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30/04/2011

Ilex aquifolium, les fleurs du mâle

C'est le temps des floraisons. Nous allons reparler du sexe des plantes dioïques qui peut parfois poser problème car les fleurs présentent souvent les éléments des deux sexes, l'un des deux n'étant bien sûr pas fonctionnel.

 

Commençons par le houx. Vous avez planté un houx, il est magnifique, il fleurit mais il ne fait pas les jolies boules espérées. Si vous l'avez acheté, on ne vous a pas expliqué la sexualité du houx ou bien on vous a dit que c'est une femelle, à vous de prier pour qu'il y ait un mâle à proximité. Les fruits sont les bébés d'une plante, sans papa, pas de bébé. Mais rien ne prouve que ce n'est pas un mâle. Il faudra fournir un compagnon à votre houx mais pour cela choisir le bon sexe. La floraison des houx va bientôt finir, précipitez-vous pour mettre le nez dans ses fleurs.

 

Le diagnostic du sexe d'une fleur est facile pour cette espèce. Il y a beaucoup de houx sauvages sur mon terrain de Veneux. Pendant 30 ans il n'y a eu qu'un énorme mâle de 10m et des femelles, comme si la nature pensait comme nous, un mâle suffit pour plusieurs femelles. Le grand houx mâle est mort brutalement. Juste avant, comme s'il avait pressenti sa mort il a fait plusieurs marcottes. Mais elles sont encore trop jeunes pour fleurir. Mes femelles ont continué à faire des fruits mais beaucoup moins qu'avant. Il y a 2 ans un semis spontané juste devant ma porte (je les conservais tous, espérant un mâle) a fleuri pour la première fois et c'était un mâle. Ses deux premières floraisons ont été maigres mais cette année elle est d'une densité magnifique.

 

Mon jeune houx mâle a été le premier à ouvrir une fleur le 7 avril :

 

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Les fleurs ont 4 ou 5 étamines parfaitement formées avec anthère à 2 loges polliniques. Il n'y a rien qui ressemble à un ovaire (l'ovaire du houx est supère, il serait très saillant) au-dessus de la corolle)

 

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23:57 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

29/04/2011

Couvre-sol, le fraisier

A Romilly j'avais tout de suite remarqué l'abondance des fraisiers des bois, Fragaria vesca, qui se faufilent partout. Ils sont en fleurs dès le début du mois d'avril et jusqu'à la fin de l'été avec une petite pause. Quant aux fruits, j'ai de la peine à les voir, ils sont aussitôt dévorés par les gamins qui me rendent visite. J'ai favorisé l'installation de tapis denses en coupant régulièrement tout ce qui dépasse au dessus.

 

jardin, nature

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Un autre fraisier très vigoureux et conquérant, nettement plus grand, c'est le fraisier capron, Fragaria moschata. J'avais planté quelques pieds à Trifouilly et dès le printemps suivant j'avais un beau tapis qui avait évincé les autres plantes. Il ne se gêne pas pour envahir, il envoie ses stolons par-dessus les autres plantes et finit par les étouffer. J'ai récupéré ces fraisiers pour les transplanter à Romilly et en avril cette année il était fleuri et bien installé jusque loin du lieu de plantation. Vous remarquerez sa pilosité.

 

jardin, nature

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Ces fraisiers se débrouillent seuls et cela n'a rien à voir avec nos fraisiers de culture si délicats.

 

 

11:35 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin, nature

28/04/2011

Couvre-sol, Ajuga et Glechoma

inesthétique, et des grosses touffes d'eupatoires que je tiens à gardes pour leur belle floraison d'été surmontée de nuées de papillons.

 

J'ai tondu manuellement car la tondeuse tond tout y compris les trésors. Le résultat : un superbe tapis d'Ajuga reptans, la bugle rampante. On la trouve tantôt au féminin, tantôt au masculin mais pour Larousse c'est bien féminin. Les bugles au masculin sont des instruments de musique. C'est l'une des plantes le plus fréquemment proposées comme couvre-sol. J'en avais planté autrefois à Veneux mais la sécheresse du sable est exclue, elle n'a pas survécu.

 

Elle occupe bien le terrain, son feuillage est persistant ou semi-persistant et repart aussitôt en rosettes rose vif. Vous me direz, j'ai la chance de l'avoir offerte par la nature mais pour avoir de grands tapis il faut beaucoup d'euros. Pas du tout. Vous pouvez n'en planter qu'un seul pied, il est capable de couvrir 1m2. Et pour le reste, ses stolons auront vite fait d'investir toute la surface qui lui est attribuée.

 

Sur la première photo il y a à gauche Sambucus nigra 'Naomi' et au fond des touffes d'eupatoires. Les orties qu'on voit en bas ont été coupées, elles ne résisteront pas à l'extension d'ajuga.

 

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Le lierre terrestre, Glechoma hederacea, occupe les mêmes zones du terrain. Lui aussi est une lamiacée mellifère. Il est sans doute moins couvrant, moins remarquable, il a tendance à grimper quand il trouve un tronc, mais son parfum est un délice.

 

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21:06 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Couvre-sol, le lamier

Mais la consoude a refusé d'occuper le terrain jusqu'au bord de l'allée. Il manquait une bordure de 2m, sans doute à cause de l'ombre des branches du grand frêne. J'allais me débarrasser des orties, sans trop savoir quoi mettre lorsque j'ai vu les fleurs blanches du lamium. Sans doute grâce à la coupe des orties tous les ans, il avait réussi à s'installer au milieu des orties.

 

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Son feuillage ressemble tellement à celui des orties que cela prendrait trop de temps d'examiner les plantes une par une. Donc l'an dernier j'ai profité de la floraison blanche du lamier, Lamium album, pour couper tout ce qui ne portait pas des fleurs blanches. Le résultat a été fulgurant, dès cette année il y a  un tapis dense et uniforme de lamier, sans une seule ortie, qui fait la jonction avec le tapis de consoude. Lui aussi plait aux bourdons et il est en fleurs tout le printemps et l'été.

 

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Il y a aussi sur le terrain de Romilly du lamier pourpre, Lamium purpureum. Il n'est pas très beau, se répand peu et ne peut servir de couvre-sol.

 

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01:19 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

27/04/2011

Couvre-sol, la consoude

Mon premier grand succès avec les couvre-sol est dû à la petite consoude à fleurs bleues. J'avais planté deux sureaux dans une zone totalement envahie par les orties. J'avais soigneusement tout arraché mais il suffit de quelques racines et ça repart de plus belle. Et lorsqu'on a déjà installé plusieurs arbustes il est difficile de tout arracher, et pour quel résultat ?

 

J'ai de nouveau bien nettoyé la cuvette des sureaux et j'ai planté autour des consoudes. J'ai choisi ces plantes parce qu'on disait qu'elles étaient capables d'étouffer les orties mais aussi parce qu'elles sont bienfaisantes pour les autres plantes et pour les butineurs. Elles sont capables de ramener des profondeurs oligo-éléments, minéraux et surtout potasse. Elles ont un succès fou auprès des bourdons qui souvent perforent la corolle pour accéder plus vite au nectar. Cela permet l'accès au nectar aux abeilles pour lesquelles ces fleurs sont trop profondes.

 

J'ai planté en 2008 des Symphytum azureum et des Symphytum caucasicum, une dizaine de pieds de chaque. En avril 2009 le tapis est très dense et s'est étendu un peu :

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En avril 2010 elles s'étendent beaucoup :

 

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Et en 2011 je ne peux tout photographier tant le tapis s'est étendu. Par rapport à la photo il y en a encore beaucoup en bas et à droite.

 

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La première année j'ai coupé quelques tiges d'orties au dessus des consoudes, maintenant il n'y a plus une seule ortie à l'intérieur du tapis.

 

Deux plantes seulement arrivent à pénétrer le tapis, le lamier blanc

 

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et la consoude officinale. Je ne sais plus distinguer les 2 espèces plantées, elles se ressemblent beaucoup et se sont mélangées. C'est probablement la raison d'une très longue floraison. Regardez sur cette photo : j'avais déplacé en automne quelques pieds pour protéger un autre sureau et en avril, il y avait une touffe fleurie et une touffe qui a fleuri plus tard.

 

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A la même époque la grande consoude officinale, Symphytum officinalis, commence à peine à ouvrir quelques fleurs mais c'est à cette époque que l'on voit le mieux la forme des cymes scorpioïdes :

 

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22:57 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (6) | Tags : jardin

26/04/2011

Couvre-sol

L'utilisation de plantes couvre-sol est essentielle pour moi, il me serait impossible d'entretenir mes terrains sans eux. Je vais vous montrer mon expérience, très ancienne à Veneux, plus récente à Romilly. Commençons par Romilly.

 

Le terrain de Romilly sur Seine, 4800m2, comprend une partie boisée dont je ne m'occupe pas pour l'instant. La terre est belle, riche, argileuse mais sans excès et assez légère, sans cailloux, très facile à travailler. Le seul problème : son pH 8. Pour la partie non boisée ma vie n'est pas facile : vastes zones envahies d'orties et ailleurs, sans couvre-sol, c'est la pagaïe, jusqu'à ne plus voir les plantes que j'installe. Je plante en automne et en hiver et dès le début du printemps c'est la folie et on ne trouve plus rien. Je plante des vivaces en bordure d'allées, des bulbes un peu partout et les sureaux et autres arbres et arbustes assez serrés parce que j'en ai beaucoup. La terre nue entre ces arbustes est exclue, antinature et impossible à maintenir par une seule personne pas souvent présente. Le gazon est tout aussi impensable, je ne peux passer la tondeuse entre des plantes aussi rapprochées.

 

Pour les allées, le couvre-sol c'est l'herbe, tondue au plus deux fois par an. Je dis bien l'herbe et non le gazon. J'utilise l'herbe spontanée. Tondue haut, parfaitement adaptée au terrain puisqu'elle l'a choisi, elle reste toujours verte même en été.

 

A part la consoude bleue, choisie parce que c'est un terrain à consoude (officinale, trop haute et moins couvrante), je n'ai fait que favoriser l'extension des couvre-sol spontanés sur le terrain. Je n'ai pas les moyens financiers pour acheter des centaines, même des milliers de plant pour couvrir 3000m2, les couvre-sol doivent être capables de s'étendre tout seuls et très vite.

 

Voici la zone où le tapis de Lamium et le tapis de Symphytum se rejoignent. A elles deux ces plantes ont totalement évincé les orties.

 

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Dans les prochaines notes je vous montrerai l'un après l'autre les couvre-sol remarquables et comment j'ai aidé à la formation de tapis denses.

 

15:03 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Sambucus racemosa 'Plumosa Viridis'

J'ai tellement de choses à montrer que j'ai pris du retard pour vous montrer la floraison des sureaux rouges.

 

Sambucus racemosa 'Plumosa Viridis' était en fleurs le 5 avril. Il est peu connu et c'est pourtant l'un des plus beaux sureaux. Sa floraison très dense n'a d'égale que celle de tigranii. Ses jeunes feuilles naissent roses avant de devenir vertes avec des folioles aux bords découpés comme celles de 'Plumosa Aurea'.

 

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Son écorce est belle et se fait remarquer :

 

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01:23 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

25/04/2011

Floraison des sureaux, records battus

Je n'avais jamais vu de sureau noir en fleurs en avril et vous ne lirez nulle part qu'il fleurit en avril. Il a un mois d'avance comme le lilas, les fruitiers et bien d'autres.

 

J'avais remarqué les sureaux en fleurs de la N6 il y a plusieurs jours mais c'était le soir et il faisait déjà trop sombre pour les photographier. Sur cette route, entre Moret et Montereau il y a de longs alignements d'arbustes où les sureaux dominent. Ce sont les plus précoces parce qu'ils sont bien exposés, en plein soleil toute la journée. Mais le grand sureau de la rue des Buttes a ses fleurs presque épanouies.

 

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Cette précocité est certainement due à un hiver neigeux mais doux et à des températures presque estivales depuis des semaines. En ce moment c'est 16° le matin et 25 ou 26° l'après-midi sous un ciel immuablement bleu.

 

Ce qui me fait peur, surtout pour mes arbres à Veneux, c'est l'absence de pluie. Cet hiver, à part la neige, il n'y a pas eu plus de 5 jours de précipitations, 4 à 6mm, une seule fois 10mm.

Et depuis 2 mois, pas la moindre goutte. Depuis 2 soirs il y a de l'orage, j'ai même débranché mon matériel informatique. Mais c'est ce que j'appelle des orages secs, ils deviennent une habitude dans la région : des éclairs, le tonnerre, la maison en a tremblé, mais pas un millimètre de pluie, pas un dixième de millimètre de pluie. Ma réserve d'eau de pluie est vide depuis longtemps. Nous sommes déjà en niveau d'alerte 3 pour les restrictions d'eau, le plus élevé, celui qui concerne même les agriculteurs.

 

Au fait, les agriculteurs, vont-ils avoir le culot de planter encore du maïs pour l'arroser tout l'été aux dépends de nos rivières et de nos nappes phréatiques ? Quand je vois leurs immenses arroseurs de 100m de large alors qu'on nous recommande de faire des économies d'eau en nous brossant les dents, je me demande si nous sommes sur la même planète. Je comprends qu'ils arrosent des cultures raisonnables en besoin d'eau quand la sécheresse persiste mais est-ce bien la région où cultiver le maïs ? Nous sommes la région la plus aride de France. J'ai lu quelque part qu'il est tombé 110mm depuis le 1 janvier et nous sommes au tiers de l'année. Ce n'est pas l'été, même pourri, qui va arranger la situation. Allons-nous tomber sous les 500mm, limite des zones semi-arides ?

 

 

03:32 Publié dans Sureaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

23/04/2011

Mespilus germanica

Mon néflier d'Europe avait déjà sa taille adulte il y a 40 ans. Il pousse au ras de la maison contre le tronc d'un grand chêne. L'architecte avait su les faire respecter tous les deux et avait fait gainer les racines pour qu'elles ne s'étendent pas sous la maison. Et l'entrepreneur de maçonnerie ne cessait de pester contre cette maison qui ne correspondait pas à ses normes et contre l'architecte qui était toujours sur son dos. Grognon mais sympa.

 

Il y avait deux autres néfliers sur le terrain. J'en ai donné un parce qu'ils avaient besoin de soleil pour fleurir. Celui qui reste fleurit mais peu.

 

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Avez-vous remarqué comme les sépales sont longs ? Mais tout ne me paraissait pas encore très clair, surtout la couronne orange. J'ai donc enlevé les pétales d'une fleur pour y voir plus clair, ou plutôt la partie libre des pétales car pétales et étamines sont très adhérents au calice, l'ovaire est infère.

 

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22:53 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

Sorbus torminalis

Mon alisier torminal m'a fait une belle surprise. Pour la première fois il a fleuri :

 

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Sorbus torminalis a donné dans notre forêt par hybridation avec Sorbus aria une nouvelle espèce endémique et protégée, Sorbus latifolia, l'alisier de Fontainebleau. Cet hybride qui devrait être stérile est devenu une nouvelle espèce capable de se multiplier seule par semis grâce à une "méthode" asexuée, l'apomixie.

 

Je ne peux photographier facilement les fleurs de mon alisier torminal, les plus proches sont à 5m de haut. Son tronc est très droit sans branches jusqu'à 3m. Les deux premières charpentières montent verticalement :

 

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Le lierre l'a envahi en 4 mois. Je vais le dégager pour voir sa belle écorce photographiée en décembre dernier :

 

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Voici ses fleurs vues au maximum de mon zoom :

 

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Pour les voir mieux je ne peux vous offrir qu'un recadrage :

 

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Sur une photo j'ai vu un aspect anormal des feuilles. Par recadrage encore je vois que ce sont sans doute des galles, donc sans gravité :

 

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15:33 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

22/04/2011

Lunaria rediviva

C'est la lunaire vivace. Elle n'est pas spontanée ici, je l'ai plantée. Elle fleurit toujours un peu plus tard que la lunaire bisannuelle. Elle ouvre ses premières fleurs le 14 avril sur son tapis d'aspérule odorante :

 

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Ses fleurs sont plus pâles et plus groupées. Le 17 avril :

 

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Plus tard elle donnera, elle aussi, de très belles siliques :

 

 

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14:14 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Lunaria biennis

ou Lunaria annua, mais c'est une bisannuelle, a commencé à fleurir le 2 avril.

 

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Elle est spontanée sur mon terrain de Veneux et se ressème toujours dans la même zone sous les arbres.

 

Le 9 avril elle est en pleine floraison :

 

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Sur cette photo on voit les poils sur le pédoncule de la fleur encore fermée :

 

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et ici les poils sur une tige au-dessus de la fleur centrale :

 

 

 

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Pour le cœur, à cause de l'abondance du pollen, il faut plusieurs photos pour voir tous les éléments :

 

 

 

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Cela donnera les jolies siliques. En mai, encore en formation, on voit les poils sur les pédoncules :

 

 

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le 15 septembre :

 

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11:20 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

Malus 'Winter Banana'

Malus 'Winter Banana', un pommier aux fruits qui ont un petit goût de banane mûrs en décembre, est le seul survivant d'un groupe de 3 pommiers plantés en automne à Romilly il y a un peu plus de deux ans. Je ne connaissais pas encore les ravages des lapins et je n'avais pas protégé les troncs. Il est donc seul pour l'instant. Je voulais lui apporter une branche de 'Evereste' mais ce pommier de Veneux a terminé sa floraison. J'ai planté un autre petit pommier à fleur 'Evereste' à proximité de 'Winter Banana' mais il n'a pas encore fleuri. Leur décalage de floraison sera moins important. Mais je pense qu'il y a des pommiers pas trop loin et avec un peu de chance j'aurai des fruits cette année.

 

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01:02 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

21/04/2011

Le chêne couché

Je vous avais montré récemment que le chêne tombé en travers de la mare à Romilly était toujours vivant. Le voici maintenant avec son feuillage bien développé. Le niveau de la mare est déjà très bas, presque aussi bas qu'en été.

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21:04 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

Kelleris est sauvé

Mon griottier pleureur 'Kelleris' a mal démarré dans la vie. Il a été planté il y a plus de 3ans en automne. Il a commencé par perdre ses branches retombantes et deux ans de suite il n'a fait que très peu de fleurs sur les moignons de branches restantes qui restaient désespérément courtes. Et ce printemps c'est le miracle. Des fleurs tellement nombreuses et serrées qu'on croirait un cerisier à grappes. Il est sauvé. Mais prendra-t-il l'aspect pleureur espéré? Son tronc est très beau, rouge et brillant, haut de 2m, sans doute un merisier.

'Kelleris' est un griottier moins acide que 'Montmorency'.

 

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17:43 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Comment planter un magnolia

Rassurez-vous, je n'ai pas l'intention de vous apprendre à planter un magnolia, je suis certaine que vous avez quelques idées sur la question. Je veux plutôt vous montrer comment il ne faut pas planter un magnolia.

 

Je me trouvais devant un ensemble d'arbres encore dénudés mais aux troncs qui semblaient interminables, parfois tortueux, parfois montrant des moignons de branches mortes. Et puis tout en haut il y avait une grosse masse blanche. C'étaient des fleurs bien sûr mais si haut qu'il était difficile de leur donner un nom. Au téléobjectif j'ai pu mieux les voir. C'étaient des fleurs de magnolias. Les arbres étaient plantés si serrés qu'il avait cherché la lumière sur plus de 10m de haut avant de pouvoir s'épanouir :

 

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C'est un Magnolia x soulangeana comme celui-ci :

 

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Mais ce magnolia mesure normalement 3 à 5m de haut sur la même largeur et il est ramifié très bas. Celui-ci avait un tronc sans fin de plus de 10m avec une touffe au sommet d'au mieux 2m de large.

 

01:56 Publié dans magnolia | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin

20/04/2011

Eleagnus umbellata

Le chalef d'automne est un excellent fruitier pourtant peu connu. Ses fruits sont considérés comme excellents s'ils sont cueillis bien mûrs, c'est-à-dire quand ils tombent dans la main.

 

C'est un grand arbuste de 5m de haut, très résistant au froid jusqu'à - 40°C mais moins tolérant à la chaleur. La zone 8 est sans doute sa limite. C'est pourquoi je l'ai planté en situation ensoleillée mais un peu abrité aux heures les plus chaudes sous le groupe du grand bouleau et du frêne.

 

Il a la particularité d'héberger des bactéries qui lui permettent de fixer l'azote et en fait profiter les plantes qui l'entourent. Il est une attraction irrésistible pour les abeilles et les bourdons. Les américains conseillent sa plantation non seulement pour ses fruits mais aussi parce qu'il augmenterait la productivité d'un verger de 10%.

 

Cette année mes 3 petits chalefs, le plus grand fait à peine un mètre, sont couverts de fleurs en formations serrées.

 

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13:09 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Quercus pubescens

Mon petit chêne pubescent débourre avec beaucoup de retard sur les chênes pédonculés. Il avait perdu ses feuilles mortes depuis 15  jours.

 

L'aspect de son feuillage naissant m'a surprise. Je ne connaissais pas ce chêne et je n'avais pas imaginé cet aspect des feuilles pour un chêne :

 

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Les couleurs me font penser au jeune feuillage naissant de Acer campestre 'Carnival' lorsqu'il a débourré deux semaines plus tôt :

 

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Mais j'ai peur pour lui. J'ai enlevé la protection du tronc trop tôt croyant que les lapins ne séviraient plus maintenant et ils l'ont eu :

 

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11:11 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

19/04/2011

Chaenomeles cathayensis

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Je vous avais déjà montré sa belle écorce sombre :

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et ses très gros fruits protégés par de fortes épines :

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Voici maintenant ses belles fleurs rose tendre :

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01:00 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin

Mais où dorment les hannetons ?

Depuis le 4 avril, jour où j'en ai trouvé de grandes quantités dans ma buanderie, l'invasion de hannetons continue. Tous les soirs, lorsqu'il fait presque nuit mais qu'on y voit encore un peu, ils apparaissent par dizaines, ou par centaines, autour des branches du grand chêne qui s'étalent devant la grande vitre du séjour. Les hannetons sont actifs la nuit. Mais où dorment-ils le jour ?

 

J'en ai surpris quelques uns en plein sommeil sur une mangeoire pour oiseaux, sur un sureau, sur une pousse de hêtre. Ils y sont bien agrippés, ne se réveillent pas facilement. Il y a une différence évidente avec un hanneton éveillé, c'est l'aspect des antennes qui sont resserrées au point qu'on ne voit plus les feuillets dont elles sont constituées.

 

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Antennes d'un mâle réveillé, une femelle n'aurait que 6 feuillets :

 

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00:11 Publié dans Animaux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

18/04/2011

Gleditsia japonica

J'avais déjà vu Gleditsia triacanthos, le févier d'Amérique, dans sa belle parure d'automne :

 

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J'ai été attirée vers Gleditsia japonica, le févier du Japon, par ses nombreuses gousses pendantes mais ses épines sont impressionnantes :

 

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Sur la photo l'écorce sur les branches parait intéressante mais je n'ai pas eu le temps d'en voir davantage. Il faut dire que la visite de cette partie de l'arboretum des Barres ne peut se faire qu'avec un guide à un rythme de marche soutenu. Si vous voulez prendre des photos, vous ne pouvez suivre les commentaires et surtout cela devient franchement sportif. C'est vraiment dommage mais je retournerai le voir.

 

J'ai pris deux gousses. Dans une seule gousse j'ai trouvé 13 graines :

 

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Je vais les semer évidemment, je ne peux m'en empêcher. Mais si ça germe, j'en ferai quoi ? Je n'ai pas la place pour un arbre aussi grand. Il doit être pourtant superbe avec un feuillage rouge en automne.

 

00:39 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : jardin

17/04/2011

Comment devient-on une cornouille ?

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Cornouille, ce n'est pas une insulte, c'est le fruit décoratif et comestible du cornouiller mâle et du cornouiller officinal. J'ai eu envie de suivre l'évolution de l'ovaire de leurs fleurs minuscules. Certes, on peut voir beaucoup de choses à l'œil nu, même les petits poils sur le pédoncule de moins d'un millimètre de large mais c'est plus précis et plus confortable sur des photos.

 

Les fleurs de ces deux arbustes sont identiques. Ils diffèrent sur d'autres points comme l'écorce ou les couleurs d'automne mais leurs fleurs sont identiques et je serais incapable de les distinguer si elles sont isolées. J'ai donc utilisé indifféremment des photos de l'un ou de l'autre.

 

Voyons d'abord l'évolution du bourgeon jusqu'aux fleurs ouvertes, photos du 6 février au 18 mars :

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Que voit-on sur cette dernière photo ? 4 pétales, 4 étamines, un style avec stigmate et, au bas du style une formation en couronne jaune vif qui semble composée de plusieurs boules. Est-ce l'ovaire ? Et si ce n'est pas l'ovaire, c'est quoi, et où est l'ovaire ?

 

Ce n'est certainement pas l'ovaire car l'ovaire est infère, situé au-dessous de l'insertion des pétales et des étamines. Une fleur en partie fanée qui a perdu des pétales permet de mieux voir tous les éléments :

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Le pédoncule velu s'élargit sous la corolle, c'est là que se trouve l'ovaire et nous pourrons le vérifier par la suite. Si la fleur n'est pas fécondée, tout va sécher et disparaître, si elle est fécondée, seul l'ovaire va grossir. La couronne jaune, c'est le disque nectarifère, des glandes qui produisent le nectar, épigyne, situé au sommet de l'ovaire. La fleur est généreuse pour ses petits visiteurs pollinisateurs.

 

Le grossissement de l'ovaire jusqu'au 16 avril :

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Les fruits du 9 au 15 août :

 

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La suite, c'est ici et là.

Nota : pour que la gelée prenne, je pense qu'il faut ajouter pendant la cuisson des pépins de pomme enfermés dans une mousseline.

 

 

13:41 Publié dans fruitiers | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

Le sauvetage des cerisiers

Comme le vieux pêcher l'année précédente, je l'avais repéré au printemps dernier à ses deux fleurs, il n'en avait pas une de plus, qui tentaient de se faire remarquer dans les hautes broussailles. Il n'est pas très loin du pêcher, c'était une zone de verger autrefois. Il était enfoui dans des frênes, des cornouillers, des orties très hautes, des lianes en tous genres. Je l'ai dégagé cet été, j'ai coupé les branches mortes, je l'ai nourri à l'Or Brun, je lui ai dit je t'aime, c'est important. Et voici le résultat :

 

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A quelques mètres il y a un petit arbre beaucoup plus jeune qui tente d'émerger des cornouillers et qui me semble être aussi un cerisier :

 

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Mais ce n'est pas tout. Avez-vous déjà vu un conifère aussi joliment fleuri ?

 

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Etonnant, n'est-ce pas ? J'ai suivi la branche, puis le tronc :

 

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Ce petit arbre, j'avais commencé à l'abattre l'an dernier puis j'ai arrêté car j'avais des doutes sur la mort du reste. Le tronc vertical est bien mort. L'autre tronc démarre horizontalement puis se redresse pour grimper dans le conifère. Le nettoyage du coin lui a donné envie de fleurir et de percer sur le bas du tronc :

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J'ai trouvé un point de greffe enterré par un monticule probablement dû à une bestiole souterraine.

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Le tronc vivant nait en dessous du point de greffe. Cela ne veut pas dire qu'il ne donnera pas des fruits comestibles et il pourra au moins égayer le conifère.

 

J'espère que tout ce petit monde va s'entre-féconder et avec l'aide aussi des premières fleurs du griottier pleureur qui avait mal démarré mais semble sauvé et des cerisiers plantés cet hiver. Ces cerisiers ont été achetés aux anglais pour changer un peu de variétés et surtout parce qu'ils sont greffés sur porte-greffe nanifiant. Je n'aime pas les fruitiers qui gardent leurs fruits hors de portée. En voici un :

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00:44 Publié dans fruitiers, Prunus | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

16/04/2011

Ecorces, Celtis

Pour compléter les écorces de Celtis, voici Celtis tournefortii, le micocoulier de Grèce. C'est le plus intéressant pour nos jardins car il ne mesure que 5 à 6m de haut, il est donc plus facile à loger.

 

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13:50 Publié dans écorces | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin

14/04/2011

Alliaria petiolata

Il y a quelques années j'avais arraché toute l'alliaire du terrain de Veneux. C'est une plante chérie des écolos  et autres mangeurs de plantes sauvages. Mais, à chacun ses goûts. Je ne l'aime pas beaucoup. Pour la beauté sauvage je préfère la chélidoine et pour le petit goût d'ail je suis plus sensible à l'ail des ours qui justement commence à fleurir.

 

J'en ai été débarrassée quelques années. Sans doute ne trouvait-elle pas facilement un coin où germer dans le tapis dense de lierre et de pervenche. Et puis cette année c'est le retour, elle a trouvé des petits coins de terre nue, ou plutôt de sable. Je me sens donc obligée de vous la montrer.

 

C'est une bisannuelle de la famille des Brassicacées, donc fleurs à 4 pétales en croix (ancien nom de la famille, les crucifères) et fruits en siliques longues et dressées.

 

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20:32 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

Parrotia

Je vous avais déjà montré le Parrotia persica flamboyant en automne à l'arboretum de Chevreloup,

 

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le tout petit Parrotia persica 'Pendula' de l'arboretum des Barres,

 

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et même le Parrotia subaequalis de l'arboretum de Segrez qui tentait de survivre en drageonnant après avoir été dévoré par des chevreuils ou des cerfs.

 

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Mais je n'imaginais pas que Parrotia persica pouvait devenir aussi grand que celui que j'ai vu récemment à l'arboretum des Barres. Son écorce est magnifique.

 

 

 

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13:14 Publié dans écorces, Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jardin

13/04/2011

Quercus, les bourgeons

Je n'avais jamais regardé les bourgeons des chênes, cela se passe si haut. Mais qui a seulement observé les fleurs, en dehors des spécialistes bien sûr ?

 

Cette année un tout petit chêne, moins d'un mètre de haut, a exhibé ses bourgeons sous mon nez. C'est mon petit chêne truffier, sans doute Quercus pubescens, je vais pouvoir le vérifier bientôt. Il a 2 sortes de bourgeons, des tout petits pointus, sans doute des bourgeons à bois, et des gros ovoïdes et dodus, certains en train de s'ouvrir, je les soupçonne de contenir des feuilles et des fleurs.

 

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J'ai alors levé mon téléobjectif vers les branches d'un chêne pédonculé. Il est plus avancé, plein de jeunes feuilles et de bourgeons :

 

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Je vais suivre l'évolution de tous ces bourgeons.

Mais j'ai une troisième espèce de chêne, une espèce très rare, un chêne couché.

Il était implanté au flanc d'une berge très haute de la mare. Il penchait beaucoup et je m'attendais à sa chute inévitable. Sur cette photo c'est le gros tronc à droite :

 

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Cet été il est tombé, sa cime prenant appui sur l'autre berge. Le voici en janvier, le niveau de la mare est là anormalement haut :

 

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Mais je ne m'attendais pas à cette suite : le feuillage est apparu en même temps que celui des autres chênes pédonculés :

 

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Son tronc est partiellement couvert de mousse :

 

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Et voici l'explication de cette survie : peu de racines sont dénudées et leur extrémité pourvue des précieuses radicelles est toujours en terre. Une seule grosse racine est cassée et perdue pour l'arbre.

 

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Faire évacuer cet arbre serait un exploit technique coûteux. Je vais le laisser vivre. Pour cela je comble la fosse derrière le tronc en effondrant dessus la berge trop haute. Je vais supprimer les arbustes au sud et élaguer tout ce qui maintenant le prive de soleil. Il est marrant, j'ai une mare qui ne ressemble à aucune autre.

 

 

 

17:53 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature

Magnolia liliiflora

Voilà un autre arbuste à la floraison superbe et qui est longtemps intéressant au jardin d'ornement

 

Magnolia liliiflora a de grandes fleurs en forme de tulipe à fleur de lys. Il fleurit d'avril à juin avec, et c'est rare chez les magnolias, une petite remontée en été. Voici ses fleurs le 6 avril 2009 à Paris :

 

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Sa variété horticole 'Nigra' a des fleurs plus sombres et la même durée de floraison. Le 9 avril 2011 à Nogent sur Vernisson :

 

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Très intéressant aussi son hybride 'Star Wars' (campbellii x liliiflora) est peut-être à associer à Syringa oblata. Sa floraison est aussi longue que celle de liliiflora mais plus précoce, dès mars et jusqu'en mai, et sa remontée fin juillet est massive. Ses fleurs sont plus ouvertes, les pétales se renversent. Le 6 avril 2009 à Paris :

 

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06:48 Publié dans magnolia | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : jardin

12/04/2011

Syringa oblata, un précoce

Je vous ai déjà montré beaucoup de lilas, tous ceux du Jardin des Plantes en particulier. Si je reviens sur celui-là, c'est pour insister sur son grand intérêt au jardin d'ornement. C'est en effet le plus précoce. Bon, d'accord, ce n'est pas évident cette année parce que notre Syringa vulgaris est en fleurs avec un mois d'avance, comme beaucoup d'autres plantes d'ailleurs. Mais habituellement Syringa oblata commence à fleurir début mars et Syringa vulgaris en avril. Nous partirons plus tard à la recherche d'un lilas tardif. Cela nous donnera une longue période de lilas en fleurs, et en parfum.

 

Syringa oblata est un grand arbuste de 3m de haut, plutôt étalé (au Jardin des Plantes il est limité par un conifère). Il est très florifère, en larges grappes, et très parfumé.

 

Le 12 mars 2008 à Paris, dans une version blanche :

 

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Le 9 avril à Nogent sur Vernisson, dans son coloris typique, en fin de floraison :

 

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 La remarque d'Antoine est exacte. Ce lilas a, en plus, une belle coloration d'automne. C'est rarement dit et je ne l'ai pas observé mais voici une belle photo ici.

20:15 Publié dans Plantes | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : jardin

11/04/2011

Adela reaumurella, suite

L'abondante troupe des minuscules OVI (objets volants identifiés) est arrivée ce matin sur les calthas à 11h. Ils étaient beaucoup plus calmes que les deux jours précédents, sans doute un peu rassasiés par le nectar des calthas. Ils étaient comme la veille au dessus de l'eau et ne s'intéressaient qu'aux fleurs qui surplombaient l'eau. Cette fois j'ai osé aller dans l'eau (c'est risqué pour le liner) pour pouvoir les approcher avec l'objectif macro :

 

nature, animaux

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21:38 Publié dans mare, papillons | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : nature, animaux