c'est sauvage donc ça ne fait pas terrain entretenu.
Epuisée par ces railleries, j'ai arraché une partie du lierre. Ce fut une catastrophe. Les mauvaises herbes repoussaient plus vite que je ne pouvais les arracher. Pour limiter l'entretien il faut un couvre-sol, la terre ne supporte pas de rester nue. Le gazon ne survit pas en sous-bois et il disparaît encore plus vite dans la sécheresse du sable aggravée par les racines des arbres.
J'ai dit zut aux amis, aux goûts douteux d'ailleurs. Mon jardin n'a pas à avoir l'air entretenu, il doit seulement me plaire, même si sa beauté est sauvage. Le plus facile, c'était de laisser repousser les couvre-sol existant : le lierre et la petite pervenche.
Puis j'ai installé 3 cyclamens de Naples, sans penser à en faire un couvre-sol, seulement pour ses jolies feuilles et sa floraison d'août à octobre. Et vous voyez sur la photo ce que cela donne quelques années plus tard.
Cette coulée de cyclamens est un couvre-sol encore plus efficace que le lierre et la pervenche car il ne laisse même pas germer les graines d'arbres (les érables !) et cela se comprend : ils forment un plateau continu, juste sous la surface, où il n'est plus possible d'isoler un bulbe. Et ce tapis absorbe très rapidement les feuilles mortes.
Son défaut : il est long à s'installer en tapis efficace. Mais il suffit de planter en même temps un autre couvre-sol, il le remplacera progressivement. Il réussit même à supplanter le lierre dont on voit quelques feuilles en limite de la zone cyclamen, en bas à droite sur la photo. De plus il se ressème (grâce aux fourmis) pour décorer plus loin.
00:05 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : nature, plantes
31/01/2008
La première scille
23:13 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
30/01/2008
Guirlandes lumineuses
21:15 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
Le mimosa de Paris
C'est habituellement au forsythia que l'on donne ce surnom. Mais les forsythias ne sont pas encore fleuris. Celui que je veux vous montrer est un Acacia dealbata domicilié rue Buffon à Paris. Ce qui m'étonne c'est qu'il arrive à fleurir dans cette rue étroite et sombre qui voit très peu le soleil.
Autrefois il y en avait un à Fontainebleau, plus grand que celui-ci. Mais la maison sur laquelle il s'appuyait a été détruite, remplacée par des bâtiments plus rentables..
Toujours rue Buffon, au laboratoire d'entomologie, il y a aussi ces trois arbres qui essaient de lui ressembler. C'est Cornus mas, le cornouiller mâle.
16:24 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, plantes
29/01/2008
Les sureaux exotiques et le gel
Le problème se pose pour les sureaux des zones tempérées chaudes et subtropicales, surtout lorsqu'ils sont en végétation.
Voici les moins rustiques après un gel à -4°C plusieurs matins de suite, températures positives dans la journée, sans protection.
Ce très jeune Sambucus palmensis planté à l'automne n'a pas souffert (un pied adulte a supporté -9°C un seul matin sans dégâts).
Sambucus chinensis, donné pour zone 8, dont le feuillage était réapparu depuis peu :
23:38 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Sureaux
20:14 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : nature
27/01/2008
Sambucus williamsii, les fruits
Quelle est la couleur des fruits de Sambucus williamsii ? R. Bolli les dit noirs mais il ne me semble pas qu'il ait rencontré cet arbuste. Toutes mes autres sources sont asiatiques. La plupart des auteurs les disent rouges, la plupart des photos les montrent rouges. Deux auteurs disent qu'ils sont soit gris-bleu ou noirs, soit rouges.
Je n'ai pas de photos à vous montrer, j'ai eu des fleurs mais pas encore de fruits. Peut-être cette année...
Mais je vous offre une belle galerie de photos chinoises. Inutile de réviser vos connaissances en chinois, toutes les photos sont sous-titrées en latin.
Attention cependant : cette suite de photos concerne aussi chinensis et nigra et il y a eu de petites erreurs d'étiquetage. Sous le nom williamsii s'est glissée une inflorescence de chinensis, facilement reconnaissable à ses nectaires et aussi deux ou trois inflorescences de nigra en corymbe très plat avec des fleurs d'un blanc beaucoup trop blanc pour la section Botryosambucus.
Les photos sont belles, allez-y...
19:50 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
La première jonquille
16:52 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
26/01/2008
Sambucus williamsii, les fleurs
Le bourgeon floral se développe en même temps ou peu après les feuilles. Ici bourgeon floral le 8 mars:
pédoncule et pédicelles se teintent déjà de rouge.
Mais les fleurs seront bien épanouies début avril. Ces photos sont prises le 9 avril :
Le pédoncule et les pédicelles ont maintenant une teinte violacée et les anthères une coloration plus sombre que chez les autres sureaux de la section.
01:33 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
25/01/2008
Sambucus williamsii, les feuilles
22:25 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
24/01/2008
Fleur de noisetier
Il y a deux jours, je vous ai montré une fleur de noisetier femelle. Mais je ne m'attendais pas à la trouver si tôt et en même temps que les chatons mâles. C'est pourquoi la mise au point n'était pas faite sur elle.
Olaf m'envoie une photo de meilleure qualité et je vous en fais profiter (on ne trouve pas beaucoup de photos de cette fleur) :
J'ai toujours lu, et je lis encore aujourd'hui sur Internet, que sur un noisetier les fleurs femelles apparaissent beaucoup plus tard que les fleurs mâles ce qui les oblige à être fécondées par un autre arbuste plus tardif. Je me suis toujours demandé comment les arbustes les plus tardifs étaient fécondés. On ne voit pas dans la nature de noisetiers sans noisettes.
Que la fécondation soit obligatoirement croisée, c'est normal et fréquent. Et c'est valable pour les variétés horticoles à grosses noisettes. Mais il ne faut pas exagérer le décalage des floraisons.
19:50 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : nature
Beauté d'hiver
C'est un matin d'hiver sombre et froid. Je me fais un petit café pour me réchauffer et là, juste devant la fenêtre de la cuisine, j'aperçois le rouge sang des premiers pétales de Adolphe Audusson, mon plus grand camélia. Il les exhibe tout au sommet de ses 3 mètres. C'est le début d'au moins deux mois de floraison triomphante.
Quelle chose étrange que la date de début de floraison des camélias. Si Adolphe Audusson varie entre janvier et mars, il y a pire. Gloire de Nantes a fleuri 3 fois le 25 décembre mais souvent plus tard que Adolphe Audusson et même parfois fin mars.
12:34 Publié dans camellia | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature
Bourgeons floraux
Un deuxième Sambucus sibirica, tout juste planté, ouvre un bourgeon floral :
Et un Sambucus coreana en fait autant :
Vous remarquerez à quel point les sureaux rouges, tous les sureaux de cette section, sont précoces et sont capables de fleurir dès que les boutures ont pris et qu'ils mesurent à peine 30 cm alors qu'ils atteindront 3 m ou plus à l'âge adulte.
11:10 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature